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    Je suis sûr que l'Église Orthodoxe croyait ce livre enterré depuis fort longtemps», me dit Richard Bock tandis qu'il me tendait une copie de La Vie inconnue du Christ. Son intérêt pour les années perdues de Jésus commença avec ce carnet de voyage rédigé par Nicolas Notovitch, un médecin russe qui voyagea très souvent en Afghanistan, aux Indes et au Tibet.

    Nicolas Notovitch

            Dick Bock fit le même trajet en 1975 et produisit un film documentaire sur les années perdues. Celui-ci inclut un impressionnant témoignage de John C. Trevor, directeur du projet des Manuscrits de la Mer Morte, et d'un physicien nucléaire nommé Ralph Graeber. Mais l'évidence la plus convaincante nous vient d'un petit moine bouddhiste qui apparaît à la moitié du film.

           «Le Seigneur Jésus...» Le vieil homme laisse voir une dent particulièrement brillante tandis qu'il parle. Sa voix est haute, comme celle d'un petit enfant.

     


            Je me rappelle l'impact de voir un personnage comme celui-là devant la caméra. Je regardais son visage foncé, sa robe de couleur safran et tous ces dieux grimaçants avec trop de têtes et de bras et de jamabes. Et je me demandai comment un tel homme pouvait chuchoter avec autant de révérence le saint nom de Jésus.

            «...Le Seigneur Jésus était en Inde durant ce que l'on appelle les années perdues de Jésus», rapporte-t-il.

           Des années perdues? Je me rappelai la chronologie miméographiée de mon livre à colorier de l'école du dimanche et mes notes marginales dans un texte de collège sur le Nouveau Testament. Il a raison, pensai-je. La Bible fait état de Jésus à l'âge de 12 ans dans le temple. Puis à l'âge de trente ans au fleuve Jourdain. Cela laisse 18 années dont on a aucun récit.

            Mais en Inde? C'était difficile d'imaginer mon charpentier de Nazareth Jésus se baignant dans le Gange, par exemple.

            Assis dans la posture du lotus, je songeais à un pays où plus de six cent millions de personnes se battent encore pour entrer dans le XXe siècle. (Ils se promènent sur les éléphants peinturlurés, n'est-ce pas?) Comment est-il possible que cet étrange petit homme puisse savoir si Jésus a jamais mis le pied en Inde?

            «Lhassa.» Le moine décrit un territoire inhospitalier traversé par une route solitaire qui mène à un monastère tibétain. Ici se trouvent, dit-il, des registres écrits originalement en langue palie – «des anciens rouleaux», explique-t-il, en faisant avec ses doigts le geste de dérouler le rigide parchemin devant mes yeux.

           «Près de Srinigar dans la vallée heureuse du Cachemire, nous trouvons la légende d'un saint extraordinaire connu des bouddhistes comme saint Issa», dit le moine. «Les événements dans la vie de saint Issa ressemblent de près à la vie de Jésus, révélant ce que l'on croit être les années perdues de Notre Seigneur.»

            Ce fut une surprise pour moi que Jésus ait pu passer la moitié de sa vie en Orient. Ce fut une surprise aussi que je ne me sois jamais demandé où le Maître avait été durant ce temps. Pour moi, il s'occupait simplement «des affaires de mon Père», comme l'a écrit Luc.

     

    Carte

            Mais, ce qui m'a surpris le plus, c'est que ce bouddhiste agissait comme s'il connaissait Jésus. Non pas de façon historique ou théologique. Mais personnellement. L'entendre parler du «Seigneur Jésus» – cela ressemblait à Noël quand il semble tout à coup approprié de penser au Dieu Tout-Puissant d'une façon intime et profondément aimante.

            Je n'oublierai jamais le documentaire de Richard Bock mettant en vedette son petit chétien bouddhiste. Cela a changé l'image que je me faisais de Jésus – et cela commença à changer l'image que je me faisais de moi-même.

            C'est ce que je dis à M. Bock lorsque j'allai le rencontrer pour fin de recherche. Il me dit qu'il avait partagé la même expérience.

            N'est-il pas vrai, avons-nous convenu, que notre recherche extérieure des années perdues de Jésus est le reflet de quelque chose qui se passe en chacun de nous. Lorsque nous cherchons à trouver la vérité à l'intérieur de nous-mêmes, nous sommes encouragés «par la coïncidence, ou le destin, ou par Dieu», comme le disait Bock, à rechercher la vérité au sujet de la vie de Jésus.

            Lorsque je commençai à lire ma copie écornée de La Vie inconnue du Christ de Dick, je me rendis compte que Notovitch n'avait fait que suivre un pressentiement d'enfance à l'effet qu'il y avait quelque chose de «majestueusement colossal» au sujet de l'Inde. Son livre parle de la stupéfiante découverte de la légende d'Issa – beaucoup par coïncidence, sans nul doute par destin, et très certainement par la main de Dieu.

            C'est toute une histoire. L'aristocratique Dr Notovitch et ses porteurs. «Sahib, prends le fusil!»

            Cela se lit comme un vieux National Geographic, riche en délicieux menus détails de bungalows et de mille-pattes, de boîtes de conserves et de corpulents lamas, de silence et de merveilles.

            Notovitch vagabonda à travers les pittoresques passes du Bolan, passa le Pendjab, descendit dans les rocs arides du Ladakh et, «la curiosité aidant», alla au-delà de la fameuse Vallée du Cachemire dans le secret inviolable des Himalayas. Le pays des Neiges éternelles.

            Durant son étude de cette «merveilleuse contrée», Notovitch apprit qu'il existait dans la librairie de Lhassa des registres anciens de la vie de Jésus-Christ. Au cours d'une visite du grand couvent de Hemis, il localisa une traduction tibétaine de la légende et nota soigneusement dans son carnet de voyage plus de deux cents versets du curieux document connu comme étant «La Vie de Saint Issa».

    Himis
    Leh, Ladak. Altitude 14,500 pieds. Le grand couvent de Hemis est situé dans les environs de la ville. C'est là que Nicolas Notovitch, Nicholas Roerich et Swami Abhenanda ont vu d'anciens manuscrits documentant la vie de Jésus en Inde et au Tibet.

            La légende rapportée par le Dr Notovitch semble être une collection de témoignages oculaires, un livre de contes racontés par des marchands indigènes arrivant de Palestine où ils s'adonnaient à faire des affaires durant l'exécution controversée d'un homme connu comme «le roi des juifs». Ce genre de service de nouvelles de bouche à oreille est toujours très populaire dans les bazars fantastiques de Calcutta et de Bombay.

            Un des récits parle d'un israélite nommé Issa, «béni par Dieu et le meilleur de tous», qui fut mis à mort par Ponce Pilate, le gouverneur de Judée. Un autre récit détaillé retrace la lignée d'Issa et est en parallèle étroit avec la scrupuleuse généalogie de Jésus-Christ du chapitre premier de Mathieu.

            Le Dr Notovitch n'a jamais douté de l'authenticité de ces chroniques, notées avec soin dans la langue palie par des historiens brahmaniques et bouddhistes de l'Inde et du Népal. Il détermina de publier une traduction de la légende d'Issa en au moins une des langues européennes et s'adressa avec enthousiasme à un nombre respectable d'ecclésiastiques «leur suppliant de réviser mes notes» et de lui donner une opinion honnête.

            Le cardinal Rotelli s'opposa à la publication de la légende pour la prétendue raison que ce serait prématuré. Au cours de leur rencontre à Paris, Rotelli dit à Notovitch que «l'Église souffre déjà trop de la nouvelle vague de pensée athéiste.» À Rome, Notovitch montra le manuscrit de Hemis à un cardinal qui avait ses entrées auprès du pape. «À quoi cela servirait-il de publier cela?», dit le prélat. «Vous allez vous faire un foule d'ennemis. Si c'est une question d'argent pour vous...»

            Le cardinal ne réussit pas à soudoyer le Dr Notovitch. Mais jusqu'à aujourd'hui, personne n'a entendu parler de saint Issa. Je me demandais pourquoi. (J'aurais bien aimé colorier Jésus se promenant sur un éléphant bariolé.)

            Il y avait, comme Notovitch le racontait, «une situation pittoresque» au gonpa de Hemis le jour où sa caravane arriva. «Les portes du couvent étaient grandes ouvertes, donnant accès à quelque vingt personnes déguisées en animaux, oiseaux, diables et monstres de toutes sortes.» C'était une pièce de mystère religieux. Un choc culturel pour un orthodoxe russe.

            «Ma tête tournait,» avoua Notovitch. «De jeunes hommes, vêtus en guerriers, sortirent du temple. Ils portaient de monstrueux masques verts. Faisant un barouf infernal avec leurs tambourins et leurs cloches, ils tournoyaient autour des dieux assis sur le sol....» Le spectacle prolongé fut récompensé par une invitation du chef lama à boire du «tchang» en honneur du festival.

            Notovitch s'assit sur un banc en face du vénérable lama. «Que signifient ces masques, ces costumes, ces cloches et ces danses?, demanda-t-il en diplomate.

            Le lama brossa une brève histoire du bouddhisme tibétain, terminant sur une âpre accusation de la classe des prêtres, ceux appelés les brahmanes, qui avait fait de la sainte doctrine une affaire de commerce. «Nos premiers saints prophètes, auxquels nous donnons le titre de bouddhas, se sont établis depuis longtemps dans différents pays du globe», a-t-il dit. «Leurs sermons visaient avant tout la tyrannie des brahmanes....» C'est ici que Notovitch saisit l'occasion d'aborder le sujet qui lui tenait tant à cœur.

     http://french.cut.org/enseignements/maitres/jesus/jesus01.htm

     

    et depuis l'homme le plus énigmatique de la terre est devenu une super star , tout le monde veut faire des films sur lui et sa vie et en voilà un qui est particulièrement amusant 

     

     

     

    finalement si on y regarde bien jésus est toujours parmi nous tant on en parle et tant il est inclus dans notre culture judéo chrétienne en passant par le sérieux ou la dérision, oui il est bien ressucité dans nos mémoires, quoi qu'il arrive on ne peut l'oublier.

     

       «Durant une récente visite que j'ai faite dans un gonpa», commença-t-il, «un des lamas me parla d'un certain prophète, ou, comme vous diriez, d'un bouddha du nom d'Issa. Pouvez-vous me dire quelque chose de son existence?»

            «Le nom d'Issa est tenu en grande estime par les bouddhistes», répondit le lama. «Mais on connaît peu de chose de lui en dehors des chefs lamas qui ont lu les rouleaux concernant sa vie.

           «Les documents concernant son existence – rapportés de l'Inde au Népal et du Népal au Tibet – sont écrits en langue palie et sont maintenant à Lhassa. Mais une copie rédigée dans notre langue – c'est-à-dire le tibétain – existe dans ce couvent.»

           «Commettriez-vous un péché si vous récitiez ces copies à un étranger?» s'aventura de demander Notovitch.

           «Ce qui appartient à Dieu appartient aussi à l'homme», dit le lama. «Je ne suis pas sûr de l'endroit où trouver ces papiers. Mais si jamais vous visitez notre gonpa de nouveau, il me fera plaisir de vous les montrer.»

           Le Dr Notovitch n'était pas sûr du moment où il considérerait de retourner dans le pays sauvage de l'Hindoustan. Il se souvenait des «habitants carnivores» de Kangra. Et de Zodgi-La, là où sa caravane marcha sur la pointe des pieds dans des gorges à même le roc larges à peine d'un mètre. «Mon cœur s'est figé plus d'une fois durant ce voyage périlleux.»


           Mais, pour comble de chance, une violente chute de cheval fournit à Notovitch une excuse inespérée pour retourner immédiatement au monastère. Sa jambe fracturée était retenue par une attelle de fortune – «un porteur supportant ma jambe tandis qu'un autre tenait mon cheval par la bride.» «Les Montagnes Roses»
    «Les Montagnes Roses» Copyright © Nicholas Roerich Museum. New York. Reproduit avec la permission du Musée Nicholas Roerich.

     


           La caravane arriva à Himis tard ce soir-là.

            «En entendant parler de mon accident, tout le monde sortit à ma rencontre», se rappella Notovitch. «Je fus transporté avec grand soin dans la meilleure de leurs chambres sous la surveillance immédiate du supérieur, qui pressa avec affection la main que je lui offrais en gratitude.»

            L'affable lama entretint Notovitch la journée suivante avec des histoires sans fin. Finalement, «se rendant à mes intenses supplications», il apporta deux grands volumes jaunis et lui lut la biographie de saint Issa. Notovitch enrôla un membre de son groupe à la traduction du tibétain tandis qu'il notait soigneusement chaque verset sur les pages de la fin de son journal.

           La légende commence avec la crucifixion.

            La terre a tremblé et les cieux ont pleuré à cause d'un grand crime commis au pays d'Israël.

            Car ils ont torturé et mis à mort le grand et juste Issa, en qui habitait l'âme de l'univers,

            Qui était incarnée comme un simple mortel afin de faire du bien aux hommes et d'exterminer leurs pensées mauvaises

            Et afin de ramener l'homme dégradé par ses péchés à une vie de paix, d'amour et de bonheur et pour lui rappeler l'unique et indivisible Créateur, dont la miséricorde est infinie et sans limites....

            En ce temps est arrivé le moment où le Juge tout-miséricordieux a choisi de s'incarner dans un être humain.

            Et l'Esprit Éternel, habitant un état d'inaction complète et de béatitude suprême, s'éveilla et se détacha pour une période indéfinie de l'Être Éternel,

            Afin de démontrer en tant qu'humanité le moyen de l'autoidentification avec la Divinité et et la façon d'atteindre la félicité éternelle,

            Et de démontrer par l'exemple comment l'homme peut atteindre la pureté morale et, en séparant son âme de sa spirale mortelle, le degré de perfection nécessaire pour entrer dans le royaume des cieux, qui demeure inchangé et où règne le bonheur éternel.

            Peu après, un enfant merveilleux naquit au pays d'Israël, Dieu lui-même parlant par la bouche de cet enfant de la fragilité du corps et de la grandeur de l'âme.

            Les parents du nouveau-né étaient des gens pauvres, appartenant de naissance à une famille renommée par sa piété, qui, oubliant leur ancienne éminence sur terre, glorifiait le nom du Créateur et le remerciait des malheurs par lesquels il jugeait à propos de les éprouver.

            Pour les récompenser de ne pas s'éloigner de la voie de la vérité, Dieu bénit le premier-né de cette famille. Il le choisit en tant que son élu et l'envoya aider ceux qui étaient tombés dans le mal et pour guérir ceux qui étaient dans la souffrance.

            Le divin enfant, auquel on donna le nom d'Issa, commença dès son plus jeune âge à parler du Dieu unique et indivisible, exhortant les âmes de ceux qui s'étaient perdus au repentir et à la purification des péchés dont ils étaient coupables.

            Les gens venaient de partout pour l'écouter, et ils s'étonnaient des discours qui provenaient de sa bouche d'enfant. Tous les israélites étaient d'accord pour dire que l'Esprit Éternel habitait cet enfant.

            Lorsqu'Issa eut atteint l'âge de treize ans, époque à laquelle un israélite devait prendre femme,

            La maison où ses parents gagnaient leur vie en pratiquant un métier modeste commença à être le lieu de rendez-vous de gens riches et nobles, désireux d'avoir pour gendre le jeune Issa, déjà fameux pour ses discours édifiants au nom du Tout-Puissant.

            C'est à ce moment qu'issa quitta la maison paternelle en secret, quitta Jérusalem, et partit avec les marchands pour le Sind,

            Avec l'intention de se perfectionner dans le Divin Verbe et d'étudier les lois des grands Bouddhas.

     

     

         Selon la légende, Issa quitta la maison de son père en secret à l'âge de treize ans. Il joignit une caravane marchande et arriva en Inde «de ce côté-ci du Sind» à peu près au début de sa quatorzième année.

            Le jeune Issa, l'Être Béni, voyagea vers le sud vers le Gujerat, à travers la contrée des cinq rivières et Rajputana, puis, vers le villes saintes de Jagannath et Bénarès où des prêtres brahmanes lui enseignèrent les Écritures védiques.

            Issa poursuivit sa route vers le nord, dans les Himalayas, et s'installa dans le pays des gautamides, les disciples du Bouddha Gautama, où il s'appliqua durant six années à l'étude des sutras sacrés. Il quitta l'inde à durant sa vingt-sixième année, fit route vers Persépolis, Athènes, Alexandrie.

            Issa avait vingt-neuf ans lorsqu'il retourna en Israël – réintégrant le familier évangile de saint Luc, chapitre trois. Son baptême par Jean dans le fleuve Jourdain.

            Les critiques de «La Vie de Saint Issa» suivirent de près sa parution originelle.

            Une note incisive de l'auteur «Aux éditeurs» dans la traduction anglaise subséquente fait état d'allégations à l'effet qu'il n'était jamais allé au Tibet, «que je suis un imposteur», et que le manuscrit d'Hémis n'avait jamais existé du tout.

            Notovitch invoque l'argument que la librairie du Vatican contient soixante-trois manuscrit en différentes langues orientales qui réfèrent à la légende d'Issa – des documents apportés à Rome par des missionnaires chrétiens de l'Inde, la Chine, l'Égypte et l'Arabie. Il suggère même qu'un des missoinnaires pourrait être l'apôtre Thomas – oui, «le Thomas qui doutait», l'empiriste.

            C'est possible. Selon l'Encyclopédie Catholique, saint Thomas a évangélisé l'Inde et le territoire entre le golfe Persique et la mer Caspienne. Les Actes apocryphes de Thomas le décrivent comme un charpentier qui prêchait l'évangile et opérait des miracles. Il n'autait pu prêcher dans sa langue grecque natale à des hommes qui ne parlaient que le pali ou le sanskrit. Alors, il est possible, et même probable, qu'il a écrit ou édité les récits historiques que nous connaissons en tant que «La Vie de Saint Issa».

            Notovitch dit qu'il croit à l'authenticité du récit bouddhique «parce que je ne vois rien qui puisse le contredire ou l'invalider d'un point de vue historique ou théologique.»

            «Avant de critiquer ma communication», suggère-t-il, «n'importe quelle société savante peut équiper une expédition scientifique ayant pour mission l'investigation de ces manuscrits sur place.»

            En 1922, un disciple punditique de Ramakrishna appelé Swami Abhedananda accepta l'offre de Notovitch.

    Swami
    Swami Abhedananda

            Abhedananda a vécu en Amérique du Nord durant un quart de siècle, a voyagé énormément, et connaissait bien Thomas Edison, William James et le Dr Max Muller. Il était fasciné par Jésus et sceptique au sujet de Notovitch.

            Abhedananda voyagea dans la région arctique des Himalayas, détermina de trouver une copie du manuscrit de Hemis ou d'exposer la fraude. Son livre de voyage, intitulé Kashmir O Tibeti, nous parla d'une visite au gonpa de Hemis et comprend une traduction en bengali de deux cent vingt-quatre versets, essentiellement les mêmes que le texte de Notovitch. Abhedananda fut ainsi convaincu de l'authenticité de la légende d'Issa.

     

            En 1925, un autre russe appelé Nicholas Roerich arriva à Hemis. Roerich, imposant artiste, était également un philosophe aux idées profondes et un scientifique distingué. Apparemment, il vit les mêmes documents que Notovitch et Abhedananda. Et il rédigea dans son journal de voyage la même légende de saint Issa.

            Nicholas Roerich était un homme à la personnalité forte et assurée. Son écriture est particulièrement intime et éloquente.

            En parlant d'Issa, Roerich cite des légendes qui remontent, estime-t-on, à plusieurs siècles.

    Nicholas Roerich
    Nicholas Roerich

     

           ...Il a passé son temps dans plusieurs anciennes villes de l'Inde telles que Bénarès. Tous l'aimaient parce qu'Issa était en paix avec les vaishas et les shudras auxquels il enseignait et qu'il aidait. Mais les brahmanes et les kshatriyas lui dirent que Brahma interdisait à ceux-là d'approcher ceux qui avaient été créés hors de son ventre et de ses pieds. Les vaishas avaient la permission d'écouter les Védas seulement les jours de fêtes et les shudras n'avaient non seulement pas le droit d'être présents à la lecture des Védas, mais ils ne pouvaient même pas les regarder.

            Issa disait que l'homme avait rempli le temple de ses abominations. Afin d'honorer des métaux et à des pierres, l'homme a sacrifié ses semblables en qui habite une étincelle de l'Esprit Suprême. L'homme avilit ceux qui travaillent à la sueur de leur front, afin de s'attirer la faveur du minable qui siège dans une pension somptueuse. Mais ceux qui privent leurs frères de la bénédiction commune en seront eux-mêmes dépouillés.

            Les vaishas et les shudras étaient frappés d'étonnement et demandaient ce qu'ils pouvaient faire. Issa leur priait de «ne pas adorer les idoles. Ne vous considérez pas en premier. N'humiliez pas votre prochain. Aidez les pauvres. Soutenez les faibles. Ne faites de mal à personne. Ne convoitez pas ce que vous ne possédez pas et ce qui est possédé par d'autres.»

            Beaucoup, en apprenant ces mots, décidèrent de tuer Issa. Mais, prévenu, Issa quitta cet endroit`durant la nuit.

            Après cela, Issa alla au Népal et dans les monts Himalayas ....

            «Eh bien, fais-nous un miracle», demandèrent les serviteurs du Temple. Alors, Issa leur répondit: «Les miracles ont fait leur apparition dès le jour même où le monde fut créé. Celui qui ne peut les voir est privé du plus grand cadeau de la vie. Mais, malheur à vous, ennemis des hommes, malheur à vous, si vous attendez qu'Il manifeste son pouvoir par un miracle.»

            Issa enseignait que les hommes ne devaient pas s'efforcer de contempler l'Esprit Éternel avec leurs propres yeux, mais de le sentir avec le cœur et de devenir une âme pure et digne...

            «Non seulement vous ne ferez pas d'offrandes humaines, mais vous ne devez pas tuer les animaux, parce que tout est donné à l'usage de l'homme. Ne volez pas les biens d'autrui, car ce serait usurper sur celui qui vous est proche. Ne trichez pas afin de ne pas être triché à votre tour.»...

            «Prenez garde, vous qui emplissez les gens de superstitions et de préjugés, qui aveuglez la vision de ceux qui voient et qui prêchez la servilité envers les choses matérielles.»...

            Ensuite, Pilate, le gouverneur de Jérusalem, ordonna que l'on mît la main sur le prêcheur Issa et qu'on le livrât aux juges, sans toutefois provoquer le mécontentement des gens.

           Mais Issa enseignait: «Ne cherchez pas les sentiers droits dans l'obscurité, possédés par la peur. Mais ammassez de la force et supportez-vous les uns les autres. Celui qui supporte son voisin se renforcit lui-même.

            «J'ai essayé de raviver les lois de Moïse dans les cœurs des gens. Et je vous dis que vous ne comprenez pas leur véritable signification parce qu'elles n'enseignent pas la vengeance, mais le pardon. Mais la signification de ces lois est déformée.»

            Ensuite, le gouverneur envoya à Issa ses serviteurs déguisés afin qu'ils surveillassent ses actions et lui fassent rapport de ses paroles dites au peuple.

            «Toi, l'homme juste,» dit le serviteur déguisé qui s'approcha d'Issa, «enseigne-nous: devrions-nous accomplir la volonté de César ou attendre la délivrance qui est proche?»

           Mais, Issa, reconnaissant les serviteurs déguisés, dit: «Je ne vous ai pas annoncé que vous seriez délivrés de César, mais j'ai dit que l'âme plongée dans le péché serait délivrée du péché.»

            À ce moment, une vieille femme s'approcha de la foule, mais fut repoussée. Alors, Issa dit: «Ayez de la révérence pour la Femme, mère de l'univers; en elle se trouve la clé de la création. Elle est le fondement de tout ce qui est bon et beau. Elle est la source de la vie et de la mort. Sur elle repose l'existence de l'homme, parce qu'elle est la nourriture de son labeur. Elle vous donne naissance dans la douleur, elle surveille votre croissance. Bénissez-la. Honorez-la. Défendez-la. Aimez vos épouses et honorez-les, car demain elles seront des mères, et plus tard, les procréatices de la race entière. Leur amour ennoblit l'homme, apaise le cœur aigri et apprivoise la bête. Épouse et mère – elles sont les parures de l'univers.»

            «Tout comme la lumière se sépare elle-même des ténèbres, ainsi la femme possède-t-elle le don de diviser dans l'homme l'intention droite de la pensée mauvaise. Vos meilleurs pensées doivent appartenir à la femme. Prenez d'elles votre force morale, que vous devez posséder pour supporter vos proches. Ne l'humiliez pas, car en cela vous vous humilierez vous-même. Et tout ce que vous ferez à une mère, une épouse, une veuve ou à une autre femme en peine – cela, vous le ferez aussi pour l'Esprit.»

            Ainsi enseignait Issa; mais le gouverneur Pilate ordonna à ses serviteurs de porter accusation contre lui.

            Issa disait: «Il n'est pas loin le temps où, par la plus Haute Volonté, les gens seront purifiés et unis en une seule famille.»

            Et se tournant ensuite vers le gouverneur, il dit: «Pourquoi déshonorer ta dignité et enseigner à tes subordonnés de vivre dans la supercherie quand, sans même tout cela, tu avais les moyens d'accuser un innocent?»

            D'une autre version de la légende, Roerich cite des fragments de pensée et l'évidence du miraculeux.

            Près de Lhassa se trouvait un temple d'enseignement avec une grande quantité de manuscrits. Jésus allait en prendre connaissance. Meng-ste, un grand sage de tout l'Orient, était dans ce temple.

            Finalement, Jésus atteignit un col de montagne et, dans la ville principale de Ladak, Leh, il fut accepté joyeusement par les moines et les gens des basses classes .... Et Jésus enseignait dans les monastères et les bazars (les places du marché); là où les gens simples se réunissaient – là il enseignait.

            Près de cet endroit vivait une femme dont le fils était mort et elle l'amena à Jésus. Et en présence d'une foule, Jésus posa sa main sur l'enfant, et l'enfant se leva guéri. Et beaucoup amenèrent leurs enfants et Jésus posait ses mains sur eux et les guérissait.

            Jésus passa plusieurs jours parmi les ladakhiens à leur enseigner. Et ils l'aimaient, de sorte que lorsqu'arriva le moment de son départ, ils furent chagrinés comme des enfants.

            L'expédition de Nicholas Roerich en Asie Centrale dura quatre ans et demie. Durant ce temps, il voyagea à partir du Sikkim à travers le Pendjab et le Cachemire, au Ladakh, au Karakorum, à Khotan et Irtich, puis par-dessus les monts Altaï et la région d'Oyrot en Mongolie, au Gobi Central, au Kan-su et au Tibet. «Nous avons appris à quel point était répandue les légendes concernant Issa,» écrit-il. «Les sermons qui y sont relatés, sur l'unité, sur la signification de la femme et toutes les indications au sujet du bouddhisme, sont si remarquablement opportuns pour nous.»

            Bien que Roerich fût familier avec «La Vie de Saint Issa» notée par Nocolas Notovitch trente-cinq années auparavant, «les autochtones ne savent rien de quelque livre publié que ce soit,» dit-il. Pourtant, «ils connaissent la légende et c'est avec un profond respect qu'ils parlent d'Issa....»

            «Il est très significatif d'entendre un habitant local, un hindou, raconter comment Issa prêchait près d'une petite piscine non loin du bazar sous un grand arbre, qui n'existe plus aujourd'hui. Avec de telles indications physiques, vous pouvez voir le sérieux avec lequel on aborde ce sujet.

            Je suis d'accord avec un hindou sensible qui dit à Nicholas Roerich qu'«il est difficile de comprendre pourquoi le périple d'Issa sur un sentier de caravane jusqu'en Inde et jusque dans la région maintenant occupée par le Tibet puisse être nié avec autant de véhémence.»

            Qu'y a-t-il de mal à ce que mes enfants sachent que Jésus est allé à l'école aussi? Qu'y a-t-il de mal à ce qu'on m'explique que mon Modèle s'est livré à une discipline intérieure difficile? Qu'il a étudié les Upanishads, peut-être même Platon et Pythagore? Il est né sans portefeuille ni pedigree. Il a travaillé dur à l'intérieur de la libre entreprise de l'intégrité individuelle.


            Jésus-Christ a mérité sa grâce et sa vérité en ce sens que, comme nous tous, il a eu à choisir d'extérioriser le Dedans afin que le fils de l'homme fût la transparence du Fils de Dieu. Plus que jamais auparavant, je sais maintenant que parce qu'il a vécu, je peux avoir ma victoire.

            Je le connais dans son enfance sainte et innocente, brillante et obéissante. Je le connais dans sa jeunesse forte et pénétrante engagée dans la Quête pour trouver et devenir l'Enseignant et l'enseignement en tant que jeune adulte. Je le connais en tant que celui qui s'est pleinement réalisé en tant que Verbe incarné, le Guérisseur, le Baptiseur par le feu et Celui qui a été envoyé au sacrifice pour la multitude.

            Parce qu'en toutes ces choses Jésus est mon exemple, moi aussi je vais accomplir librement les œuvres de Celui qui m'a envoyé.

     

     

     

     

        La légende de saint Issa persiste jusqu'à ce jour parmi les gens de la rue comme parmi les érudits dans les villes saintes et les villages éloignés à travers l'inde et le Tibet. Mais peu de gens ont vu le manuscrit de Hémis. Peut-être que jamais personne ne le verra.

            Des communistes chinois ont envahi le Tibet en 1947 et on ne sait pas ce qui reste des gonyas et de leurs anciennes archives. Mais, même avant l'occupation communiste, la «Vie de Saint Issa» écrite semble avoir disparu.

            Richard Bock décrit une visite à un monastère à Calcutta où un homme appelé Prajnananda témoigne qu'il a entendu d'Abhedananda – «de sa bouche même» – que les manuscrits existaient effectivement à Hémis en 1922. Quelques années après, cependant, ces rouleaux n'étaient plus là.

            «Ils ont été enlevés,» a dit Prajnananda à Bock, «par qui, personne ne le sait».

            «Dick,» dis-je, «sont-ils au Vatican?»

            «Notovitch le pensait.»

            «Alors, pourquoi l'Église ne...»

            «Vous devez retourner aux premiers jours de la chrétienté,» interrompit Bock. «Ils voulaient une église forte. Ils pensaient qu'ils devaient contrôler les gens. Alors, ils les ont traités comme des enfants qui n'ont pas la capacité de comprendre une signification plus profonde. Ils ont créé une religion d'‹esprits conformistes›, comme Notovitch l'a exprimé.

            «Où est le Jésus qu'ils connaissent en Orient?», demandai-je. «Où est l'effort, le sens de la réalisation d'un Christ personnel, pour ainsi dire?»

            «Jésus est vivant dans le cœur des hindous et des bouddhistes,» dit Bock.

            C'est là que Jésus vit vraiment – dans notre cœur à tous.

            En Son nom, je demande de voir ces manuscrits. Quoi que le Vatican estime être trop pour ma mentalité – qu'on me laisse en décider. Qu'on me laisse connaître ce qu'il y a à connaître. Ne me faites pas perdre la foi parce que j'ai été nourri à la petite cuiller avec une doctrine diluée qui ne peut satisfaire la faim qu'a mon âme de connaître cet homme, ce Maître Jésus – mon Seigneur.

     

     Personal Jesus 

     

     

     

    Ton propre Jésus à toi

    Quelqu'un pour écouter tes prières

    Quelqu'un qui s'en occupe

    Ton propre Jésus à toi

    Quelqu'un pour écouter tes prières

    Quelqu'un qui est présent

    Sentiment inconnu

    Et tu es tout seul

    En chair et en os

    Au téléphone

    Décroche le combiné

    Et je ferai de toi un croyant

    Prends ce qu'il y a de mieux après

    Mets-moi à l'épreuve

    Des choses sur ta poitrine

    Que tu as besoin de confesser

    Je délivrerai

    Tu sais, je suis quelqu'un qui pardonne

    Tends les mains et touche la foi

                                                                                         Tends les mains et touche la foi

                                                                                          Ton propre Jésus à toi

                                                                                          Sentiment inconnu

                                                                                          Et tu es tout seul

                                                                                          En chair et en os

                                                                                          Au téléphone

                                                                                          Décroche le combiné

                                                                                          Et je ferai de toi un croyant

                                                                                          Je délivrerai

                                                                                          Tu sais, je suis quelqu'un qui pardonne

                                                                                         Tends les mains et touche la foi

                                                                                        Ton propre Jésus à toi

    jésus super star aller avec un peu de chance on va tous pouvoir lui faire signer un billet pour kazéo et comme le bon vieux jess est partout alors il y en a qui le voient sur google aussi regardez plutot ::

     


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    l'hippocampe un animal surnaturel 

     

     Caractéristiques de l'hippocampe 


    Les hippocampes sont des poissons à nageoires rayonnées de la famille des Syngnathidae. La couronne qui orne la tête permet de distinguer chaque individu comme le font nos empreintes digitales. 

    L’hippocampe n’a pas d’écailles mais une peau tendue sur des plaques osseuses. Il se propulse dans l’eau à l’aide de sa nageoire dorsale, les nageoires pectorales lui servant à se diriger. 
    Son nez aspire les minuscules crustacés, larves et plancton dont il se nourrit. La bouche est constituée par un tube plus ou moins long selon les espèces. 
    Comme le caméléon, ses yeux bougent indépendamment l’un de l’autre ce qui lui permet de mieux détecter ses proies. 

     

     

     L'habitat de hippocampe 


    On a comptabilisé 35 espèces d’hippocampes dans le monde. Leur taille varie beaucoup. On trouve l’hippocampe nain pygmée qui ne mesure que 20 mm à 2 cm de long mais à l’est du pacifique certaines espèces mesurent jusqu’à 36 cm de long comme l’hippocampe géant du Pacifique (Hippocampus ingens). 

    Ils apprécient le long des côtes et les eaux peu profondes. Ils évoluent particulièrement dans les prairies sous-marines où ils peuvent s’accrocher à des racines de mangroves. 

    Pour se fondre dans l’environnement, ils peuvent changer de couleur en quelques secondes mais également développer des vrilles semblables à celles des plantes. 

     

     

     Reproduction de l'hippocampe 


    Les hippocampes sont monogames et chaque matin, le couple effectue une danse rituelle. La femelle rejoint le mâle dans son territoire et ils se saluent par une profusion de couleurs éclatantes. 
    Le couple se fixe par la queue à une herbe puis ils évoluent ensemble tout en tournant. 

    Après 3 jours de cours auprès de sa belle, on constate un changement de couleur qui annonce le début de l’acte de reproduction. 
    Le couple remonte alors tout doucement vers la surface ventre contre ventre. C’est à ce moment là que la femelle transmet ses œufs dans la poche du mâle. 

    Les œufs sont immédiatement fécondés. La poche incubatrice du mâle fonctionne comme l’utérus des mammifères : chaque embryon reçoit tous les soins possibles. 
    Les mâles produisent de la prolactine pour nourrir les petits. 

    La gestation dure environ deux semaines. Lorsque les petits sont prêts à naître, le mâle se contorsionne pour les expulser. Cet effort peut durer des heures et même des jours. Les petits remontent ensuite à la surface pour respirer puis replongent. 

    Les mâles sont « enceintes » tout au long de la saison de reproduction. 
    Les nouveau-nés mesurent une dizaine de millimètres ; ils ont déjà la forme adulte, mais leur corps reste transparent. À six ou huit mois ils auront atteint la maturité sexuelle. 

    Les hippocampes en danger 

    La population mondiale d'hippocampes est en baisse constante. Elle a diminué de 50% en cinq ans. La pêche industrielle en est la première responsable.En effet, les chalutiers capturent par erreur dans leurs filets des milliers d'hippocampes. La disparition des récifs coralliens et des mangroves constituent un autre facteur de leur extinction progressive. Le commerce des hippocampes pour les aquariums privés et publics achève ce triste constat. 

    De plus, en Asie, les médecins chinois, japonais et coréens les utilisent dans la préparation de nombreux médicaments. Les principaux exportateurs sont la Thaïlande, le Viêt-Nam et l'Inde. En tout, une cinquantaine de pays, parmi lesquels la France et les USA, participent à ce commerce. 

    Depuis quelques années, une équipe canadienne a mis en place des fermes marines aux Philippines. L'objectif est d'aider les pêcheurs locaux à développer leur commerce mais sans mettre en danger la survie de l'espèce. Un effort louable mais qui semble bien minime en comparaison de la baisse drastique de la population mondiale. 


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  •  il vous reste quelques jours de prolongations (jusqu'au 4 juillet pour être exact )et déposer vos films à la con sur le mail suivant 

     contact@labelviedange.com

     

    Festival International du Film à la Con

     
     
     
     
    Le festival dont vous êtes le héros
     
     
     

    Grand prix de la connerie pour le meilleur film

    Grand prix de la connerie pour le meilleur film - Connard d'or

    Festival International du Film à la Con

    Prix de l'espoir - P'tit con

     
     
     
     

     

    Spirit du festival



    Qu'est-ce qu'un film à la con :
    Le film à la con, est par définition, accessible à tout le monde.
    La sélection ne se fera pas sur des critères de qualité technique.
    Un film à la con est un bon film à la con susceptible de décrocher le connard d'or quand l'équipe fait preuve d'un investissement personnel, d'un dépassement de soi-même à travers la construction du scénario, des costumes et des décors ou une musique originale qui arrachent.

    Le jury attribuera 5 prix :
    grand prix de la connerie
    prix du meilleur acteur
    prix du meilleur scénario
    prix de l'espoir
    le prix du jury à la meilleure prestation du réalisateur devant le jury. Comme lors d'un entretien d'embauche, le réalisateur primé sera le plus convaincant (moyennant finances ou promesses diverses) et le plus beau.

    Le prix du public :
    Il sera attribué par la voie de la démocratie directe : à celui pour qui on crie le plus fort.

     

     
     
     
     

    Prix du public

    Prix du public - Connard de bronze

    Les 10 et 11 septembre 2010
    à Thônes

     
     
     
     
    Sous son titre absurde, le Festival International du Film à la Con est un moyen de rassembler des gens, des énergies et des initiatives par le biais d'un grand thème fédérateur : le rire. Cet événement montre aux participants que la création est un espace de liberté, certainement plus accessible à travers le thème de la dérision et de l'absurde.

    Label Vie d'Ange est une association créée à Thônes (Haute-Savoie) en 2003, qui a pour but d'accompagner et de diffuser la réalisation de courts-métrages amateur. Elle vous propose une alternative originale et pédagogique à l'uniformisation de l'humour et du divertissement de masse en impliquant le public, en mettant en lumière des réalisateurs de talent qu'ils soient amateurs ou professionnels.
     
     
     
     
     
     
     

     

    Règlement de participation du 4ème Festival International du Film à la Con :

     

    1. le dépositaire du film doit renvoyer à Label Vie d'Ange la "Décharge de droit à l'image et d'utilisation des films Edition 2010" remplie et signée.
    2. contenu : film à caractère saugrenu et décalé conseillé.
    3. durée maximum : 6 minutes compris générique.
    4. le film doit mettre en scène au moins un être humain.
    5. obligation : présence d'un titre et du nom du réalisateur (dans le film et sur le support dvd et cd).
    6. présence obligatoire des réalisateurs des films primés. En cas d'empêchement, la présence sera virtuelle.
    7. un réalisateur ne pourra présenter qu'un seul film.
    8. les films en langue étrangère ou patois devront avoir un sous-titrage en français.

     

     
     
     
     
     
     

    9. les films devront être envoyés avant le 18 juin 2010 à l'association Label Vie d'Ange (Label Vie d'Ange, Studios Le Sonotone, 10, rue Louis Haase, 74230 Thônes, Franckreich
     contact@labelviedange.com
    04 50 66 86 43 - 06 70 36 21 77).

     
     
     
     
     
     
    10. format : les films devront parvenir à Label Vie d'Ange sur cassette DV (recommandé), sur DVD ou CD (format .avi, .dv, .mpeg ou .mov) ou par internet (nous contacter : contact@labelviedange.com). Autres formats nous contacter.
    11. le réalisateur doit faire parvenir à Label Vie d'Ange avec son film une photo (d'identité) de lui (à des fins de communications durant la soirée de projection).
     
     
     

    Prix du jury

    Prix du jury - Canard en plastique

     
     
     

     

    Eloge de la connerie


    Depuis très longtemps, un groupe très sensible aux problématiques liées à ce thème s'est penché sur des questions connes. Une commission s'est donc formée pour réfléchir et de longues réunions houleuses ont été nécessaires pour établir un protocole qui vise à faire l'éloge de la connerie. Pour en tirer ceci : Le festival se veut un moment d'appel à la connerie et de résistance au divertissement de masse et pour y parvenir, le festival a comme prétention de recréer un monde loufoque et décalé pour présenter des films à la con. Un moment sans prise de position sérieuse, quoi que ; un moment de déconnexion, où l'on rie de soi-même plutôt que des autres.

     

     
     
     

    Prix du meilleur acteur

    Prix du meilleur acteur - Connard d'argent

    Prix du meilleur scénario

    Prix du meilleur scénario - Connard nickel



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    biographie de célébrité
     
    JeSuisMort.com - Le 1er cimetière web - biographie, biographies, célébrité, célébrités, star, stars, personnalité, personnalités

    Biographie et célébrité disparue

     
    Entrez et venez vous recueillir sur les tombes des hommes et des femmes les plus célèbres. Savourez l’histoire de chacun en consultant la biographie de chacun à moins que vous ne préfériez leur rendre hommage et faire ainsi évoluer leur score de popularité. Découvrez qui sont les plus célèbres ou souffler les bougies de l’anniversaire de leur mort ou l'anniversaire de leur naissance ! Pour les affamés de culture, découvrez une celebrite au hasard
    Silence et bonne promenade...
     
    Ils nous ont quittés
    recemment :
                   
    Célébrités disparues en 2010 et 2009. Célébrités disparues il y a 10 ans déjà.
    43ème
    LANDON
    1936 - 1991
    Découvrez la biographie de Michael LANDON
    Score : 77 675
    Michael LANDON 
    Disparu depuis 19 ans... 

    Il est mort un 

    01 juillet.

    Michael Landon, né Eugène Maurice Orowitz, est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste américain, né le 31 octobre 1936 dans le Queens (dans la banlieue de Forest Hills à New York) et décédé des suites d'un cancer du pancréas, le 1er juillet 1991 à Malibu, en Californie (États-Unis). Adolescent, le jeune Eugene montrait de grandes aptitudes pour le sport et plus particulièrement pour le lancer du javelot. Il avait même obtenu une bourse... Lire la suite
     
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    Artiste, chanteur et musicien
     
    18 TUPAC 
    Artiste, chanteur et musicien
     
    19 JACQUES MESRINE 
    Criminel, gangster et hors-la-loi
     
    20 MARILYN MONROE 
    Actrice, artiste, chanteuse et musicienne
     
    21 ELVIS PRESLEY 
    Artiste, chanteur et musicien
     
    22 MIKE BRANT 
    Artiste, chanteur et musicien
     
    23 KAREN LANCAUME 
    Actrice, artiste et star du X
     
    24 KURT COBAIN 
    Artiste, chanteur, guitariste et musicien
     
    25 JOELLE MOGENSEN 
    Artiste, chanteuse et musicienne
     
    26 BRUCE LEE 
    Acteur, artiste, cinéaste, pratiquant d'art martial et sportif
     
    27 BOURVIL 
    Acteur, artiste, chanteur, comique et musicien
     
    28 BOB MARLEY 
    Artiste, chanteur, compositeur et musicien
     
    29 LINO VENTURA 
    Acteur et artiste
     
    30 COLUCHE 
    Artiste et comique

     


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    Erzébet arpente de sa beauté troublante les nuits glaciales de notre histoire, de nos légendes. Son seul nom suffit à inspirer l'épouvante, la mort, à griffer nos tympans. Pourtant connaissons-nous sa véritable histoire ? Pourquoi ce maelström de violence, de meurtre et de sang ? Depuis leurs origines, les Bathory se distinguent et forment un clan, d'un mystique qui traduisit la bible jusqu'à une comtesse se baignant dans le sang. Tous étaient tarés, cruel et luxurieux, fantasques et courageux, écrit Valentine Penrose, seule biographe de la comtesse. Famille princière de Transylvanie, descendance d'horreur dans une patrie où créatures de la nuit et vampires dansaient sur les cadavres des villageois. Le nom Bathory est sans doute d'origine allemande. Le clan a trouvé son nom vers la fin du XIIIème siècle sous le règne de Ladislas IV, où un chevalier mérita pour sa bravoure le nom de Bator, soit "le courageux".

     
    De cette suite de portraits des Bathory se dégagent comme des émanations de folie. Les tares se transmettent, les Bathory souffrent de la goutte mais aussi d'un mal inconnu et étrange pour l’époque, l’épilepsie. Toute sa vie Erzébet se plaindra d'horribles maux de têtes. Mon époux bien aimé, je vous écris au sujet de mes enfants. Grâce à Dieu, ils vont bien mais Orsik à mal aux yeux et Kato a mal aux dents. Je vais bien, mais j'ai mal à la tête et aux yeux aussi. Erzébet, lors de la rédaction de cette lettre, n'est pas encore devenue un monstre, elle n'a que 36 ans.

    Etienne Bathory, nommé prince de Transylvanie en 1571, réussit à devenir roi de Pologne le 10 juillet 1575 ; un règne de gloire et de conquêtes . Il reforma l'armée, créant la cavalerie polonaise pour contrer les attaques d'Ivan le terrible et mourut le 12 décembre 1586, épileptique... Un autre oncle, Istvan, illettré, menteur, faux monnayeur, finit ses jours dans le délire : Une folie telle qu'il prenait l'été pour l'hiver et se faisait alors voiturier en traîneau, comme par temps de neige sur des allées couvertes de sable blanc.

     

     

     

     


    Gabor Bathory, cousin d'Erzébet fut Roi de Transylvanie en 1608, il se rendit célèbre pour ses débauches et son orgueil. Il commit l'inceste avec sa soeur Anna dont il eut deux enfants qui moururent avant l’âge de 12 ans . Il mourut le 27 octobre 1613, tué soit par ses ennemis, soit par une foule vengeresse. Un second Gabor, célèbre pour ses crises de possession au cours desquelles il mordait. Klara, tante d'Erzébet, "cette folle qui prenait ses amants sur tous les chemins de Hongrie et jetait dans son lit les femmes de chambre" commente Valentine Penrose. Elle épuisa quatre maris et en assassina un en l’étouffant sous un oreiller. Vers la fin de sa vie, elle entretint un jeune homme à qui elle offrit un beau château, mais un pacha fit rôtir le profiteur à la broche, quant à Klara, elle finit violée par une garnison ; elle n'en serait pas morte, mais on la poignarda pour en finir.

    Enfin signalons Andreas, le cousin d'Etienne qui fut tué à coups de hache au sommet d'un glacier.
    Erzébet est issue d'un mariage consanguin, Anna : sa mère, soeur d'Etienne Bathory épousa son cousin György Bathory dont elle eut quatre enfants : Istvan un fou sadique, Erzébet et enfin deux filles, Sophie et Claire. Famine et peste régnaient en maîtres, le péril turc était omniprésent, la Hongrie était un grenier qu'ils pouvaient piller à loisir.
     
    Les paysans ne pouvaient aller travailler dans les champs qu'avec l’épée au coté et leur chevaux scellés pour s'enfuir en cas de nécessité. La guerre faisait rage, lors d'une défaite Hongroise, Soliman tint son divan sous une tente rouge où deux mille têtes coupées servaient de trophées ; ils y'avaient des têtes d’évêques, de riches mais celle du roi manquait, on ne la trouva qu'un peu plus tard dans un marais...

    La sorcellerie était omniprésente car elle est la fille de la crainte et de la misère. Elle trouvait en ce chaos les forces nécessaires pour grandir, pour prospérer et ainsi étendre les monstrueux tentacules de la superstition et de la folie.

    Elle naquit en 1560. Sa jeunesse se passa dans de sombres châteaux, battus par les vents d'hiver. La mélancolie et la mort furent ses compagnes de jeu. Le danger Turc préoccupait, toujours parvenaient les échos des cris des victimes, les Reines et favoris étaient décapites, assassinés. Les forces de la mort tournoyaient, telle une brume dévorante sur l'ensemble du pays.
    Fiançailles à 11 ans avec un Hadasdy, grande famille de Hongrie, Ferencz était né le 6 octobre 1555, grand combattant devant l'ennemi turc, méritant pour sa bravoure le titre de Prince noir.
     
    L'usage voulait qu'Erzébet fut élevée par sa future belle mère, une femme pudibonde qui la privera de toutes les joies de l'enfance, l’assommant de saintes lectures et de prières. Le mariage eut lieu quatre années plus tard en mai 1575, s'unissaient alors deux des plus puissantes familles du pays. Les jeunes mariés se fixèrent à Csejhhe, en un château sombre et lugubre sur une montagne désertique. C'est là qu'Erzébet passera la plus grande partie de son existence tandis que son époux guerroie. Elle s'ennuie, seule, abandonnée, elle erre parmi les longs couloirs humides et noirs du château.

    Trompa t-elle son mari ? Sans doute, lors de son procès, son lesbianisme fut mis au grand jour, Valentine Penrose fait allusion à une femme mystérieuse, une initiatrice aux amours ancillaires.
    Les premières manifestations de sa cruauté se manifestèrent déjà du vivant de son mari. Une parente de ce dernier fut dévêtue, enduite de miel et abandonnée un jour et une nuit dans le jardin pour que les insectes la piquent, l'une des punitions d'Erzébet ...
     
    1579, sa belle mère meurt, c'est de cette époque que date le seul portrait, aujourd'hui disparu de la comtesse. Elle se rendit plusieurs fois à Vienne, déjà le surnom de Blutgräfin, (la comtesse sanglante) circulait. On racontait des histoires de sang coulant dans la capitale, de cris des filles assassinées.

    Vers la fin du XVIème siècle, le couple acquit une vieille bâtisse, il semble que son sadisme ne connut plus de bornes. La nuit se gonflait de hurlements et, chaque matin, Illona et Darko son aide jetaient dans la rigole des baquets d'eau rougies. C'est aussi dans cette maison qu'il fallait verser des cendres tout autour de son lit ; car les flaques de sang, dans sa chambre étaient si vastes, qu'elle ne pouvait les franchir pour aller s'étendre. A cette remarque de Valentine Penrose s'ajoute celle d’ Ilona : Même en son palais de Vienne, la comtesse cherchait un endroit où pouvoir les torturer à l'abri ; il fallait toujours laver les murs et le plancher . 
     
    Les séjours dans cette bâtisse de l'horreur furent toujours exceptionnels. Trois enfants pourtant naquirent, elle sut toujours rester une mère aimante et attentive. Les années passèrentt, contre l'ennui, contre le temps qui passe, Erzébet veut rester jeune et belle. A cinquante ans, aux dires des témoins, elle présentait un aspect de jeunesse presque effrayant, une pâleur laiteuse qui fascinait et épouvantait à la fois. Le 4 janvier 1604, son époux meurt, Erzebet est de nouveau seule, veuve. Des lors elle se montrera impitoyable, cette situation lui apporta des forces nouvelles. Les complices redoublent d'effort pour apporter d'autres victimes, en échange de nourriture ou de récompenses, des complices au sein des villages apportent de pauvres jeunes filles à l'ogresse. La rumeur gonfle, hurle, trop de filles disparaissent ...

    Ujuary Janos, surnommé Ficzko, un bossu idiot à la fois servile et sadique, il n'avait pas 20 ans lorsqu'il fut condamné. Jo Ilona entra quant à elle en 1591. Ce fut la nourrice des enfants de Bathory. On la décrit grande, forte, laide et répandant une horrible odeur propre aux femmes qui ne se lavent pas. Dorotya Szentes, surnommée Dorko, spécialisée dans les incantations et les envoûtements. Kandoska, ivrognesse ayant pour mission de parcourir le pays. Enfin, Katalin Beneizky qui devait faire disparaître les cadavres. Celle qui sans conteste libéra la folie meurtrière de Bathory fut Anna Darvulia, Ficzko lors du procès avoue que seulement après l'arrivée de Darvulia, les tortures devinrent plus cruelles.

    Selon Valentine Penrose, elle fut celle qui initia Erzébet aux jeux les plus cruels, qui lui apprit à regarder mourir. En 1609, lorsque les soupçons se firent plus fort autour de Bathory, la sorcière s'enfuit dans la foret, nul ne la revit jamais. Quelle sont les parts de responsabilités de cette galerie d'horreur ? Quelle est le rôle exact d'Erzébet ? l'histoire restera silencieuse comme un tombeau...

    Lors de son interrogatoire Ficzko déclara : Elles attachaient les mains et les bras très serrés avec du fil de fer, et les battaient à mort, jusqu’à ce que tout leur corps fut noir comme du charbon et que leur peau se déchirât. Dorko quant à lui déclara : Les doigts étaient coupés un à un avec des cisailles, Ilonna apportait du feu, faisait rougir les tisonniers, les appliquait sur la figure, le nez, et la bouche. Quelquefois les filles étaient laissé sans nourriture et sans eau durant plusieurs jours. Ilona donne des précisions : La maîtresse avait fait chauffer à blanc une clé et brûlé grâce à elle la main des jeunes filles. Elle faisait de même avec des pièces de monnaie que les jeunes filles avaient trouvées sans les rendre à la maîtresse.

    Noël 1610, des personnalités avaient demandé accueil à Erzébet, parmi les hôtes, l'Empereur d'Autriche, le palatin Gÿorgy Thurzo, demandèrent officiellement l'asile, en fait devant les rumeurs, Thurzo se livrait à une enquête, il interrogeait, il cherchait .
    Vienne l'autorise enfin à une perquisition. La fouille fut accablante, du sang, des corps, l'horreur. 

    Dans une cellule, le bétail qui attendait les prochaines séances de massacre, elles dirent qu'elles avaient avalé la chair grillée de leurs compagnes mortes ; unique nourriture. On découvrait dans son propre appartement des pentacles et tout un appareil pour des messes impies ainsi que des escaliers secrets menant à des cachots ou à la salle de torture.
     countess-elizabeth-bathory.jpg Countess Elizabeth Bathory image by AvelinaDeMoray
    La sentence est douce, Thurzo la condamne : Erzebet, tu es comme une bête. Tu vis tes derniers mois. Tu ne mérites pas de respirer l'air de cette terre, ni de voir la lumière de Dieu ; tu n'es plus digne non plus d'appartenir à la société humaine. Tu vas disparaître de ce monde et tu n'y rentreras jamais, les ténèbres t'entoureront. Je te condamne à la prison éternelle dans ton propre château.  

    On décide de cacher l'affaire dans l’intérêt des descendants, Bathory est une famille puissante et connue, le Roi n'approuve pas, le procès se déroula à Biese entre les 2 et 7 janvier 1611. Attendu que ses complices étaient Ficzko, Jo Ilona et Dorko, et que ces crimes demandent châtiment, nous avons décidé qu'à Jo Ilona, puis à Dora Szentes, les doigts seront arrachés par les pinces du bourreau ; elles seront ensuite jetées vivante dans le feu. Ficsko vu son âge eut droit à une peine plus modéré, il sera décapité avant que son corps ne soit jeté au feu. 

    Le roi voulut l’exécution d'Erzébet mais une fois encore Thurzo se defendit en rappelant la grandeur des familles qui se terraient derrière le nom de Bathory. Enfin en avril, sans doute sous la pression de la cour royale, on confirma la sentence de Thurzo, la prison perpétuelle.
    Erzebet fut emmurée, des maçons bouchèrent les fenêtres, hormis quelques centimètres carrés. Durant trois ans et demi, elle vécut ainsi dans cette lugubre lueur de puits. 

    Elle mourut le 21 août 1614. Deux témoins attestent de sa mort, la nouvelle recrue qu'on avait mise de garde, curieuse de voir cette goule que l'on disait d'une si grande beauté, jeta un coup d'oeil par l'ouverture et la vit, allongée sur la face immobile ....

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