•  depuis la nuit des temps divers écrits décrivent des pluies étranges voilà ce que je viens de vous trouver sur ce thème 

    Matières organiques
    Depuis l'Antiquité, les récits de pluies de sang ou de produits à base de sang jalonnent l'histoire. Plus rares sont les chutes de morceaux de viande; l'une, dans le Kentucky, est citée par le Scientific American de mars 1876 et déclenche une polémique parmi les savants. Une autre, le 27 août 1968, accompagnée d'une pluie de sang et s'étendant sur un kilomètre carré, est rapportée par les journaux brésiliens. Ces cas diffèrent des pluies colorées, tout à fait explicables.

    Végétaux
    Une pluie d'objets à travers le temps...
    Depuis la manne qui, dans la Bible, avait sauvé le peuple juif, le ciel n'a cessé de distribuer de temps à autre les produits de la terre. À l'époque contemporaine, plusieurs cas sont ainsi rapportés. En 1867, c'est une violente grêle de noisettes sur Dublin qui oblige les policiers à se mettre à l'abri et, au cours de l'été 1971, une averse de haricots africains s'abat sur une forme du Brésil; le 12 février 1979, des graines de moutarde et de cresson envahissent un jardin anglais de Southampton.

    Morceaux de glace
    En dehors de la chute d'objets fabriqués (briques, etc.) qui paraît plutôt s'apparenter à un effet bien connu du phénomène poltergeist, il existe des pluies de morceaux de glace. L'astronome français Camille Flammarion, passionné par ces cas étranges, évoque un glaçon de 5 mètres sur 2 qui serait tombé à l'époque de Charlemagne, mais, dans le Times du 14 août 1849, on peut lire qu'une masse de 6 mètres de diamètre est tombée la veille au soir dans le Rhosshire (Écosse). Contrairement aux averses d'animaux, les chutes de glace sont dangereuses, témoin ce mouton qui a le cou tranché par un glaçon de sept kilos dans le Devon en 1950, ou ce charpentier allemand transpercé par une lance glacée de deux mètres de long sur un toit, près de Dusseldorf, le 10 janvier 1951. La thèse de là glace d'origine spatiale peut expliquer certains cas, mais sûrement pas lorsque les blocs contiennent des animaux, telle une carpe congelée, en 1896, à Essen (Allemagne)...

    * Pluie de sang:
    Pendant 6 semaines au cours de l'été 2001, plusieurs averses de pluies couleur rouge sang se sont abattues sur la région de Kerala, dans le sud de l'Inde. Depuis, plusieurs analyses ont été effectuées sur des échantillons prélevés à l'époque, mais les chercheurs ne parviennent pas à trouver un consensus pour expliquer le phénomène. Pour les uns, comme Godfrey Louis, physicien à l'Université de Mahatma Gandhi, cette pluie est d'origine extraterrestre : des microbes et du matériel biologique venus de l'espace auraient pu être vaporisés par une météorite. Pour les autres, comme Charles Corkell, chercheur anglais à l'Open University, cette pluie contenait des cellules sanguines... terrestres : une météorite explosant en haute altitude aurait provoqué la mort de créatures non identifiées (certains évoquent un gigantesque essaim de chauve-souris), et leurs restes microscopiques seraient retombés pendant plusieurs semaines sous formes de pluie... On se demande laquelle des 2 hypothèses est la plus incroyable !

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    Par Dossiermystere - Publié Dans : une pluie étrange 
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    Samedi 8 août 2009
    Des grenouilles qui tombent du ciel...Phénomène inexpliqué encore actuel



    Birmingham est l'endroit le plus étrange de Grande-Bretagne. La ville a été notée comme étant la capitale des phénomènes bizarres, incluant pluies de grenouilles, grêlons gigantesques, guérisons soudaines miraculeuses, tornades et bien-sûr, apparitions d'extraterrestres. Les X-Files n'ont jamais cumulées tout cela.

    Une nouvelle enquête, par Disneyland Paris, révèle qu'en 1954 Sylvia Mowday marchait dans un parc lorsqu'elle a reçu une averse diluvienne de pluie et grenouilles. “Je pensais que c'était de la grêle, mais mon fils m'a soudainement dit : “Ce n'est pas ça, Maman, ce sont des grenouilles, des bébés grenouilles',” a dit Mme Mowday. “Il y en avait des milliers. Lorsque nous regardions le ciel nous pouvions les voir. Elles ont recouvertes nos épaules et parapluies.”
      
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    Des forces surnaturelles dangereuses se tiennent dans le ciel de Birmingham. La plupart de ces météos bizarres proviennent d'orages féroces dues au propre climat de Birmingham - une région urbaine chaude loin des brises maritimes rafraichissantes.

    Un grêlon colossal pesant 1lb 6oz (0.62kg) est tombé en décembre 1980, et une tornade en juillet 2005 a endommagé 420 bâtiments. C'est sur la voie des tornades d'Angleterre, qui compte 32 tornades enregistrées depuis 1931. Avec tout cela, on en oublie les soucoupes volantes observées Noël dernier.

    Une pluie de poissons...

    12 février 2008 - Les habitants du village de Kandanassery furent plutôt surpris lorsqu'ils virent de petits poissons pleuvoir à la fin d'une averse soudaine, lundi soir.

    Le phénomène fut d'abord remarqué par deux personnes lorsque ces petites choses visqueuses commencèrent à se retrouver par magie sur leurs corps lorsqu'elles retournaient chez elles tard le soir.

    Comme ils pensaient que les gens rejetteraient cela comme une simple fantaisie ou un conte fabriqué à moins qu'il n'y ait une preuve tangible, ils ont ramassé quelques-uns des poissons sautillants et les ont gardé dans un seau rempli d'eau près de la bibliothèque du village.

    Sivaraman, qui a vu en premier ce phénomène rare, a dit qu'il a également vu des poissons écrasés par les véhicules qui roulaient sur la route pendant qu'il pleuvait.

    “Il n'y a aucune raison de ne pas croire ce que disent les villageois, puisqu'il est possible d'avoir une explication scientifique pour cela”, a dit le Dr C K Rajan de la School of Marine Sciences de la Cochin University of Science and Technology.

    “Lorsque des nuages convectifs sont formés, il est possible que de petits organismes aquatiques soient soulevés dans l'atmosphère. Ils peuvent survivre dans les nuages tant que les nuages ont une teneur en eau,” a-t-il dit.

    Le type de poisson qui est tombé du ciel est le même que celui que l'on trouve communément dans les bassins et canaux de la région, ont dit les villageois.

    Il y a quelques temps, certains endroits de l'état ont reçu une pluie 'de couleur rouge'. Les scientifiques qui ont étudié le phénomène l'ont attribué à la présence d'algue dans les nuages.

    wikipedia

     
    Par Dossiermystere - Publié Dans : une pluie étrange 
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    Samedi 8 août 2009

     

    La pluie d'animaux est un phénomène météorologique extraordinaire de chute du ciel de nombreux animaux, souvent d'une seule espèce. Cette précipitation atypique est accompagnée ou non d'une averse classique. On trouve témoignage du phénomène dans de nombreux pays et à de nombreuses époques, et il a suscité à travers l'histoire mystères et controverses.Une pluie bien étrange...



    Ce sont le plus souvent des poissons et des grenouilles qui se trouvent dans ces « pluies », mais certaines espèces d'oiseaux sont aussi fréquemment mentionnées. Le phénomène est souvent si violent que les animaux retombent déchiquetés. Cependant, les animaux survivent parfois à cette chute, en particulier les poissons, ce qui laisse penser que le laps de temps séparant le « décollage » et le retour au sol est relativement faible. De nombreux témoignages décrivent les grenouilles tombées du ciel comme parfaitement intactes. Il arrive aussi fréquemment que les animaux tombent du ciel gelés, parfois emprisonnés dans la glace, ce qui tendrait à montrer que certains animaux terrestres sont projetés à des altitudes élevées où la température est inférieure à 0 °C.

    Les témoignages de pluie animale, de pluie de sang, ou de chute d'objets organiques divers abondent dans la littérature antique et médiévale.

    Le papyrus d'Alberto Tulli, papyrus perdu par son propriétaire et dont l'existence est contestée, témoigne déjà de phénomènes étranges dans l'Égypte pharaonique, en particulier l'apparition de ce qui pourrait être un OVNI, mais plus particulièrement d'une chute, depuis le ciel, de poissons et d'oiseaux[1].

    Dans la Bible, Josué et son armée sont aidés par une pluie de pierres qui s'abat sur l'armée amorite. La Bible évoque d'autres interventions célestes de ce type, comme les grenouilles apportant une des dix plaies d'Égypte (Exode 8:2)[2].

    Au IVe siècle av. J.-C., le Grec Athénée évoque une pluie de poissons ayant duré trois jours dans la région de Chéronée dans le Péloponnèse[2].

    Au Ie siècle, Pline l'Ancien rapporte des pluies de chair, de sang, et d'autres matières animales comme la laine[3].

    Enfin, au Moyen Âge, la fréquence du phénomène dans certaines régions pousse certains de leurs habitants à s'imaginer que les poissons naissent adultes dans les cieux et tombent ensuite dans la mer[2].

    Dans l'époque moderne, et grâce à l'essor de la presse, les témoignages beaucoup plus fiables et toujours plus nombreux attestent du phénomène. Quelques exemples choisis :

    En 1578, de grosses souris jaunes s'abattent sur la ville norvégienne de Bergen[2].

    D'après un certain John Collinges, une pluie de crapauds se serait abattue sur la ville anglaise d'Acle, dans le comté de Norfolk, si bien que le patron de la taverne du village dut les enfourner par centaines pour s'en débarrasser[2].

    Le 11 juillet 1836 est lue à l'Académie des sciences une lettre envoyée du sud de la France par un professeur de Cahors.

    « Ce nuage creva sur la route à 60 toises environ du point où nous étions. Deux cavaliers qui revenaient de Toulouse, où nous allions, et qui se trouvèrent exposés à l'orage, furent obligés de mettre leurs manteaux pour s'en garantir ; mais ils furent bien surpris et même effrayés, lorsqu'ils se virent assaillis par une pluie de crapauds ! Ils hâtèrent leur marche et s'empressèrent, dès qu'ils eurent rencontré la diligence, de nous raconter ce qui venait de leur arriver. Je vis encore de petits crapauds sur leurs manteaux, qu'ils firent tomber en les secouant devant nous. »
    — Extrait d'une lettre de M. Pontus, professeur à Cahors, à M. Arago.


    La pluie de poissons de Singapour, telle que décrite par les Asiatiques.Le 16 février 1861, la ville de Singapour connaît un important tremblement de terre, suivi de trois jours de pluies importantes. Après trois jours et la fin des pluies, les habitants découvrent dans les flaques des milliers de poissons chats. Les autochtones affirment les avoir vus tomber du ciel, les occidentaux se montrent plus prudents dans leurs témoignages[2]. Une fois les eaux retirées, on trouve d'autres poissons dans les flaques asséchées, notamment à des endroits n'ayant pas été touchés par l'inondation.

    Le Scientific American rapporte une averse de serpents, atteignant pour certains 18 pouces de long (soit environ 45 cm), sur la ville de Memphis le 15 janvier 1877[2]. On trouve aux États-Unis plus d'une quinzaine d'exemples de pluie d'animaux au seul XIXe siècle[4].

    Le 7 septembre 1953, des milliers de grenouilles tombées du ciel envahissent les rues de Leicester dans le Massachusetts.

    En 1968, les journaux brésiliens évoquent une pluie de chair et de sang s'abattant sur une aire relativement large (1 km²)[4].

    En janvier 1969, des canards morts tombent sur la ville de St. Mary's City dans le Maryland. D'après le Washington Post du 26 janvier 1969, le vol de canards avait été frappé de mort subite en plein vol, comme s'il avait subi une explosion, que personne n'a pourtant vue ou entendue[2].

    En 1978, il pleut des crevettes en Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie)[2].

    En 2002, les poissons pleuvent en Grèce. Le journal Le Monde note :

    « Il ne fait pas toujours beau à Athènes certes. Et pas davantage dans les montagnes du nord de la Grèce. Mais les orages y ont le bon goût parfois d'aider au sourire et à la rêverie. À Korona, village haut perché, il a plu, mardi, des centaines de petits poissons. »

     

     


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  •  La Loge d'Orient (La Loge-Lionne), Aube, France

    24 mai 1136 - 22 h

    Deux personnes assistaient aux dernières heures d'Hugues de Payns, fondateur et premier grand maître de l'Ordre des Templiers. En ce jour de l'Ascension, un autre évènement se préparait en ce lieu retiré du monde. Depuis sa création, l'Ordre du Temple avait connu une croissance exponentielle. Les donations étaient importantes et de nombreux chevaliers avaient rejoint l'Ordre. Ils avaient ainsi permis à cette nouvelle milice, comme l'avait appelée Bernard de Clairvaux, de prendre la première place sur la scène des relations entre l'Orient et l'Occident. Plusieurs ordres militaires et religieux avaient été mis sur pied depuis la prise de Jérusalem en 1099 et la tradition occidentale avait depuis longtemps donné le jour à des ordres comme l'Ordre de la Licorne d'Or, l'Ordre de Malte, l'Ordre des Chevaliers de Tau… mais les Templiers se distinguaient visiblement par une adhésion massive depuis près de vingt ans. Le soutien du futur saint Bernard n'y était certes pas étranger, mais était-ce la seule raison pour laquelle un engouement sans précédent conduisait des nobles à devenir simples chevaliers ?1

    A l'âge de 66 ans, Hugues de Payns avait choisi de quitter le monde des vivants dans la quiétude. Loin des fastes que l'ordre commençait à affectionner, son fondateur se retrouvait avec ses plus proches amis qui avaient choisi de rester dans l'ombre. Mais plus que des amis, il s'agissait de réunir la Communauté intemporelle du Laurier. Compagnon de Terre Sainte dont la rencontre remontait à la première mission d'Hugues en Orient, Mohamed Ibn Touloun se tenait aux côtés de Mélusine. De Mohamed, l'histoire ne retiendra que son lointain ancêtre, fondateur de la dynastie des Toulounides qui avait régné sur l'Égypte à la fin du IXe et au début du Xe siècle. De Mélusine, des légendes se bâtiront par Gervais de Tilbury2 puis, quelques siècles plus tard, avec les poètes Jehan d'Arras et Couldrette qui en feront une fée aux multiples visages...

    Hugues de Payns était allongé sur une couche sobre. Il avait préparé sa succession matérielle avec Robert de Craon afin de rendre fluide cette passation. Ce dernier avait déjà fait ses preuves en matière d'organisation au sein de l'Ordre. Les statuts imposaient une élection mais celle-ci devait finalement entériner ce qui avait été mis en place auparavant. Serein face à son destin, le grand maître réfléchissait à sa vie et à ce qu'il avait entrepris depuis sa rencontre avec Bernard de Clairvaux.

    Mais plus que sa propre vie, le grand maître contemplait ce qui était le bien le plus précieux à ses yeux. Une épée forgée en Terre Sainte à partir d'un objet beaucoup plus ancien dont les origines se perdaient dans la nuit des temps… Posée contre le mur de pierre, en face du lit, l'épée brillait par les lumières des chandeliers posés sur la table en bois. Un léger courant d'air faisait osciller les flammes des bougies. Les reflets donnaient ainsi une vie à la lame polie.

    - Mes amis, pensez-vous qu'elle doive être transmise au sein de l'ordre ? demanda alors Hugues, rompant le silence.

    - Nous le pensons, en effet, répondit Mélusine. Nous en avons longuement discuté et même si l'ordre du Temple semble s'écarter de ce que nous attendions de lui, il n'en reste pas moins le meilleur dépositaire aujourd'hui.


     

    Village de Payns (photographie : Philippe Contal, octobre 2006)


    - Village de Payns -
    (photographie : Philippe Contal, octobre 2006)

    Les longs cheveux noirs de Mélusine soulignaient ses traits fins. Elle s'était retirée des affaires publiques depuis plusieurs années. Officiellement décédée, Mélusine jouissait d'un exceptionnel degré de liberté.

    - Que de chemin parcouru depuis notre première rencontre en Terre Sainte, rappela-t-elle.

    - Voici plus de trente ans que nous nous oeuvrons ensemble. Votre premier voyage avec le comte de Champagne nous avait alors permis de reconstituer notre communauté après le décès de votre prédécesseur. L'arrivée des Chrétiens à Jérusalem avait alors ôté tout espoir d'un rapprochement entre l'Orient et l'Occident. Et pourtant, contre toute attente, ce sont des chevaliers chrétiens qui prirent le relais de notre mission.


    Mohamed s'exprimait calmement, avec une voix tranquille mais ne laissant généralement pas de place ni au doute ni à la contestation. Il avait été de nombreuses fois confronté à la haine primaire de certains Chrétiens mais sa maîtrise du combat armé ou non lui avait toujours permis de s'en sortir sans heurt. Profondément humaniste, il avait rejoint la Communauté du Laurier bien avant sa rencontre avec le futur fondateur des Templiers. Malgré son âge avancé, il était toujours présent et oeuvrait comme Mélusine dans l'ombre des grandes organisations visibles en Orient comme en Occident.

    Les représentants des religions avaient depuis très longtemps été écartés de cette mission de sauvegarde. Les croyances exclusives avaient pris le pas sur la tolérance religieuse. Les " dieux uniques " avaient remplacé les dieux aux multiples facettes. Autour de la Mer Méditerranée, les anciennes religions avaient laissé la place à trois courants s'opposant militairement sous prétexte que la vérité était seulement le privilège d'un seul. Ce désordre qui avait connu son apogée à la suite de la déstructuration de l'Empire Romain ne semblait pas toucher à sa fin.

    - Nous remettrons l'épée à Robert de Craon ce soir, reprit Mélusine. En attendant, nous devons procéder à notre rituel.

    - La deuxième partie de notre trésor est-elle bien protégée, demanda le grand maître ?

    - N'ayez crainte, le choix que nous avions effectué ensemble voici plusieurs années se révèle pertinent. Les bons chrétiens auxquels nous avons confié la graine sont garants de sa sécurité. Nous les avons rencontrés voici quelques semaines aux confins des Pyrénées. Ils se structurent actuellement et ont l'appui des pouvoirs seigneuriaux en place. Leur fidélité aux préceptes évangéliques leur donne une image très appréciée en Terre d'Oc. Le seul risque réside dans l'ombre qu'ils pourraient créer à Rome… mais nous n'en sommes pas là.


    Mohamed parcourait l'Europe et le Proche-Orient depuis de longues années. Le plus souvent de manière discrète, voyageant de nuit afin d'éviter les rencontres inopportunes. De la chaleur des déserts aux neiges éternelles, il ne se lassait pas d'admirer ce que la nature offrait aux hommes. Regrettant sans fin que ceux-ci n'en prennent conscience qu'occasionnellement, il conservait néanmoins cette utopie humaniste que l'Homme serait un jour capable de sortir de son état de somnolence spirituelle.

    Mélusine prit l'épée et la déposa sur le lit sur lequel reposait Hugues. Ce dernier posa les mains sur la garde. Mélusine et Mohamed se placèrent de chaque côté, les deux mains au-dessus de la lame, paume ouverte vers le bas.

    Dans un silence surnaturel, les trois amis se recueillirent, les yeux fermés. Plusieurs minutes passèrent quand l'épée fut enveloppée d'une lumière orangée. Ténue puis de plus en plus soutenue, la lumière prit une forme rectangulaire allongée barrée de quatre lignes plus fines en son sommet. L'épée redonna ainsi la vie à un symbole dont les origines remontaient à plusieurs millénaires. La lumière des chandelles s'effaçait devant la luminosité qui émanait de l'épée.

    Soudain, la lumière s'éteignit, plongeant la pièce dans une relative pénombre. L'épée avait repris son aspect d'origine. Elle brillait cependant d'une énergie qu'elle n'avait pas connue depuis sa fabrication, vingt ans plus tôt. D'un matériau que la magie rendait unique, l'épée avait été forgée selon les méthodes de feuilletage. Lame de Damas dont les propriétés dépassaient de loin tout ce que la métallurgie pouvait permettre de réaliser, elle était surtout l'un des deux éléments qui constituaient l'Unique, le pouvoir absolu. Conservé pendant des siècles dans le temple d'Abydos, le vase primordial représentait, avec son contenu, ce qui pouvait changer le monde. Mais comme tout outil ou arme, ce pouvoir prenait l'orientation du bien ou du mal en fonction de son utilisation… et de son utilisateur. Trois personnes avaient été chargées depuis des temps immémoriaux de protéger ce trésor. Source d'une puissance infinie, il semblait préférable de le cacher. Un jour peut-être… l'humanité serait suffisamment sage pour en faire un usage bénéfique.

     

    Vue de Damas (extrait du livre ''La chevalerie et les croisades'', d'après les grands ouvrages de M. Paul Lacroix, 1887)


    - Vue de Damas -
    (extrait du livre "La chevalerie et les croisades", d'après les grands ouvrages de M. Paul Lacroix, 1887)


    L'épée avait été forgée selon les méthodes ancestrales. Le matériau qui avait traversé les siècles avait ainsi été recouvert de plusieurs couches de différents aciers. Conservant ses propriétés magiques mais protégé par ce laminage, le vase conservait sa fonction de contenant. La graine qui était auparavant conservée dans la coupe devait désormais être placée dans le pommeau de l'épée. Mais aujourd'hui, seule l'épée était entre les mains du grand maître des Templiers. Peu après la prise de Jérusalem par les Chrétiens, il avait semblé opportun de scinder l'objet magique en deux parties complémentaires.

    - Hugues, il est temps pour nous de nous retirer. Auparavant, nous devons remettre l'épée à votre successeur. Etant désormais instruit de notre mission et ayant reçu de sa part son engagement à nous aider, il sera le nouveau maillon de la chaîne.


    Rompant le silence, Mélusine avait également reposé l'épée contre le mur.

    - Il ne devrait plus tarder. Je l'avais prévenu de votre passage.


    En effet, trois coups firent résonner la lourde porte en bois. Robert de Craon fit son entrée dans la pièce et salua ses compagnons. La Communauté du Laurier prenait ainsi un nouveau visage, conservant son œuvre millénaire de préservation…

     http://www.khetemet.com/legendeChapitre06.aspx


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  •  L'extraordinaire résistance aux radiations d'une bactérie,Deinococcus radiodurans, lui a valu une célébrité mondiale et suscité quelques fantasmes. En octobre dernier, Miroslav Radman et son équipe avaient décrypté sa recette pour réparer son ADN mis en charpie. Aujourd'hui, une équipe américaine ajoute un nouvel ingrédient, le manganèse, et affirme que des protéines doivent jouer un rôle déterminant.

    Depuis qu'elle a été découverte, en 1956, barbotant en pleine forme dans des conserves traitées par une dose massive de radioactivité, la bactérieDeinococcus radiodurans n'en finit pas d'étonner les scientifiques. Cette championne de la survie résiste mieux que personne à tout ce que les organismes vivants abhorrent : les ultraviolets, la radioactivité, l'eauoxygénée, l'acidité, le chaud (52 °C), le froid (-45 °C), le dessèchement et même le vide sans oublier l'absence de nourriture. On la trouve bien sûr dans des milieux aux conditions de vie très difficiles mais aussi… partout ailleurs car cette originale aime également le confort.

    Pour expliquer cette exceptionnelle résistance, et particulièrement celle auxrayonnements ionisants (cette bactérie tient le coup à 10 000 Gy - grays - alors que Escherichia coli, une autre bactérie, périt à 60 Gy), on évoque depuis longtemps un mystérieux mécanisme de réparation de l'ADN, qui pourrait encore agir après la destruction quasi-totale des chromosomes etplasmides constituant son génome. Pour décrire ce retour à une vie normale après ce qui serait un arrêt de mort chez les autres organismes vivants, on parle parfois de « résurrection ». Certains, fortement impressionnés, font même de cet être hors norme un extraterrestre : Deinococcus radioduransnous serait venue de Mars ou d'ailleurs, transportée par une météorite ou obligeamment déposée par une soucoupe volante. D'autres, et non des moindres, en font un candidat pour peupler la planète Mars, justement.

    Parmi eux figure Miroslav Radman, professeur à l'Université René Descartes(Paris) et directeur de l'Unité 571 de l'Inserm. En 2006, lui et son équipe ont démonté le mécanisme de réparation de l'ADN. L'opération se ferait en deux phases. La première reconstitue les parties détruites en se servant des morceaux d'ADN restants et en s'aidant d'une certaine redondance dans lesgènes. La seconde recombine l'ADN pour fabriquer de nouveaux chromosomes. Et le tour est joué.

    Elle résiste aux pires conditions de vie et reconstitue son ADN, même quand il est en grande partie détruit. Les secrets de cette bactérie sont bien gardés mais pourraient nous ouvrir de nouvelles pistes médicales.Crédit  : Inserm
    Elle résiste aux pires conditions de vie et reconstitue son ADN, même quand il est en grande partie détruit. Les secrets de cette bactérie sont bien gardés mais pourraient nous ouvrir de nouvelles pistes médicales.
    Crédit : Inserm

    Des protéines au travail

    Mais comment fonctionne ce mécanisme ? Michael Daly (University of the Health Sciences, Bethesda, Maryland, Etats-Unis) n'a pas la réponse mais pointe l'importance de protéines et du manganèse. Il remarque que chezDeinococcus radioduransce métal est 300 fois plus abondant que dans les bactéries sensibles à la radioactivité. Dans un article à paraître en avril dans le magazine, PLoS Biology, lui et son équipe dévoilent l'existence d'un complexe chimique, utilisant le manganèse et dont la propriété est de détruire les radicaux libres, plus précisément ceux connus pour causer des dommages aux protéines mais pas à l'ADN. Or, note Michael Daly, « les protéines des bactéries sensibles aux radiations sont beaucoup plus sensibles que l'ADN ».

     http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/vie-1/d/la-championne-de-la-resistance-a-la-radioactivite-livre-un-secret-de-plus_10565/#connexe

     

     

    Son idée est donc que la réparation de l'ADN passe par la protection des protéines. Cité par Science, David Thaler, un microbiologiste de l'université Rockefeller (New York), suggère que le manganèse pourrait améliorer la capacité de certaines protéines à réparer l'ADN. Pour l'instant, il reste à en savoir plus sur ce complexe chimique. Michael Daly s'est lancé sur cette piste. La suite, donc, au prochain épisode…



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    voici deux avis sur le mystérieux peuple des cagots je vous invite à lire ce que ce peuple fait verser comme encre sur sa mystérieuse origine:

     

     

     

     

       

     http://www.elishean.org/?p=2267

     Les Chrestians ou Cagots

    Qui étaient les Chrestians (ou les Cagots) qui vécurent près de six siècles en Europe, et surtout d’où venait réellement ce peuple qui… tomba du ciel ?!

     Dans le cas d’une hypothèse extraterrestre, on est en droit à juste titre de s’étonner du manque de remous que cette affaire semble avoir créé. Comment à une époque ou le moindre fait particulier est taxé de diablerie, comment ce fait-il que le clergé n’a pas plus réagi que cela face  à l’incursion extraterrestre.

      En réalité  l’homme de l’époque médiévale avait pour principal souci de survivre.

     parias parmi les parias, les Cagots peuvent être comparés aux intouchables indiens. Ils furent présents dans toute l’Europe au moyen âge ; en Bretagne, dans le Bas-Poitou, en Guyenne, en Gascogne, dans le pays basque, en Navarre et surtout en Béarn. Les montagnes des Pyrénées, pourtant terres de refuge, où les ségrégations eurent peu de prises, terre des Cathares, furent néanmoins le lieu où le phénomène des Cagots fût le plus appuyé. Leur origine reste mystérieuse, plusieurs thèses sont évoquées, allant de wisigoths battus par Clovis à Poitiers, aux Sarazins, juifs, cathares, lépreux, extraterrestres… Le nom même de  » cagot  » est d’origine incertaine, il peut venir de  » cangoth « : les chiens de Ghoth. On retrouve aussi les termes de Gézitain, Chrestians, Gahets

     Peu d’événements étaient susceptibles d’étonner l’homme de l’époque médiévale car il survivait alors à grand-peine. Lorsqu’il avait résisté aux hivers rigoureux, aux guerres féodales et aux fléaux, il acceptait sans trop se formaliser les incursions de l’irréel ou du fantastique dans le réel. D’ailleurs, la frontière était floue entre l’imaginaire et le vécu et les phénomènes étranges pouvaient communément être acceptés comme des signes d’une autre réalité. L’Eglise elle-même saisissait les esprits en évoquant la présence immanente du malin et en décrivant les forces obscures de démons immatériels. La mort faisait partie du quotidien et chacun se savait continuellement menacé.

    Seul cet aspect de la pensée médiévale peut expliquer que, en l’an 800, sous le règne des Carolingiens, les habitants de la vieille ville de Lyon n’aient pas été choqués de l’apparition de surprenants objets descendants du ciel.

    Les Lyonnais franchirent les portes fortifiées de la ville et gagnèrent avec force cris les champs où venaient de se poser les vaisseaux. Ils furent rapidement encerclés, un grand silence se fit lorsque le premier pilote sortit de l’engin. Comme les citadins ne comprenaient rien à son langage inconnu, il fut décidé sans autre forme de procès de s’emparer de ces êtres. Les pilotes venus du ciel furent immédiatement cloués sur des planches et confiés au courant de la Saône et du Rhône.

    Ainsi pensait-on châtier ces étranges visiteurs qui  » venaient sur Terre pour abîmer les récoltes par le fracas de leurs terribles engins volants « . Ce châtiment était supposé dissuader d’autres visiteurs célestes qui, voyant du ciel leurs compagnons emportés par les flots, se seraient tenus à distance de la Terre.

    Pourtant, des chroniqueurs médiévaux rapportent que, quelque temps plus tard, apparurent en grand nombre, dans nos régions et sous nos climats, des êtres aux caractéristiques physiques pour le moins étonnantes. Bien que d’abord persécuté, ils furent peu à peu tolérés jusqu’à vivre à côté des humains. Relégué au rang des bannis, ils s’organisèrent de façon autonome en marge de la société. Les représentants de cette race maudite furent baptisés  » Chrestians « ,  » Gézitains »,  » Gahets »,  » Agots « , ou encore  » Cagots « .

    Les nombreux historiens à s’être penchés sur l’histoire de cet étrange peuple dispersé, retrouve, aux quatre points cardinaux de l’Europe, la même description de ces êtres que celle qui fut faite en France.

     Les Chrestian sont des caractéristiques physiques étranges : ils sont chauves, ils n’ont pas de pavillons d’oreilles visibles (à leur place, on distingue deux trous, comme chez les sauriens), ils ont les pieds et les mains palmés et ils dégagent une chaleur corporelle absolument anormale. Ce sont des particularités, maintes fois relevées, qui firent qu’on les relégua longtemps en tribus, aux portes des cités où ils érigeaient des sortes de faubourgs autonomes.

    leur existence se retrouve à Campan comme dans l'ensemble du Sud-Ouest. Ce phénomène semble avoir pris naissance vers l'an mil pour se terminer au 19ème siècle, très progressivement.


    Comme on considérait alors qu’ils avaient un aspect repoussant, obligation leur était faite d’être amplement vêtus, encapuchonnés et chaussées. Ceci étant, même soigneusement vêtus, les Chrestians avaient pour autres obligations de porter, cousue sur leurs vêtements, bien visible sur la poitrine, une patte d’oie séchée et peinte en rouge. Cette signalétique rappelée à la population que ces êtres avaient des pieds et les mains palmés !

    On pourrait voir dans ces descriptions le fruit d’un ramassis de légendes et de fausses informations colportées par la rumeur si, au XVIe siècle, Ambroise Paré (1509 — 1590), le père de la chirurgie moderne, affecté au service du roi Henri II, ne s’était scientifiquement penché sur cette étrange race, maudite depuis déjà trois siècles.

    À l’époque, les Chrestians, qui vivaient toujours en groupes isolés, n’avaient perdu aucune de leurs caractéristiques physiques et physiologiques consignées sous les Carolingiens. Ambroise Paré passa donc plusieurs semaines en étudier quelques spécimens. S’efforçant de ne pas se laisser influencer par les rumeurs, il s’attacha à accumuler de véritables constatations médicales et à les consigner soigneusement par écrit.


    Le milieu purement scientifique, en dehors d'Ambroise Paré, ne s'est jamais préoccupé de savoir qui était vraiment les Chrestians, se contentant d'affirmer péremptoirement que " des êtres bisexués, sans oreilles, aux doigts palmés, avec un sang vert et chaud n'existaient pas ". Pourtant, en reprenant certains éléments de leur histoire, on peut, par exemple, être frappé par l'aspect de saurien qui fait du Chrestian un parfait extraterrestre,

    Il rapporte notamment la capacité prodigieuse d’un Chrestian à pratiquer la momification par magnétisme. Cet exercice, rapporté ici dans le vieux français d’origine, est supposé révéler la puissance du magnétisme personnel :  » l’un d’eux tenant en sa main une pomme fraîche, celle-ci apparait aussi aride et ridée que si elle eut restée huit jours au soleil. « Ambroise Paré explique cette réaction par la chaleur anormalement élevée dégagée par le corps de Chrestian.

    D’ailleurs, on a dit que lors d’une saignée, est sorti de ses veines un liquide presque bouillonnant et d’une teinte entre le bleu et le vert ! Ces caractéristiques firent qu’un arsenal juridique spécifique fut mis sur pied afin de les mettre au ban de la société et d’éviter qu’ils ne risquent de se mêler aux humains. Vivant en groupes dans les faubourgs des cités, ils avaient leurs propres cimetières où ils étaient systématiquement inhumés sans prêtre ni office religieux.

    Race maudite à vie, leur condition était mentionnée dès la naissance dans l’acte de baptême, célébré à la nuit tombée, sans carillons. Ils ne portaient pas de nom mais un prénom suivi du terme Chrestiaa, Cagot, Gézitain. Une fois morts ils étaient inhumés à l’écart des  » vrais chrétiens « . Parmi la longue liste des interdits on peut citer : le mariage avec des non cagots, l’exercice de certains métiers en rapport avec l’eau, la terre, le feu, les aliments, porter une arme ou un objet tranchant… À l’origine des ces interdictions on retrouvait la peur de la lèpre dont les cagots étaient tous censés êtres infectés.

    Malgré ces interdictions draconiennes, ils peuvent occuper des postes de chirurgiens ou sages-femmes et on leur prête des vertus de guérisseurs. La plupart sont charpentiers, vanniers, tisserands, maçons, parfois réputés et appréciés pour leur travail, d’autant que, généralement, ils ne reçoivent pas de salaire et sont seulement exonérés d’impôt. Dans certains endroit ils devaient porter une patte de canard ou d’oie d’étoffe rouge cousue sur leurs vêtements. Parfois, ils ne pouvaient exercer qu’un seul métier, celui de tonnelier car au Moyen Âge le bois était réputé ne pas véhiculer les maladies.

    Ces êtres étranges ne vivaient cependant pas dans la misère car ils avaient un grand sens des affaires. D’anciennes archives notariales nous ont laissé des inventaires de biens établis après le décès de Chrestians. On peut découvrir la description d’un niveau de vie très évoluée. Ces textes montrent, en outre, que ces hôtes étranges possédaient une capacité juridique relativement évoluée pour l’époque. C’est probablement pour éviter le développement d’une économie parallèle indépendante qu’un arsenal juridique draconien fut alors mis en place. Ainsi, bien qu’interdits des cités, les Chrestians pouvaient posséder des maisons intra muros à condition de ne pas les habiter eux-mêmes. Ceux qui étaient tentés de louer leurs propriétés à un humain devait obligatoirement passer par l’intermédiaire d’un gérant non Chrestians. Bref, un racket bien organisé a rapidement rendu tout à fait tolérable la présence ces populations marginalisées.

    Ceci étant, la tolérance n’aurait pas pu aller jusqu’à l’intégration : il leur était interdit de se marier, et plus encore de s’accoupler avec des humains. D’ailleurs, l’idée faisait sourire à l’époque car on semblait ne rien connaître de leur mode de reproduction.

    La rumeur populaire les disait bisexués au point que jamais on ne parlait d’eux en utilisant un genre ! C’est lors d’un procès que la discrimination était encore plus forte : il fallait les serments ou les témoignages de 7 Chrestians pour pouvoir rivaliser avec celui d’un humain ! Les choses continuèrent ainsi pendant tout le Moyen Âge mais, peu à peu, les Chrestians se sont fondus dans la population et, c’est peut-être le signe de leur intégration, au XVIIIe siècle, seul le folklore parle d’êtres aux caractéristiques aussi étranges. L’histoire devait accélérer la disparition du peuple banni.

    En effet, la révolution de 1789 donna naissance aux  » Droits de l’Homme « . Les Chrestians devait immanquablement en profiter. Néanmoins, compte-tenu de l’étrangeté de leurs caractéristiques, une vaste étude médicale fut organisée afin de savoir si, oui ou non, ils pouvaient être considérés comme des hommes jouissant de la plénitude de ces droits nouvellement acquis.

     

     

     

    Les conclusions de l’examen révélèrent que les spécimens examinés n’étaient affectés qu’approximativement des symptômes décrits par Ambroise Paré et les chroniqueurs du Moyen Âge. Dès lors, les Chrestians purent se fondre et se couler dans l’anonymat de la ville, achever la totale dilution de leurs caractéristiques et occuper jusqu’aux plus hautes fonctions au sein de l’état sans que leurs origines puissent même lors être rappelées.

    Pourtant, après les glorieuses victoires de l’Empire, auxquelles bon nombre d’entre eux avait efficacement participé, un reste de mépris existait encore à leur égard dans les campagnes. Quelques Chrestians y revinrent malgré tout, chargés de gloire. On possède même le témoignage de l’un d’eux, se plaisant à venir bruyamment, avec du retard, aux offices du dimanche, couvert de toutes ses médailles bravement gagnées. Vingt années plus tôt, n’ayant pu imaginer mettre les pieds dans l’église d’une ville ou d’un village, il bravait enfin ses anciens tortionnaires, analphabètes pour la plupart, afin de voir si l’un d’eux aurait eu, selon ses propres termes,  » l’envie de venir lui friser les moustaches « .

    Rares sont les scientifiques modernes qui se penchèrent sur ce phénomène historique. Les thèses ou écrits rédigés sur les Chrestians se comptent sur les doigts d’une main. À la faculté d’histoire, on consacre aujourd’hui un cours à l’énigme des Chrestians mais leur origine reste toujours inexpliquée. Certains auteurs du XIXe siècle ont avancé l’hypothèse que ces étranges individus auraient pu être des lépreux. Pour séduisante qu’elle soit, cette thèse ne tient pas car la façon dont ils étaient traités ne ressemble pas au traitement particulier et aux signes distinctifs imposés aux lépreux au Moyen Achat.

    En outre, des cimetière de Chrestians des XIIe et XIIIe siècles, récemment fouillés, laissent entrevoir des squelettes parfaitement sains, dépourvus des terribles lésions osseuses que l’on peut observer sur les restes des lépreux. D’autres chercheurs avancèrent l’hypothèse selon laquelle les Chrestians seraient les descendants de Sarrasins restés sous nos climats après les invasions. Or les chroniques du Moyen Âge assurent que les rares Chrestians non chauves portant les cheveux longs les avaient invariablement  » blond comme blé au soleil « .

    On a aussi parlé d’éventuels descendants de Vikings mais ces derniers étaient déjà, depuis longtemps, intégrés à la société européenne.

    Le milieu purement scientifique, en dehors d’Ambroise Paré, ne s’est jamais préoccupé de savoir qui était vraiment les Chrestians, se contentant d’affirmer péremptoirement que : « des êtres bisexués, sans oreille, aux doigts palmés, avec un sang vert et chaud n’existaient pas ».

    Pourtant, en reprenant certains éléments de leur histoire, on peut, par exemple, être frappé par l’aspect de saurien qui fait du Chrestian un parfait extraterrestre, semblable à ceux décrits par les contactés depuis le milieu du XXe siècle !

    Ensuite, fait encore plus troublant, ces êtres  » venus de nulle part  » débarquent en Occident et principalement en France, juste après qu’y soit apparue une inexplicable invasion de vaisseaux aériens dont les pilotes, une fois pris, étaient systématiquement jetés dans les rivières après avoir été cloués en croire. Ne faudrait-il pas voir en eux des survivants de débarquement durement réprimés, résultat d’un exode planétaire pacifique, plutôt que d’une tentative de colonisation ?

    Ces vaisseaux apparus en grandes quantités, comme le décrivent si bien les documents de l’époque appelés capitulaires, n’ont finalement été remarqué que là où il y avait des témoins pour les voir, c’est-à-dire près des cités. On peut penser que la plupart de ces engins ont pu finalement débarquer sur Terre le plus paisiblement du monde. Quoi d’étonnant, dans ce cas, à ce que cette population aux caractéristiques physiologiques particulières ait formé une population rapidement mis à l’écart des villes ?

    Avec le relâchement de la ségrégation, le sang des Cagots s’est étendu dans la population et beaucoup de béarnais en sont les descendants. Sous Louis XIV, l’emploi de termes discriminatoires à leur égard fut interdit, ce qui n’empêcha pas leur usage détourné. La dernière inhumation mentionnée dans le cimetière des Chrestians date de 1692. Par la suite le terme de Cagot perdura pour désigner bohémien, faux dévot, hypocrite, jusqu’à Molière qui l’employa au XVIIe siècle dans  » Tartuffe « 

    Aujourd’hui, bien qu’appartenant au passé, le souvenir peu glorieux des Cagots est présent dans le Béarn, et ce n’est que depuis peu que les Béarnais se penchent sur cet épisode de leur histoire.

    Pendant plus de six siècles, ces hommes sont restés  » les maudits  » de notre histoire et il leur faudra attendre le XIXe siècle pour se fondre définitivement dans les rangs de la population terrienne.

    Pour approcher un peu plus le mystère de cette population paria, le château médiéval de Nestes(IXe — XIe siècles), dans les Hautes — Pyrénées, a ouvert le musée des Cagots. On y apprend notamment que l’on interdisait à ces  » intouchables  » du Moyen Âge de boire aux fontaines de peur qu’il ne les souille…

    Dès le VIIIème siècle, des récits qui ressemblent aux témoignages ufologiques du XX ème siècle foisonnent. Il y est fait le cas de mystérieuses êtres (extra terrestre?), provenant d’endroits inconnus, parlant des langages incompréhensibles et incapables de justifier leur présence. Des fresques  montrent des personnages volants.

    Depuis Ambroise Paré, le lien à fait son chemin: Sang Bleu, Mérovingiens, Race Fabuleuse …

    Le descriptif des Cagots évoque le physique reptiliens prêtés à certains types d’extraterrestres, nommés Gris. Ces derniers ont-ils déversés le produit de leurs expériences d’hybridation extraterrestste/terriens pour ensuite observer de loin le déroulement des choses ? Car, à moins d’avoir été bani des leurs, il est difficilement envisageable que des extraterrestres, plus évolués que nous, ait accepté de vivre des centaines d’années durant en paria sans réagir.

    Opinion de Peter Tavy : Mon esprit cartésien se heurte à mon sentiment de paranoïa naturel face à cette mystérieuse histoire ! D’une part nous avons cette armada de vaisseaux débarquant sur Terre et d’autre part ce peuple étrange semblant être le simple croisement génétique des aspects humains et sauriens. Le peu de scolaire et de « logique » que contient encore ma démarche mentale consiste à dire que ce ne sont qu’exagérations et inventions démoniaques du peuple arriéré de l’époque. Mais mon instinct me souffle à l’oreille que ces événements ne pourrait être qu’un présage de ce que serait une RR3 prolongée :

    une rencontre rapprochée de type 3 à long terme ou une colonisation d’hybrides humains/reptiliens « imposée » par ce même peuple de Lézards !

    Une sorte d’essai grandeur nature d’un débarquement d’astronefs inconnus habités d’êtres humanoïdes mais étrangers à la Terre (« à moitié », car qui dit hybride dit « moitié » du matériel génétique !), et ce dans un état/pays hiérarchisé et constitué de lois tel la France de l’époque, dans le but d’observer les réactions humaines et la possible intégration des hybrides…

    Après accoutumance de leur présence parmi la population ?! Une thèse plausible lorsque l’on sait ce que certains prédisent au sujet du peuple céleste des reptiliens et de leur plan pour l’avenir de l’homme…

    et voici une petite vidéo qui montre à quel point les cagots font figure de légende au pays cette vidéo à été réalisé par des ados mi drôle mi vraie elle n'en reste pas moins une trace indélébile de ce peuple dans les mémoires 

     

     


     Voici encore un dossier polémique. Finalement peu aura été écrit sur les cagots et leur origine reste une énigme. Réputés blonds aux yeux bleus ou bruns olivâtres, ils ne sont ni celtes ni germains ni normands ni wisigoths ni sarazins ni juifs! Ils sont pyrénéens mais pas basques.Alors ??? . 


    Première piste:
    "Dans son livre "Avoir été, être cagot" Georges Laplace affirme que l'origine des cagots se situe entre 6000 et 5000 ans avant notre ère. A cette époque, les populations se sédentarisent, mais une partie d'entre elles continue à chasser, à exploiter le bois et son charbon, à travailler ce matériau. A l'écart des paysans des clairières, rebelles à la romanisation et à la christianisation, longtemps fidèles à la langue vascoïde, aux coutumes ancestrales, à la religions aquitaine, ces hommes et ces femmes auraient été rejetés par les différentes civilisations …"
    source : http://cgpa64.free.fr/cagots/08/0801.HTM


    Deuxième piste:
    Parias parmi les parias, les Cagots peuvent être comparés aux intouchables indiens. Ils furent présents dans toute l'Europe au moyen âge ; en Bretagne, dans le Bas-Poitou, en Guyenne, en Gascogne, dans le pays basque, en Navarre et surtout en Béarn. Les montagnes des Pyrénées, pourtant terres de refuge, où les ségrégations eurent peu de prises, terre des Cathares, furent néanmoins le lieu où le phénomène des Cagots fût le plus appuyé.

    Leur origine reste mystérieuse, plusieurs thèses sont évoquées, allant des wisigoths battus par Clovis à Poitiers, aux Sarazins, juifs, cathares, lépreux… Il est cependant probable qu'ils soient les descendants d'un peuple vaincu par les armes. Le nom même de " cagot " est d'origine incertaine, il peut venir de " cangoth " : les chiens de Ghoth. On retrouve aussi les termes de Gézitain, Chrestians, Gahets, Capots, Agots… Race maudite à vie, leur condition était mentionnée dès la naissance dans l'acte de baptême, célébré à la nuit tombée, sans carillons. Ils ne portaient pas de nom mais un prénom suivi du terme Chrestiaa, Cagot, Gézitain. Une fois morts ils étaient inhumés à l'écart des " vrais chrétiens ".

    Parmi la longue liste des interdits on peut citer : le mariage avec des non cagots, l'exercice de certains métiers en rapport avec l'eau, la terre, le feu, les aliments, porter une arme ou un objet tranchant…À l'origine des ces interdictions on retrouvait la peur de la lèpre dont les cagots étaient tous censés êtres infectés.

    Malgré ces interdictions draconiennes, ils peuvent occuper des postes de chirurgiens ou sages-femmes et on leur prête des vertus de guérisseurs. La plupart sont charpentiers, vanniers, tisserands, maçons, parfois réputés et appréciés pour leur travail, d'autant que, généralement, ils ne reçoivent pas de salaire et sont seulement exonérés d'impôt. Dans certains endroits ils devaient porter une patte de canard ou d'oie d'étoffe rouge cousue sur leurs vêtements. 

    Ils sont parqués au fond de l'église lors de l'office, ils ont un bénitier distinct, parfois même ils ont une porte spéciale, plus petite, les obligeant à se courber pour entrer. Ils vivent dans des quartiers spéciaux, souvent en lieu et place d'anciennes léproseries, vont chercher l'eau à des fontaines spéciales. Malheur à celui qui oublierait sa condition et ses contraintes : en 1741, un cagot maître charpentier de Moumour eut les pieds percés au fer rouge pour avoir voulu cultiver la terre. Malgré cette disgrâce, ils dépendent directement de l'église et non de la commune (jurat) ou des vicomtes. 

    Bien que considérés plus comme des bêtes que comme des hommes, ils n'en manquaient pas moins d'esprit comme en atteste cette chanson

    Encoère que Cagots siam, 
    Encore que nous soyons Cagots, 

    Nou nous en dam ! 
    nous ne nous en faisons pas ! 

    Touts em hilho deu pay Adam ! 
    Nous sommes tous fils du père Adam !

    En tant qu'êtres maléfiques et nuisibles, on les affuble de toutes sortes de tares ; bien entendu ils dégagent une haleine fétide, ils auraient même les pieds palmés ou les oreilles dépourvues de lobes, ce fait sert aujourd'hui à certains illuminés à affirmer qu'il s'agissait en fait d'extra terrestres! Plus sérieusement aucun signe particulier ne les distinguait vraiment. Plusieurs témoignages les décrivent blonds aux yeux bleus, ce qui accrédite la thèse d'origines nordiques. Des médecins experts nommés par le parlement de Bordeaux avaient d'ailleurs déclaré que les Cagots étaient tout à fait indemnes de toute atteinte pathologique 

    Avec le relâchement de la ségrégation, le sang des Cagots s'est étendu dans la population et beaucoup de béarnais en sont les descendants. Sous Louis XIV, l'emploi de termes discriminatoires à leur égard fut interdit, ce qui n'empêcha pas leur usage détourné. La dernière inhumation mentionnée dans le cimetière des Chrestians date de 1692. Par la suite le terme de Cagot perdura pour désigner bohémien, faux dévot, hypocrite, jusqu'à Molière qui l'employa au XVIIe siècle dans " Tartuffe ". 
    Aujourd'hui, bien qu'appartenant au passé, le souvenir peu glorieux des Cagots est présent dans le Béarn, et ce n'est que depuis peu que les Béarnais se penchent sur cet épisode de leur histoire à travers une exposition permanente au château des Nestes à Arreau.

    733 : Des fugitifs de l'armée du général arabe Abderrahman vaincus à Poitiers, sont réduits par les Campons entre le fleuve Adour et le Prieuré Saint-Paul. Les survivants ont, peut-être, constitué la première colonie des " Cagots ".
    1288 : première mention du terme de Cagot.
    1580 : Les Cagots, avec l'accord des Consuls et du Recteur, construisent eux-mêmes leur propre chapelle dédiée à Saint Sébastien dans la vallée de campan.
    1691 : Violent incendie dans la vallée de Campan. L'église est détruite et sera remise en état, comme en 1597, par les Cagots.
    1642 : dernier acte de baptême faisiant état du terme de Cagot.
    1692 : dernière inhumation mentionnée dans un cimetière des Chrestians
    2002 : première exposition permanente sur les Cagots au château des Nestes à Arreau (64)
    source http://www.originepyrenees.com/mag/hist/ 


    Troisième piste:
    Un mystère pyreneen : les cagots par Jean Blasphème

    Ceux qui croient que les Pyrénées sont apprivoisées depuis fort longtemps se trompent lourdement. Malgré les recherches et les expéditions tardives du XIXème siècle, appelées communément par ce flot bourgeois en quête d'aventures et de frisson "Le mouvement Pyrénéiste", il faudra attendre le tremblement de terre de 1967 pour qu'enfin le refuge de celle (Pyrène) qui a donné son nom à notre monde soit totalement découvert. Les Pyrénées sont une terre d'effroi aux multiples légendes, avec des dieux mystérieux et terribles, aux appellations d'origine inconnue. Elles recèlent surtout des hommes étranges et solitaires, jaloux de leurs secrets, de leur indépendance et de leur différence. 

    L'isolement des peuples pyrénéens dans les cellules de leurs vallées défendues des invasions massives par les étroits verrous des gorges a permis aux premiers types humains auxquels ils appartenaient de se maintenir sans changement, au cours des siècles, dans de nombreux refuges montagnards où seule l'émigration contemporaine a commencé à les métisser (Pyrénées Mystérieuses -Tchou).

    De ces hommes découle le sombre mystère tardivement appelé à partir du XVIème siècle : "Cagot".

    Et mystère, il y a bien! qu'on en juge...
    1) - Bien qu'exclus de la communauté chrétienne, ils étaient protégés par l'Eglise.
    2) - Ils n'étaient pas soumis aux impôts et taxes.
    3) - Ils devaient porter une patte d'oie pour indiquer leur appartenance.
    4) - Ils sont présents dans toutes les constructions militaires et religieuses jusqu'au XVIème siècle.

    A l'écart du monde
    Pour tenter d'expliquer ces particularités nous allons examiner à grands traits quelques repères de leur histoire. Beaucoup d'auteurs ont parlé savamment des cagots en puisant leurs connaissances dans les divers documents ecclésiastiques, parlementaires (Bordeaux, Toulouse, Pau...), chroniques et chansons, mais aucun n'est allé au fond des choses, à savoir, d'où venaient réellement ces cagots. Ce qui perturbe les chercheurs, c'est cette propre volonté (dès l'origine) de rester à l'écart du reste du monde. Ce geste, ou plutôt cette hargne d'être indépendant, fut interprétée par tous, comme une prétendue exclusion sociale proférée par le monde non-cagot. Certes, le terme "Cagot" est devenu un terme péjoratif, et même insultant, mais c'est seulement au XVIIème siècle que cela apparut, époque où l'utilité technique de ces maîtres bâtisseurs n'était plus probante. Cette volonté de rester libre et d'assurer la pérennité de leur clan fait partie du bagage culturel des cagots.

    Une origine pré-celtique
    Ceux ci sont, sans aucun doute, issus des peuplades aurignaciennes (Civilisation Chasséenne) qui fuirent devant l'invasion celtique en se retranchant dans les montagnes sauvages des Pyrénées et ce, de part et d'autre des deux versants. Plus tard, ils furent en conflit avec les Romains et les Volsques (Tribu gauloise) pour les mines, les points stratégiques et les marchés. Dans cette situation, c'est aisément que Sertorius (Consul espagnol en révolte contre Rome) les rallia à sa cause avec succès contre Rome. Mais Pompée, après quelques revers, fut le vainqueur magistral et dans un trait de génie, diplomatique et économique, usa à leur égard d'une politique de générosité et de clémence.

    Au lieu de détruire ces populations ennemies (ou les mettre en esclavage), il les réunit autour de Logdunum Convenarum en divers Pagus. Une collaboration économique et artistique fut entamée. Par ailleurs, grâce à cette coopération nous retrouvons de nos jours les traces des cultes auxquels les romains et les peuples locaux s'adonnaient sur les murs tant intérieurs qu'extérieurs des chapelles, églises etc...

    Tolérés par l'Eglise
    Avec ce partenariat romain, ils exploitèrent davantage leurs mines et surtout leurs marbreries. Leur technique de construction trouvera son apothéose dans les cathédrales et châteaux forts; leur talent de sculpteurs se développera pour atteindre la perfection qui suscite toujours l'admiration au sein des musées du sud-ouest. Ainsi une ère de prospérité s'entama dans la Pax-Romana, tant et si bien que l'empereur Auguste accorda à cette cité et alentour le droit 
    romain sans toutefois être soumis à l'impôt. Ce point historique fut déterminant; il fixa là définitivement le sort de nos futurs cagots... en effet, cette peuplade non gauloise, jalouse de son indépendance refusa son ``privilège' d'être citoyen romain. De là, aucune charge politique et sociale ne leur furent échues. Nous retrouverons dans les siècles suivants ce rappel constant dans les chroniques du sud-ouest.

    Ils continuèrent à collaborer avec Rome et à améliorer leur technique mais ils restaient en dehors du monde Gallo-Romain. Lorsque le christianisme fit son apparition, rien ne changea, puisque celui-ci calqua dans ses premières heures ce droit, qu'il modifia au fur et à mesure de ses besoins, au fil des siècles; c'est sans trop de difficulté que nos cagots ont continué à être ce qu'ils étaient grâce à leurs talents de constructeurs. Non soumis à l'impôt, protégés par l'Eglise, libres et indépendants, leur sort était enviable...

    Victimes des jalousies
    Il est évident que l'autonomie des cagots dut sous-tendre des jalousies...tant des manants que des bourgeois, que les divers impôts et taxes accablaient (Il serait quand même curieux de comparer le poids de la charge fiscale à cette époque et de nos jours...) On les accusait de façon récurrente d'empoisonner les puits et les animaux... c'était apparemment la coutume à cette époque de proférer de telles accusations .

    Tour à tour, on les fit descendre des wisigoths, ou encore des lépreux et la légende qui voulait qu'ils fussent des parias n'a pas lieu d'être, sauf pour une propagande post-révolutionnaire plus soucieuse de justifier ses crimes que de vérité historique. D'ailleurs, il faut souligner que la disparition des cagots est bien l'oeuvre de la Révolution, fière de niveler les différences et les particularismes, dogme qui perdurera jusqu'à nous au travers des Jules Ferry et autres Chevenement.

    En tout cas l'aventure cagote aura duré 18 siècles et subsiste encore à travers une formidable légende.

      http://www.letarot.com/Maitre-Jacques/pages/les-cagots.html

     


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    au moyen age les pauvres qui ne pouvaient garder leurs futurs enfants devaient prendre des décisions terribles l'abandon du bébé n'était pas vraiment la première chose à la quelle on pensait car  un bébé laisser au pied d'une église ne rapportait rien tandis qu'un bébé handicapé ou difforme pouvait être vendu à des montreurs de monstres

     

     

    c'est ainsi que petit à petit on assiste à l'empoisonement volontaire de quelques "mamans" prêtes a tout pour faire manger leur enfants bien portants en prenant diverses drogues toxiques végétales ou animal pendant leur grossesse elles étaient pratiquement assurés d'accoucher de monstre qu'elles pourraient revendre à bon prix et si certains pauvres bébés ne survivaient pas en revanche beaucoup d'entre eux ont subit une vie de torture et de souffrance.

     

    la pratique de ce marché barbare à eu longue vie et donnant naissance à des êtres atteint de graves anomalies,pour faire naitre un nain on prenait de la poudre de chauve souris et de la sève d'arbre à  gueux , un nain était vendu très cher car il servait pour jouer au lancer de nain.

     

       

    cette pratique n'a plus lieux aujourd'hui mais on note tout de même que dans certains cas on peut voir chez certains peuples affamés des mutilations d'enfants par les parents ou leur tuteurs aux seuls fins de faire pitié aux touristes argentés comme vous pouvez le constater les pratiques du moyen age sont toujours d'actualité et les monstres ne sont pas ceux qu'on croit.

     


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