•  Le bouillon de sorcière

     

    C'est une amie du côté obscur qui m'a donner cette recette me disant que même si j'étais une fée les contrariétés pouvaient me transformer en la plus impie des sorcières aussi voici mesdames un antidote de choix :


     2 poignées de feuilles de pervenche (très jeunes)

     Un litre de vin blanc à 13° si possible

     100 gr de sucre.

     

     


    Faites sécher 24 heure vos feuilles de pervenche sauf si vous les acheter chez l'herboriste.
    Faites bouillir le vin et le sucre 2 ou 3 mn pas plus jetez y les feuilles et laissez refroidir, filtrer, mettre en bouteilles et ne consommer qu'après avoir laissé reposer 2 ou 3 jours !

     

     melusine2.jpg


    La légende dit que c'estMélusine en personne qui a inventé cette recette parce qu'elle remplace exactement les effets de la vipérine (alcool de vipère). Mélusine étant l'amie des serpents, pleurait devant les flacons de vipérine, mais étant aussi l'amie des femmes qui souffrent, elle mit au point ce bouillon qu'on appelle aussi les larmes de Mélusine. Voici mesdames tout l'amour de Mélusine en flacon. N'oublions pas que la modération était aussi une de ses qualités.

     

     

    l'alcool de vipère est interdite en france les vipères sont des animaux protéger 


    2 commentaires
  •  une histoire à faire mal au crâne 

     

     Une étrange momie et des crânes mystérieux

    Assez fréquemment d’étranges squelettes et momies sont mis au jour dans le monde. C’est le cas pour cette momie exposée au Museum d’Histoire Naturelle d’Uberaba au Brésil.
    Les crânes déformés, et notamment allongés, restent un mystère quant à leur signification symbolique.

     

     Description de la momie d’Uberaba

    Les administrateurs du Musée ne connaissent pas la provenance de cette momie. Cette dernière dormait depuis longtemps dans les caves du musée.
    Ils pensent que le squelette aurait été ramené d’Egypte.

    Comme vous pouvez le voir sur les photos, le squelette présente une tête particulièrement difforme.
    Le crâne fait environ deux fois le volume d’un crâne humain normal. Il est d’ailleurs totalement disproportionné par rapport au reste du corps.

    Momie

    © Planeta.terra.com

    De plus, les pieds possèdent six doigts.

    © Planeta.terra.com

    Face au peu d’éléments dont nous disposons, nous ne pouvons faire que des hypothèses sur « l’identité » de cet être.

     Hypothèses sur la momie

    Bien sûr, face à ce squelette plutôt déconcertant, certains ont immédiatement pensé à un extraterrestre.

    Personnellement, je pencherais plutôt pour un cas d’enfant atteint d’hydrocéphalie.

    © Planeta.terra.com

    Cette pathologie se caractérise par un épanchement de liquide céphalo-rachidien dans les ventricules cérébraux (ce sont des cavités situées dans le cerveau), qui se dilatent. La pression intra-crânienne augmente, ce qui fait que les sutures encore membraneuses s'élargissent, entraînant un retard et un trouble de l'ossification.

    Le fait que des squelettes, présentant ce type de malformation, aient été découverts dans le monde entier plaide en faveur d’une maladie du type de l’hydrocéphalie.

    Cette terrible maladie est toujours d’actualité et des enfants, de nos jours, naissent avec ce genre de malformation. L'hydrocéphalie touche environ 1 à 4 enfants sur 1000.

     Des crânes en forme de cône

    Là encore, à travers le monde entier, les archéologues retrouvent assez fréquemment des crânes en forme d’œufs.
    Vous pouvez en voir certains, retrouvés dans le Caucase, au musée d’études régionales de Piatigorsk.

    Crane deformé

    Le crâne remonte au III ou IVe siècle de notre ère. © Musée d’études régionales de Piatigorsk

    Ces crânes, du moins pour la plupart, ont été déformés volontairement. Des cordes ou des tissus étaient noués autour de la tête des enfants dès leur plus jeune âge.
    Les déformations crâniennes artificielles sont bien connues des scientifiques. Divers procédés ont été mis au point : planchettes, liens ou encore des berceaux.

    Crâne avec une déformation de type toulousaine

    En Amérique du sud, les déformations étaient le plus souvent provoquées par des berceaux transformés en appareil déformant ou des planchettes.
    Sur le continent eurasiatique, on utilisait surtout des liens.

    Des crânes déformés ont été retrouvés également en Europe, notamment en Norvège et en France.
    On ne sait pas exactement pourquoi certaines populations ont utilisé cette méthode de déformation.

    Les crânes allongés présentent souvent un petit trou au sommet. Les bords de l’orifice sont lisses ce qui laissent penser que le trou n’est pas naturel.
    La signification de cet orifice reste un mystère. Peut-être s’agissait-il d’un rituel ?

    La mode des crânes allongés remonte à au moins 20 000 ans. Les Egyptiens semblaient également influencés par cette mode.
    Les pharaons sont souvent représentés avec des crânes volontairement déformés.

    La religion n’est certainement pas étrangère à cette mode.

    Statuette d'une fille d'Akhénaton. © Daubert

    Le point le plus étrange dans ce dossier n’est pas tant la déformation des crânes mais plutôt que cette mode se soit propagée sur l’ensemble de la planète.
    Doit-on considérer toutes ces pratiques similaires comme une simple coïncidence ? Doit-on y voir un mimétisme, la volonté de vouloir ressembler à un modèle considéré comme étant d’essence supérieure ?
    Et si oui, ce modèle n’est-il que pure abstraction ou s’identifie t-il à un être auquel l’homme souhaitait ressembler ?

    Autant de questions qui restent à ce jour sans réponse.

     Les crânes de Robert Connolly

    Des crânes plutôt étranges ont été rapportés par Robert Connolly lors de différentes expéditions en Amérique du Sud et au Mexique.
    Il a publié les photographies sur un CD-Rom intitulé « The search for ancient wisdom » en 1995.

    Ces photos ont également été diffusées sur le site de CompuServe.

    Crane de Connolly

    © Robert Connolly

    Je ne m’aventurais pas à faire la moindre hypothèse dans la mesure où les données recueillies sur ces crânes sont très incomplètes.
    Aucune datation précise n’a par exemple été fournie. De plus, à ma connaissance, aucune étude vraiment sérieuse n’a été entreprise par d’autres scientifiques, à part bien sûr Robert Connolly.

    De ce fait, je me contenterais de vous présenter une synthèse des théories du découvreur des crânes.

    D’après Robert Connolly, il y a quatre groupes différents auxquels il a donné des noms :

    • La tête en forme de cône
    • La citrouille découpée comme un visage
    • J
    • M

    D’après lui, la tête en forme de cône ne se rapporte pas à un cas de tête bandée artificiellement. En effet, la capacité cérébrale de ces crânes serait différente de celle d’un homme normal. Tous les crânes appartiendraient donc à des espèces différentes de celle du genre Homo.

    Crane de Connolly

    © Robert Connolly

    Le type « J » présente des orbites oculaires environ 15% plus grandes que celle d’un homme normal.
    La voûte crânienne est énorme. R.Connolly estime que la capacité cérébrale se situait entre 2600 et 3200 cm3.

    Crane de Connolly

    © Robert Connolly

    Notre capacité cérébrale est actuellement de 1100 cm3.
    Là encore, l’âge de ce crâne n’est pas connu et aucun autre spécimen du même type ne semble avoir été retrouvé.
    Cela ne plaide pas en faveur d’une espèce spécifique mais plutôt d’une déformation propre à un individu.

    Le type « M » est lui un crâne incomplet qui présente une voûte crânienne particulièrement grande.
    Les deux lobes globuleux sont également totalement disproportionnés.

    R.Connolly dénonce la théorie des déformations ou des cas pathologiques.

    Cependant, en l’absence de plus de précisions et d’autres découvertes, il est difficile d’adhérer pleinement à sa théorie d’espèces distinctes et totalement différentes de celles du genre Homo.

     crane7.jpg


    4 commentaires
  •  

    Le Popoke


    Hoplophoneus mentalis

    Le Popoke serait une sorte de tigre d'eau et il serait responsable de la mort d'un garçon de 7 ans qui se baignait à Maripasoula le 21 octobre 1962 au débarcadère.

    Des gendarmes présents sur les lieux repêchèrent après trois heures de recherches le corps du garçon partiellement dévoré. Les traces de morsures ne correspondaient à aucun animal connu. René Ricate, ancien préfet de Guyane à cette époque a enquêté sur l'affaire et à lu le certificat de décès fait par le docteur Lamonerie et cite un rapport de gendarmerie qui en témoigne dans son livre ''De l'île du Diable aux Tumuc Humac''. Il a relevé plusieurs témoignages de témoins qui ont vu des Popoke.

    Il serait présent sur le Maroni, l'Aprouague, l'Oyapock et dans de nombreux fleuves Sud-Américains. Il serait apparenté au « IEMISCH », autre animal inconnu et similaire qui hante les cours d'eau de Patagonie. Il lui arriverait même d'attaquer les canots et serait responsable de nombreuses morts violentes, les témoignages de son existence sont légions, certains pensent qu'il s'agirait d'une loutre géante. 

     

     

     http://aventuresenguyane.com/dossiers/dossier_41_le+popoke+maipolina+mamadilo.html


    6 commentaires
  •  tye texas


    5 commentaires
  •  ASTRONOMIE : Science universelle qui étudie la position , les mouvements et la constitution des corps célestes. 

    ASTROLOGIE : Art divinatoire basé sur des croyances et des règles souvent très différentes suivant les continents et cherchant à déterminer l'influence des astres sur le cours des événements terrestres. 

    _______________________________________





    En observant, de nuit, pendant quelques heures, un ciel sans nuage et sans Lune (pour ne pas être gêné par sa lumière), on peut se rendre compte, avec un peu de patience, que les étoiles bougent dans le ciel. Mais pas n’importe comment : les étoiles restent parfaitement immobiles les unes par rapport aux autres. C'est l’ensemble de la voûte étoilée qui tourne, pour les habitants de l'hémisphère Nord, autour d’une étoile particulière : l’étoile polaire. 


    Cette photo a été prise avec un temps de pause assez long pour permettre de visualiser la course des étoiles. L'étoile polaire y apparait comme un point assez lumineux au centre des arcs de cercle lumineux laissés par les autres étoiles durant la lente rotation de la voûte étoilée.  


    Pendant ce spectacle nocturne, l’observateur, sagement assis par terre, n’a pas du tout la sensation de se déplacer. Il lui semble évident qu’il est parfaitement immobile sur un sol qui, lui aussi, ne semble pas bouger. 
    Ces observations ont amené les savants de l’antiquité à penser que la Terre est immobile au centre de l’univers et qu’il existe, au-delà des quelques planètes alors connues, une voûte sphérique percée de multiples trous (les étoiles) qui tourne autour de la Terre. 
    Parallèlement, on a associé les étoiles les plus lumineuses de cette voûte en petits groupes d’étoiles formant une image que l’on devinait observer dans le ciel. 




    On a ainsi obtenu plusieurs dizaines de ces figures dans le ciel, que l’on nomme constellations. L’Union Astronomique Internationale (U.A.I.) a défini, en 1930, les 88 constellations « officielles » de la voûte céleste contenues dans les deux hémisphères. Ces constellations sont encore utilisées de nos jours en astronomie puisqu’elles permettent de cartographier le ciel pour en faciliter l'observation. 
    En réalité, les étoiles d’une même constellation n’ont absolument rien à voir les unes avec les autres et sont, la plupart de temps, plus distantes entre elles qu'elles ne le sont des étoiles des constellations voisines. 


      Les étoiles projetant vers la Terre l'image d'une casserole (la grande ourse) sont en réalité à des distances considérablement différentes de la Terre. Une étoile d'une constellation donnée peut être des centaines de fois plus proches d'une étoile d'une constellation différente que de celles de sa propre constellation. 
    Une constellation n'est donc en réalité qu'une image et n'a en cela rien de concret.




    Les astronomes de l’antiquité, convaincus de l’existence de cette voûte trouée, et s’imaginant le Soleil tournant autour de la Terre (géocentrisme) ont aussi remarqué que le Soleil se trouve chaque année, à la même époque, en avant plan de la même constellation. Ils comptèrent ainsi une douzaine de constellations que le Soleil semble traverser dans sa ronde autour de la Terre durant une année. 
    En réalité, comme Copernic l’avait pressenti il y a de cela près d'un demi millénaire, c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et c’est la position changeante de la Terre sur son orbite qui fait bouger le Soleil par rapport aux constellations. 


      Pour un observateur terrestre, le Soleil semble se déplacer dans le ciel au fil des semaines. Ce phénomène est lié à la progression de la Terre sur son orbite.


    La même scène (durée réelle : 8 jours) vue depuis la Terre donne effectivement l'impression (fausse !) que le Soleil se déplace réellement sur la voute céleste, d'où l'erreur d'interprétation des astronomes du passé. 
    (Vidéo obtenue avec le logiciel "CELESTIA")
     



    Ces 12 constellations traversées par la course apparente du Soleil dans le ciel au cours d’une année (en réalité 13 comme nous le verrons ci-dessous) forment le zodiaque. 

    Les astrologues ont alors fait le calcul suivant : 
    Sachant qu'un cercle fait 360 degrés et qu'une année compte 365 jours environ, on peut en déduire qu'à 1 jour correspond environ 1° de décalage du Soleil sur le zodiaque. 
    Or une année compte 12 mois. 
    Et 360° / 12 = 30° 
    Du coup, on a aujourd’hui 12 constellations dans le zodiaque de 30° chacune, ce qui permet de faire correspondre à chaque mois du calendrier un signe du zodiaque… 




    Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples : 

    - Les constellations définies par les astrologues de l'antiquité n’ont de loin pas des dimensions apparentes identiques sur la voûte céleste. La plus petite, le scorpion, est traversée par le Soleil en 7 jours environ (soit 7° environ) alors que la plus grande, la vierge, est traversée en 45 jours (soit 45° environ). 

    - Les signes du zodiaque sont actuellement au nombre de 12 (schéma ci-dessus). Or, le Soleil, dans son mouvement apparent autour de la Terre, traverse en un an... 13 constellations ! (schéma ci-dessous) Celle qui a été oubliée par les astrologues est le Serpentaire, qui a pourtant été décrite dès le IVe siècle avant notre ère. Cet oubli semble difficilement excusable vu que la constellation du serpentaire est environ trois fois plus grande que sa voisine, le scorpion... 

    Il devrait donc, par la définition même qu'en donnent les astrologues, exister 13 signes du zodiaque de durées inégales. Mais "13" n'est pas un bon nombre, et, de plus, il ne s'accorde pas aux 12 mois dans l'année. Donc, par cette seule justification, l'astrologie impose 12 signes de durées équivalentes ! 




    Il en découle une fâcheuse conséquence : bon nombre de personnes ne sont pas du signe qu'elles se supposent être. 
    Par exemple, être né scorpion, d'après la définition qu'en donne l'astrologie, signifie que, lorsqu'on naît, le Soleil se trouve en avant plan de la constellation du scorpion. Or, l'astrologie consacre officiellement une trentaine de jours à ce signe, alors que le Soleil ne reste en réalité que 7 jours devant sa constellation... 
    Et cette erreur se répète pour tous les signes de manière plus ou moins prononcée : il existe par exemple beaucoup plus de vierges que l'astrologie ne le laisse croire puisque le Soleil met 45 jours à traverser cette constellation et non 30 comme l'affirme les tables de l'astrologie. 



    Mais l'astrologie commet une erreur encore plus impressionnante : 

      La Terre tourne sur elle-même en une journée autour de son axe Nord-Sud. Ceci explique qu’une personne puisse observer les étoiles tourner dans un ciel nocturne autour de l’étoile polaire. Cette dernière apparaît alors immobile car elle se trouve dans le prolongement de cet axe de rotation.



    Cet axe Nord-Sud reste parallèle à lui-même lorsque la Terre décrit son orbite autour du Soleil.  



    Du coup, d’ 
    http://thedoc777.free.fr/pageastro.htmune année sur l’autre, le Soleil repasse par les 13 mêmes constellations à la même époque de l’année. Mais ceci n’est plus vrai sur une durée de l’ordre de 2000 ans car il se trouve que la Terre possède un autre mouvement périodique lié au fait qu’elle n’est pas parfaitement circulaire (elle est légèrement aplatie aux pôles et renflée à l’équateur) : le mouvement de précession de son axe de rotation qui fait très lentement pivoter cet axe sur une période d’environ 26 000 ans. De ce fait, l'étoile polaire n'a pas toujours été alignée sur l'axe de rotation de la Terre et ne le sera bientôt plus (dans quelques millénaires). 


      Si en 26000 ans le mouvement de précession est complet (soit 360°), en 2000 ans ce mouvement correspond à un angle de :
    ( 2000 / 26 000 ) x 360 = 28° environ.
    En arrondissant ce résultat à 30°, on remarque que cet angle correspond à la largeur d’un signe du zodiaque tel qu’ils sont définis par les astrologues (30° par signe). 
    Donc, en 2000 ans, le mouvement de précession à fait prendre au Soleil 30° de retard dans sa course apparente sur le zodiaque. 

    L’astrologie moderne ne tient pas du tout compte de ce phénomène et une personne née un 30 janvier est dite capricorne alors qu’en réalité, d’après la définition même des astrologues, cette personne est sagittaire vu que le Soleil se trouve réellement devant la constellation du sagittaire le 30 janvier.
     



    En plus de tout cela, il faut encore souligner la logique assez originale dont font preuve les astrologues dans leurs calculs et leurs interprétations : 
    Prenons l'exemple de Pluton (qui au passage n'est plus considérée depuis l'année 2006 comme une planète). L'astrologie ne tient pas compte uniquement de la position du Soleil quand elle prétend pouvoir définir le caractère et le devenir d'une personne. Elle doit aussi connaître la position des planètes du système solaire dans le zodiaque. Or, la plupart des astrologues ignorent complètement les récentes découvertes, comme celle de Pluton, en 1930, ou de Charon, son unique satellite, en 1978. Ceux qui en tiennent compte sont d'ailleurs tout autant dans l'embarras en raison de la "période" de ces planètes, c'est-à-dire du temps qu'elles mettent pour tourner autour du Soleil : celle de Pluton, par exemple, est de 248 ans. Depuis 80 années que nous connaissons cette planète, elle n'a effectué qu'un quart de sa rotation et parcouru uniquement trois signes zodiacaux. Dans ces conditions, comment les astrologues peuvent-ils prétendre connaître son influence sur tous les autres signes ? 

    Autre très mauvaises interprétations de l'astrologie : les planètes Vénus et Mars. Vue depuis la Terre, Vénus paraît blanche et pure. Elle est donc assimilée par les astrologues à la douceur, l'amour, la pureté et la féminité. Mars est, quant à elle, assimilée par les astrologues à la guerre et la mort du fait de la couleur rouge sang de sa surface chargée d'oxydes de fer. 
    Mais des apparences à la réalité, il y a parfois tout un monde : on sait aujourd'hui que Vénus est un véritable enfer avec des températures extrêmes où se mêlent inlassablement vents violents et pluies d'acides concentrés... Mars, à côté, a tout du jardin d'Eden, et a même été pressentie pour abriter la vie ! 
    L'astrologie, une fois de plus, a largement tapé à côté, démontrant comme à son habitude qu'elle n'est fondée que sur l'inculture et l'ignorance. 



    L'astrologie est fondée sur une multitude de croyances et de superstitions. Elle ne perdure que grâce à la crédulité de ceux qui la subissent. 
    C'est PTOLEMEE en 130 avant notre ère qui le premier, au gré de son humeur, prête des attributs aux différents signes du zodiaque, comme la force ou le courage. 
    Les astrologues d'aujourd'hui utilisent ces diverses croyances et prônent que : "L'astrologie n'a pas à être "prouvée" parce qu'elle n'a aucun besoin de justification extérieure pour exister" 
    De même ils estiment « qu'il est naturel de penser que la situation des astres dans le ciel influence notre tempérament physique, intellectuel et moral lesquels sont possibles de prédire. » 

    Devant de tels arguments, on ne peut adopter que deux attitudes : croire sans rien comprendre, ou chercher à comprendre et ne plus croire. 


    De nos jours, l'Astronomie et l'astrologie n'ont plus rien de commun : la séparation s'est opérée peu à peu au cours de l'histoire, au rythme de la progression des connaissances scientifiques. La rupture a été consommée en 1666 lorsque Colbert, alors ministre de Louis XIV, a définitivement exclu l'astrologie de l'Académie des Sciences. 


    2 commentaires