•  ORMUS : La poudre blanche miraculeuse

     

    ORMUS - Qu'est-ce que c'est ?


     ARCHE D ALLIENCE
     

    Les éléments ORMUS sont des éléments en métal précieux, dans leur forme naturelle non métallique. Sous cet aspect, ils sont beaucoup plus ordinaires qu'ils ne le sont dans leur forme métallique.

     

    Les éléments ORMUS sont des minéraux nutritifs essentiels à toute forme de vie.

     

    De nombreux témoins attestent de l'amélioration de leur état suite à la prise des éléments ORMUS dans leur forme concentrée.

     

    Ces éléments ont aussi d'étranges propriétés. Parfois ils disparaissent, lévitent ou traversent des parois solides. Ils ressemblent aux matériaux utilisés anciennement par les alchimistes. Ils ont été associés aux "manna" bibliques, "shewbread", à l'or du Roi Salomon et aux "mfktz" égyptiens, relatés par Laurence Gardner dans son livre " Lost Secrets of the Sacred Ark ".

     

    Les textes anciens, hindous et chinois, font allusion à des matériaux similaires possédant des propriétés identiques.

    Beaucoup de consommateurs affirment que les éléments ORMUS accroissent les facultés psychiques et spirituelles.

     

    Les éléments ORMUS proviennent de l'air, de l'eau et de la terre.

     

    Leur relative abondance les rend facile à extraire et leur mise en concentration requiert des méthodes chimiques et mécaniques plutôt simples. Les matériaux d'ORMUS sont apparemment des élément chimiques traditionnels ayant adopté une structure atomique différente.

     

    Ainsi, il s'agirait d'un 4e état possible de la matière, mis à part le solide, liquide, et gaz que nous connaissons déjà. Il existe un lien important, voir majeur, entre ce"nouvel" état de la matière, connu depuis des millénaires par les alchimistes, et le phénomène d'énergie d'orgone.

     

    Nous sommes sur le point de faire le lien entre la matière et l'éthérique…

     

    Concernant l'eau, nous savons qu'elle contient beaucoup plus que des atomes d'hydrogène et d'oxygène.

     

    Un gallon d'eau triple distillée pèse 8 livres, alors qu'un gallon d'eau synthétisée en laboratoire à partir d'oxygène et d'hydrogène pèse 7 livres. Lorsque nous apprenons que les éléments à l'état m sont solubles à l'air, et qu'ils ont la capacité de se cacher à l'intérieur des molécules, il devient possible d'imaginer que ces particules " nouvelles " n'aient jamais été découvertes par les scientifiques traditionnels mais qu'elles constituent une composante bien essentielle de l'eau.

     

    Ceci pourrait aussi expliquer les effets de "mémoire" et de programmabilité de

     

    l'eau.

     

     

     DIVERS

     

     

     

    UN PEU D'HISTOIRE...

     

    Tout au long du siècle dernier et particulièrement depuis l’époque d’Albert Einstein, les scientifiques ont poursuivit une quête du Saint Graal de la physique moderne : "la théorie unifiée du tout". Ceci a débouché sur des découvertes inouïes et l’émergence d’un tout nouveau langage qui inclut les supercordes, les quarks et la supraconductivité, ainsi que la conscience de plans d’existence, inconnus jusqu’ici, au-delà de notre propre espace-temps familier.

     

    Dans le domaine de la physique quantique, les scientifiques ont récemment confirmé que la matière peut en effet se trouver à deux endroits simultanément. Nous savons maintenant que, à cause de "l’enchevêtrement" quantique, des particules qui se trouvent à des millions d’années-lumière l’une de l’autre peuvent être en relation sans contact physique.

     

    L’espace-temps peut être manipulé, la téléportation devient une réalité, on annonce des matériaux échappant à la gravité pour les transports aériens, et la science virtuelle nous offre une meilleure compréhension des environnements hyperdimensionnels.

     

     

    Ce qui est vraiment étonnant au sujet de cette énigmatique poudre blanche d’or, à spin élevé, et des métaux platinoïdes, c’est que leur découverte n’est en fait pas récente. Les anciens Mésopotamiens l’appelaient shem-an-na et les Egyptiens la désignaient par mfkzt (la traduction des hiéroglyphes omet les voyelles), tandis que les Alexandrins la vénéraient comme un don du Paradis, et plus tard des chimistes, tel Nicolas Flamel, l’appelèrent la Pierre Philosophale.

     

    A toutes les époques de l’histoire, la "poudre de projection" sacrée était réputée posséder d’extraordinaires pouvoirs de lévitation, de transmutation et de téléportation. On disait qu’elle produisait une lumière brillante et des rayons mortels, tout en étant la clef d’une longévité physique active.

     

    Dans le monde actuel, l’Institut des Etudes Avancées (Austin, Texas, USA) a décrit cette substance comme "matière exotique", et sa supraconductivité (une de ses caractéristiques principales) a été déclarée par le Center for Advanced Studies (Université de l’Illinois, USA) comme étant :

     

     "la propriété physique la plus remarquable de l’univers".

     

    « L’histoire raconte que Moïse prit le veau d’or, le brûla au feu et le transposa en une poudre dont il nourrit les israélites. »

     

    Cependant d’antiques documents montrent clairement que les attributs de supraconductivité et d’affranchissement gravitationnel étaient connus, si non compris, dans le monde cultuel lointain de la lévitation, de la communication divine et du pouvoir phénoménal de l’eletrikus.

     

    Dans la mythologie grecque, la quête de cette substance était au centre de la légende de la Toison d’Or, tandis qu’en termes bibliques c’était le domaine mystique de l’Arche d’Alliance, le coffre en or que Moïse ramena du Sinaï et qui fut ensuite conservé au temple de Jérusalem.

     

    Nonobstant tout cela, la première référence historique de la poudre mfkzt est probablement la plus significative.

     

    Elle apparaît sous une forme très spécifique dans les textes des pyramides égyptiennes; des écrits sacrés qui ornent la tombe pyramidale du roi Unas, de la Vème dynastie, à Saqqara. Il y est décrit le lieu où le roi est réputé vivre éternellement avec les dieux et ce lieu est nommé le Champ de Mfkzt, un site éthérique associé à une dimension d’outre-monde nommée le Champ des Bénis.

     

     BOUGIES

     

     

    Notre Pierre n’est rien que de l’or affiné au plus haut degré de pureté et de subtile fixation... Notre or, n’étant plus vulgaire, est le but ultime de la Nature.

    Dans un autre traité intitulé A Brief Guide to the Celestial Ruby [Guide Sommaire vers le Ruby Céleste], Philalèthe déclare : On la nomme Pierre à cause de sa nature fixe ; elle résiste à l’action du feu aussi bien que n’importe quelle pierre.

     

    En l’espèce, c’est de l’or, plus pur que le plus pur, elle est fixe et incombustible comme la pierre, mais en apparence c’est une poudre très fine. Quelques temps plus tôt, au XVème siècle, l’alchimiste français Nicolas Flamel écrivit dans son Dernier Testament, daté du 22 novembre 1416, que lorsque le métal noble était parfaitement réduit et séché il devenait une "fine poudre d’or", qui est la Pierre Philosophale.

     

     

    Cette histoire a longtemps laissé les théologiens perplexes, car l’exposition de l’or au feu ne produit évidemment pas une poudre blanche, mais de l’or fondu. Plus loin dans le récit cependant, on explique que cette fine poudre pouvait être rassemblée avec de l’encens et transformée en gâteaux de pain blanc, que l’ancienne Bible des Septante appelle le "pain de la présence".

     

    « C’est à Karnak que, vers 1450 av. J.-C., Thoutmès III fonda sa fraternité de Maîtres Artisans métallurgistes. Ils se réclamaient de la Grande Confrérie Blanche, un nom issu, dit-on, de leur activité en relation avec une mystérieuse poudre blanche de projection. »

      EGYPTE

     

     

    Tout cela est mélangé et confondu avec des récits de feu sur la montagne et l’importance soulignée de l’Arche d’Alliance, le coffre en or au couvercle surmonté d’un chérubin, entre les ailes duquel sortaient de mortels éclairs. En rapport avec le pain de la présence, ces traits de lumière de l’Arche étaient également désignés en tant que "la présence" (apparemment la présence de Dieu), et les Grecs l’appelaient electrikus.

     

    Dans l’ancienne Babylone, la poudre blanche énigmatique à haut spin était appelée an-na qui signifiait "pierre à feu", et lorsqu’elle était formée en gâteaux coniques c’était shem-an-na, dénotant des pierres à feu coniques ou de haute valence. Selon la Bible, les Israélites désignaient la poudre de pain comme manna, qui a une consonance similaire.

     

    Dans son Antiquités des Juifs, au premier siècle, Flavius Josèphe explique que le mot manna était en fait une question : "qu’est-ce ?", et le livre de l’Exode confirme ceci : "ils l’appelèrent manna parce qu’ils ne savaient pas ce que c’était".

     

    Ceci est entièrement compatible avec les révélations du mfkzt dans le Livre des Morts égyptien (appelé aussi papyrus d’Ani). Ce rouleau de la XVIIIème dynastie, de Thèbes, acquis par le British Museum en 1888, est très illustré et mesure plus de 23 mètres de long.

     

    Dans cet ancien ouvrage ritualiste, le pain de la présence est associé à un pharaon qui cherche ‘Tillurnination finale" et, à l’issue de chaque étape de son voyage, pose sans cesse la question: "Qu’est ce ?"

     

    D’autres textes similaires remontent au IIIme millénaire avant J.-C., et il ressort clairement des bas-reliefs du mont Serâbit au Sinaï que les rois égyptiens ingéraient la blanche manne d’or dés environ l’an 2180 avant J.-C.

     

    Cependant, les seuls à connaître le secret de sa fabrication étaient les adeptes des écoles de mystères (Maîtres Artisans), et le futur Grand Prêtre de Memphis portait le titre de Grand Artificier.

     

    " L’illumination finale", (ou, comme les Grecs l’appelaient : la gnose), était une quête perpétuelle idéale. Car, outre le corps physique, on était censé posséder un "corps de lumière", qui, lui aussi, devait être nourri et soigné afin de se développer. Le "corps de lumière" était appelé le ka et, bien que ce fût essentiellement une forme de vie intangible, il était réputé demeurer actif dans l’Après-vie.

     

    L’aliment du ka était la lumière, qui générait l’illumination et la substance productrice de lumière était le mfkzt, la blanche poudre d’or.

     

    Gardant à l’esprit cette information et nous souvenant que tous les aspects de pareilles découvertes ont toujours été des sources d’interrogation pour les historiens, les théologiens et même les scientifiques, nous allons maintenant nous rapprocher du temps présent.

     

     

     EGYPTE

     

    LA POUDRE D’OR BLANCHE REDECOUVERTE

     

    Quittant le Moyen Orient, notre histoire se poursuit en Amérique où, tout à fait par hasard, les mystères de cette science depuis longtemps oubliée ont été redécouverts très récemment. Non seulement le mfkzt a refait surface pour prendre place au premier rang de la recherche en physique quantique, mais les histoires de l’Arche d’Alliance, les récits mettant en scène éclairs de lumière, lévitation et autres attributs divins des textes anciens, sont soudainement devenus des réalités scientifiques modernes.

     

    L’histoire de cette première découverte a été relatée en 1996 dans des articles de NEXUS par l’agriculteur David Hudson de Phoenix, Arizona. Il expliquait que sa terre souffrait d’un taux élevé de sodium qui durcissait la surface et la rendait étanche à l’eau. Pour corriger cela, (en 1976), il injecta de l’acide sulfurique dans le sol afin de rompre cette croûte et de lui donner une consistance malléable.

     

    Mais en analysant les composants qui n’avaient pas été dissous par l’acide, il découvrit qu’un des matériaux avait des propriétés inhabituelles. Chauffé par le soleil de l’Arizona, ce composant s’enflammait en un grand éclat de lumière blanche et disparaissait complètement. Cependant, à l’analyse spectroscopique, cette substance se révéla être "du pur rien" !

     

    Après des essais infructueux à l’université de Cornell, un échantillon fut envoyé aux laboratoires Harwell, dans l’Oxfordshire en Angleterre, pour une analyse d’activation neutronique, mais même cela ne permit pas une indentification valable.

     

    Finalement, moyennant l’assistance de l’Académie des Sciences Soviétique, on parvint à la conclusion que cette mystérieuse matière blanche brillante était entièrement composée de métaux platinoïdes sous une forme jusque-là inconnue de la science.

     

    Au fil de la poursuite de ces recherches, le matériau fut régulièrement chauffé et refroidi, ce qui eut pour effet une fluctuation de son poids gravitationnel. On observa également qu’à une certaine température, la perle blanche se désagrégeait pour devenir une poudre monoatomique (un seul atome) et qu’à ce stade son poids diminuait de façon spectaculaire à 56% du poids d’origine.

     

    Une montée en température jusqu’à 1160°C transformait cette substance précieuse en un verre merveilleusement clair, tandis que son poids retrouvait les 100% d’origine. Cela semblait impossible, mais l’expérience fut répétée nombre de fois !

     

    Complètement perplexes, les scientifiques poursuivirent leurs investigations. En chauffant et en refroidissant de façon répétée, sous des gaz inertes, ils découvrirent que la phase de refroidissement portait l’échantillon à un poids incroyable égal à 400 fois sa valeur d’origine; mais en le chauffant à nouveau, le poids diminuait à moins que rien, une valeur largement négative.

     

    Lorsqu’ils retirèrent l’échantillon du plateau, ils s’aperçurent que celui-ci était plus lourd que lorsque le matériau s’y trouvait et que la substance possédait la propriété de transférer son apesanteur à l’objet qui le contenait. En d’autres termes, même le plateau était en lévitation !

     

    Ceci correspondait exactement à l’ancien texte alchimique alexandrin qui, 2000 ans plus tôt, disait de la Pierre en or du Paradis que : "la matière surpasse en poids sa quantité d’or d’origine, mais une fois transformée en poudre, elle ne fait pas le poids en balance avec une plume".

     

    Il fut établi aussi que la substance était un supraconducteur naturel à champ magnétique nul, repoussant également les pôles magnétiques nord et sud, tout en ayant le pouvoir de lévitation et d’emmagasiner n’importe quelle quantité de lumière et d’énergie.

     

    Parvenu à ce stade, David Hudson rencontra le Dr Hal Puthoff, Directeur de l’Institut des Etudes Avancées à Austin, Texas. Dans sa recherche sur l’énergie et la gravité au point zéro en tant que force fluctuante de point zéro, Puthoff avait établi que, lorsque la matière commence à réagir en deux dimensions (comme le faisaient les échantillons d’Hudson), elle devait théoriquement perdre environ 4 neuvièmes de son poids gravitationnel.

     

    Cela représente environ 44%, précisément le chiffre résultant des expériences sur la poudre blanche.

     

    Hudson fut donc en mesure de confirmer, par la pratique, la théorie de Puthoff, selon laquelle lorsque la poudre monoatomique passe à un état de supraconductivité, elle n’accuse que 56 % de son poids d’origine ; et aussi que lorsqu’elle est chauffée elle peut parvenir à un état gravitationnel inférieur à zéro, si bien qu’à ce point le plateau pèse moins que lorsqu’il est vide.

     

     

    Comme la gravité détermine l’espace-temps, Puthoff conclut que la poudre était une "matière exotique", capable d’infléchir l’espace-temps.

     

    Cependant la poudre mfkzt devait alors (selon la théorie) entrer en résonance dans une autre dimension, dans quel cas elle devait devenir complètement invisible. Hudson confirma une fois de plus que c’était exactement le cas : l’échantillon disparaissait en effet à la vue tandis que son poids s’annulait.

     

     Image du Blog virtuellife.centerblog.net

     

     

     

    Ce dont il était question, ce n’était pas simplement la disparition visuelle de la substance, mais qu’elle était littéralement transportée dans un plan alternatif parallèle, une cinquième dimension de l’espace-temps.

     

    La démonstration en fut faite lorsqu’on tenta de là remuer et de la ramasser avec une spatule, de telle sorte que, lorsqu’elle réapparaîtrait à la vue, sa position soit différente. Mais cela ne se produisit pas, toute la substance réapparut exactement dans la même position et la même forme qu’au départ.

     

    Rien n’avait été dérangé pendant la période d’invisibilité, parce qu’il n’y avait plus rien eu de présent dans le plateau. Bref, la substance n’avait pas été invisible, elle avait en fait modifié son état physique et était passée dans une autre dimension.

     

    Le Dr Puthoff expliqua que c’était analogue à la différence entre un avion furtif, qui ne peut être détecté par les radars, et un aéronef qui serait carrément passé dans une autre dimension.

     

    Ceci donc, est la dimension supraconductrice de l’Orbite de la Lumière ou, comme il est écrit sur les tombes égyptiennes, Du Champ de Mfkzt.

     

    Au début des années 1990, des articles concernant les atomes furtifs et la supraconductivité commencèrent à être publiés très régulièrement dans la presse scientifique. L’Institut Niels Bohr à l’université de Copenhagen, ainsi que les Argonne National Laboratories à Chicago et le National Laboratory Oak Ridge, au Tennissee, dépendants du Département US de l’Energie, confirmèrent tous que les éléments découverts par Hudson existaient certainement en l’état monoatomique.

     

    Ceux-ci incluaient l’or et le groupe des métaux platiniques : l’iridium, le rhodium, le palladium, le platine, l’osmium et le ruthénium.

     

    En déposant ses brevets, Hudson fit classer les substances en tant qu’Eléments Monoatomiques à Réarrangement Orbital (EMRO) [Ndt : ORME en anglais], et la terminologie scientifique décrivant le phénomène monoatomique est : "haut-spin déformé assymétriquement". Ces substances sont supraconductrices parce que les atomes à haut-spin peuvent transmettre l’énergie de l’un à l’autre sans aucune perte.

    La manipulation de l’espace-temps acquit un intérêt particulier, qui produisit une annonce étonnante dans le journal Classical and Quantum Gravity [Gravité Classique et Quantique] en mai 1994. Son auteur, le scientifique mathématicien mexicain Miguel Alcubierre, déclara :

     

    " Nous savons maintenant qu’il est possible de modifier l’espace-temps de manière à permettre à un vaisseau spatial de voyager à une vitesse arbitrairement élevée simplement par une expansion locale de l’espace-temps en arrière du vaisseau et une contraction opposée en avant ; un mouvement plus rapide que la vitesse de la lumière, évocateur de la propulsion gauchie de la science fiction".

     

     

    Ceci fut suivi quelques mois plus tard d’un article dans le American Scientist (Hypersurfing sur l’Espace-Temps" vol. 82, pgs. 422-3, octobre 1994). Dans cette étude, Michael Szpir montra que le concept d’Alcubierre ne violait pas la théorie d’Einstein, selon laquelle aucun objet ne peut se déplacer plus vite que la lumière.

     

    Il expliquait que, lorsqu’il était en mode gauchi, le vaisseau ne voyageait en fait pas du tout. L’accélération théorique serait énorme, mais l’accélération réelle serait nulle.

     

    Nous avions ici un mode de voyage à la vitesse de la lumière qui ne demandait qu’un temps minimal et un carburant minimal... mais seulement que la quantité idoine d’espace-temps se soit ostensiblement déplacée depuis l’avant du vaisseau pour se resituer en arrière, grâce, respectivement, à une contraction et une expansion.

     

    Mais quel dispositif cela nécessitait-il ?

    L’article d’Alcubierre expliquait qu’une "matière exotique serait requise pour générer une distorsion de l’espace-temps".

     

    Subséquemment, l’éditeur scientifique de la BBC News britannique, le Dr David Whitehouse, rapporta : L’idée repose sur le concept que, pour les physiciens, l’espace n’est pas vide... L’espace possède une forme qui peut être déformée par la matière... Le vaisseau spatial reposerait simplement dans une bulle gauchie entre deux distorsions de l’espace-temps.

     PORTES INTERDIMENTIONNELLES

     

     

    Quelle était donc cette "matière exotique" à laquelle Alcubierre faisait allusion ?

     

    C’est de la matière dont l’attraction gravitationnelle est inférieure à zéro. Szpir la décrivit comme "une matière douée de la curieuse propriété d’une densité énergétique négative, contrairement à la matière normale (dont sont faits les gens, les planètes et les étoiles), dont l’énergie est positive."

     

    Le dispositif exotique nécessaire est un supraconducteur actif; et Hal Puthoff avait déjà expliqué que, à cet égard, le mfkzt de Phoenix était une matière exotique ayant la propriété de dévier l’espace-temps.

     

     

    LA SCIENCE MODERNE RENCONTRE L’ANCIENNE ALCHIMIE


    2 commentaires
  •  voici quelqu'un qui relance la théorie de la terre creuse ainsi que d'éventuelle habitants intraterrestres 


     http://antigravity.over-blog.com/

     

     

     

     

     

      Pour notre information, et spécialement à destination de ceux qui fréquentent les grottes et les sous-terrains n'importe où sur la Terre - cette précision est importante- il nous faut rassembler les informations sur un peuple qu'il est très dangereux de côtoyer, et séparé en 2 composantes : les Téros, carrément hostiles, cherchant un pouvoir excessif, et les Déros, sensés calmer les Téros en permanence.




     

     


     

     

    malte hypogée d' Hal Sflieni malte03

     

     

    Les Teros de l'île de Malte

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici la magnifique et inclassable Hypogée d'Hal Safienti; dessous vivent les Teros

     

     


     

    L'histoire qui suit est entièrement tirée d'un autre site (lien à la fin); c'est pourquoi les commentaires qui n'en faisaient pas partie sont données par l'auteur, et sont en vert foncé dans le texte.

     

    A quelques km de la ville de Valleta, à Malte, se trouve le petit village de Casal Paula. En l'an 1902, des ouvriers qui creusaient un puit tombèrent littéralement dans la terre.

    Ce qu'ils découvrirent (ou plutôt redécouvrirent) était une série d'anciennes caves, dont la plupart étaient taillées directement dans la roche, qui descendait dans la terre et sur 3 niveaux inférieurs.

    Ces catacombes sur plusieurs niveaux devinrent connus sous le nom de "l'hypogeum de Hal Saflieni", nom de la rue sous laquelle ils les découvrirent. Hypogeum est un nom latin signifiant une "structure sous-terraine".


    Près du sol de la dernière chambre, au troisième et dernier (officiellement reconnu) niveau de ces anciennes catacombes, se trouvent certaines chambres mortuaires, comme on les appelle. Elles n'offrent qu'une surface de quelques mètres carrés à peine, sont situées à même le sol, et l'on doit se mettre à genoux, voire même à terre, ne serait-ce que pour regarder à l'intérieur.


    malte--hypogee-et-sous-terrains-d--hal-saflieni----malte04.jpgCes "chambres mortuaires" sont juste assez larges pour que quelqu'un puisse y ramper. Il circule depuis des années des rumeurs sugggérant que l'une de ces chambres motuaires ne finit pas, mais continue bien au-delà, vers d'autres cavernes plus profondes et inexplorées.





    Ci-contre: de chambre en chambre sous l'hypogée d'Hal Safienti


    D'après certaines sources,  le passage sous-terrain et la chambre furent décrits il y a des années dans un article paru dans le numéro du mois d'août du magazine National Geographic. L'article en question indiquait ce qui suit à propos de diverses personnes ayant disparu dans ces catacombes sans laisser de traces: 


    "De nombreux passages sous-terrains, y compris d'anciennes cattacombes, font aujourd'hui partie des fortifications et du système de défense de l'île.

    Des vivres sont conservées dans de nombreux tunnels; d'autres sont des abris contre les bombes. Certaines des zones sous-terraines situées sous Valleta servirent de résidence pour les pauvres.


    Des hommes préhistoriques construisirent des temples et des chambres dans ces sous-terrains.

    Il y a des années, il était possible d'aller d'un bout à l'autre de Malte par ces sous-terrains.



    Mais le gouvernement ferma les entrées de ces tunnels après que écoliers et leurs enseignants en voyage d'étude se perdent dans le labyrinthe et ne reviennent jamais."




    cranes Crânes très allongés vers l'arrière conservés a






    Ci-dessus: crânes anciens de Teros retrouvés au nombre de 30000 et conservés au début du siècle passé au nombre de 7000 au musée national de Malte, à la Valette. Depuis, ils ont curieusement disparus. Rappelons que les très puissants "skulls and bones"  s'approprie ce genre de relique pour ses intérets.   lire l'article : les crânes dolicocéphales du Perou de Malte et d'ailleurs.









    CRANES-TEROS--http--projectavalon-net-Klaus-Dona-2-html-2d8.jpg







    Les teros des profondeurs sont représentés ici par ces deux statuettes (au-dessus, sur la photo); elles sont âgées de 17 000 ans.

    L'être humain de la surface n'est pas seul sur la Terre, depuis des temps immémoriaux.

    Mais lisons ce qui suit ...









    L'histoire est en fait plus importante que le National Geographic ne l'indique. D'autres sources indiquent que près de 30 enfants disparurent dans ces catacombes lors de ce voyage d'étude, et que lors de la découverte initiale de l'Hypogeum furent également découverts près de 30000  squelettes d'hommes, de femmes et d'enfants (victimes de l'ancien sacridice aux "dieux du monde souterrain" perpétré par une ancienne race néolithique)    ndlr : il semble que cette info tirée de ce site centerblog ne tienne pas compte qu'il s'agisse ici plutôt des restes des sacrificateurs que des sacrifiés, car les crânes de ces gens sont très différents des nôtreset l' Hypogeum était destiné à leur dévotion.




    Rendez-vous avec la Terreur pour une employée de l'ambassade britannique à Malte:




    Dans un article écrit par Miss Lois Jessup, à lépoque employée de l'ambassade britannique et plus tard secrétaire du NYSIB, paru dans un vieux numéro du magazine Science Frontière (en anglais: Borderland Science) de Riley Crabb's, publié par la BSRF et plus tard repris par dans son intégralité dans le livre du Dr.Allen "Enigma Fantastique", on peut lire ceci:



    malte-hypogee-d-hal-saflieni-----------malte01.jpg

          "Miss Jessup déclara avoir visité Malte et l'Hypogeum, une première fois avant la tragique disparition des enfants, et une autre fois peu après. Elle décrivit comment, lors de sa première visite des catacombes, elle convaninquit le guide de la laisser examiner l'une de ces fameuses chambres mortuaires près du sol de la dernière chambre, dans le troisième soubassement, la "fin" supposée de la visite de l'Hypogeum.


           


    Ci-contre: l'hypogeum d'Hal Safienti, partie accessible à tout public






    Le guide semblait savoir quelque chose qu'elle ignorait, mais consentit finalement à lui dire qu'elle pouvait entrer " à ses propres risques" ...


            Ce fut ce qu'elle fit, bougie à la main et sa ceinture défaite utilisée comme corde de guide pour ses amis qui la suivaient, rampant dans le mince passage pour finalement déboucher dans une grande caverne, où ele se trouvait sur une plate-forme surplombant un abîme très profond, semblant sans fin.

            Plus bas et de l'autre côté de l'abîme, se trouvait une autre plate-forme semblant donner sur une porte ou un tunnel s'enfonçant dans le mur opposé...




            Nous réalisons que ce qui suit pourrait sembler incroyable à beaucoup de lecteurs, mais nous leur demandons de se faire leur propre idée de sa véracité. Miss Jessup jure que ce qui suit s'est réellement passé.


     De ce tunnel inférieur situé de l'autre côté de l'abîme, déclare t- elle, surggirent quelques très grandes créatures de forme humanoïde, mais totalement recouvertes de poils de la tête aux pieds.

    L'apercevant, elles levèrent leurs armes dans sa direction, à tel point qu'un vent violent se mit à souffler dans la caverne, soufflant sa bougie.

    Une "chose" humide et rampante (apparemment une créature de différente sorte) la frôla alors.


    malte hyogee d hal saflieni malte02

    Tout ceci se passa au moment où la personne qui la suivait commençait à émerger depuis le passage dans la caverne. Ils pne purent comprendre ses tentatives paniquées pour rejoindre le passage et reganger la chambre de l' Hypogeum, mais y concentirent après leur insistance. Lorsqu'ils se retrouvèrent tous dans la chambre de l'Hypogeum, le guide vit son expression et la regarda d'un air "entendu".



    Fabuleux repère et ouverture sur un autre monde, sous l'Hypogée d'Hal Safientià Malte





    Environ une semaine après la disparition des enfants et de leur(s) enseignant(s), elle vit lors de sa seconde visite un tout nouveau guide qui nia que l'autre guide aît jamais travaillé ici, bien qu'elle sût que ce guide-ci cachait quelque chose.

    Elle apprit d'autres sources plus coopératives cependant, que ceci était le tunnel que les enfants, leur(s) enseignant(s) et probablement l'ancien guide, avaient emprunté.

    Elle apprit également qu'après que le dernier enfant y aît pénétré, les murs du petit tunnel se refermèrent ou s'effondrèrent.

    Bien que la version officielle établit que les murs s'étaient écroulés sur les tudiants, les équipes de recherche ne furent jamais capables de trouver la moindre trace de l'un ou des enseignants ou des enfants, bien que la corde qu'ils avaient utilisée pour s'attacher à la plus basse des chambres de l'Hypogeum, fut retrouvée nettement coupée, comme par quelque chose de tranchant (pas un roc tombant).   


    ndlr: ce dernier détail est souligné en noir parce qu'il a son importance: en effet, dans le récit d'Andrès Alfaya sur les souterrains de cuba, des équipes entières, de missions cubaine et/ou soviétique, ont disparu suivant un déplacement temporel brutal, qui coupe nette la corde de rappel entre les 2 émanations de perception (*2 dimensions très rapprochées; elles sont au nombre de 48 sur la Terre) . Il faut donc la technologie du déplacement du point d'assemblage pour retrouver les enfants et les faire revenir de cette bande d'émanation voisine à la nôtre... Sans compter qu'en face, "les créatures de grande stature" ne seront pas de tout repos...


    * Lire dans l'ordre les livres de Carlos Castaneda: "Voir", "Le Voyage à Ixtlan", "Histoires de Pouvoir", "Le second anneau de Pourvoir", "Le Don de l'Aigle",  "Le Feu du Dedans", "La Force du Silence"...




    Il fut prétendu que, durant les semaines qui suivirent, les gémissements et cris des enfants furent entendus sous terre et en diffrérents endroits de l'île, sans que personne ne parvienne à localiser l'origine de ces cris. Comme pour les catacombes sous Malte, il existe d'ancients récits stipulant que de profondes cavernes sous 'île se prolongent sious terre au-delà des rivages,et, d'après une source, qu'une partie de ce labyrinthe s'étend sur des centaines de kilomètres au nord et possède des intersections avec les catacombes de Rome (la colline Vaticanus?) ou que cela fut du moins le cas à une certaine époque.


    Il y a tellement de récits documentés suggérant l'existence de telles vastes régions caverneuses se déploient dans des régions infernales de cette planète, ou du moins que la question doive être considérée.


    Malte temple mégalitique Ggjantija


          Malte abrite "en surface" des ruines mégalithiques de 17000 ans d'âge. Ici temple de Ggjantija







    Si une telle région existe, on peut alors se demander: Pourquoi son existence a-t-elle échappé à ceux de la surface depuis si longtemps ?

    Une réponse possible à cette question pourrait être que, si une telle région existe, et qu'elle est au moins habitée par des créatures physiques en intelligence et en communication avec des anges déchus ou des entités démonniaques, ces êtres non-physiques auraient alors beaucoup à perdre si l'existence de ces cavernes venait à être largement connue, ainsi que pour lerus alliés reptiliens.



    Il existe de nombreux cas où ceux qui ont essayé de découvrir ce qui se passait sous le sol (ou qui ont effectué certaines rencontres, ou ont acquis certaines connaissances sur ces régions infernales, ou ont tenté de rechercher des récits hors de la protection ou de la gouverne divine de Dieu Tout-Puissant) ont eu à souffrir d'attaques spirituelles ou psychiques ou d'oppression, parfois au point d'être conduit à la folie, ou d'adopter une attitude absente de manière irréversible.

    Certains sont également apparemment morts en de mystérieuses circonstances, ou furent pousssés au suicide. Quelque chose se trame réellement "sous nos pieds" avec certaines entités particulièrement malveillantes qui ne veulent pas que nous en prenions connaissance.


    ndlr: Dieu tout-puissant existe, mais intervient-il dans les relations inter-systèmes ?

    Dans notre émanation temporelle, nous sommes trop "fixés" au point de négliger les autres émanations, c'est pourquoi nous affirmons que ces créatures sont "démoniaques", que ce sont des "anges déchus" ;

    Mais nous le sommes plus qu'elles, puisque nous "pétons un câble" au point de devenir fou ou de nous suicider, ou de souffrir de terribles "oppressions" dès que nous sentons la présence des créatures qui manipulent très bien, à l'inverse de nous, le point d'assemblage de la perception .

    Pour retrouver ces enfants, il faut être instruit de la physique de la perception, c'est-à-dire de la variation du point d'assemblage, car nous mourons la plupart du temps, quand notre  raison ne peut plus diriger nos impressions.


    Nous sommes convanicus cependant que, si l'on ne souhaite pas laisser à Dieu, par le Christ, guider et diriger nos recherhces dans cette zone, alors nous ferions mieux de laisser tout cela de côté. Nous connaissons trop de gens ayant essayé de fouiller ce sujet hors de la grâce de Dieu et ayant été détruiits aussi mentalement que physiquement pour tout résultat.

    De plus, plus nous pourrons travailler ensemble dans un seul et même effort pour nous défendre contre cette menace "extra-terrestre", mieux nous serons individuellement.


    Malte mégalithe temple de Mnaidra doorway or room H



                    Ci-dessus: temple de Mnaidra, Malte



    Il existe, à côté de l'incident de Malte, de nombreux autres récits suggérant que des centaines, si ce n'est des milliers de personnes ont disparu sans laisser de traces à l'intérieur ou aus alentours de cavernes inexploresa en différents endroits du monde.

    Comme nous l'avons dit, ces régions ionfernales représentent l'origine la plus probable de la majorité du phénomène connu comme celui des "ovnis". Nombreux de ces appareils ont été observés entrant et sortant des cavernes ou d'ouvertures dans des montagnes éloignées, canyons, etc.

    Il existe des cas répertoriés où des êtres "extra-terrestres" à l'apparence de reptiles tels que ceux décrits par les témoins des ovnis ont été observés dans des cavernes et des renfoncements souterrains naturels ou artificiels.

    Ces rapports sont relativement peu nombreux, mais ils existent.

    Il est concevable que le peu de gens ayant jamais fait de telles rencontres n'aient jamais eu l'occasion d'en revenir ou d'en parler. Ces créatures sont souvent décrites comme étant semblables aux "occupants d'ovnis" !


    Fin de l'histoire tirée du site http://virtuellife.centerblog.net/rub-60-les-souterrains-de-l-île-de-malte-.html

     


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  •     Pour notre information, et spécialement à destination de ceux qui fréquentent les grottes et les sous-terrains n'importe où sur la Terre - cette précision est importante- il nous faut rassembler les informations sur un peuple qu'il est très dangereux de côtoyer, et séparé en 2 composantes : les Téros, carrément hostiles, cherchant un pouvoir excessif, et les Déros, sensés calmer les Téros en permanence.


    Ce qui suit est à ajouter à ce qui a déjà été publié sur l'île de Malte dans ce blog, à ce niveau.


     

     


     

     

    malte hypogée d' Hal Sflieni malte03

     

     

    Les Teros de l'île de Malte










    Voici la magnifique et inclassable Hypogée d'Hal Safienti; dessous vivent les Teros





    L'histoire qui suit est entièrement tirée d'un autre site (lien à la fin); c'est pourquoi les commentaires qui n'en faisaient pas partie sont données par l'auteur, et sont en bleu dans le texte.

     

    A quelques km de la ville de Valleta, à Malte, se trouve le petit village de Casal Paula. En l'an 1902, des ouvriers qui creusaient un puit tombèrent littéralement dans la terre.

    Ce qu'ils découvrirent (ou plutôt redécouvrirent) était une série d'anciennes caves, dont la plupart étaient taillées directement dans la roche, qui descendait dans la terre et sur 3 niveaux inférieurs.

    Ces catacombes sur plusieurs niveaux devinrent connus sous le nom de "l'hypogeum de Hal Saflieni", nom de la rue sous laquelle ils les découvrirent. Hypogeum est un nom latin signifiant une "structure sous-terraine".


    Près du sol de la dernière chambre, au troisième et dernier (officiellement reconnu) niveau de ces anciennes catacombes, se trouvent certaines chambres mortuaires, comme on les appelle. Elles n'offrent qu'une surface de quelques mètres carrés à peine, sont situées à même le sol, et l'on doit se mettre à genoux, voire même à terre, ne serait-ce que pour regarder à l'intérieur.


    malte--hypogee-et-sous-terrains-d--hal-saflieni----malte04.jpgCes "chambres mortuaires" sont juste assez larges pour que quelqu'un puisse y ramper. Il circule depuis des années des rumeurs sugggérant que l'une de ces chambres motuaires ne finit pas, mais continue bien au-delà, vers d'autres cavernes plus profondes et inexplorées.


     

     

     

    Ci-contre: de chambre en chambre sous l'hypogée d'Hal Safienti


    D'après certaines sources,  le passage sous-terrain et la chambre furent décrits il y a des années dans un article paru dans le numéro du mois d'août du magazine National Geographic. L'article en question indiquait ce qui suit à propos de diverses personnes ayant disparu dans ces catacombes sans laisser de traces: 


    "De nombreux passages sous-terrains, y compris d'anciennes cattacombes, font aujourd'hui partie des fortifications et du système de défense de l'île.

    Des vivres sont conservées dans de nombreux tunnels; d'autres sont des abris contre les bombes. Certaines des zones sous-terraines situées sous Valleta servirent de résidence pour les pauvres.


    Des hommes préhistoriques construisirent des temples et des chambres dans ces sous-terrains.

    Il y a des années, il était possible d'aller d'un bout à l'autre de Malte par ces sous-terrains.



    Mais le gouvernement ferma les entrées de ces tunnels après que écoliers et leurs enseignants en voyage d'étude se perdent dans le labyrinthe et ne reviennent jamais."




    cranes Crânes très allongés vers l'arrière conservés a

     

     

     

     

     

    Ci-dessus: crânes anciens de Teros retrouvés au nombre de 30000 et conservés au début du siècle passé au nombre de 7000 au musée national de Malte, à la Valette. Depuis, ils ont curieusement disparus. Rappelons que les très puissants "skulls and bones"  s'approprie ce genre de relique pour ses intérets.   lire l'article : les crânes dolicocéphales du Perou de Malte et d'ailleurs.


     

     

     

     

     


     

    CRANES-TEROS--http--projectavalon-net-Klaus-Dona-2-html-2d8.jpg

     

     

     

     

     

     

    Les teros des profondeurs sont représentés ici par ces deux statuettes (au-dessus, sur la photo); elles sont âgées de 17 000 ans.

    L'être humain de la surface n'est pas seul sur la Terre, depuis des temps immémoriaux.

    Mais lisons ce qui suit ...

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'histoire est en fait plus importante que le National Geographic ne l'indique. D'autres sources indiquent que près de 30 enfants disparurent dans ces catacombes lors de ce voyage d'étude, et que lors de la découverte initiale de l'Hypogeum furent également découverts près de 30000  squelettes d'hommes, de femmes et d'enfants (victimes de l'ancien sacridice aux "dieux du monde souterrain" perpétré par une ancienne race néolithique)    ndlr : il semble que cette info tirée de ce site centerblog ne tienne pas compte qu'il s'agisse ici plutôt des restes des sacrificateurs que des sacrifiés, car les crânes de ces gens sont très différents des nôtreset l' Hypogeum était destiné à leur dévotion.




    Rendez-vous avec la Terreur pour une employée de l'ambassade britannique à Malte:




    Dans un article écrit par Miss Lois Jessup, à lépoque employée de l'ambassade britannique et plus tard secrétaire du NYSIB, paru dans un vieux numéro du magazine Science Frontière (en anglais: Borderland Science) de Riley Crabb's, publié par la BSRF et plus tard repris par dans son intégralité dans le livre du Dr.Allen "Enigma Fantastique", on peut lire ceci:



    malte-hypogee-d-hal-saflieni-----------malte01.jpg

          "Miss Jessup déclara avoir visité Malte et l'Hypogeum, une première fois avant la tragique disparition des enfants, et une autre fois peu après. Elle décrivit comment, lors de sa première visite des catacombes, elle convaninquit le guide de la laisser examiner l'une de ces fameuses chambres mortuaires près du sol de la dernière chambre, dans le troisième soubassement, la "fin" supposée de la visite de l'Hypogeum.


           


    Ci-contre: l'hypogeum d'Hal Safienti, partie accessible à tout public


     

     

     

     

    Le guide semblait savoir quelque chose qu'elle ignorait, mais consentit finalement à lui dire qu'elle pouvait entrer " à ses propres risques" ...


            Ce fut ce qu'elle fit, bougie à la main et sa ceinture défaite utilisée comme corde de guide pour ses amis qui la suivaient, rampant dans le mince passage pour finalement déboucher dans une grande caverne, où ele se trouvait sur une plate-forme surplombant un abîme très profond, semblant sans fin.

            Plus bas et de l'autre côté de l'abîme, se trouvait une autre plate-forme semblant donner sur une porte ou un tunnel s'enfonçant dans le mur opposé...




            Nous réalisons que ce qui suit pourrait sembler incroyable à beaucoup de lecteurs, mais nous leur demandons de se faire leur propre idée de sa véracité. Miss Jessup jure que ce qui suit s'est réellement passé.


     De ce tunnel inférieur situé de l'autre côté de l'abîme, déclare t- elle, surggirent quelques très grandes créatures de forme humanoïde, mais totalement recouvertes de poils de la tête aux pieds.

    L'apercevant, elles levèrent leurs armes dans sa direction, à tel point qu'un vent violent se mit à souffler dans la caverne, soufflant sa bougie.

    Une "chose" humide et rampante (apparemment une créature de différente sorte) la frôla alors.


    malte hyogee d hal saflieni malte02

    Tout ceci se passa au moment où la personne qui la suivait commençait à émerger depuis le passage dans la caverne. Ils pne purent comprendre ses tentatives paniquées pour rejoindre le passage et reganger la chambre de l' Hypogeum, mais y concentirent après leur insistance. Lorsqu'ils se retrouvèrent tous dans la chambre de l'Hypogeum, le guide vit son expression et la regarda d'un air "entendu".



    Fabuleux repère et ouverture sur un autre monde, sous l'Hypogée d'Hal Safientià Malte





    Environ une semaine après la disparition des enfants et de leur(s) enseignant(s), elle vit lors de sa seconde visite un tout nouveau guide qui nia que l'autre guide aît jamais travaillé ici, bien qu'elle sût que ce guide-ci cachait quelque chose.

    Elle apprit d'autres sources plus coopératives cependant, que ceci était le tunnel que les enfants, leur(s) enseignant(s) et probablement l'ancien guide, avaient emprunté.

    Elle apprit également qu'après que le dernier enfant y aît pénétré, les murs du petit tunnel se refermèrent ou s'effondrèrent.

    Bien que la version officielle établit que les murs s'étaient écroulés sur les tudiants, les équipes de recherche ne furent jamais capables de trouver la moindre trace de l'un ou des enseignants ou des enfants, bien que la corde qu'ils avaient utilisée pour s'attacher à la plus basse des chambres de l'Hypogeum, fut retrouvée nettement coupée, comme par quelque chose de tranchant (pas un roc tombant).   


    ndlr: ce dernier détail est souligné en noir parce qu'il a son importance: en effet, dans le récit d'Andrès Alfaya sur les souterrains de cuba, des équipes entières, de missions cubaine et/ou soviétique, ont disparu suivant un déplacement temporel brutal, qui coupe nette la corde de rappel entre les 2 émanations de perception (*2 dimensions très rapprochées; elles sont au nombre de 48 sur la Terre) . Il faut donc la technologie du déplacement du point d'assemblage pour retrouver les enfants et les faire revenir de cette bande d'émanation voisine à la nôtre... Sans compter qu'en face, "les créatures de grande stature" ne seront pas de tout repos...


    * Lire dans l'ordre les livres de Carlos Castaneda: "Voir", "Le Voyage à Ixtlan", "Histoires de Pouvoir", "Le second anneau de Pourvoir", "Le Don de l'Aigle",  "Le Feu du Dedans", "La Force du Silence"...




    Il fut prétendu que, durant les semaines qui suivirent, les gémissements et cris des enfants furent entendus sous terre et en diffrérents endroits de l'île, sans que personne ne parvienne à localiser l'origine de ces cris. Comme pour les catacombes sous Malte, il existe d'ancients récits stipulant que de profondes cavernes sous 'île se prolongent sious terre au-delà des rivages,et, d'après une source, qu'une partie de ce labyrinthe s'étend sur des centaines de kilomètres au nord et possède des intersections avec les catacombes de Rome (la colline Vaticanus?) ou que cela fut du moins le cas à une certaine époque.


    Il y a tellement de récits documentés suggérant l'existence de telles vastes régions caverneuses se déploient dans des régions infernales de cette planète, ou du moins que la question doive être considérée.

     

    Malte temple mégalitique Ggjantija

     

          Malte abrite "en surface" des ruines mégalithiques de 17000 ans d'âge. Ici temple de Ggjantija







    Si une telle région existe, on peut alors se demander: Pourquoi son existence a-t-elle échappé à ceux de la surface depuis si longtemps ?

    Une réponse possible à cette question pourrait être que, si une telle région existe, et qu'elle est au moins habitée par des créatures physiques en intelligence et en communication avec des anges déchus ou des entités démonniaques, ces êtres non-physiques auraient alors beaucoup à perdre si l'existence de ces cavernes venait à être largement connue, ainsi que pour lerus alliés reptiliens.



    Il existe de nombreux cas où ceux qui ont essayé de découvrir ce qui se passait sous le sol (ou qui ont effectué certaines rencontres, ou ont acquis certaines connaissances sur ces régions infernales, ou ont tenté de rechercher des récits hors de la protection ou de la gouverne divine de Dieu Tout-Puissant) ont eu à souffrir d'attaques spirituelles ou psychiques ou d'oppression, parfois au point d'être conduit à la folie, ou d'adopter une attitude absente de manière irréversible.

    Certains sont également apparemment morts en de mystérieuses circonstances, ou furent pousssés au suicide. Quelque chose se trame réellement "sous nos pieds" avec certaines entités particulièrement malveillantes qui ne veulent pas que nous en prenions connaissance.


    ndlr: Dieu tout-puissant existe, mais intervient-il dans les relations inter-systèmes ?

    Dans notre émanation temporelle, nous sommes trop "fixés" au point de négliger les autres émanations, c'est pourquoi nous affirmons que ces créatures sont "démoniaques", que ce sont des "anges déchus" ;

    Mais nous le sommes plus qu'elles, puisque nous "pétons un câble" au point de devenir fou ou de nous suicider, ou de souffrir de terribles "oppressions" dès que nous sentons la présence des créatures qui manipulent très bien, à l'inverse de nous, le point d'assemblage de la perception .

    Pour retrouver ces enfants, il faut être instruit de la physique de la perception, c'est-à-dire de la variation du point d'assemblage, car nous mourons la plupart du temps, quand notre  raison ne peut plus diriger nos impressions.


    Nous sommes convanicus cependant que, si l'on ne souhaite pas laisser à Dieu, par le Christ, guider et diriger nos recherhces dans cette zone, alors nous ferions mieux de laisser tout cela de côté. Nous connaissons trop de gens ayant essayé de fouiller ce sujet hors de la grâce de Dieu et ayant été détruiits aussi mentalement que physiquement pour tout résultat.

    De plus, plus nous pourrons travailler ensemble dans un seul et même effort pour nous défendre contre cette menace "extra-terrestre", mieux nous serons individuellement.

     

    Malte mégalithe temple de Mnaidra doorway or room H

     

     

                    Ci-dessus: temple de Mnaidra, Malte



    Il existe, à côté de l'incident de Malte, de nombreux autres récits suggérant que des centaines, si ce n'est des milliers de personnes ont disparu sans laisser de traces à l'intérieur ou aus alentours de cavernes inexploresa en différents endroits du monde.

    Comme nous l'avons dit, ces régions ionfernales représentent l'origine la plus probable de la majorité du phénomène connu comme celui des "ovnis". Nombreux de ces appareils ont été observés entrant et sortant des cavernes ou d'ouvertures dans des montagnes éloignées, canyons, etc.

    Il existe des cas répertoriés où des êtres "extra-terrestres" à l'apparence de reptiles tels que ceux décrits par les témoins des ovnis ont été observés dans des cavernes et des renfoncements souterrains naturels ou artificiels.

    Ces rapports sont relativement peu nombreux, mais ils existent.

    Il est concevable que le peu de gens ayant jamais fait de telles rencontres n'aient jamais eu l'occasion d'en revenir ou d'en parler. Ces créatures sont souvent décrites comme étant semblables aux "occupants d'ovnis" !


    Fin de l'histoire tirée du site http://virtuellife.centerblog.net/rub-60-les-souterrains-de-l-île-de-malte-.html

     

     http://antigravity.over-blog.com/


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  • Le mystère qui entoure les grottes de Lascaux 

    une ethnologue  chantal jégues- wolkiewiez  nous apporte de nouveaux éléments sur les visions des grottes de Lascaux son courage nous guide vers des thèses que les autres scientifiques n'avaient pas encore  explorer 

     

    à voir aussi cette vidéo de arte que je n'arrive pas à mettre sur ce blog voici le lien :

     http://www.ubest1.com/index.php?video_user=19439|Xiberia|Xiberia_1280550190_video.flv

     image/033468.jpg

     

     Chantal Jégues-Wolkiewiez relevant une position à l'aide d'un GPS.

    L'homme Préhistorique et l'Astronomie 

    " On peut dire que dès que le ciel a eu des témoins, il a eu des admirateurs. Si l’on accordait le titre d’inventeurs à ceux des hommes qui les premiers ont été frappés de ce spectacle, ils auraient tous le même droit, et l’Astronomie serait aussi ancienne que l’homme lui-même. Le véritable inventeur de la science, est celui qui, en découvrant la première vérité, a posé la base de nos connaissances astronomiques. " J.S. BAILLY.

     

      

    image/033487.jpghttp://www.archeociel.com/lascaux.htm

     

    La grotte, avec sa profonde obscurité, a peut-être été le premier centre d'observation du ciel.

    Les repères naturels offerts par les limites de son ouverture, constituent en quelque sorte une lunette géante braquant son objectif vers les reliefs lointains et la lumière du jour , ou vers un morceau de ciel étoilé la nuit.

    Le changement de grotte était occasionné par un changement de saison, la recherche du gibier, ou les besoins d'une cueillette nouvelle. Se jouait alors au-dessus des admirateurs du ciel, un spectacle nouveau. Le retour sur un même site si la saison était la même, permettant d'observer encore et encore le spectacle déjà vu, amenait sans doute l'homme à se poser des questions quant à la mouvance des cieux.

     


    Crédit Photo : Pascal Goetgheluck.

     


     

    La Course Annuelle des 
    couchers solaires à LASCAUX.

    (latitude nord 45°)

    Une grotte orientée vers une extrémité de la course solaire (estivale ou hivernale), par le phénomène d'aller et retour annuel de l'astre, ne pouvait que faire prendre conscience à l'occupant du lieu, du mouvement d'aller et retour du roi du ciel absent toute l'année de son champ de vision.


    Positions des couchers solaires solsticiaux et équinoxiaux par rapport à la grotte.

     

    Sur l'horizon du lieu, les repères solsticiaux des levers et couchers solaires sont des seuils que le soleil ne dépasse jamais. Une fois ces repères atteints, le soleil repart en arrière sur l’horizon.

    Le plan et la coupe de l'entrée de la grotte de Lascaux révèlent qu'avant l'éboulement ayant obstrué l'accès vers la rotonde, lors de son coucher au solstice d'été, le soleil illuminait la salle des taureaux et le diverticule axial

    C'est lors du solstice d'été 1999, qu'en compagnie de Jean-Michel Geneste, le conservateur de Lascaux, et de mon mari Jacques Wolkiewiez, que j'ai pu confirmer sur le terrain, la réalité de mon hypothèse : "La visualisation de la lumière solaire sur la porte d'entrée de la grotte pendant 50 minutes environ lors du coucher solaire au moment du solstice d'été, confirme cet éclairement complet de la rotonde pendant cette période solsticiale au temps de la création de l'œuvre. Éclairement permettant même un travail en pleine lumière, presque durant une heure pendant quelques jours par an au début de l'été. Mais aussi lumière de la pleine lune le matin lors du solstice d'hiver".

     



    Coupe de l’entrée de la grotte tracée par Cl. Bassier, (fig 22, 24, 27
    " Lascaux inconnu. " Arlette Leroi-Gourhan et Jacques Allain. 
    Direction du faisceau lumineux du soleil au moment du coucher solaire du solstice d'été.

     


     

    Sacralisation de la Salle des Taureaux

    Chaque soir solsticial d'été, une heure avant celle prévue pour son coucher, l'astre du jour venant de gauche, en face de la grotte approche de l'entrée.

    Atteignant le lieu le plus haut du firmament de l’hémisphère boréal, il est comme de tous temps en cette place que les Sumériens nommaient "le point ardent des cieux".

    A 21 h 00 il arrive contre la porte de la grotte. En cet ultime instant précédant sa chute, comme depuis des millénaires, le luminaire glorifie l'ouverture vers les profondeurs de la terre.

      image/033489.jpg

    "Gloire à toi, Ré, suprême puissance, qui illumine les corps, qui est à l’Horizon. 
    Toi qui entres dans ta Grotte."

    Texte des sarcophages égyptiens du moyen Empire. spell 642 (M2 ny)

     

    A 21 heures 50 l’ombre redescend sur le linteau : 50 minutes d’éclairement intense ne pouvaient pas passer inaperçues pour les hommes qui n’avaient que la lueur lointaine du jour à l’intérieur de cette grotte !

    Ici à Lascaux, le roi du ciel, avec précision harmonise chaque année le temps de la terre et des hommes. Au moment de son coucher, le luminaire flamboyant, colore de feu le seuil de la grotte.

    Depuis combien de siècles en ce lieu, l’homme conscient de l’importance de l’instant n’avait pas assisté au spectacle du Dieu triomphant ? 
    Se peut-il qu'avant nous, personne depuis les Paléolithiques, n'ait attendu devant l'entrée de la Terre-Mère l’arrivée de l’ordonnateur du monde pour prendre la mesure de son pas ?
    Pourtant, à partir de son lieu d’exil hivernal l’entrée de ce sanctuaire somptueusement orné depuis 17000 ans environ, a toujours été le but final de son effort de remontée continu et intense !


    Crédit Photo : Jacques Wolkiewiez
    Le soleil solsticial (1999) en face des escaliers conduisant 
    à l'entrée actuelle, éclaire la porte de la grotte de Lascaux

     

    A travers les ères, le soleil se couchant le jour du solstice d’été entre 302° et 304° d’azimut de relèvement, se trouve chaque année face à l’entrée, dans l’axe du diverticule axial et de la salle des taureaux : cet événement a donc toujours été prévisible. C'est pourquoi, le seuil de la grotte pouvait indiquer à l’observateur Magdalénien attentif la fin de l’escalade solaire dans le ciel de l’été (au nord) et son changement de direction vers le ciel de l’hiver (au sud).

    Ce réceptacle terrestre, élu par le Paléolithique qui lui a confié sa créativité, sa sensibilité et sa virtuosité, s’ouvrait à la lumière de l’astre-roi. Rouge flamboyant, il faisait disparaître l’ombre au sein de la terre-mère. Son éclat sublimé redonnait vie dans la salle des taureaux à la farandole animale née d’un esprit aussi lumineux que lui, pendant que ceux du diverticule axial bondissaient.

    Offert aux Magdaléniens initiés, c’était le jeu perpétuel de la lumière du soleil avec l’ombre de la terre ; c’était aussi le rite annuel renouvelable et prévisible par ceux qui avaient cette connaissance, l’autorité et la puissance. Toutes réalités astronomiques spectaculaires, qui déjà au Néolithique, étaient à l’origine des mythes fondateurs et de renaissance.

    Les animaux de ce sanctuaire étaient-ils les dieux paléolithiques accompagnant la course solaire au sein de la terre-mère ? 
    Étaient-ils ici présents pour assurer la renaissance future du roi du ciel ?


    Crédit Photo : Jacques Wolkiewiez
    Coucher du soleil solsticial d'été devant 
    les escaliers de l'entrée de la grotte

     


     image/033488.jpg

    Discussion :
    "Lascaux, vision du ciel des Magdaléniens ?"

     

    Il est logique de penser que ce sanctuaire a été choisi pour cet ensoleillement direct à l'intérieur de la grotte, lors d'un moment de l'année qui, au cours des âges, s'est avéré de première importance pour le calcul du temps. 
    Cet alignement solaire solsticial avec l’axe principal du sanctuaire n’est en fait pas surprenant. Une plaquette en bois de renne, découverte dans un abri-sous-roche en Dordogne et étudiée par Alexander Marshack, a mis en évidence que déjà à l’époque aurignacienne, les phases lunaires étalonnaient le temps.

    Par ce fait on se trouve en possession de divers éléments ouvrant la voie vers l'hypothèse d'un lien entre le ciel et la grotte :

    • La pénétration de la lumière du ciel dans les profondeurs de la terre.
    • Le moment du coucher solaire.
    • La période annuelle du solstice d'été.
    • Enfin, l'œuvre d'art exceptionnelle reconnue sans conteste comme mémoire de la vie religieuse et intérieure des Paléolithiques.

    De plus, on ne peut récuser le fait même s'il est subjectif, que la structure architecturale de la salle des taureaux par la qualité enveloppante des parois ornées qui limitent son espace procure une sensation"d'englobement""d'entourement", sensation identique à celle que l'on perçoit quand, debout la nuit sur une hauteur, on regarde le ciel se mouvoir.

    Cette hypothèse nous a entraînée à confronter l'orientation et la structure des figures pariétales de Lascaux, à la structure et à l'orientation des coordonnées et des corps célestes de l'époque. 
    Ce sont tous ces repères mesurables, la position des signes et leurs couleurs, qui nous ont permis de dégager une structure identique à celle du ciel magdalénien lors des solstices et des équinoxes. 

    Finalement, notre recherche nous a conduite à la constatation d'une similitude de formes entre les peintures pariétales de la salle des taureaux et le tracé des constellations zodiacales, telles qu'elles se présentaient lors de la création de l'œuvre au moment de la pénétration de la lumière dans le sanctuaire.


    Crédit Photo : Pascal Goetgheluck.
    Salle des taureaux

    Cette œuvre s'est petit à petit, révélée à nos yeux comme si un observateur placé au centre de la rotonde, avait projeté sur les parois de la grotte, le spectacle mouvant de ce groupement d'étoiles, ceinturant le ciel du soir solsticial paléolithique et parcouru de tous temps par le soleil lors de sa course annuelle apparente.

    Les représentations animales de Lascaux sont différentes de celles léguées par les grecs de l'époque classique et que nous utilisons encore sur nos cartes du ciel. 
    Nous pensons qu'elles sont des reconnaissances de formes, spécifiques à cette époque, regroupant les ensembles prégnants d'étoiles les plus brillantes de cette partie du ciel traversée annuellement et de tous temps par le soleil.

    Là, sur les parois de Lascaux, se trouve non seulement l'imaginaire magdalénien concernant les schèmes stellaires perçus sur la voûte céleste, mais aussi la position réelle des constellations, lors d'un temps précis du Paléolithique

    Une telle œuvre, a certainement demandé des centaines d'années d'observation minutieuses et de prises de points de repères. 

    Nous nous sommes aperçue que les repères classiques des étoiles les plus brillantes du ciel qui en même temps, sont placées sur l'écliptique, ont été remarqués (points rouges peints avant le reste de l'œuvre). 
    Les animaux et les signes peints en rouge dessinent sur la paroi de gauche la trace de la course solaire à travers les constellations zodiacales

    Les animaux de la Salle des Taureaux sont alignés avec les constellations. 
    Les plus anciennes traces écrites de l'astronomie parlent de ces étoiles et de leur repérage par la position qu'elles ont les unes par rapport aux autres. Repérages d'alignements et de perspectives toujours réalisés au moyen de droites horizontales ou verticales. 
    Il semblerait que cette méthode ainsi que l'histoire de l'astronomie, remonte beaucoup plus loin qu'on ne le pense actuellement.


    Crédit Photo : Pascal Goetgheluck.
    Le Grand Taureau (n°18)

    Mais cette comparaison entre la structure céleste de l'époque magdalénienne et celle de l'ensemble des peintures de la salle des taureaux (ainsi que des autres parties de la grotte) s'est heurtée à un problème que nous avons dû résoudre:

    L'observateur du firmament, placé sur le tertre au-dessus de la grotte de Lascaux, à l'époque magdalénienne n'avait pas sous les yeux le même spectacle céleste qu'un observateur de ce début du 21ème siècle.

    Ce changement de la vue perspective est dû au déplacement du ciel étoilé, causé par la précession des équinoxes. 
    En effet le mouvement de rotation de la terre au cours des ères, entraîne un mouvement de rotation des pôles autour du centre fixe de l'écliptique (course du soleil) qui fait se balancer l'équateur céleste sur une distance de 47° d'arc environ. 
    Il s'en suit, sur 25.800 ans, un long glissement du point vernal (croisement du soleil au printemps avec l'équateur céleste) le long de l'écliptique, qui reste fixe au cours des temps.

    Une difficulté technique est attachée à cette problématique : le décompte du temps et le calcul des positions des corps célestes n'est prévu que pour la période julienne dont le jour origine ne remonte pas plus loin que le 1er janvier 4713 avant J.-C.

     


     

    Recherche en cours (Année 2001). 

    Travaux soutenus financièrement par la Société Distri Ajaccio (GIFI) - Villeneuve/Lot.

    La culture est un phénomène spatio-temporel.

    Seule la confrontation de Lascaux à d’autres oeuvres pariétales de provenance comparable pourra nous faire parvenir à un certain degré de certitude.

    Une étude statistique d’un échantillonnage suffisamment important permettra de savoir si notre étude de la grotte de Lascaux fait partie d’un tout qui acquerra alors une historicité.

    Si le ciel a été le modèle des artistes, étant donné que c'est le moment de l'ensoleillement de la grotte qui est représenté sur les parois de Lascaux, il est indispensable de déterminer pour chaque grotte ornée, si un ensoleillement est possible. Si oui, il faut en préciser le jour de l'année et l'heure

    Lors de cette année 2001, nous avons étudié sur plan les grottes situées en Dordogne. Sur le terrain, nous avons mesuré l'orientation de l'entrée des grottes ornées suivantes et avons vérifié le moment de leur ensoleillement.

    Grottes ensoleillées lors du solstice d'été

    Grotte de la Muzardie

    Crédit Photo : Jacques Wolkiewiez.
    Coucher du soleil
       
    Grotte de Lascaux 

    Crédit Photo : Pascal Goetgheluck.
    Impact du soleil sur le "Bison mourant"
       
    Grotte de la Forêt
     
    Crédit Photo : Jacques Wolkiewiez.
    Coucher du soleil.
    Grotte de Bernifal 

    Crédit Photo : Jacques Wolkiewiez.
    Coucher du soleil
       
    Grotte de Commarque
    Crédit Photos : Jacques Wolkiewiez.
    Coucher du soleil

     

    Note : La grotte de Commarque (située sous le Château de Commarque), nous a permis de vérifier, que l'éclairement solsticial d'été d'un site considéré comme sacré fait partie des éléments"universaux". En effet, juste au-dessus de la grotte, a été construite la chapelle Saint Jean. Au moment de l'éclairement de la grotte lors du coucher solsticial d'été, la lumière pénètre par une des fenêtres de la chapelle. Passant à l'emplacement de l'autel, elle arrive dans une niche ayant sans doute renfermé des objets sacrés. Cet éclairement est signalé par le nom même de la chapelle qui donne date à la lumière.
    Les constructeurs de moyen- âge ont donc pris pour modèle l'éclairement de la grotte des Paléolithiques.


    Crédit Photo : Jacques Wolkiewiez.
    Superposition de la Grotte de Commarque
    et du château

     

    Recherche en cours ( 1999-2007). 
    Orientation chronologique des grottes et des abris ornés paléolithiques français.

             

    Bien que notre étude statistique des grottes et abris ornés ne soit pas encore complète, notre échantillonnage est actuellement suffisamment important pour nous permettre de constater que l'ensoleillement de la grotte de Lascaux lors du coucher solaire du solstice d'été n'est pas dû au hasard. Cet ensoleillement solsticial fait partie des critères du choix de la grotte par les Paléolithiques.

    Jean Michel Geneste qui nous a permis de constater sur le terrain notre hypothèse dès le mois de juin 1999, relate page 49, cet événement solaire dans son livre "Lascaux une œuvre de mémoire":

    "Le choix du site de Lascaux n'est pas plus le fait du hasard que le choix de la caverne. Le critère de son orientation, notamment, à dû jouer son rôle. La grotte s'ouvre quasiment au nord-ouest; son entrée est potentiellement éclairée le soir au couchant et, précisément, au solstice d'été. Si l'entrée, comme on peut le supposer, était normalement dégagée à l'époque préhistorique sur cinq ou six mètres en largeur et deux mètres en hauteur, les rayons du couchant étaient dans l'axe direct de l'entrée. La lumière du soir, qui est alors rouge au solstice d'été, pouvait éclairer et colorer la Salle des Taureaux au bas de la pente inclinée qui y conduisait."

     Cette étude de l’orientation de presque toutes les grottes ornées du territoire français nous permet de répondre ici à quelques questions posées au début de cette recherche..

    - La totalité des grottes ornées ouvertes vers les directions remarquables confirme que l’ensoleillement lors de ces temps sacrés était une condition de l’ornementation des grottes ou des abris qui alors devenaient des sanctuaires.

    - La fréquence des abris tournés vers le sud (26% vers le sud et 42% vers le sud-est, 10% vers le sud-ouest, indique la recherche du confort de lumière et de chaleur en hiver, de la fraîcheur en été. De plus, la position de l’ornementation toujours éclairée lors des levers, culmination, et couchers selon les sites, indique le rôle principal des rayons solaires entre l'automne et le printemps (azimuts 90°- 180°-270°) pour ces abris ornés sur une période de 21000 ans (-32000 pour Oreille d’Enfer à – 11000 pour La Madeleine)

    -Tous ces abris occupés par des sanctuaires, permettent d'envisager l’existence de pratiques rituelles intimes devant ces parois que nous avons découvertes sacralisées par les rayons lumineux du soleil à des moments précis : levers et couchers équinoxiaux et du solstice d’hiver. Cet art solaire fut vraisemblablement pratiqué par les Paléolithiques dans l'intimité de leurs foyer de –35000 à –10000 (Murat) et sans doute après la dernière œuvre créée.

    - Les ornementations les plus anciennes sont celles de l’abri Blanchard (270°), (-35000), Castanet (270°) et la Souquette 123°, tous dans le Vallon des Roches à Sergeac. Notre étude de l'os de renne de l'abri Blanchard tourné vers l'Ouest, nous permet de conclure à la connaissance de cette direction équinoxiale dès cette époque.

    - L’importance et les millénaires d’occupation des habitats ornés dans la direction de 124° (42%), indiquent la solidité de la tradition d’un temps et d’un espace sacrés lors de la remontée du soleil au moment du solstice d’hiver.

    - Le fait que les plus anciens sanctuaires soient des abris orientés vers le lever du soleil de l’hiver, nous renseigne sur l’ambiance et le déroulement du premier rite solaire, celui qui au fond de la « ténèbre» des jours les plus courts, fête au cœur de l’intimité familiale grâce à la flamme du foyer, le changement de direction de l’astre du jour arrivé au seuil de sa course sur l'horizon sud-est. C’est en retournant vers l'est, qu’au fur et à mesure de son pas quotidien il va reprendre de l’énergie. Le plus ancien abri valorisant cet instant est celui de la Souquette (-35000) à Sergeac ; la plus ancienne œuvre en place est celle de l’abri du Poisson (-28000) à Gorge d’enfer. L’étude chronologique des ornementations offre donc une idée de l’antériorité du culte solaire mais également des changements culturels qui ont eu lieu au cours de ces millénaires.

    - Le coucher solaire de l’été (304°) est encore sacralisé de nos jours. Marqué lui aussi dans le temps par des rites en relation avec le feu, lié à des mythes du cycle annuel aux résonances cosmogoniques, il correspond aux rites païens des feux, repris par les catholiques pour la Saint Jean.. Cette orientation nouvelle, qui apparaît vers 20000 BP puis nettement et régulièrement à partir de Lascaux, (environ 18600 BP), confirme de façon tangible la « révolution culturelle» pressentie par les archéologues suite à l’évolution des œuvres de ce site. Un autre temps, un autre espace sont sacralisés. On se trouve en face non seulement d’une « révolution culturelle» mais aussi sans doute d’une «révolution cultuelle. Ce n'est qu'à partir du Solutréen, qu'ont été ornées les grottes ouvertes vers le coucher de l'été.

    - La direction coucher de l’été (304°) avec celle du lever de l’hiver.(124°) définit un axe qui comprend 49% du total des grottes et abris ornés. Cet axe valorise donc ces deux moments de l’année. Aujourd’hui encore ces moments mettent en scène des rites qui semblent l’écho des cultes païens ancestraux.

    - Les grottes orientées vers le couchant de l'hiver sont moins nombreuses pour l'instant. Mais quelles somptuosité ! Cosquer, Cussac, Chauvet. On note leur ancienneté puisque la plupart sont aurignaciennes ou gravettiennes. Quand on pense à la magnificence de ces oeuvres, on ne s'étonne plus du fait que dès la période aurignacienne les hommes aient été capables d'observations précises et aussi d' utiliser de façon "archaïco-scientifique" le passage de la lumière pour sacraliser et souvent mettre en valeur leurs sanctuaires.

    - Nous avons enfin avec ces orientations la certitude que les Paléolithiques connaissaient les moments des changements de saisons, et qu’un culte solaire rythmant la vie sociale et religieuse a existé tout le long du Paléolithique Supérieur lors des moments annuels qui sont signalés par les changements de direction du pas solaire.


    1 commentaire
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    voi

    voici le site de quantum cela fait rêver allez y et voyez ce que personne ne peut voir 

     

     http://antigravity.over-blog.com/ext/http://www.quanthomme.info/energieencore/grebennikov.htm


     

     Voler avec une plateforme antigravitationnelle (extrait du journal de Grebennikov) 

     

    Pour mieux juger vous-même voici des extraits de mon journal, bien évidemment simplifiés et adaptés pour ce livre. Les images et les dessins vous aideront à apprécier mon histoire….

     

    Une chaude journée d’été.

    Au lointain les étendues sont noyées dans une légère brume bleu lilas ; la gigantesque coupole de ciel aux nuages  duveteux s’étend au-dessus des champs et des taillis. Je vole à environ 300 mètres au-dessus du sol, mon point de référence étant un lac, tache allongée dans la brume.

    Les formes bleues entremêlées des arbres  s’effacent ; entre elles, il y a des champs, bleu-vert, d’avoine ; les rectangles blanchâtres au scintillement étrange, rythmé, sont ceux de sarrasin. Juste en face de moi se trouve un champ d’alfalfa dont la couleur verte m’est familière, elle ressemble au vert medium cobalt de peinture à l’huile. Les océans verts du blé, sur la droite ont une nuance plus sombre comme l’oxyde de chrome en peinture. Devant et derrière c’est une palette multicolore gigantesque qui flotte.

    Des sentiers  serpentent entre les champs et les taillis. Ils rejoignent des chemins de terre qui courent plus loin, vers la grande route encore invisible d’ici à cause de la brume, mais que je verrais, en volant sur le côté droit du lac,-ruban  gris uni, sans commencement ni fin et sur lequel des voitures, telles de petites boîtes, rampent  lentement.

    Des ombres plates isométriques de cumulus  s’étendent se déploient  de manière pittoresque sur la forêt et la steppe ensoleillée. Elles sont d’un bleu profond quand elles recouvrent les taillis et projettent une ombre bleu clair sur les champs. Et maintenant je me trouve dans l’ombre d’un tel nuage. J’accélère facilement, et je quitte l’ombre.

     

    Je m’incline légèrement vers l’avant, et je ressens un vent chaud qui vient de loin en dessous, du sol et des plantes chauffés par le soleil. Il ne vient pas de côté comme lorsque l’on est au sol mais monte étrangement de la surface. Je ressens physiquement un courant dense, épais à forte odeur de sarrasin en bouton. Ce courant peut bien entendu faire monter un gros oiseau – aigle, cigogne ou  grue – s’il immobilise ses ailes déployées. Mais je n’ai pas d’ailes et je ne suis pas suspendu en l’air  par un courant ascendant.

     C’est une petite plateforme à peine plus grande qu’un dessus de chaise qui me porte, avec un mât et deux poignées auxquelles je me tiens et qui m‘aident à faire naviguer le tout. De la science-fiction ? Je ne dirais pas ça.

     

     

     

    Bref  l’écriture de ce livre a été abandonnée depuis deux ans parce que la Nature généreuse m’a encore donné quelque chose d’autre grâce à mes amis les insectes, et  elle l’a fait de façon aussi habituelle qu’élégante et discrète tout en étant rapide et convaincante. Et pendant deux ans la Découverte ne m’a pas lâché même si j’avais l’impression de la maîtriser à une vitesse de casse-cou.

     Note : en 1990-1992, Grebennikov avait environ 62-63 ans

     Mais c’est toujours ainsi quand le travail est nouveau et intéressant, le temps passe deux fois plus vite.

     La tache légère d’un lac de la steppe est déjà plus proche. Au-delà, la grande route est visible avec ses boîtes - voitures déjà discernables plus distinctement. La route suit à environ 8 km d’écart le tracé de la voie ferrée et si je regarde de plus près, je peux voir les poteaux des lignes électriques et le talus coloré de lumière de la voie ferrée. Il est temps de tourner de 20 degrés vers la gauche.

    Du sol, on ne me voit pas et ce n’est pas seulement à cause de la distance : même lors d’un vol très bas, je ne projette presque pas d’ombre. Cependant, j’ai découvert plus tard que des gens voyaient parfois quelque chose où je me trouvais, dans le ciel, soit une sphère de lumière ou un disque ou une sorte de nuage oblique avec des bords pointus qui selon eux ne se déplacent pas comme le ferait un vrai nuage.

     

     

     

    Une personne a observé un « carré opaque, d’environ un hectare ». Se pourrait-il qu’un effet d’optique ait agrandi la petite plateforme de mon appareil ?

    La plupart des gens ne voient rien du tout et pour le moment j’en suis bien content, je ne suis jamais trop prudent ! De plus je n’ai pas encore défini de quoi dépend mon invisibilité ou non.

    Donc, je reconnais avoir consciencieusement évité les gens lors de mes vols et dans ce but j’ai contourné les villes et j’ai traversé les routes et chemins à grande vitesse après m’être assuré qu’il n’y avait personne dessus.

     Dans ces excursions, sans doute de la fiction pour le lecteur, mais pour moi déjà faites de manière quasiment  désinvolte, je crois seulement aux insectes décrits dans ces pages.

     

     

     

    La première utilisation pratique de ma découverte a été et est encore entomologique : elle est destinée à examiner mes lieux secrets, en prendre des photos aériennes et trouver de nouvelles terres aux insectes pas encore étudiés et qui ont besoin d’être protégés et sauvés. Hélas, la Nature a établi ses propres limitations, strictes, à mon travail, car tout comme un passager d’avion je peux voir mais pas photographier.

     L’obturateur de mon appareil photo ne se fermait pas et les deux films que j’avais avec moi, un dans l’appareil, l’autre dans ma poche, se sont trouvés exposés. Je n’ai pas non plus réussi à prendre le paysage car j’avais les deux mains presque toujours occupées, je pouvais seulement libérer une main pendant deux secondes. C’est ainsi que je n’ai pu compter que sur ma mémoire. Je me suis arrangé pour faire cela tout de suite après l’atterrissage, même si je suis artiste, ma mémoire visuelle n’est pas si grande.

     Quand je vole je n’ai pas le même ressenti que lors d’un vol en rêve. C’était avec le vol en rêve que j’avais commencé ce livre il y a un certain temps. Et voler quand il s’agit du travail, ce n’est pas aussi agréable et parfois très difficile et dangereux. On doit se tenir droit, pas se balancer, les mains sont toujours prises, et quelques centimètres plus loin il y a une frontière séparant « cet » espace » ci de « l’autre » espace à l’extérieur.

     La frontière est invisible mais très traître. Mon engin est plutôt peu maniable et ressemble peut-être à une bascule d’hôpital. Mais ce n’est qu’un début !

    Soit dit en passant, en plus de l’appareil photo, j’ai parfois eu des problèmes avec ma montre et peut être bien aussi avec le calendrier : en descendant sur une clairière bien connue, je la trouvais parfois légèrement hors saison, le décalage étant de 2 semaines environ, mais je n’avais rien pour vérifier cela. Il est possible ainsi, de voler non seulement dans l’espace mais aussi, à ce qu’il semble dans le temps. Je ne peux garantir à 100 % cette dernière affirmation, sauf peut-être que lors du vol, et particulièrement à son début, une montre fonctionne trop lentement et ensuite trop rapidement, mais, à la fin de l’ excursion, elle recommence à fonctionner avec précision. C’est pourquoi je me tiens loin des gens pendant mes voyages. Si une manipulation du temps est impliquée en même temps que la manipulation de la gravitation, je pourrais peut-être accidentellement provoquer une rupture dans des relations de cause à effet et quelqu’un pourrait s’en retrouver blessé.

     

    Voici d’où venaient mes craintes :

    Les insectes capturés « là-bas » disparaissent de mes tubes à essais, des boîtes ou autres contenants, et la plupart sans laisser de trace. Une fois un tube s’était écrasé dans ma poche en minuscules morceaux, une autre fois il y avait un trou ovale dans le tube de verre dont les bords avaient du brun comme si c’était de la chitine (voir photo). Je ressentais souvent une sorte de brûlure dans ma poche ou de choc électrique, c’était peut-être au moment de la disparition de mon prisonnier. Il n’y a qu’une seule fois où j’ai trouvé dans le tube à essai un des insectes capturés, mais ce n’était pas un ichneumon adulte avec des anneaux blancs sur ses antennes, mais sa chrysalide, c'est-à-dire à un stade antérieur. Elle était vivante et son ventre remuait quand je la touchais, mais à ma grande consternation, elle est morte une semaine plus tard.  

     

     Il est préférable de voler pendant les belles journées d’été. Avec la pluie ils sont plus difficiles et presque impossibles en hiver, même pas à cause du froid car j’aurais pu y adapter mon appareil, mais comme je suis entomologiste je n’ai tout simplement pas besoin de voler l’hiver !

     

    Comment et pourquoi en suis-je arrivé à cette découverte ?

    Au cours de l’été 1988, alors que j’étais en train d’examiner au microscope les enveloppes de chitine d’insectes avec leurs antennes en forme de plumes et la plus fine structure d’ailes de papillons. Mon intérêt se porta sur une microstructure au  rythme surprenant d’un détail de gros insecte.

    C’était une composition extrêmement bien ordonnée, comme si elle avait été imprimée sur une machine complexe selon des calculs et des plans détaillés spéciaux. Comme je le voyais, la structure spongieuse compliquée n’était manifestement pas nécessaire que ce soit pour la résistance du détail ou sa décoration. Je n’avais jamais observé quoi que ce soit dans la nature, dans la technologie ou dans l’art, qui ressemble à cet ornement microscopique.. Cette structure étant tridimensionnelle, je n’ai pas pu, jusqu’ici, la saisir ni en dessin, ni en photo.

    Pourquoi un insecte a besoin de ça ? De plus, à part au moment du vol cette structure au bas du logement de l’aile n’est jamais visible. Etait-ce peut-être la balise d’onde avec « mon » effet de structures à cavité multiples ? Cet été où j’ai eu vraiment de la chance (je n’ai pas pu observer ces insectes, ni auparavant, ni plus tard), il y avait beaucoup d’insectes de cette espèce que je capturais la nuit.

    J’ai placé le petit morceau de chitine concave sur la lame du microscope pour pouvoir encore examiner ses cellules aux étranges formes étoilées sous un grossissement supérieur. J’ai à nouveau admiré ce chef d’oeuvre de la nature. J’allais placer sur le premier morceau et à l’envers (sans y avoir vraiment réfléchi) un second morceau possédant la même structure cellulaire étrange. Et alors là ! Le petit morceau  s’est dégagé de mes brucelles et est resté suspendu au dessus de l’autre morceau sur la lame du microscope pendant quelques secondes, puis il a fait une rotation vers la droite de quelques degrés, a glissé à droite, a tourné ensuite dans le sens antihoraire, s’est balancé et c’est seulement à ce moment là qu’il est tombé d’un seul coup sur le bureau.

    Imaginez un peu ce que j’ai ressenti à ce moment-là ! Quand j’ai repris mes esprits, j’ai lié quelques parties ensemble avec un fil – chose pas facile à faire et que je n’ai pu réussir qu’en les mettant en position verticale. J’obtins alors un bloc de chitine à plusieurs couches et je le plaçai sur le bureau. Même un objet relativement plus gros  comme une punaise ne pouvait pas tomber dessus. Quelque chose l’a poussé vers le haut et de côté. C’est quand j’ai fixé la punaise sur le dessus du bloc, observant, des choses tellement impossibles et incroyables (la punaise devenant pendant quelques instants invisible) que j’ai réalisé que ce n’était pas une balise, mais quelque chose d’entièrement différent. Je devins encore plus excité lorsque tous  les objets autour de moi devinrent flous et tremblants. Je fis en sorte de reprendre mes esprits, avec grand effort, en deux heures et je continuais à travailler. C’est ainsi que tout a commencé.

     
    Certes, il reste encore beaucoup de choses à comprendre, vérifier, tester. Je parlerai certainement à mes lecteurs des plus petits détails de ma machine, des principes de sa propulsion, des distances, des hauteurs, des vitesses, de l’équipement et de tout le reste mais dans mon prochain livre.

    J’ai fait mon premier essai de vol, plutôt raté et très dangereux, dans la nuit  du 17 mars 1990. Je n’avais pas eu la patience d’attendre l’été, et j’ai négligé d’aller dans un endroit désert. Je savais déjà que cette nuit était le moment le plus dangereux pour ce genre de travail. Et j’avais eu de la malchance depuis le tout début. Les blocs du panneau du côté droit de la plateforme d’ascension se collaient sans cesse. J’aurais pu régler le problème convenablement et tout de suite, cependant, j’ai négligé de le faire. J’ai décollé tout juste au milieu du campus de l’Académie d’Agriculture, en supposant, à tort, que personne ne serait éveillé à une heure du matin et ne me verrait. Le décollage s’est bien passé, mais j’ai été pris de vertige en quelques secondes quand les fenêtres éclairées des bâtiments du campus se sont comme enfoncées en dessous de moi. J’aurais dû atterrir juste à ce moment là, cependant je suis resté en l’air ce qui était une erreur parce qu’une force puissante  m’a arraché le contrôle de mon mouvement et de mon poids et m’a entraîné en direction de la ville…

    Tiré par cette énergie incontrôlable, inattendue, je passais sur le second cercle des immeubles de neuf étages de la zone résidentielle de la ville (ils couvrent deux grands cercles avec des immeubles de cinq étages, dont les nôtres) ensuite je passais sur un champ voisin enneigé et la grande route de la citée académique …l’immensité sombre de Novosibirsk me cernait, très rapidement. J’approchais déjà d’un groupe de hautes cheminées d’usines.

     Il fallait faire quelque chose et le faire vite. Et j’ai dominé la situation mais avec de grands efforts. Finalement, j’ai réussi à opérer un réglage d’urgence des blocs du panneau et mon mouvement horizontal s’est ralenti, mais alors je devins rapidement nauséeux. J’ai réussi à stopper ce mouvement horizontal au 4ème essai au moment où ma plateforme survolait Zatulinka, zone industrielle de la ville.

     

    Les cheminées sinistres fumaient silencieusement juste en dessous de moi. Je pris un court temps de repos, si on peut appeler repos  quelques minutes de suspension au-dessus d’une clôture d’usine éclairée. Je glissais en arrière après m’être assuré que la « mauvaise énergie » était passée toutefois pas en direction du campus de l’académie d’agriculture mais à sa droite, vers l’aéroport. Je fis cela pour brouiller la piste au cas où quelqu’un m’aurait vu. Et c’est seulement à mi-chemin de l’aéroport sur quelque champ sombre, et personne dans les alentours que je suis d’un seul coup revenu à la maison.

     

     Naturellement, je n’ai pas pu sortir de mon lit le jour suivant. Les nouvelles à la télé et dans les journaux étaient plus qu’alarmantes. Des titres du genre « Des UFOs sur Zatulinka » et « Encore des Aliens ? » signifiaient que mon vol avait été repéré. Mais de quelle manière ! Certains avaient perçu le phénomène comme des sphères ou des disques lumineux, et beaucoup réellement n’avaient pas vu une sphère, mais deux ! D’autres affirmaient avoir vu une « vraie soucoupe » avec des fenêtres et des rayons lumineux.

    Je ne discute pas sur le fait que des résidents de Zatulino aient pu voir mes manœuvres d’urgence lors de mes évolutions, mais quelque chose d’autre qui n’a rien à voir avec elles. De plus, le mois de Mars 1990 a été particulièrement riche en observations d’OVNis en Sibérie près de Nalchik, et particulièrement en Belgique où, selon la Pravda du 31 mars, l’ingénieur Marcel Alferlane a fait un film de deux minutes qui montre le vol d’un énorme vaisseau triangulaire qui selon les scientifiques belges, n’était pas autre chose que « des objets matériels qu’aucune de nos civilisations actuelles ne peut créer »

     Est-ce vraiment cela ? Car à mon avis, je suggérerais que les plateformes de filtre gravitationnel (ou  comme je les nomme des blocs de panneau) de ces machines étaient en fait petites et triangulaires et faites ici, sur terre mais en bien plus sophistiqué que mon engin à moitié en bois.

    Moi aussi, je voulais faire une plateforme triangulaire, c’est plus sur et plus efficace de cette manière, mais  si j’ai choisi la forme rectangulaire, c’est parce que c’est plus facile à plier et une fois plié cela ressemble à une valise, une boîte à peinture ou un porte document. On peut donc le dissimuler pour ne pas éveiller de soupçons, et moi, je l’ai naturellement déguisé en boite à peinture.

     

    Je ne suis pour rien dans les observations à Nalchik ou en Belgique. De plus, comme on le voit, j’utilise de façon peu pratique ma découverte et je m’en sers seulement pour voler vers mes réserves entomologiques. Ce sont là des choses importantes pour moi, bien plus que n’importe quelle trouvaille technologique.

     En ce moment, j’ai onze réserves de cette sorte : huit dans la région de Omsk, une vers Voronezh, et une autre près de Novosibirsk. Il y en avait eu six dans la région de Novosibirsk, toutes créées ou plutôt sauvées par ma famille et moi-même, mais ici, ils ne les aiment pas. L’Académie d’Agriculture (toujours plus obsédée par la chimie que par autre chose) pas plus que de Comité de Protection  de l’Environnement  ne souhaitaient vraiment me voir sauver ces petites réserves des gens ignorants et malveillants.

    C’est donc ainsi que je poursuis mon voyage vers l’ouest, à midi sous des nuages magnifiques et duveteux. Les ombres bleutées des nuages, les taillis enchevêtrés, et les rectangles multicolores des champs défilent en dessous derrière moi.

    Ma vitesse de vol est assez élevée, mais je ne sens pas de vent  sur les oreilles – le champ de force de la plateforme a « taillé » à partir de l’espace une colonne invisible s’évasant vers le haut et qui annule l’attraction de la gravité terrestre. Mais elle nous laisse, l’air à l’intérieur de la colonne et moi-même, intacts. Je pense que cet ensemble fend l’espace en vol et ensuite le referme derrière moi. C’est ce qui doit expliquer mon invisibilité, ou l’aspect visible mais déformé de l’appareil  et de son conducteur – comme ça a été le cas dans mon vol au-dessus de la banlieue Zatulinka de Novosibirsk's. Comme je l’ai vu plus tard, les gens voient parfois quelque chose là où je suis dans le ciel.

    Mais la protection vis-à-vis de la gravité est régulée, même si elle est incomplète :  si vous portez la tête vers l’avant, vous sentez déjà la turbulence du vent et les odeurs nettes qu’il porte, soit de trèfle sucré, de sarrasin, ou d’ herbes colorées des prairies sibériennes.

    Je laisse Isilkul et son énorme élévateur à grains à ma droite et progressivement, je commence à descendre sur la grande route en m’assurant que je suis invisible aux conducteurs, aux passagers et aux gens qui travaillent dans les champs.

    Ma plateforme et moi-même ne projettent pas d’ombre (quoique elle apparaisse occasionnellement) : je vois trois gamins à la lisière d’une forêt, je descends, je fais baisser ma vitesse, et je vole tout droit vers eux. Ils ne manifestent aucune réaction, ce qui veut dire que tout va bien et que ni moi, ni mon ombre ne sont visibles. Pas plus que l’on ne m’entend : le principe de propulsion de mon engin est tel que la plateforme n’émet aucun son, car il n’y a pratiquement pas de friction d’air.

    Mon voyage a été long, j’étais au moins à quarante minutes de Novosibirsk. J’ai les mains fatiguées car je ne peux les enlever des poignées de contrôles, j’ai aussi les jambes et tout le corps fatigués. Je dois me tenir bien droit, attaché au mât avec une ceinture. Et même si je peux voyager plus vite, j’ai toujours peur de le faire, car ma machine faite à la main est encore trop petite et fragile.

    Je remonte à nouveau et vais en avant, et bientôt je vois les repères familiers, une intersection de route, une gare pour les passagers sur le côté droit de la route. Encore cinq kilomètres et finalement je vois les colonnes orange de la clôture de la réserve. Cette année, vous vous rendez compte ! La réserve a vingt ans. Pendant combien de temps n’ai-je pas sauvé cette réserve,- mon enfant - des ennuis et des bureaucrates, des avions chargés de produits chimiques, des feux, et de nombreuses autres mauvaises actions. Et le Pays des insectes est bel et bien vivant ! 

    En descendant et en freinant, ce qui se fait en faisant glisser et se croiser les masques filtres sous la plaque de la plateforme, je vois déjà le fourré du feuillage des carottes, les têtes légères de leurs fleurs ressemblant à des boules d’azur qui en émergent - elles sont bien entendu couvertes d’insectes – et une joie incroyable m’envahit, chassant la fatigue, car c’est moi qui ai sauvé ce bout de Terre, même si c’est un petit bout de moins de sept hectares.

    Déjà, depuis vingt ans personne n’avait conduit de voiture ici, ni coupé l’herbe, ni élevé du bétail et par endroit le sol avait atteint  40 cm. Non seulement plusieurs espèces d’insectes localement éteintes étaient revenues, mais aussi des herbes comme des herbes « plume » de variétés rares, le Scorsonère pourpre dont les larges fleurs sentent le chocolat le matin, et de nombreuses autres plantes.  Je sens l’odeur forte des fleurs de coucou, seule cette clairière sent ainsi, elle est juste derrière la clôture de la réserve, et je suis à nouveau tout joyeux en pensant à une autre rencontre avec le monde des insectes.

    Ils sont ici et je peux même très bien les voir à 10 mètres au dessus du sol, sur les grandes ombrelles et les boules bleu azur des plants d’angélique et de carottes : des groupes de  papillons orange foncé sont posés dessus ; de lourds frelons sont courbés sur les inflorescences blanches et jaunes des gaillets (ndlt : Paille du lit de Notre Dame, herbe dont on se servait dans les matelas « ladys’bedstraw » ) ; des libellules rousses et bleues, aux grandes ailes tremblantes et leurs fins réseau de veines planaient autour de ma tête. Je descends lentement un peu plus bas, et je vois soudain un flash en dessous, c’est mon ombre, jusque là invisible, qui finalement est apparue et qui glisse maintenant le long des herbes et des buissons.

    Mais je suis sauf, pas une âme qui vive à la ronde et la route située à 300 mètres au nord de la réserve est maintenant vide. Je peux atterrir. Les tiges de plus hautes herbes froufroutent contre le fond de mon podium, la plateforme avec les blocs de  panneau

    Mais avant de la poser sur une petite bosse, dans un accès de joie, je déploie à nouveau les  masques avec ma poignée de contrôle, et remonte à la verticale. Sous moi, le paysage rapetisse rapidement, se ratatine   les arbustes de la réserve, ses bords et ses clôtures, tous les taillis et buissons environnants. L’horizon commence à s’incurver sur tous les côtés dans un énorme sillon, s’ouvrant sur la voie ferrée distante de 2 kilomètres sur la gauche, ensuite sur un village à droite aux toits d’ardoises miroitants.

    Plus loin, à droite, se trouve Roslavka, l’état central de la Ferme d’Etat Lesnoy qui ressemble déjà à une petite ville. A gauche de la voie ferrée : des élevages de bovins de la succursale Komsomolsk  de Lesnoy ; elles sont entourées d’un cercle jaune de paille et de fumier sec piétiné. Dans le lointain, à l’ouest, là où disparaît la courbe légère de la voie ferrée (c’est réellement confondant : la voie ferrée est droite comme une flèche), il y a de petites maisons et le cube blanc bien propre de la gare de Yunino 6 km plus loin. Au-delà de Yunino, s’étend le Kazakhstan, avec ses terres dont l’infini se noie dans la brume chaude et bleuâtre.

    Et finalement, là en dessous de moi, c’est Isilkulia, mon pays d’enfance bien différent de la manière dont il apparaît sur les plans et les cartes avec leurs inscriptions et signes. Il est vaste, sans limites, vivant,  émaillé d’îles de taillis enchevêtrées et  sombre, d’ombres de nuages et de taches claires de lacs.

    L’énorme disque de la Terre avec tout ceci apparaît de plus en plus concave – je n’ai pas encore découvert la cause de cette illusion déjà familière. Je grimpe plus haut, les masses des rares nuages blancs plongent plus bas et le ciel est plus sombre qu’en dessous, il est d’un bleu foncé. Les champs visibles entre les nuages sont déjà recouverts d’une épaisse brume bleue qui s’épaissit et il est de plus en plus difficile de les distinguer. C’est trop triste ! je ne peux pas emmener avec moi mon petit fils Andrei qui a 4 ans, la plateforme pourrait facilement nous porter tous les deux…cependant on n’est jamais trop prudent…

     

    …Bonté divine ! Que suis-je en train de faire ? Je projette une ombre sur la clairière n’est-ce pas ? Ce qui signifie que je peux être vu par des milliers de gens, comme lors de cette mémorable nuit de Mars. Il fait jour en ce moment et je peux donc encore apparaître comme un disque, un carré, ou pire que l’on me voit en personne…Il y a aussi un avion cargo, que l’on entend pas encore mais qui vient droit sur moi, et dont la taille augmente rapidement ; je vois déjà le froid  miroitement de son fuselage et la pulsation de son  clignotant rouge anormal.

    Vite, en bas ! Je freine brutalement, je tourne ; le soleil est dans mon dos, mon ombre devrait être devant moi, sur le mur convexe gigantesque d’un nuage blanc. Mais il n’y a rien d’autre qu’une splendeur multicolore, un anneau brillant, irisé, un bien connu de tous les pilotes qui a frôlé le nuage devant moi.

    Je pousse un soupir de soulagement, car ceci veut dire que personne ne m’a vu ni moi  ni mon « double » en forme de triangle de carré ou de « banale » soucoupe…Une pensée jaillit (je dois dire qu’en dépit du désagrément physique et technique désespéré, l’imagination travaille beaucoup mieux et plus vite lors d’un vol en chute) : que se passerait-il si je n’étais pas le seul sur 5 milliards à avoir fait cette découverte ? Et si des appareils volants basés sur ce même principe, soit fabriqués artisanalement, soit professionnellement avaient été construits et testés depuis déjà longtemps ?

    Mais toutes les plateformes écrans ont la même qualité. Elles deviennent visibles à d’autres gens, par moments. Les pilotes eux-mêmes sont « transformés » et on les observe comme des humanoïdes en vêtements argentés, que ce soit petit et vert, ou plat comme s’ils étaient en carton (Voronezh, 1989), etc.

    Ainsi, il se peut très bien que ce ne soient pas des hommes d’équipage d’Ufos aliens, mais des pilotes terrestres et des constructeurs de petites plateformes comme la mienne, qui ont rendu leurs inventions fiables et qui temporairement apparaissent déformés (aux yeux des observateurs extérieurs bien entendu).

    A ceux qui, au cours de leurs études sur les insectes tombent sur le même phénomène et commencent à fabriquer et tester un gravitoplane (je suis convaincu que l’on ne peut pas faire la découverte sans les insectes) voici le conseil que je donne: volez seulement par les beaux jours d’été pour éviter de travailler lors d’orages et sous la pluie, de ne pas aller trop loin, ni trop haut avec la plateforme, de ne rien emporter avec soi à partir de la zone d’atterrissage, de fabriquer les éléments de l’assemblage pour qu’ils soient aussi solides que possible et d’éviter de tester l’appareil au voisinage de lignes électriques, de villes, de transports, ou de gens. Le meilleur site de test est une clairière dans une forêt éloignée aussi loin que possible de toute habitation. Autrement il peut se produire un phénomène connu sous le nom de poltergeist dans un rayon d’une douzaine de mètres, avec des mouvements inexpliqués d’objets domestiques, des commutateurs d’appareils électriques qui s’allument et s’éteignent et même mettent le feu. Je n’ai pas moi-même d’explication pour tout cela, mais il semble que ces phénomènes soient la conséquence de ruptures temporelles, une activité compliquée et traître.

    Il ne doit pas y avoir une seule particule, même un seul fragment minuscule qui  tombe pendant le vol ou dans la zone d’atterrissage. Rappelez-vous du phénomène de Dalnegorsk, le 29 janvier 1986, apparemment tragique pour les inventeurs, où l’appareil entier a explosé et s’est dispersé sur une vaste zone. Seuls quelques petits lambeaux de cellules filtre ont été retrouvés, impossibles à analyser chimiquement (comme ça devrait être). Rappelez-vous, j’ai écrit que les insectes capturés là-bas et déplacés ici dans un tube à essai disparaissaient, et dans la mesure où il n’était pas cassé, le tube était troué.

    Il se trouve que ces trous ressemblaient à ceux que l’on voit dans les vitres ; ces derniers apparaissent parfois dans des habitations ou immeubles de bureaux, à l’occasion en séries d’explosions dans les fenêtres de plusieurs pièces et sur plusieurs étages. Un trou a 3 à 5 mm, et s’élargit en cône vers l’intérieur, le diamètre de sortie étant de 6 à 15 mm. Le verre de certains bords de trous est fondu ou coloré en brun, tout juste comme ce qui se produisait dans le cas de mes insectes dans les tubes à essais.

    Il semble que ce type de poltergeist soit causé, non pas comme on le croit habituellement, par de microplasmoïdes à vie courte du type minuscule boule de foudre, mais par des particules et de petits grains tombés par inadvertance lors d’un test d’un appareil semblable au mien. Les photos des trous dans les vitres figurant dans ces pages font partie de ma documentation, c’est moi qui les ai prises au centre scientifique de l’Académie d’Agriculture près de Novosibirsk. Je peux les faire voir à toute personne qui le souhaite. Ces trous sont apparus entre 1975 et 1990, mais aucun d’eux sauf peut-être le tout dernier, n’est relié à mes vols.

    Je suis sûr qu’une partie des descriptions d’OVNIs correspond réellement à celles de plateformes, de quartiers de panneau et d’autres grosses pièces d’appareils sorties délibérément ou accidentellement du champ actif par ceux qui les ont conçues ou fabriquées. Ces pièces peuvent causer beaucoup de problèmes à autrui, ou au mieux produire une série d’histoires improbables et d’articles dans les journaux et les magazines, souvent accompagnés d’un commentaire « scientifique ».

     

    Pourquoi je ne dévoile pas maintenant les particularités de ma découverte ?

    Premièrement parce qu’il faut du temps et de l’énergie pour établir la vérité. Je n’ai ni l’un ni l’autre. Je sais combien cette tâche est intimidante. Partant de ma propre expérience, amère, quand je voulais obtenir la reconnaissance de mes précédentes découvertes, y compris d’une aussi évidente que celle de l’effet CSE, dont vous êtes, maintenant, vous, lecteurs bien convaincus de la réalité. C’était le résultat de mes efforts prolongés et assidus pour obtenir que le CSE soit reconnu scientifiquement.

     « Toute correspondance ultérieure avec vous au sujet de votre application de brevet aurait des effets contraires » 

     Je connais personnellement certains des Grands Prêtres de la Science et je suis certain que si j’avais pu obtenir une audience avec l’un d’entre eux (ce qui est maintenant pratiquement impossible), si jamais j’avais

    - ouvert ma boîte de peinture
    - fixé le mat
    - tourné la poignée 
    - et si je m’étais élevé au plafond,

     il n’aurait  pas été un peu impressionné – ou pire encore, il aurait donné l’ordre de jeter hors du bureau cet escroc. J’espère voir un temps où des jeunes remplaceront ces « prêtres ». 

    La deuxième raison de ma non divulgation est plus objective. J’ai trouvé ces structures antigravitationnelles seulement dans une espèce d’insectes sibériens. Je ne nomme même pas la classe à laquelle cet insecte appartient, parce qu’il semble être au bord de l’extinction, et la poussée de population que j’ai enregistrée, était peut-être locale et finale. Ainsi si je donnais le nom du genre et de l’espèce qui pourrait garantir que des gens malhonnêtes, à moitié compétent en biologie, n’iraient pas se ruer vers les ravins, les prairies et les forêts pour attraper peut-être les tout derniers échantillons de ce miracle de la nature. Qui peut garantir qu’ils ne laboureraient pas des centaines de clairières et ne mettraient pas à terre des douzaines de forêts pour obtenir cette proie potentiellement lucrative ?

    Par conséquent laissez donc pour de la science fiction tout ce que j’ai raconté dans ce chapitre et l’annexe. Puisse la nature elle-même ne jamais leur révéler son secret.

    Il en faudrait des efforts…ils ne seront jamais capables d’obtenir cela par la force car il y a encore plusieurs millions d’espèces d’insectes qui vivent sur notre planète. Passez déjà une heure au moins sur l’étude morphologique de chacun d’eux, ensuite, calculez les  probabilités de rencontrer celui qui n’est pas habituel et je vous souhaite sincèrement une grande assiduité et une très longue vie, si vous ne prenez aucun congé, travaillez 8 heures par jour, il vous faudrait mille ans de vie. J’espère que les lecteurs qui souhaitent une information immédiate sur ma découverte, mais pas dans des buts égoïstes, simplement de curiosité me comprendront et pardonneront.

    En fait que feriez-vous à ma place si vous deviez agir au mieux  des intérêts de la Nature Vivante ?

    De plus, je peux voir que des inventions similaires ont été faites par d’autres personnes qui ne se précipitent pas du tout pour apporter leur découverte chez les bureaucrates, et préfèrent voler la nuit dans le ciel comme d’étranges disques, triangles ou carrés aux reflets chatoyants.

    En chutant, ou plutôt en plongeant, je m’oriente moi-même pour voir s’il y a quelqu’un alentour. Je freine d’un coup à environ quarante mètres du sol, et j’atterris en sécurité où je l’ai toujours fait, sur une minuscule clairière dans la grande forêt de la réserve. Vous ne la trouverez  pas sur une carte, et même si vous y aviez été, vous ne pourriez pas la retrouver non plus.

    Ne me jugez pas sur le fait que des branches de plusieurs arbustes sont fendues « par l’éclair ». Le décollage aussi bien que l’atterrissage totalement vertical sont très difficiles et la trajectoire initiale est en plus grande partie inclinée, particulièrement au décollage, quand la plateforme est (pour quelle raison) emportée dans une direction opposée au soleil et parfois autrement.

    Je desserre les vis du mât de contrôle, ensuite je le raccourcis comme une antenne de radio portable, et je l’enlève de la plateforme que je plie en deux. Elle ressemble à présent à la mallette de peintre, elle est seulement un peu plus épaisse. Je mets la boîte, un peu de nourriture et quelques outils pour réparer la clôture dans mon sac à dos et je prends le chemin de ma clairière entre des arbustes et de petits églantiers.

    Bien avant de quitter la forêt, je vois un bon présage  - une famille de feu - des  champignons vénéneux qui se sont alignés sur l‘humus de la forêt selon une large courbe ou comme on les appelle en langage populaire un « rond ou cercle de sorcière »

    Pourquoi sorcière ? Et en général pourquoi ce beau champignon des forêts sibériennes est-il piétiné? J’ai souvent demandé aux ramasseurs de champignons pourquoi ils faisaient cela. La réponse était « parce qu’il n’est pas comestible ! » Mais le  gazon, l’argile, les ramilles, les souches d’arbres et les pierres sont aussi non comestibles.

    S’il y avait des cailloux par terre dans la forêt au lieu des champignons, personne ne taperait dedans. Il semble que l’on tape sur les champignons non comestibles parce qu’ils sont vivants, seulement pour les tuer ! Qu’est ce que donc que cela ?

    Les gens ont-ils vraiment ça dans le sang ? Taper sur les champignons,  écraser une punaise, tirer sur un oiseau, un lièvre ou un bison ? N’est-ce pas de là que viennent  la grossièreté, le sadisme, les pogroms, et la guerre ? On ne souhaite pas vraiment croire que c’est ça, mais je me mets dans la peau d’un Alien : j’arrive sur Terre pour rendre visite aux humains et je les vois taper dans les champignons, écraser des insectes, tirer sur des oiseaux et sur eux.

    Qu’est-ce que je ferai ? Je ferai faire immédiatement demi-tour à mon vaisseau et  repartirai. Je ne reviendrai pas avant au moins 500 années terrestres. Que feriez-vous, cher lecteur, si vous étiez un Alien ?

    Que cette petite famille de champignon vénéneux soit cachée à des yeux méchants et des pieds cruels, est au moins une bonne chose. Chaque été, je suis heureux de voir cette vie spéciale, ces chapeaux  humides, rouge cinabre aux larges écailles blanchâtres. Mais me voici arrivé à la clairière. J’y pose mes pas, comme d’habitude, le cœur toujours serré d’un ardent désir pour cette chère nature loin de Isilkul, avec la crainte que quelque « maître » pourrait un jour décider de la labourer, et avec une joie intégrale de la voir non labourée et non piétinée…

    Et vraiment  cela ne signifie rien que j’ai dans mon sac à dos une plateforme pliée, c'est-à-dire neutralisée, munie de quartiers de filtres microcellulaires gravitationnels, et avec entre eux un mât plié équipé de ses régulateurs de champ et d’une ceinture pour m’attacher au mât. Quelle différence cela fait que j’ai eu 50 ans d’avance en science contemporaine avec ma découverte ? Les gens en sont  encore à apprendre à fond ce qui la (ndlt :la nature)  concerne ainsi que de nombreux autres mystères de la Matière, de l’Espace, de la gravitation et du temps.

     Mais il n’y a aucune super civilisation sur n’importe quelle planète de n’importe quelle Super galaxie n’en est arrivée à recréer cette clairière et sa Vie vibrante, fragile, complexe, avec ses gaillets, ses odeurs de prairie et son herbe plume.

     Dans quel autre lieu dans l’Univers, pouvez-vous trouver un équivalent à cette campanule bleu-lilas, abritant dans ses profondeurs deux papillons exécutant leur danse d’amour ? Sur quelle autre planète un papillon bleu presque apprivoisé atterrit sur votre main tendue pour avoir le goût de saucisse salée, de fromage ou de cornichon ? Ou bien montant et descendant dans votre paume, ouvrant et fermant ses ailes grises dont l’arrière porte un fin décor de taches rondes en formes d’yeux ?

     

    …Il n’a  pas fallu longtemps pour que nous, humains commencions  à effectuer les premiers vols en ballons, puis en avion et maintenant en puissantes fusées envoyées vers d’autres corps célestes. Et par la suite? La prochaine fois, nous allons voler vers d’autres étoiles à une vitesse proche de celle de la lumière, mais, même la galaxie la plus proche sera encore hors d’atteinte.

    Toutefois, l’Humanité, si elle mérite de porter le nom d’Intelligente devra résoudre de nombreuses énigmes de l’Univers et ensuite surmonter aussi cet obstacle. C’est alors que tous les mondes de l’Univers deviendront accessibles, et proches, même s’ils sont à des trillions d’années lumière. Cela arrivera, car c’est une question de Raison, de Science et de technologie et de rien d’autre. Seulement, cette clairière peut disparaître si je ne fais pas en sorte – et il y a personne d’autre sur qui compter – de la protéger pour mes descendants des plus proches aux plus lointains d’entre eux.

    C’est pourquoi, maintenant, qu’est-ce qui est le plus valable pour l’Humanité : la préservation des insectes ou l’appareil fait maison capable de développer l’attraction vers le zénith d’au moins 100 kg et la vitesse horizontale de 30 à 40 km/min ? Je vous le demande cher lecteur… Mais réfléchissez bien avant de donner une réponse sérieuse et responsable.

     

    Observez ces images, ce sont celles de mon appareil, un assemblage plutôt simple. Un câble flexible dans une colonne de manœuvre transmet le mouvement de la poignée gauche aux masques gravitationnels

     

    En faisant se rejoindre ou se séparer ces « boîtes à ailes » je décolle ou j’atterris. Une fois, j’ai perdu la poignée de gauche dans une descente en chute libre et je me serais senti mieux si la plateforme n’avait pas creusé un puits plutôt profond dans le labour, d’abord à la verticale puis à l’horizontale en tournant le dos au soleil. C’est ainsi que non seulement j’ai survécu mais que je n’ai presque pas ressenti le choc, juste l’obscurité. Je me suis extrait avec mon appareil plutôt abîmé de ce puits, mais non sans efforts car le « puits » n’avait pas de tas de déblais.

     

    Je devais faire preuve de toute mon ingéniosité pour la camoufler. Si on m’avait vu de la route, il y aurait eu beaucoup de spéculations, qui auraient même pu conduire certains enquêteurs pleins de zèle jusqu’au coupable. Il y a d’autres puits similaires avec tunnel latéral et sans déblais qui se sont formés d’un seul coup le 24 Octobre 1989 dans les champs du district de Khvorostyansk dans la région de Samara. Le journal Komsomol'skaya Pravda en a fait une description détaillée le 6 décembre 1989. Il semble que je ne sois pas le seul. Et probable que j’en sois à « inventer une bicyclette ! » En effet, la partie supérieure de mon appareil lui ressemble bien : la poignée de droite sert à avancer horizontalement au moyen d’un câble aussi, grâce à l’inclinaison des deux groupes de masques des « boîtes à ailes. » Je n’ai jamais volé à plus de 25 km/min, mais préféré aller 10 fois moins vite.

     

    …Je ne sais pas si je vous ai persuadé, cher lecteur, que des appareils similaires seront bientôt disponibles pour pratiquement tout le monde, alors que la Nature Vivante, elle, sans laquelle les humains ne peuvent survivre, ne serait plus disponible pour personne, si nous ne la préservons pas. Mais je ne veux pas paraître complètement intéressé et je donnerai aux chercheurs un « autre brevet de Nature ». Il est également relié au mouvement et à la gravitation.

     

     

    Les physiciens disent qu’un corps en mouvement sans support c’est chose impossible. En d’autres termes, un appareil complètement isolé de l’environnement ne volerait pas ou ne circulerait pas. Une voiture ne se déplacerait pas sans roues en contact avec la route, un avion ne volerait pas avec un propulseur recouvert, pas plus qu’une fusée ayant ses tuyères bouchées. Le baron Münchhausen, qui s’était arrangé pour se propulser en l’air par les cheveux en partant de la boue a été la seule exception.

    Mon histoire s’est produite près de Novosibirsk en 1981, quand nous étions en train d’étudier la faune entomologique de l’alfalfa, ses pollinisateurs et insectes nuisibles. En parcourant le terrain, j’étais en train de « faucher » de l’alfalfa avec un filet à insectes et j’en recueillais ensuite le contenu, insectes, feuilles et fleurs dans un bocal de verre. Telle est la méthode d’étude – cruelle - des insectes des champs parce qu’il n’y en a encore aucune autre, meilleure, qui ait été inventée. Hélas, c’est ainsi que se faisait le travail tel que je l’avais appris à l’Institut de Chimie Agricole. J’allais jeter un morceau de coton imbibé d’éther dans le bocal et le refermer quand un petit cocon lumineux m’a sauté dessus.

    Il était ovale, plutôt dense et non transparent. Un des « prisonniers » du bocal devait l’avoir poussé, les cocons ne peuvent pas sauter d’eux-mêmes ! Mais il m’a prouvé que je me trompais : il a sauté une fois de plus, a cogné la paroi de verre et est tombé. Je l’ai sorti et l’ai placé dans un tube à essai à part. Une fois à la maison, je l’ai observé avec un microscope binoculaire, il n’avait rien de spécial, c’était un cocon comme un autre de 3mm de long sur 1,5mm d’épaisseur et il était ferme au toucher comme prévu. Le cocon sautait avec beaucoup d’énergie quand il était éclairé ou réchauffé par le soleil et se tenait tranquille dans l’obscurité. Il pouvait sauter jusqu’à 30 mm de longueur et, ce que j’ai trouvé encore plus remarquable, jusqu’à 50 mm en hauteur. A ce que je peux en dire, il volait doucement, presque sans culbuter. Il n’y avait pas de doute, c’était la larve de l’insecte qui était responsable de ce mouvement, mais impossible de voir comment cela se produisait.

    Plus tard, le cocon produira un insecte mâle de la famille ichneumon de l’espèce Batiplectes anurus apprécié en agriculture car ses larves sont des parasites du charançon, un nuisible pour l’alfalfa.

    Le cocon voltigeur atterrissait pour finir dans un endroit tranquille par exemple une fissure   dans le sol. Il doit avoir trouvé mon filet au cours de son étrange voyage, c'est-à-dire au moment où il a sauté. Tout ça ressemble à un poltergeist, aux sauts inexpliqués d’objets domestiques très souvent décrits dans des articles. Je le pose sur du verre et l’observe par en dessous : se pourrait-il que la larve se retire au fond (du cocon) et le libère ensuite d’un coup ? Il n’en était rien, il n’y avait pas de bosses nulle part et le cocon sautait quelle que soit la position où je le faisais rouler. Il était également remarquable de le voir sauter de côté à partir du verre horizontal et glissant.

    Je mesurais ses trajectoires : jusqu’à 35mm de long et 50 mm de haut, c'est-à-dire que le cocon s’élevait à 30 fois sa propre largeur. Comment faire pour que cette capsule soit sans support ? Avec un morceau de coton effiloché ! Je détasse donc les fibres d’un morceau de coton en l’étirant un peu, je place le cocon sur ce « nuage », je le mets dehors au soleil et j’attends impatiemment. Si l’habitant du cocon saute en frappant sur la paroi inférieure, faisant bondir le cocon hors de son support, cette fois, ça ne marchera pas parce que l’impact sera absorbé par les fines fibres du tampon de coton. Théoriquement, le cocon ne devrait même pas bouger. Mais non : il décolle de son tampon qui est immobile, lui, et se dirige sur le côté comme auparavant.

    Je mesure le saut, 42 mm, comme avant. L’insecte doit avoir cogné non pas le fond mais le haut du cocon à n’importe quelle vitesse, il doit avoir fait quelque chose qui a causé le mouvement de la capsule.

    Pour être franc, ce n’est qu’en rédigeant ces notes que j’ai ressenti une certaine émotion; en 1981, quelques années plus tôt, je n’avais rien trouvé de surnaturel dans les sauts de mon prisonnier. C’était parce que je savais que, selon la physique, il ne peut y avoir et il n’y a pas de choses qui bougent sans support. Autrement, j’aurais fait un élevage de 200 de ces insectes qui étaient – heureusement - assez courants et j’aurais étudié le phénomène à fond.

    Imaginons maintenant ceci : que se passerait-il si les batiplectes voulaient quitter la terre ? Un adulte, muni d’ailes, n’aurait aucune chance - notre atmosphère est plutôt raréfiée en altitude, et les ailes ne conviennent pas pour cela. Pour une larve ou un cocon, c’est complètement différent. Il pourrait, en théorie, après avoir fait monter sa capsule par un saut de 5 cm, la faire monter plus haut même tout en étant dans l’air et ainsi de suite…

    Et si le cocon était étanche à l’air, je parle là de la réserve d’air nécessaire à la respiration du pilote, alors l’appareil pourrait quitter l’atmosphère et n’aurait pas d’obstacles à parvenir à une vitesse illimitée. C’est là, toute la valeur incroyable et séduisante des choses qui bougent sans support, déclarées, hélas comme étant le produit d’une imagination vaine. Mais, même si vous n’êtes pas physicien vous avez encore du mal à imaginer ce qu’une minuscule larve fait là-dedans si son vaisseau bondit à 5 cm de haut. Cela ne peut tout simplement pas exister et pourtant elle saute !

    Selon les physiciens, ce qui « contredit les lois de la nature » est au-delà de la science. Le seul problème c’est que le Batiplectes anurus ne le sait pas du tout. L’interdit des physiciens doit aussi avoir été inconnue des biologistes expérimentés menant des recherches de pointe et qui ont honnêtement écrit ce qui suit à la page 26 du registre académique des Insectes de Russie européenne (vol III, page3= « Le cocon saute, c’est le résultat de mouvement brusque de la larve à l’intérieur du cocon ».

    En un mot, c’est un exemple qui fonctionne et est analysé d’une chose qui bouge sans support. Je vous donne cela cher lecteur. Inventez, concevez, construisez, et que Dieu vous fasse réussir ! Mais dépêchez vous, une guerre chimique massive a été menée bon train contre les insectes nuisibles de l’alfalfa la punaise du tabac (phitonomus), et l’humanité peut vraiment la gagner. Cependant, le prix peut en être trop élevé. Avec la destruction  de la punaise Phitonomus varnabilis, la faune de notre planète peut aussi perdre l’ichneumon Batiplectes anurus, car il parasite seulement cette sorte de charançon et ne peut survivre sans lui.

    Et pendant ce temps-là, toutes les propositions concernant l’utilisation d’armes biologiques contre les nuisibles, comme notre ichneumon lui  même et autres insectes prédateurs sont complètement rejetées par les grands chefs de l’agriculture russe et de la science agricole. Je les ai combattus sur ce sujet pendant des années, mais jusqu’ici avec peu de succès.

    Cependant, on peut comprendre ceux qui ont des responsabilités– comment arrêter les usines chimiques qui se répandent ? Et pourquoi les scientifiques du monde agricole s’occupent de certaines choses qui bougent sans support ce qui empêche de traiter l’alfalfa avec des poisons ? Dépêchez-vous, biologistes, ingénieurs, physiciens ! Car, si la Chimie gagne, ce mystère et avec lui, une quantité d’autres mystères qui lui sont liés s’en iront à jamais. Sans les insectes les gens ne l’inventeraient pas d’eux-mêmes. Croyez-moi, j’ai l’expérience acquise en 60 ans d’entomologie.

     

    A la fin de mon premier livre

    « A Million Riddles », publié à Novosibirsk en 1968, il y a un dessin que je reproduis ici :

    Un homme est en train de voler au dessus de la Cité Académique de Novosibirsk. Il fait voler un appareil basé sur une énorme paire d’ailes d’insectes. A cette époque, je rêvais d’inventer une machine comme celle-ci. Et curieusement le rêve est devenu réalité précisément à cause de l’amitié que je porte aux insectes – pas en copiant aveuglément les parties les plus remarquables – par exemple les ailes, ce qui me fait seulement sourire maintenant, mais grâce à une étude soigneuse de la nature vivante. Rien n’aurait été possible sans mes amis à 6 pattes. Personne ne pourrait faire sans eux.

     

    Ainsi sauvegardez leur monde, l’ancien monde, merveilleux monde des insectes, car c’est un trésor unique, infini des mystères de la nature ! Je vous en prie tous, prenez en soin ! »

     

     

     


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