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    Lug

     

     

            Lug était un dieu vénéré dans l’ensemble du monde celtique. Il était donc aussi bien présent chez les Celtes continentaux (en Gaule ou en Espagne) que dans les îles britanniques. Il peut être abordé de deux manières. On peut d’abord chercher ses traces en Europe continentale grâce aux témoignages écrits par les Romains, à l’archéologie ou à la toponymie (l’étude des nom de lieux). On peut également supposer que certains des mythes qui lui sont relatifs ont subsisté dans le folklore. Derrière les personnages canonisés par l’Église, se cachent parfois d’anciennes divinités païennes. Lug pourrait figurer parmi elles. Par ailleurs, il apparaît dans des textes mythologiques irlandais et gallois. Dans les seconds, les « Quatre branches du Mabinogi », il est appelé Lleu. Ces textes font apparaître une riche mythologie mais ils ont été rédigés après la conversion des Irlandais et des Gallois au christianisme. Les traditions orales qu’ils reproduisent pourraient remonter au Ve siècle. Enfin, on peut remarquer que Lug est présent dans le folklore irlandais ; Saint-Patrick, l’évangélisateur de l’Irlande, lui a parfois été substitué.

            Dans un texte irlandais intitulé « La seconde bataille de Mag Tured », Lug se présente à la porte de Teamhair (ou Tara), la capitale des rois suprêmes de l’Irlande, comme un charpentier, un forgeron, un champion, un harpiste, un héros, un poète et un historien, un médecin, un échanson et un artisan. Maîtrisant tous les arts, il est qualifié de Samildanach « Polytechnicien ». Le dieu champion est Ogma ; Lug montre sa force physique en lançant une énorme dalle que celui-ci avait déplacée. Dans la terminologie dumézilienne, il est donc ancré dans la deuxième fonction, celle de la force physique. Il est d’ailleurs un guerrier qui lutte contre les Fomoire, des créatures maritimes borgnes, manchots et unijambistes, parfois avec des têtes de chèvres. Sa qualité de poète et d’historien le rattache à la première fonction, celle de la parole et des activités intellectuelles. Cette fonction est également celle de la souveraineté au sens politique du terme, or Lug devient roi suprême de l’Irlande après sa victoire sur les Fomoire.

      

     

            Comme Apollon, il est un beau jeune homme. Un poème de Gafraith Fionn O’Dalaigh datant de 1387 le décrit en ces termes : « Pas une créature faite de terre ou d’eau ne pourrait lui disputer le prix de sa beauté : sa langue est plus suave [que les sons] des cordes de la harpe entre les mains des maîtres », description rappelant beaucoup celle que Snorri Sturluson fait d’Odin. Avant son premier affrontement contre les Fomoire, il arrive de l’est avec un visage aussi éblouissant que le soleil levant. Selon la « Fondation du domaine de Teamhair », narrée par le druide Fintan, lors de l’assemblée que les Irlandais tenaient auprès du roi Conand Bec Eclach, un homme arriva par l’ouest. Il portait un voile de cristal brillant et il avait une longue chevelure jaune d’or. « Je suis venu en vérité, dit-il, du coucher du soleil et je vais à son lever. Mon nom est Trefuilngid Tre Eochair ». On lui demanda pourquoi ce nom lui avait été donné. « Ce n’est pas difficile, répondit-il, parce que c’est moi qui suis la cause du lever du soleil et de son coucher ». Ce personnage n’étant sûrement autre que Lug, ce texte témoigne d’une fonction qui devait être essentielle.

     

     

            Ce dieu a donné son nom à de nombreuses cités, peut-être à une trentaine réparties sur tout l’Europe occidentale : elle sont appelées Lugdunum « Fort de Lug ». L’aboutissement de ce nom, en français, est Laon, Lion ou Lyon. La légende veut que la ville de Lyon ait été fondée par Atepomaros et Mômoros, or le termeAtepomaros, signifiant « Au très grand cheval », est l’un des épithètes du Mercure gaulois. C’est Mômoros qui appela la nouvelle ville « Lugdunum ». Il était sûrement un druide car il était « très versé dans la science des augures ». On peut penser que Lug avait participé à la fondation de chaque ville portant son nom. Il était donc un fondateur de cités, rôle que les récits irlandais lui font clairement tenir.

            Des blocs d’un pilier érigé par les nautoniers de Lutèce au Ier siècle de notre ère ont été retrouvés dans le chœur de Notre-Dame de Paris. On y voit la représentation de plusieurs divinités gauloises dont les noms sont écrits. Un homme appelé Ésus est en train d’élaguer un arbre avec une serpe. Une autre scène montre un taureau placé derrière un arbre, sur le dos duquel trois grues sont perchées et se mêlent au feuillage. Il y a une inscription en gaulois, TARVOS TRIGARANUS, qui se traduit par « taureau aux trois grues ». Un autel retrouvé à Trèves, dépourvu d’inscription, montre Ésus couper un arbre dans le feuillage duquel se trouvent une tête de taureau et trois oiseaux.

            Dans son poème La Pharsale, le poète romain Lucain a cité Ésus. Si l’on n’y trouve guère de renseignement utile, ce vers ont suscité quelques commentaires. Ce dieu a comparé parfois à Mercure, parfois à Mars : « Ésus Mars est honoré de cette façon : un homme est suspendu dans un arbre jusqu’à ce que ses membres se détachent ». Cette pratique rappelle la coutume germanique de pendre les hors-la-loi en « offrande » à Wotan, lequel était assimilé à Mercure. Etant un dieu de la Guerre, Wotan aurait également pu être comparé à Mars.

            En dépit de son aspect jeune, beau et lumineux, Lug prend dans les textes irlandais des traits « odhiniques » qui le « rapprochent de l’aspect sombre des divinités guerrières germaniques », selon Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Le Roux. « Ce n’est pas un dieu paisible, de ceux que les hommes fréquentent facilement et implorent sans motif grave ». Ésus serait-il donc identique à Lug ? Son iconographie appuie cette hypothèse. Nous savons que Lug est un ennemi des Fomoire, or son fils Cúchulainn fut victime de trois frères et de trois sœurs, les enfants de Calatin, qui ne sont pas qualifiés de Fomoire mais qui le sont de toute évidence. La reine Medb, la grande ennemie de Cúchulainn, les recueillit et les mutila : le pied droit et la main gauche des garçons furent coupés, l’œil gauche des filles fut crevé. Ils devinrent six puissants sorciers qui transportaient « une grande quantité de têtes de bouc et de bélier, de pattes de grues et de bernaches ». Après une longue préparation, Medb envoya les enfants de Calatin en Ulster, où vivait Cúchulainn. Ils se battirent en prenant l’aspect de végétaux : « ils descendirent dans la prairie et ils prirent la forme de batailles sanglantes avec les digitales et les feuilles de chêne ». On retrouve donc en eux plusieurs caractéristiques des « adversaires » d’Ésus : la triplicité, les grues et l’arbre. Il reste le taureau. Pour cela, on peut remarquer que Cúchulainn poursuit un taureau divin ou que Lug lui-même est opposé, selon le folklore irlandais, à un serpent-dragon-taureau. Ésus serait ainsi une version de Lug.

     

     

     

            De plus, Lucain parle de « l’horrible Ésus aux sanctuaires sauvages » et d’une forêt située près de Marseille où des statues de dieux sont placées sur des troncs d’arbres coupés. Les gens du peuple ne s’en approchent pas et même les prêtres craignent le maître de ce bois. Ce serait la face sombre de Lug qui serait exposée en ce lieu.

     http://www.indo-europeens.info/lug.html


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  •  Astuces Feng Shui : favoriser la richesse Utiliser le Feng Shui pour favoriser la richesse est facile à faire. Il y a tes tas de petits changements que vous pouvez faire dans votre maison ou dans votre bureau afin d’attirer la prospérité.

     

     

    L’art du fen shui

    L’art chinois du Feng Shui existe depuis très longtemps. Il s’agit tout simplement de l’art ancien qui consiste à attirer l’énergie positive dans votre espace afin d’avoir une vie équilibrée. Il s’agit d’apporter de l’harmonie à votre environnement. Etes-vous déjà entré dans une pièce qui vous a semblé tout simplement « bien » ? C’est probablement parce que la pièce met à profit les cinq éléments qui représentent l’essence du Feng Shui : le métal, le bois, l’eau, le feu et la terre. Ces cinq éléments influencent notre chi, qui représente l’énergie de tout ce qui nous entoure. L’utilisation des techniques Feng Shui pour améliorer votre espace permet à votre chi de circuler naturellement et en douceur entre vous-même et tout le reste.

     

     

    Utiliser le feng shui pour attirer la richesse

    Il est possible d’utiliser le Feng Shui pour attirer la richesse. Cependant, la richesse ne concerne pas l’argent uniquement. Les Chinois croient depuis très longtemps que la richesse concerne non seulement l’argent mais aussi la santé et nos relations avec notre famille. Il existe plusieurs astuces Feng Shui que vous pouvez utiliser dans votre maison et dans votre bureau pour augmenter votre prospérité. Une des astuces les plus importantes est que si vous travaillez en dehors de chez vous, veillez à séparer votre bureau du reste de votre maison. Il est essentiel que le travail et les affaires personnelles soient séparés.

    La première chose à faire est de trouver trois pièces I Ching, de les relier les unes aux autres avec un ruban ou une corde rouge. La couleur rouge est sensée attirer la richesse. Les pièces I Ching ont un trou au milieu, il est donc facile d’enfiler les pièces afin de les rassembler. Accrochez-les derrière votre porte d’entrée. C’est un symbole de richesse populaire. Une autre manière d’utiliser les pièces I Ching pour attirer la richesse est d’acheter une fougère et d’enterrer neuf pièces dans la terre. Placez ce pot dans l’angle gauche le plus éloigné de votre maison. Au fur et à mesure que la plante pousse et se développe, il en sera de même pour votre argent.

     

     

    Feng shui : L’eau, élément de richesse

    L’eau est considérée comme étant l’élément lié à la richesse. Le fait de rassembler de l’eau représente de l’argent amassé. Achetez une fontaine, un aquarium ou tout autre objet ayant une étendue d’eau visible.

     

     

    feng shui : les couleurs de richesse

    La couleur aussi est importante en Feng Shui. Les couleurs bleu et noir sont synonymes de richesse. Brûler des bougies blanches, dorées ou argentées indique également votre désir d’être prospère dans tous les aspects de votre vie. Plantez quelques conifères ou des cactus dans votre jardin, ce sont également des symboles de bonne fortune. Bien entendu, tout ceci ne sera d’aucune utilité si votre maison est pleine de désordre. Votre maison doit être un sanctuaire à vos yeux.

     

     

    Le désordre, un facteur bloquant

    L’encombrement bloque le flux d’énergie positive et interfère avec chaque partie de votre vie. Essayez de simplifier les choses. Jetez, vendez ou donnez les choses que vous n’utilisez plus. Débarrassez-vous de tous les papiers que vous recevez tous les jours à la maison. Trouvez une place pour chaque chose puis rangez telle ou telle chose après l’avoir utilisée. Le simple fait de ranger est un moyen puissant pour inviter l’énergie positive à entrer dans votre maison.

    Dans votre bureau, n’ayez jamais le dos tourné vers la porte. Sinon vous serez exposé à toute attaque d’énergie négative. Ne mettez pas non plus votre bureau face à la porte. Car le chi entrant d’autres personnes risquerait de vous dominer. Le meilleur choix pour votre bureau est de le positionner de manière à avoir votre dos au mur ou éloigné de la porte. Accrochez un tableau représentant une scène d’eau sur le mur derrière vous ou un dessin abstrait dans les tons de bleu et de noir.

    Un presse-papiers en cristal doit se trouver sur votre bureau, de même que quelque chose de rouge. Des photos de votre famille sont importantes, pour vous rappeler la raison pour laquelle vous voulez la prospérité dans votre vie. Si la vue par votre fenêtre ne vous inspire pas beaucoup, accrochez un carillon éolien pour améliorer cette zone. Mettez une plante dans l’angle gauche le plus éloigné de votre bureau pour symboliser l’augmentation de richesse sur votre lieu de travail.

    L’art du Feng Shui peut représenter une force puissante dans votre vie. Si vous croyez que l’univers est dominé par le chi, alors vous pouvez l’utiliser pour influencer votre vie de manière positive. Une fois que vous avez commencé à remarquer une différence dans vos finances, essayez d’introduire d’autres aspects du Feng Shui dans votre maison et dans votre vie. Il existe un nombre infini de livres et d’autres ressources pour que vous commenciez à devenir une personne en harmonie avec sa propre vie et le monde qui l’entoure.

     

     


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    le pauvre il crie à l'aide avec sa petite main 

     

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    soutenez le collectif des serpents à mains avant qu'ils soient sac à main.....(salut corps en thym)


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  •  Connaissez-vous les carrés magiques ? 

    (peut-être les ancêtres du Sudoku)

    Dans un carré magique, la somme de chaque ligne horizontale... de chaque colonne verticale...et de chaque diagonale... est égale à un même nombre S (que l'on appelle la somme magique). 
    Il existe également des tableaux de lettres. 

     

     Carré magique "mystique" ,visible sur la monumentale porte de bronze de la façade de la cathédrale "Sagrada Familia" à Barcelone. 

    La somme est égale à 33, l'âge du christ à sa mort .

    La connaissance des carrés magiques est attestée depuis 4000 ans.
    Ces carrés ont depuis tout temps fasciné les hommes, à tel point que leur construction semblait relever du "surnaturel" : de là à les qualifier de magiques, il n'y avait qu'un pas...
    Les astrologues eurent d'ailleurs tôt fait de jouer sur cette croyance : 
    - de l'ordre 3 (carré de saturne) 
    - en passant par l'ordre 6 (carré du soleil),
    - jusqu'à l'ordre 9 b(carré de la lune),
    chacun de ces carrés "magiques" a été associé à une "planète" du système solaire.....

     

     Ils étaient gravés sur des monuments, des médailles, des pierres, du métal, des tasses, des assiettes en porcelaine... et visible partout !!
    La plupart ont été découverts en Orient, aux Indes, en Grèce et notamment en Chine, mais il en existe beaucoup au Maghreb. 

    De ce fait, les grands mathématiciens et scientifiques de renommée mondiale, tels que Pierre de Fermat (1601-1665), Leonhard Euler (1707-1783), Karl Friedrich Gauss (1777-1855), Edouard Lucas (1842-1891)… ont étudié leurs propriétés, voire leurs significations. 

    Blaise Pascal (1623-1662) a également écrit un Traité des carrés magiques , "Traité des nombres magiquement magiques", qu'il a adressé en 1654 à l'Académie des Sciences : il s'agissait de carrés à enceintes. 

     

     

     Une assiette en porcelaine manufacturée en Chineet fabriquée à l'intention des communautés islamiques, probablement au XIXe siècle, avec au centre un carré magique d'ordre 4 

     

     Un carré magique d'ordre 6, gravé sur une plaque de fer : 

    les chiffres utilisés sont les chiffres arabes d'Orient.
    Cette plaque de fer a été retrouvée récemment dans les ruines d'un palais chinois.

     

     

     

     

     Le carré magique de SATOR : 

    Un des plus célèbres carrés magiques de lettres.
    Il a fait, et fera encore, couler beaucoup d'encre. 
    Il est composé de 25 lettres réparties en 5 mots . 
    Chacun d'entre eux étant d'ailleurs un palindrome (se lit sans les deux sens).

    Ce Carré magique aurait été réalisé par les premiers gnostiques chrétiens de Rome
    Il fut repris aussi par les Templiers, et traduis par les alchimistes et les ésotéristes de bien des façons :

     

      "Le Laboureur à sa charrue ou en son champ, dirige les travaux"
    "Le semeur (christ) à sa charrue (croix) retient par son œuvre (sacrifice) les roues (destin)."
    "Le Semeur (SATOR ),subrepticement (A-REP(T)-O),tient (TENET), l'Oeuvre (OPERA), dans la Rotation (ROTAS) des temps"
    "Le semeur (sator) Arepo (c'est son nom) fait tourner (tenet) la roue (rotas) au travail (opera)"
    "Dieu (sator) dirige (tenet) la création (rotas), le travail de l'homme (opera) et le produit de la terre (arepo)".

      La traduction proposée ci-dessous n'est qu'une parmi d'autres. 


     

     Pour finir, une dernière photo représentant le carré magique de Judas, visible lui aussi à la cathédrale "Sagrada Familia" à Barcelone. 

    C'est le même carré d'ordre 4, dont la somme est égale à 33, l'âge du Christ à sa mort. 

     

     http://www.point-fort.com/index.php?2008/09/26/268-les-carres-magiques

    chaque cathédrale est pourvue d'un  carré magique 
    et ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'il n'existe pas 


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    •  Seuls des experts pourront déchiffrer les lignes écrites à l'envers sur ce petit bout de papier irrégulier. PHOTO PQRSeuls des experts pourront déchiffrer les lignes écrites à l'envers sur ce petit bout de papier irrégulier. PHOTO PQR

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      Quelle découverte ! Ou précisément, redécouverte. Depuis plus de cent trente ans ans dormait, dans les archives de la médiathèque de Nantes, un fragment de manuscrit attribué à Léonard de Vinci. La pièce aurait pu rester longtemps dans l'ombre si un Nantais de 31 ans n'était pas doté d'une curiosité débordante...


      « C'est incroyable, non ? » Au lendemain de la révélation de la présence d'une pièce exceptionnelle à la médiathèque de Nantes, Guillaume Lecaplain n'en revient toujours pas. Il vient, un peu par hasard, d'ajouter une pierre à l'histoire.



      En vacances à Milan, en septembre, ce Nantais découvre l'univers de Léonard de Vinci. « Son histoire m'a vraiment passionné, détaille-t-il. À mon retour, je suis allé à la bibliothèque de Nantes, y emprunter le livre de Serge Bramly, Léonard de Vinci. » Qu'il dévore, émerveillé par la personnalité et le talent de l'artiste. C'est un détail de l'ouvrage qui attise la curiosité du lecteur : « Il est indiqué que, tout au long de sa vie, Vinci a écrit des carnets. L'auteur mentionne qu'il y en aurait un extrait à Nantes. » Guillaume revêt alors sa casquette de journaliste - à Presse Océan - et active son réseau. Il contacte la médiathèque, fait part de sa trouvaille. Difficile de vérifier l'information, personne ne semble être au courant de la présence d'un fragment de manuscrit. « La semaine dernière, on me rappelle : il a été retrouvé dans le fonds Labouchère... » Le journaliste peut alors voir l'objet. « J'ai pu l'approcher, le toucher. C'était un moment incroyable. » Hier, le quotidien nantais publiait un entretien avec Carlo Pedretti, historien italien installé à Los Angeles, spécialiste du peintre. « Selon lui, rappelle le journaliste nantais, il s'agit de "notes sur l'air et le vent, en rapport avec une étude sur le vol des oiseaux" ».

      Ce fragment de manuscrit daterait de 1504. Seul un petit cercle de spécialistes était au courant de la présence de cette pièce à Nantes.

      En 2008, déjà, une partition de Mozart avait été redécouverte dans ce même fonds. « Pour moi, ce ne sont pas n'importe quels artistes , confie Guillaume Lecaplain. C'est un patrimoine très riche, qui appartient à tous les Nantais. J'espère que la ville va prendre cela en compte. » D'autant que l'histoire n'est pas terminée. La page originelle de ce fragment redécouvert est connue. D'après M. Pedretti, un autre morceau a été retrouvé. Ne manque que le troisième. « M. Pedretti m'a écrit : "Votre article va peut-être aider à le retrouver ." C'est fou, non ? » Guillaume Lecaplain, passionné d'art, vient de vivre un moment exceptionnel. « Vinci a rédigé ces notes au moment où il peignait La Joconde..


      et pour finir sachez que l'artiste a rédiger ce texte à l'envers pour qu'il soit lu avec un miroir , à savoir ce que nous cache ce texte dans son entier 

       


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