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    tonnante histoire que l'idée de ce musée de la sorcellerie crée dans le Berry au centre de la France. Dans une ambiance aussi magique que fantastique de la préhistoire jusqu'au milieu du 19ème siècle en passant par le Moyen-Age, venez découvrir l'univers historique des sorcières.A portée de balai, un parcours initiatique et sensitif à travers un étonnant dédale de 1200 m² peuplé par les personnages, plantes et animaux mythiques de nos campagnes.

    n ne chasse plus les sorcières, on les ignore, coquin de sort ! En dépit de cette adversité tenace, on peut encore capter leurs murmures, étouffé par des siècles de persécution, près du village de Concressault (Cher).
    Le musée de la Sorcellerie s'est naturellement niché en Berry, une vieille province de centre de la France dont la langueur ne serait que leurre. La littérature et l'histoire se sont liguées pour qu'on prête au Berry une inclinaison 
    prononcée pour les
    diableries et autres sarabandes nocturnes. La fraîche vallée de la Sauldre qui serpente depuis les collines du Sancerrois jusqu'à la mystérieuse Sologne, abrite naturellement ce repère de sorcières.
     

     

     

     


    Venez plonger d'une manière ludique dans l'univers fantastique des sorcières du Berry.

     

     

     

     

     

     

     


    Label Hand Musée

     
     

     

     

     
    Découverte des plantes magiques : 1 h
    Moi, l’animateur sorcier, je vais vous entraîner dans mon jardin secret, situé dans une forêt jouxtant le musée. Je vous montrerai le pouvoir mais aussi les vertus naturelles des plantes. Sans oublier que vous fabriquerez un balai magique par groupe qui repartira avec vous.

    Ecole des sorciers : 1 h
    Fabula la sorcière vous accueillera dans sa classe. Après vous avoir fait mettre votre tenue d’apprenti sorcier, elle vous dévoilera ses secrets sur ses amis, animaux, êtres fantastiques et légendaires. Dans un vieux grimoire vous déchiffrerez des formules magiques et pleins d’autres choses.

    Contes : 1 h
    Dans la petite maison des conteurs, vous vivrez l’univers fantastique et merveilleux des veillées d’autrefois avec légendes, contes sorciers, jeux de mémoire et virelangues.

     

    Informations pratiques
    Un minimum de 20 personnes est nécessaire pour réserver cette journée.
    Les personnes handicapées peuvent accéder à toutes les activités.
    Un coin pique-nique sous abri mais non fermé est à votre disposition.
    Nous réclamons un respect absolu des horaires pour une prestation de qualité.


     

     

     

     

     

     La Jonchère, Concressault

    La JoncLa Jonchère, Concressault


    18410 BLANCAFORT

    Tél : 02 48 73 86 11
    Fax : 02 48 73 77 90

    coordonnées GPS
    Concressault
    ou
    N.47°30'10''0


     

     

     

     

     

      Tarif
    Musée enfant jusqu’à 13 ans 3,50 €
    + de 13 ans et adulte 5.50 €
    Visite guidée en supplément 22 € par groupe (35 personnes maxi)
    Pour accéder aux activités, il est impératif d’avoir visité le musée.
    Jardin 3,50 € par enfant
    Ecole 3,50 € par enfant
    Conte 3,50 € par enfant

    1 accompagnateur gratuit pour 10 enfants.


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    LE GOLEM ET LA CREATION

    LE GOLEM ET LA CREATION

     

    Présentation d'Adama

     

     

    « Le Golem est une créature ou plutôt un être humain fabriqué artificiellement grâce à un procédé magique faisant appel aux saints noms de Dieu. La conception selon laquelle il serait possible de créer des êtres vivants de cette manière se retrouve à travers les doctrines magiques d’un grand nombre de peuples. L’exemple le plus connu est celui des idoles et des images auxquelles les Anciens prétendirent avoir conféré le pouvoir de la parole. Chez les Grecs et les Arabes, ces activités sont parfois mises en rapport avec des spéculations astrologiques qui consistent à capter la spiritualité des étoiles et à l’insuffler à des créatures sublunaires. Toutefois, le développement de l’idée du Golem dans le judaïsme est indépendant de l’astrologie ; cette idée est davantage liée à l’exégèse magique du Sefer Yetsirah et à des conceptions qui admettent le pouvoir créatif du langage et des lettres.

     

    Gerschom Scholem .

     

    Le Golem est un mot qui ne laisse personne indifférent dans la sphère de l’ésotérisme et du mysticisme, mais aussi bien au-delà. Des hommes de science emploient volontiers le mot de Golem pour désigner par exemple la robotique ou l’informatique. Que cache donc ce terme ? Il s’agit d’une histoire très étrange, qui en elle-même est un défi face à la mort, l’homme se place en créateur, il veut imiter Dieu et donner la vie à l’inanimé. C’est aussi la volonté de créer de véritables robots, en une époque, où la technologie moderne est inconnue. Des Juifs, des Chrétiens, des Musulmans, des Païens, ont essayé, tous, de créer à partir de l’inerte la vie.

     

     Golem obtenu par un alchimiste

     

    Au Moyen-Âge et à la Renaissance ont parle d’Homononculus, de petits hommes crées par des alchimistes. Un texte dit même que Thomas eut crée un être artificiel féminin, pour lui tenir chaud à la fin de sa vie, et que cet « être » était connu de son entourage. S’agissait-il d’automates ancêtres de nos robots ? Possible, n’oublions pas que dans l’Antiquité des automates dont l’apparence était très proche de l’homme furent conçus par des ingénieurs à Alexandrie d’Egypte. Mais les tentatives les plus abouties furent faites par les Juifs, qui au moyen de la combinaison de lettres, de chiffres, et avec l’aide d’un livre mystérieux, le Sefer Yetsirah, vont essayer de créer des êtres artificiels.

     

     

    Nous ne parlerons pas du légendaire Rabbi Loew de Prague, son histoire de la création d’un Golem est la plus connue. Il s’agissait d’un rabbin pieu qui avait un pied dans le passé et un pied dans le futur, par ses conceptions. Un peu comme Isaac Newton, il était à la fois magicien et physicien. Et il créa un Golem dont l’histoire nous est bien connue.

     

    Mais il n’est pas la seule figure du Judaïsme a avoir crée un tel être. Par exemple, le Rabbi Eliahou de Helm.

     

    Voici ce qu’en dit Moshe Idel dans son ouvrage remarquable « le Golem » aux Editions du Cerf :

     

    La légende la plus anciennement connue de la création d’un Golem par une figure historique ayant vécu dans la seconde moitié du XVIe siècle provient de sources chrétiennes datant de 1674 seulement et due à Johann Wuelfer et à Christoph Arnold : ces auteurs rapportent l’histoire en la présentant comme une tradition ayant trait auBa’al ha-Chem Rabbi Eliahou de Helm. Sous une forme ou sous une autre, cette tradition est le schéma direteur de la légende ultérieure de la création du Golem par le célèbre contemporain de Rabbi Eliahou Loew de Prague. Pourtant, cette histoire peut être antidatée de deux générations environ, si l’on se fonde sur un récit manuscrit de la légende dont le héros est Rabbi Elihaou de Helm. Ce fait a du reste échappé à l’attention des érudits. Je voudrais tout d’abord traduire la version manuscrite et parler ensuite de certains détails portant sur le contenu :

     

     

    Il est connu que quiconque est un expert du Sefer Yessirah est capable de réaliser des opérations au moyen des Noms saints et à partir des éléments, poussière de terre vierge et eau, il apparaîtra une matière [golem] et une forme douées de vitalité ; même ainsi cet être es appelé « mort » [met], car il peut lui conférer la connaissance […] et la parole, car la connaissance et la parole sont à la Vie des mondes. Le Saint béni soit-il a scellé l’homme [par le signe] vérité [emet], auquel il est fait allusion dans le verset « Et il insuffla dans ses narines le souffle de vie », les lettres finales de ces mots étant hotam[sceau], car l’homme était le sceau de la formation dans le récit de la Création et son sceau est la création de l’homme. Et c’est ce qui est dit dans le verset « Dieu créa et réalisa… » Et nous avons trouvé dans la Guemara […] Et j’ai entendu d’une façon certaine et explicite de la bouche de personnes respectables qu’un homme [qui vivait] peu de temps avant notre époque dans la sainte communauté de Helm et qui s’appelait Rabbi Elihaou, le Maître du Nom, créa une créature à partir de la matière [golem] et de la forme [tsourah] et elle réalisa un dur travail pour lui, pendant une longue période, et le nom d’emet était pendu à son cou, jusqu’au jour où finalement il enlève, pour une certaine raison, le nom de son cou et elle devint poussière.

     

     

     

    Commentaire d’Adama : La création du Golem d’après ce texte, est une opération à la fois « magique » et théurgique. Il prend en compte les éléments suivants :

     

    Sefer Yessirah + Saints Noms + Poussière de terre vierge + eau = Création de la matière animée ; GOLEM.

     

    C’est quelque chose de très étonnant. Le cabaliste Abraham Abulafia, enseigne qu’il faut réciter 200 combinaisons d’alphabet, possédant les Saints Noms de Dieu, l’équivalent d’une cuillère à soupe de terre vierge, pour animer avec ces autres éléments, la matière inerte !

     

    L’histoire du Rabbi de Helm nous est rapporté, explique Moshé Idel, par un cabaliste polonais ayant vécu vers 1630/40. Cet homme est absolument convaincu que l’opération magique est possible en son entier.

     

    Il convient de présenter le Sefer Yetsirah, que l’ont rattache aux opérations théurgiques pour donner vie « à la matière ». Voici ce qu’en dit Moshe Idel :

     

    Ce texte concis est un ancien traité de cosmogonie. Il présente également d’autres aspects intéressant le sujet qui nous occupe, quoique la formulation en soit toujours très condensée et énigmatique. Presque tous les auteurs médiévaux et modernes qui se sont penchés sur la question du Golem se sont référés à ce texte et c’est en partie à cause du Golem que le Sefer Yetsirah connut un tel retentissement.

     

     

     

    … Plus que tout autre texte juif mystique, le Sefer Yetsirah présente une cosmologie élaborée qui repose sur le principe que les combinaisons de lettres sont à la fois le procédé et la matière première de la création du monde. Bien que d’autres éléments entrent en jeu dans la création (les sefirot par exemple qui constituent l’infrastructure numérique du cosmos), ce sont les lettres et leurs combinaisons qui accaparèrent l’attention de l’auteur du Sefer Yetsirah. Pourtant, les idées sont présentées sous une forme si condensée qu’il est difficile de formuler une théorie systématique du langage créatif en se fondant sur les données contenues dans ce traité.

     

    Le surgissement de l’univers est décrit en rapport avec les possibilités combinatoires offertes par l’alphabet hébraïque. Les combinaisons de lettres sont à l’origine de la diversité des formations et des langages. Les lettres constituent véritablement une matrice universelle, de sorte qu’en examinant les possibilités combinatoires du système consonantique de l’hébreu, on scrute en fait les éléments constitutifs de la création. Tout l’accent est mis sur la réalité intralinguistique, à tel point que la réalité extralinguistique (notamment les trois éléments constitutifs : l’air, l’eau et le feu) est reléguée au second plan. C’est donc le processus de formation des lettres et leur agencement qui rend compte de la création. La façon la plus courante de combiner les lettres consiste à utiliser une ou deux roues, ou même davantage d’après les interprétations tardives de ce genre de technique. Quoi qu’il en soit, il est vraisemblable qu’on employait plusieurs roues pour procéder à ces combinaisons. Ces roues étaient mises en mouvement dans deux directions opposées, vers l’avant et vers l’arrière. Le mouvement vers l’avant été considéré comme un mouvement créatif, dans la mesure où les combinaisons de lettres obtenues de cette façon avaient une valeur créative, tandis que le mouvement rétrograde était considéré comme un mouvement négatif et les combinaisons qui en étaient issues passaient pour nuisibles et destructrices.

     

     

     

    Dans le texte que nous avons cité, il y a deux façons de considérer les conséquences produites par l’agencement des lettres. Cette distinction permet de mieux saisir les intentions sous-tendues par le Sefer Yetsirah. Au début du texte on lit que les inversions et les combinaisons de lettres produisent « l’âme de toute formation et l’âme de tout discours ». En revanche, la fin de l’extrait parle seulement de « l’ensemble de la formation » et de « l’ensemble du discours ». Il n’est plus question de l’âme (nefesh).

     

    Dans la première partie de l’extrait, on ne mentionne pas la façon dont les lettres sont permutées et combinées, alors que dans la seconde, on apprend que chaque lettre est combinée à toutes les autres. On est en droit de supposer que la seconde partie explicite un thème qui avait été abordé dans la première et que par conséquent, les deux descriptions n’ont rien de contradictoire. Pourtant une telle analyse néglige de prendre en compte les conséquences qui découlent de ces deux formulations. Nous préférons donc l’interprétation d’un commentateur médiéval qui voit dans la première partie une allusion à la production de l’âme et de l’essence de toute choses et dans la seconde une description de la création des êtres eux-mêmes.

     

    Commentaire d’Adama : les lettres hébraïques seraient l’architecture secrète du Monde, et leur étude, au moyen de la Cabale, permettrait d’en déceler les mystères. Joseph Smith a toujours insisté sur l’importance de ces lettres, et avait déclaré que les Saints des Derniers Jours devaient connaître l’Hébreu. Il avait été lui-même initié à la langue hébraïque  en 1836, par un Rabbin Joshua Sexias qui était devenu l’un de ses amis. Notons au passage l’étrange analogie des roues cabalistiques avec les roues utilisées dans le calendrier Maya, et qui elles aussi, possèdent deux sens de rotation, indiquant les jours fastes et mauvais. Ce n’est bien sur qu’une remarque, et nous ne disons  pas que la Cabale a influencé le calendrier Maya. Mais il conviendrait de mener des recherches plus avant, par rapport à ce que nous connaissons, des relations entre l’ancien Israël et le Nouveau Monde.

     

    Joseph Smith a étudié les  livres suivants qui démontre son intérêt pour la langue hébraïque :

     

    Stuart, Moses. A Grammar of the Hebrew Language. 5th edition, corrected and enlarged. Andover, Gould & Newman, publishers and printers, 1835. 271pp

     

    Augustus Hahn, Biblia Hebraica, Lipsiae, Sumptibus Et Typis Caroli Tauchnitz, 1833.Printed in Hebrew.

     

    Cela prouve donc l’étude de l’Hébreu par le Prophète Joseph Smith. Joshua Sexias l’initia également à la cabale, et Joseph connaissait au moins les grands principes de la mystique Juive. Ont peut même dire qu’il a « réinventé » la Cabale de lui-même, pour la Restauration de l’Evangile, et cela peut prouver également le caractère profondément inspiré de cet homme.

     

    Donc la Cabale nous donne la géographie sacrée et l’architecture secrète de notre monde, mais aussi des « autres univers ». Elle est comme disait les Anciens la Science des sciences, et de nos jours, elle continue d’être étudiée par des érudites, des scientifiques et par des honnêtes gens en quête de Vérité.

     

     

     

     http://koloborder.blog4ever.com/blog/index-18187.html

     


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    La papesse Jeanne

     

    Une femme sur le trône de Pierre! En plein IXe siècle! Ce fait divers a longtemps secoué la Chrétienté. Le scandale ridiculisait l'Eglise et nombreux sont les "libres-penseurs" qui en rient encore.

    Au même titre que Guillaume Tell, à l'existence duquel ont longtemps cru tous les Suisses et de nombreux historiens réputés pour leur sérieux, la Papesse Jeanne n'est cependant rien d'autre qu'une légende (pas même pieuse).

     

    Une Anglaise née à Mayence

     

    Voici l'histoire telle qu'on la présente d'ordinaire. Au beau milieu du IXe siècle, une femme d'origine anglaise, mais née à Mayence, a un jour l'idée de se travestir en homme, pour suivre son amant dans le monde des études, d'où les personnes du sexe faible sont exclues. C'est une aventurière amoureuse.

    Après s'être rendue à Athènes, la dame se fit remarquer à Rome où, dissimulant toujours son sexe avec habileté, elle fut reçue dans les milieux ecclésiastiques et en particulier, à la Curie. Elle réussit si bien son manège qu'en juillet 855, à la mort de Léon IV, elle se fit élire Pape et prit le nom de Jean VIII. Les cardinaux n'y virent que du feu. La chose ne s'était jamais produite et, pire, était formellement interdite. Deux ans passèrent. La Papesse, qui avait continué à se livrer aux plaisirs charnels, se trouva enceinte. Au cours d'une procession qui se déroulait entre Saint-Pierre du Vatican et Saint-Jean de Latran, elle fut prise de contractions et dut accoucher publiquement du fruit de ses péchés. Elle fut condamnée à mort.

    Contrairement à ce qu'on aurait pu supposer, l'Eglise ne chercha pas à cacher l'affront qui lui avait été fait et qui éclaboussait son honneur. Elle n'en trouva pas la cause ailleurs qu'en elle-même et, pendant des siècles, battit sa coulpe en ravalant son chagrin, au grand plaisir de ses adversaires, Jean Hus, Luther et les protestants, qui n'en demandaient pas tant.

    Aux rares sceptiques, qui trouvaient l'anecdote un peu emberlificotée et les documents peu convaincants, on rétorqua longtemps que les preuves étaient abondantes et irrécusables.

     

    Habet duos testiculos et bene pendentes !
    "Habet duos testiculos et bene pendantes !"

     

     

    Un rite, un siège percé et des témoins

     

    Le rite, aujourd'hui perdu, de la vérification de la virilité des papes lors du couronnement était supposé constituer la principale d'entre elles.

    Au palais du Latran, après l'élection du nouveau souverain pontife, un diacre était supposé vérifier manuellement l'existence de ses parties génitales (dénommées à juste titre les "Pontificales"!), au travers d'une chaise percée, faite de porphyre, spécialement destinée à cet effet. Après avoir effectué son contrôle, le diacre était censé prononcer ces paroles latines : "Habet duos testiculos et bene pendentes! ", cri de victoire qui signifiait : "Il en a deux et qui pendent bien ! "-sous-entendu : c'est un homme, donc il est digne de la couronne papale.

    On aurait d'ailleurs des témoins.

    Quant aux sièges en question, ils existent toujours et, s'ils ne sont plus utilisés, on peut néanmoins constater de visu qu'ils sont bien "percés".

    L'argument semble imparable. Pourquoi aurait-on imposé ce rite humiliant aux papes du Moyen Age, rite inconnu des premiers chrétiens, s'il ne s'était pas justement produit un événement majeur dans l'histoire de la Papauté qui l'ait justifié? Seule, dans des temps anciens, l'accession d'une femme au trône de Pierre paraîssait exiger la mise en place d'une telle "expertise", afin que le scandale ne se reproduise plus.

    On ajoutait, pour renforcer la conviction, que la procession du Pape effectuait un détour pour éviter de repasser sur les lieux "salis" par la perfide aventurière..A cet endroit une inscription aurait été gravée, dénonçant la mise au monde du bâtard de la Papesse Jeanne. On disait aussi que les "deux ans de vacance entre le règne de Léon IV et celui de Benoît III" correspondaient à la chronologie avancée et signalaient le profond malaise ressentie par l'Eglise face à cette péripétie.

     

    La signification des sièges

     

    Mais l'étude attentive de ces "preuves" nous démontre qu'elles ne valent strictement rien. La Papesse Jeanne est une légende comme on sait si bien les créer et les colporter au Moyen Age. Sans plus.

    Le "rite de vérification", si ridiculement public, n'a jamais (lisez bien : jamais) existé. Rigoureusement aucun texte normatif n'en fait état. On connaît aujourd'hui la cérémonie du couronnement dans ses moindre détails et aucune part ne lui est laissée. Le pape allait bien s'asseoir sur une chaise effectivement bizarre, mais personne dans son entourage ne lui touchait quoi que ce fût et surtout pas les parties génitales.

    Dans le mobilier de l'investiture pontificale, on retrouve bien deux sièges perforés en marbre, dit "roux antique", mais leur signification est tout à fait différente de celle qui a été suggérée par la rumeur.

    La perforation en question est circulaire et mesure 21,4 cm de diamètre; elle s'ouvre sur le devant du siège par une petite ouverture carrée de 13,2 fois 13,7 cm. On ne voit qu'elle quand on est sous l'influence de la légende, mais, en fait, ce sont les rebords qui sont importants -le siège à proprement dit et non le "trou".

    Comme l'a démontré Alain Boureau, directeur d'études en histoire à l'E.H.E.S.S., dans un livre intitulé La Papesse Jeanne, ces sièges ont adopté la forme des sièges des consuls et prêteurs romains. Ce sont des "sièges curules". Leur origine remonte au XIe siècle. A cette époque, la Papauté se heurtait aux intrigues des cardinaux de la Curie. Pour tenter de contrebalancer le pouvoir de ces derniers et raffermir le leur, les Papes, Pascal II en tête, se prétendirent, à l'image des Romains antiques, "patriarches universels" (malgré les injonctions passées de Grégoire le Grand). Ce titre leur permettait de soumettre à Rome les patriarcats du monde entier, notamment ceux d'Antioche, de Constantinople et de Jérusalem, qui semblaient leur échapper...

     

    Chaise percee
    La fameuse chaise percée

     

    Les sièges curules n'étaient donc que l'expression symbolique de cette nouvelle titulature. Le Pape y recevait la férule, remise par un sous-diacre (le voilà le "diacre" de tout à l'heure), qui désignait son magistère -et c'est tout.

    Pourquoi les sièges devinrent-ils les "chaises percées" affectées à la vérification du sexe des papes? Certainement, suggère Alain Boureau, parce qu'une fois éteinte la querelle qui leur avait donné naissance, leur signification symbolique s'était peu à peu perdue et que leur sens fut détourné par les moqueurs. Jusqu'à leur dernière utilisation par Léon X, en 1513, plus grand monde n'en comprit l'utilité. Certains s'emparèrent de l'aubaine pour tourner en dérision le couronnement des papes.

     

    L'inscription et la vacance de deux ans

     

    L'inscription gravée "sur le lieu de naissance" est un argument également infondé. L'inscription est en réalité une innocente fresque ornant une chapelle, et représentant une non moins innocente "Vierge à l'Enfant"... La rue de Querceti, puisque c'est d'elle dont il est question, était en fait une rue étroite par laquelle les papes passaient habituellement, avec leur suite, pour se rendre au Colisée. Au XIIIe siècle, la foule prit une telle importance qu'elle en bouchait l'accès et que le chemin fut détourné. Pour tenter "d'expliquer" ce détour, on y a greffé la légende de la Papesse. On se servit pareillement de la peinture murale...

    Quant aux "deux ans de vacance" du pouvoir, il suffit de savoir compter.... Dès 1562, le frère augustin Onofrio Panvinio, entreprit une étude sérieuse sur la chronologie des papes, qui se voulait le prolongement de la Vie des Papes de Platina. Il y passa scrupuleusement en revue les pontificats de Léon IV et de Benoît III, en faisant observer qu'entre leurs deux règnes la vacance ne fut que de quinze jours, ce qui n'a rien d'extravagant.

    L'érudition contemporaine confirme ses recherches. Au IXe siècle, il n'y eut donc pas de place pour l'imposture d'une quelconque Jeanne, Papesse de son état.

    Quand on y songe, l'argument chronologique est décisif. Jean VIII, le vrai, le seul, fut élu en 872 et mourut en 882 et à tout le moins qu'on puisse en croire, c'était un homme et non une femme, un Romain et non une native de Mayence.

     

    Comment se construisent les légendes

     

    Comment une telle légende put-elle voir le jour ?

    Une légende ne se laisse jamais facilement autopsier. L'action qui la propulse est souterraine et de nombreuses causes peuvent en être à l'origine.

    La date de sa première apparition est néanmoins cernée : c'est sous la plume du dominicain Jean de Mailly dans la Chronique universelle, qu'il rédigeait dans un couvent messin, vers 1225. Avec une mention admirable qui nous laisse aujourd'hui songeurs : "à vérifier" !

    Ceux qui s'empareront de l'anecdote n'auront pas ce scrupule. Les Etienne de Bourbon, Jacques de Voragine (celui de la Légende dorée), Martin le Polonais, les plus grands auteurs médiévaux comme Pétrarque ou Boccace, contribueront, par leurs accumulations et retouches successives, à donner à Jeanne les caractéristiques qu'on lui connaît aujourd'hui, avec le recul, comme si elle les avait possédé de tous temps.

    Ce sont eux qui dateront, avec une précision d'autant plus stupéfiante qu'elle est entièrement fictive, les événements qui "auraient pu" marquer sa vie. Assemblant chacuns des détails de leurs crus et des éléments épars puisés dans la rumeur publique (Geoffroy de Courlon est le premier, dès les années 1290, à "identifier" l'histoire de la Papesse avec celle de la vérification des sexes), ils élèveront Jeanne -que certains appellent aussi Anna ou Agnès- au rang de personnage historique. Son existence sera, sinon incontestable, du moins, jusqu'au XVIe siècle, incontestée.

     

    Une peur maladive de la femme

     

    L'Eglise elle-même s'accommodera de la légende. L'interdiction faite à la femme d'accéder au sacerdoce -et a fortiori au trône pontifical-, patente depuis le décret de Gratien au XIIe siècle et constamment précisée par des glossaires du droit canon, laisse apparaître sa misogynie maladive qui n'est somme toute qu'une peur de la femme... L'Église était le terreau idéal pour la diffusion de fantasmes de ce type.

    D'où venait exactement la rumeur narrée par Jean de Mailly? Nul ne peut le dire avec certitude. On sait tout de même que le frère prêcheur fondait en partie son information sur une inscription qui aurait été gravée sur le lieu d'accouchement de la Papesse en ces termes : "Pierre, Pères des pères, Publie la Parturition de la Papesse". En décodé : "la Papesse a accouché, l'Eglise le certifie".

    Ignaz von Döllinger pense que ce verset, dit des "6 P", viendrait plus vraisemblablement d'une inscription lapidaire de remerciements à Mithra, ainsi rédigée : "Propria Pecunia Posuit Patri Patrum P. ", qu'il faudrait lire ainsi : "P. (initiale du donateur inconnu) a offert au Père des Pères (titre des ministres de Mithra) sur son propre argent. " Il se fonde sur l'existence d'une autre inscription, d'un genre semblable, (R.R.R.F.F.F) qui n'était en fait qu'un simple souvenir du bâtisseur, Rufus Festus, à partir de laquelle les Romains du Moyen Age avaient déjà élaboré une prophétie catastrophique de la sibylle, annonçant la destruction de Rome par le glaive (Ferro), la flamme (Flammaque) et la faim (Famique). La thèse se tient. L'intention volontairement satirique de la déformation de l'offrande ne serait bien sûr pas à écarter.

     

    Les témoins effrayants

     

    Panvinio pensait que la légende de la Papesse Jeanne serait venue de Jean XII, au Xe siècle, qui avait une maîtresse justement prénommée Jeanne. L'emprise terrible que celle-ci exerçait sur son amant, aurait fait qualifier ce dernier de "papesse", par dérision. Baronius, repris par Voltaire, pensait que Jean VIII, le vrai, était tellement couard qu'il aurait mérité ce sobriquet féminin. Ce ne sont que des hypothèses.

    Ce qui dans cette affaire, comme dans certaines autres, ne laisse pas de fasciner, ce sont ces "témoignages". Non pas ceux qui rapportent des on-dit qu'ils ont glané on ne sait où, mais les témoignages des personnes présentes, voire officiant à la cérémonie.

    Un Guide de la Rome du XVe siècle mentionne très explicitement l'existence du rite de vérification : "Près dudit Sancta Sanctorum se trouvent deux sièges de porphyre d'une seule pièce, dans lesquels le pape nouvellement créé s'asseoit ; par un orifice situé sur le fond du siège, on cherche à savoir s'il est un homme ou bien une femme." Des voyageurs l'attestent. L'Anglais Guillaume Brevin, vers la même époque, note : "Dans la chapelle du Saint-Sauveur, se trouve deux ou plusieurs chaises de marbre et de cuivre avec des orifices percés sur le fond ; sur ces chaises, à ce que j'ai entendu là-bas, se déroule la vérification qui permet de savoir si le pape est du sexe masculin ou non ". Même des ministres du culte rapportent y avoir assisté. Le clerc gallois Adam de Usk, qui a participé aux cérémonies d'avènement d'Innocent VII, en 1404, décrit la scène dans son Chronicon : "...le Pape descend de cheval pour être intronisé et il entre dans l'église. Là, il s'assied sur la chaise de porphyre au siège perforé afin que le cardinal le plus jeune s'assure de sa virilité, puis, au chant de Te Deum, il est conduit à l'autel. "

    Ces incroyables témoins ont vu, sont persuadés d'avoir vu, des choses dont on est aujourd'hui certain qu'elles n'ont jamais existé. Visiblement ces personnes n'étaient pas des hystériques, ni des menteurs professionnels. Elles étaient la plupart du temps honnêtes et désintéressées. C'est d'autant plus effrayant...

    Paul-Êric Blanrue

     

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    Cette thèse conspirationniste véhiculée par les mouvances chrétiennes américaines et autres mérite d'être mentionnée. Il s'agit d'une version de l'Apocalypse intégrant les technologies de pointe de notre époque. C'est là, l'aspect le plus frappant du projet Blue Beam dont le scénario est écrit depuis des lustres dans la Bible.

    Introduction
    Le projet Blue Beam de la NASA présenterait une stratégie en quatre phases pour imposer la réligion du nouvel âge avec « l'Antéchrist » à sa tête. Derrière cette formulation religieuse qui porte à sourire, se dissimulerait un plan scientifique, mettant en oeuvre des technologies spatiales de pointe.
    Selon cette théorie conspirationniste une religion mondiale unique constiturait la fondation même du nouvel ordre mondial, sans laquelle un contrôle mondial n'est pas envisageable. Une « théocratie » doit en effet disposer d'une religion et d'un sauveur unique pour imposer un culte unique. Le projet technologique Blue Beam viserait donc à tromper le monde par une mystification high-tech.

    Première phase 
    La première phase de Blue Beam concerne l'effondrement de toutes les connaissances archéologiques, religieuses et conceptions scientifiques classiques. De nouvelles découvertes démontreraient aux gens l'erreur fondamentale des doctrines religieuses traditionnelles. Cette falsification de l'information aura pour but de convaincre tous les peuples que leurs enseignements religieux ont été mal interprétés et détournés depuis des siècles. Il s'agit d'une phase de préparation psychologique visant à détruire les fondements des religions traditionnelles. Nous en avons quelques prémices avec l'approche des religions de David Icke. Beaucoup de théories conspirationnistes sapent également les fondements des religions traditionnelles préparant le terrain à une religion mythico-scientifique qui surpasserait et engloberait toutes croyances y compris l'athéisme dans un très puissant mouvement de pensée mondialiste. Cette phase consiste à tirer violemment de certaines illusions les populations, de leur faire perdre pieds en supprimant tous repères, et enfin de leur offrir « la seule vraie religion qui réconcilie, soulage et apaise tout le monde ». Il s'agirait d'une sorte de religion unitaire absorbant toutes les disciplines et tous les courants de pensées dans un paradigme très large et où tous y trouvent leur compte. Ce serait l'équivalent de l'idée de « Science » de la Grèce Antique, à la seule différence qu'elle n'émergerait pas naturellement d'un contexte culturel mais serait artificiellement implantée ou imposée après une profonde déstabilisation psychique des populations.

     

     

     

     

     

    Deuxième phase
    La seconde phase du projet Blue Beam concernerait une gigantesque mise en scène spatiales à l'aide d'hologrammes optiques et sonores en trois dimensions, une projection laser d'images holographiques en divers endroits du monde. Chacun recevra une image en accord avec la foi dominante de son pays. La nouvelle « Voix de Dieu » parlera dans toutes les langues, et chacun l'entendra clairement avec les mots de son conditionnement culturel et religieux. Le show spatial, c'est à dire la projection d'images holographiques dans le ciel sera utilisé pour simuler la fin des temps parmi les nations. Les peuples seront témoins de scènes représentant les prophéties et les évènements que chacun a eu le désir de vérifier. Ces images, musiques et sons seront projetés depuis un vaste réseau de satellites, approximativement à une centaine de kilomètres au dessus de la terre. Le but de ces représentations scéniques est de faire apparaître aux yeux du monde un « nouveau Christ », le nouveau messie Maitreya dont parlent les sutra bouddhistes. Le projet Blue Beam disposerait d'un stratagème si perfectionné qu'il plongera un nombre considérable de personnes dans un état de ravissement quasi extatique, les faisant entrer dans une réalité de substitution. Le projet Blue Beam – la venue du messie – prétendra être l'accomplissement des anciennes prophéties, l'évènement majeur depuis 2000 ans. Et il sera sur fond de cinémascope céleste traduisant en simultané un message d'amour dans toutes les langues et dialectes de la planète.
    Avec cette animation virtuelle et le son provenant de la profondeur même de l'espace, les fidèles de diverses croyances, fortement impressionés, seront témoins du retour de leur sauveur comme une réalité vivante.
    Ensuite les projections de Jésus, Mohammed, Bouddha, Krishna, etc... se fondront en une seule figure après que l'on aura expliqué le mystère des révélations religieuses et de leur dévoilement. En fait, cette divinité unique, sera l'antéchrist qui expliquera que les différentes écritures sacrées ont été mal interprétées et incomprises, et que les vieilles religions sont responsables d'avoir dressées l'homme contre l'homme.
    Cette grande mystification aura pour effet de générer un désordre social, politique, culturel et religieux.

     

     

     

    Troisième phase
    La troisième phase du projet Blue Beam conjugerait la télépathie avec l'électronique, les systèmes d'émission, de réception où les ondes ELF, VLF et LF peuvent atteindre chaque personne à l'intérieur de sa conscience en vue de persuader que c'est son propre dieu qui lui parle depuis les profondeurs de son âme. De tels rayonnements envoyés par les satellites peuvent s'entremêler avec la pensée pour former ce qu'on appelle la pensée artificielle diffuse. Des expérimentations à ce propos auraient eut lieu dans différents pays. Dans certaines circonstances, une impulsion à basse fréquences peut produire des signaux auditifs pour un seul individu alors qu'ils demeurent inaudibles pour les autres.

     

     

     

     

     

    Quatrième phase

     

     


    La quatrième phase du projet Blue Beam concernerait des manifestations surnaturelles. Cette phase comporterait trois leurres différents.
    Le premier consisterait à faire croire aux êtres humains qu'un invasion extraterrestre va survenir dans chaque grande ville du monde.
    Le second leurre serait de faire croire aux chrétiens qu'un merveilleux évènement va survenir sous la forme d'une intervention extraterrestre bénéfique dans le but de protéger les terriens d'un démon impitoyable. Le but de cette manoeuvre serait de rassembler d'un seul coup tous les opposants à l'ordre mondial juste avant le début du spectacle céleste. 
    Le troisième point de cette quatrième phase est l'usage global de tous les moyens de communication moderne pour diffuser des ondes visant à déstabiliser psychiquement les populations aux moyens d'hallucinations individuelles et collectives. 
    Après la « nuit des mille étoiles », et tous les boulversements mondiaux suscité par cet évènement, la population mondiale sera prête pour accueillir le nouveau messie en chair et en os, un cyber-Rockfeller faussement extranéen, qu'on suppliera de rétablir l'ordre et la paix à n'importe quel prix, mais surtout au prix de notre liberté individuelle. Une unité artificielle des peuples permettra de régler les problèmes urgents, lesquels ont été, de toute façon, créés de toutes pièces. Mais, progressivement la face tyrannique de la nouvelle religion mondiale apparaîtra et nombre de personnes se réveilleront. Le contrôle de la terre sera entre les mains d'une caste de « grands-prêtres » et de technocrates impitoyables agissant « au nom de Dieu ». Le but de cette dictature est le contrôle de tous les habitants et le l'exploitation globale des ressources de la planète.

     

     

     

     

     

    Eléments scientifiques
    Sur le plan scientifique, cette thèse conspirationniste s'appuie sur des éléments qu'il est intéressant de citer.

    Depuis trente ans, les soviètiques et américains auraient constitué de gigantesques bases de données relatives aux particularités physio-psychologiques, à la composition anatomique et électromécanique du corps humain, ainsi que les études électromagnétiques, chimiques et biologiques du cerveau. Ces bases de données inclueraient également les langues et dialectes de toutes les cultures mondiales. Des programmes religieux de type messianique et autres figureraient aussi dans ces bases. Or, l'ensemble de ces données pourraient être véhiculées par relais de satellites.
    D'autre part, si nous mettons ce spectacle spatial en parallèle avec le programme de la « guerre des étoiles », nous constatons que la combinaison de radiations éléctromagnétiques avec l'hypnose a fait l'objet de recherches intensives. En 1974, le chercheur G.F. Shapits aurait dit à ce sujet : « Cette recherche a montré que le language parlé de l'hypnotiseur peut également être tranmis par une énergie électromagnétique directement dans une certaine partie du cerveau humain sans utiliser de moyens mécaniques de réception et de codage, et sans que la personne exposée à cette influence ne puisse contrôler consciemment l'entrée de l'information. On peut en déduire que le comportement volontaire de la personne a été soustrait à son libre arbitre ».
    Le psychologue James Mc Connel avance quant à lui : « Nous pouvons à présent combiner la privation sensorielle avec les drogues hypnotiques, et une astucieuse manipulation de la récompense et de la punition afin d'obtenir un contrôle absolu sur le comportement d'un individu. Il sera alors possible de réaliser un rapide et efficace lavage de cerveau qui nous permettrait d'effectuer des changements importants sur la personnalité et le comportement d'une personne ». Cette thèse va plus loin en affirmant qu'un individu ne saurait choisir sa personnalité, et qu'il n'y a aucune raison de croire qu'on a le droit de refuser d'acquérir une nouvelle personnalité si l'ancienne est jugée « antisociale». Ici serait annoncée l'idéologie d'une puissante et subtile tyrannie de la vertu qui impliquera que les anciennes façons de penser, de se comporter et d'élaborer sa foi religieuse seront considerées comme « dépassées », incorrectes et antisociales.
    Dans son livre « Le Corps Electrique », le prix Nobel Robert Baker décrit une série d'expériences démontrant qu'on pouvait entendre et comprendre des messages transmis d'une cabine d'isolation, par audiogramme à pulsions micro-ondes analogues à la vibration d'une parole envoyée dans le cerveau. Baker en déduisit « qu'un tel système a une application évidente pour couvrir des opérations destinées à pousser à la folie une cible humaine à l'aide de voix inconnues ou pour donner des ordres indétectables à un tueur programmé ». Le livre de James C. Lynn parut en 1978, (L'Effet et l'Application des Micro-ondes auditives), décrit également comment des voix audibles peuvent être directement diffusées dans le cerveau. Ces micro-ondes pourraient également être utilisées pour brûler la peau, augmenter l'effet des drogues ou affecter le fonctionnement du cerveau. Ces effets ont tous été reconnus officiellement par la CIA, le 21 septembre 1977, lors d'un témoignage devant le Comité de la Santé et de la Recherche. Le Dr Sidney Gottlieb qui dirigeait le programme MK-Ultra à cette époque fut contraint d'admettre les recherches de la CIA en vue de découvrir des techniques affectant l'organisme humain à l'aide de moyens életroniques.
    Ces armes pourraient être utilisées depuis l'espace pour atteindre une personne n'importe où sur la surface de la terre.
    D'autres articles vont dans ce même sens : en décembre 1980 dans le journal de l'US Navy sous le titre de « La Nouvelle Bataille Mentale », le lieutenant colonel John Alexandre écrivait : « Plusieurs exemples montrent les domaines où des progrès ont été accomplis. Le transfert d'energie d'un organisme à un autre, la capacité de guérir ou de générer une maladie par transmission à distance, cela induisant la souffrance ou la mort sans aucune cause visible, la modification du comportement par intervention télépathique qui comporte la capacité d'induire des états hypnotiques depuis une distance de 1000 km. La possibilité d'hypnose par télépathie présente de grandes possibilités. Ce pouvoir peut permettre à des agents d'être programmés sans même avoir conscience de leur programmation. En terme de cinéma, le « candidat Mandchou » est vivant et n'a même pas besoin d'un coup de téléphone pour agir... S'il est possible de semer des pensées artificielles dans les populations par satellite, alors le contrôle mental de la planète entière est possible. La seule résistance d'un individu sera de vérifier constamment la motivation qui est à l'arrière plan de ses pensées, et ne pas agir sous l'impulsion d'idées qu'il considère étrangères à ses critères moraux, idéologiques et religieux. Mais, une fois de plus, il est sage d'admettre que la télévision, la publicité et l'éducation moderne, et les divers types de pression sociale sont utilisés pour déformer et manipuler nos références morales et philosophiques. Les informations exposées ici sur ces diverses sortes de technologies pourraient être considerées par certains comme ridicules car elles ne cadrent pas avec leur vision de la réalité. Mais certaines personnes croient encore que la terre est plate ».

     

     

     

     

    Les commentaires du journal Motus
    Toute thèse conspirationniste est dans une large mesure cohérente. 
    Pourquoi cacher toutes les découvertes révolutionnaires bio-médicales qui permettrait de guérir nombres de maladies dites incurables aujourd'hui ? Pourquoi cacher des procédés énergétiques peu couteux et non polluants ? Pourquoi discréditer des méthodes agricoles respectueuses de l'environnement au rendement 5 fois supérieur au rendement actuel ? Pourquoi cache-t-on certaines réalités astrophysiques et contacts extranéens aux populations ? Pourquoi une paupérisation généralisée semble-t-elle orchestrée au niveau mondial ? Pourquoi ne reconnait on pas la nocivité des vaccins et l'usage qui en a été fait pour implanter de l'ADN synthétique programmable ? A toutes ces questions une réponse s'impose, c'est en vue du Grand Soir, où une Magnificence quelle qu'elle soit, viendra trouver une solution à tous nos problèmes en échange d'une féroce soumission presque légitime si nous n'y prenons garde. Pour ce Grand Soir, il aura donc été nécessaire à tous ceux qui le préparent de tout faire pour garder secret les solutions usurpées du « Messie » tout en orchestrant une manipulation psychotronique mondiale.
    Si le projet Blue Beam trouve par là une forme de crédibilité logique, en revanche il souffre dans les différentes présentations que nous avons étudiées de manichéismes et d'incohérences scientifiques ou logiques. Des projections holographiques à 100 km au dessus de nos têtes ne seraient perceptibles qu'à une infime partie de la population, celle qui tout simplement ne se trouve pas sous une couverture nuageuses. Au vu des technologies actuelles, une telle prouesse est réalisables mais pourquoi imaginer une telle mise en scène vouée en partie à l'echec quand on sait aujourd'hui impressionner à distance le cortex visuel ou construire des réalités fictives grâce au tube cathodique hypnotique. La réalité se trouve à 2 cm derrière le front. Les grandes manipulations mentales de groupes datent des années 50 et contrairement à ce que l'on dit, des projets comme MK-Ultra sont au summum de tout ce qui est immaginable en la matière. Alors pourquoi ne pas imaginer une manipulation mentale mondiale dont la possibilité est clairement évoquée par des gradés de l'armée américaines ?

    Une volonté militaro-politique mondiale pourrait elle mettre sur pieds une telle machination ? C'est difficile à dire. Dans les mouvances véhiculant les arcanes du projet Blue Beam l'ensemble des structures supra-nationales, ONU, UNESCO, OTAN, etc... sont systématiquement diabolisées. Cependant les individus qui composent et travaillent à l'intérieur d'organismes internationaux ne sauraient tous être des agents d'une conspiration mondiale. Pour ne citer que De Brouwer, il est clair qu'il y a de fortes résistances à l'intérieur même des organismes supra-nationaux dont la composition est d'une extrême diversité. Il est pensable que le jeu des rapports de forces internes à ces structures ait penché pendant le 20e siècle en faveur de manipulateurs visant des monopoles et une captation des richesses de la planète. Mais nous pouvons avoir l'espoir de voir cette tendance s'essouffler. Certaines impostures de taille sont très vite démasquées aujourd'hui et l'information des réseaux indépendants devient de plus en plus claires et crédible au fil du temps. Elle aussi se mondialise, créant des liens entre des groupes et individus sur l'ensemble de la planète. Dans une large mesure, tous ceux qui veulent s'informer et être des acteurs de notre siècle ne se contentent pas des news du journal télévisé. Alors il semble important d'informer largement sur le projet Blue Beam pour les éléments technologiques qu'il véhicule mais en aucun cas nous ne pouvons affirmer qu'une volonté uniforme et concertée de tous les organismes internationaux est à l'oeuvre pour qu'il se réalise. Nous ne saurions de plus, oublier notre part de responsabilité dans le développement des ces technologies morbides. Nous avons fermé les yeux sur l'usage qui pouvait être fait de l'argent public, nous contentant de notre petit confort individuel d'occidentaux, acceptant tacitement l'idée de raison d'Etat qui pourtant n'a rien de raisonnable, admettant l'existence de fonds secrets sans broncher, considerant le secret militaire comme un nécessité sans même demander de comptes en retour, ne sollicitant aucune forme d'enquête sur l'implication de certains services d'Etat dans le trafic de drogue international. Nous avons oublié que la puissance collective de l'argent public ne saurait exister sans notre contribution et que d'une certaine manière l'Etat c'est nous, plus que tout autre chose. Au vu des progrès morbides des sciences que nous avons financées et qui nous effraient aujourd'hui, il est clair que tous les citoyens des pays occidentaux ont le devoir de demander des comptes à leurs gouvernements respectifs. Sans contrôle citoyen, aucune démocratie véritable ne verra le jour au 21ème siècle.

    Frédéric Morin


    Sources
    Motus n°11 - Juin 2002
    Le site du journal Motus



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    combien ont été victimes et brulées vives sur les feux de la haine ?

     

     


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