•   http://www.lantimatiere.info/projet/laccs-aux-univers-parallles

    1) La pensée spirituelle de l’au-delà

     
    a. L’accès au Royaume des Morts dans l’Egypte antique

    « Ne dites-vous pas que la mort est le contraire de la vie? - Oui. - Et qu’elles naissent l’une de l’autre? - Oui. - Qu’est-ce donc qui naît du vivant? - Le mort. -Et qui naît du mort? - Le vivant - C’est donc des morts que naissent toutes les choses vivantes. Par conséquent les âmes existent dans les enfers après la mort. » Platon, vers 383 avant J.-C.

    Cette citation de Platon donne une vision cyclique de la vie et de la mort, et par conséquent, admet l’existence d’un lieu – ici les enfers – où l’âme continue d’exister après la mort. Ne peut-on pas considérer, en quelque sorte, ce lieu comme un monde parallèle au nôtre, coupé de notre réalité ?

    La mort a, en effet, toujours été l’un des plus grands mystères chez l’homme ; celui-ci s’est toujours intéressé à la question d’une éventuelle vie après la mort, que ce soit d’un point de vue spirituel ou philosophique. Bien que les religions diffèrent par leurs rites et le nom de leur Dieu, hindouistes, bouddhistes, musulmans, taoïstes et chrétiens ont des croyances similaires quant à la question de l’accès à des mondes parallèles au nôtre.

    L’idée d’une vie après la mort s’était déjà développée dans la religion des civilisations très anciennes. Il y a des milliers d’années, les Egyptiens de l’Antiquité avaient trouvé un moyen d’échapper à la mort en tant que finalité, souhaitant profiter des plaisirs de la vie même après la mort.

    Au commencement, la légende dit que Râ, le Dieu Soleil, avait envoyé Osiris et Isis en Egypte afin qu’ils enseignent la bonté au peuple. Mais Osiris fut tué par son frère jaloux Seth, qui éparpilla quatorze morceaux de son cadavre dans tout le pays pour dissimuler son crime ; Isis les retrouva tous, sauf un, et les embauma en faisant d’Osiris la première momie, pour lui donner une seconde existence. On chanta des incantations pour le supplier de revenir. Ils procédèrent ensuite à la cérémonie de l’ouverture de la bouche afin qu’il puisse à nouveau manger, parler, bouger et voir. Puis ils construisirent une statue ressemblant à Osiris de son vivant, lui infligèrent la cérémonie d’embaumement, de momification, lui donnèrent des amulettes, et procédèrent également à l’ouverture de la bouche avec leurs chants magiques. Ces derniers étaient si puissants qu’ils animèrent la statue. On dit qu’ensuite, Osiris s’en alla dans son royaume qu’il créa dans le ciel, où s’étendaient des jardins délicieux, des palais somptueux et mille plaisirs. Par la suite, les Egyptiens voulurent connaître le même sort qu’Osiris, afin de connaître la paix et le repos éternel. Osiris, dans sa bonté, ouvrit les portes de son paradis aux âmes les plus pures.

    Préparer son passage dans l’au-delà était devenu la préoccupation majeure des Egyptiens qui faisaient construire, s’ils en avaient les moyens, leur tombe de leur vivant. Les pharaons disposaient des tombes les plus monumentales, d’abord de simples tombes royales (IIIe millénaire avant Jésus Christ), puis pyramides « à escaliers » symbolisant un accès au ciel et pyramides lisses matérialisant dans la pierre les rayons de soleil, et enfin d’immenses sépultures creusées dans la roche. Leurs couloirs s’élevaient vers les sommets de la pyramide et le ciel, ce qui formait un passage au Royaume des morts à disposition du pharaon.

    Selon leurs croyances, chacun possédait des éléments spirituels essentiels : le « ka », la force spirituelle, le « ankh », l’étincelle de la vie et le « bâ », l’âme. Pour accéder à l’immortalité, il fallait réunir ces trois éléments. Le procédé de momification était essentiel pour conserver le corps ; celui-ci était enveloppé de bandelettes de lin, après avoir retiré la plupart des organes (foie, poumons, estomac, intestins, cerveau), que l’on mettait dans de petits vases appelés canopes, sauf le cœur, symbole de l’âme.

    Papyrus du Livre des Morts.



    Sur la représentation ci-dessus, le défunt (à gauche) est accompagné d’Anubis et se prépare à être jugé. Le cœur est pesé avec la plume de Maât, déesse de la justice. On aperçoit aussi Ammit, qui dévorera le cœur s’il est plus lourd que la plume, et Thot, dieu de l’écriture, représenté avec une tête d’ibis, notant le résultat de la pesée.

    Cependant, le jugement ne garantissait pas l’accès au Royaume d’Osiris. Ayant rempli les tombes de provisions de nourritures, de statuettes destinées à servir le défunt ou à le protéger, d’amulettes, de bijoux et d’armes en vue de son long et périlleux voyage, celui-ci disposait de toutes les chances pour arriver à son but. Mais ce voyage était extrêmement périlleux : il fallait franchir de nombreux obstacles au cours de leur voyage avant de retrouver Osiris, le souverain : des monstres pouvaient surgir à tout moment et il fallait convaincre les gardes du royaume d’Osiris d’ouvrir les portes. Le défunt prenait place sur la barque de Râ, Dieu Soleil, pour arriver à son but. C’est pourquoi on déposait de nombreuses amulettes dans les tombes. La mort était assimilée à une traversée fluviale ; d’ailleurs, dans l’alphabet des hiéroglyphes, le mot « voyager » était représenté par un symbole en forme d’embarcation.

    De plus, les Egyptiens ne limitèrent pas la momification aux humains, pensant que certains animaux méritaient aussi une vie après la mort. En effet, les animaux étant considérés comme des messagers des dieux, ils momifiaient également des chats et des crocodiles !

    L’accès au paradis d’Osiris était donc loin d’être aisé. Il nécessitait beaucoup de préparation, du courage, de la chance, et surtout, de la vertu. Ces croyances ne sont pas tellement éloignées de celles des religions actuelles. On trouve, déjà chez les Egyptiens, le concept du jugement de l’âme et du paradis. L’enfer n’existe pas encore, l’alternative du paradis étant plutôt la mort. La conception égyptienne du paradis peut se résumer à ceci :

    « Si le défunt a appris ce chapitre, il pourra atteindre les champs des bienheureux. Il trouvera sur l'autel de la grande divinité la boisson et le pain consacrés. Il pourra atteindre les champs des bienheureux après avoir revêtu toutes les formes qu'il lui plaira ; il pourra enfin y circuler à tout moment, réellement, éternellement... », d’après une traduction du Livre des Morts, une compilation d’incantations mise à la disposition du défunt pour sa vie dans l’au-delà.

    Déjà chez les Egyptiens donc, le paradis était perçu comme un jardin. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que cette idée fut reprise par les Grecs avec le mot paradeiso, signifiant « jardin entouré de murs », puis par le latin (paradisus).

    b. L’accès aux Univers parallèles dans les grands courants de religion

    Il s’agira à présent de voir les conceptions de la vie dans l’au-delà dans les grands courants actuels de religion, et comment, de nos jours, l’homme pense accéder à un autre monde après la mort.

    Aucune religion ne rejette l’idée d’un monde extérieur au nôtre, celui des vivants, après la mort. Seuls les rites, les moyens d’y accéder et les noms de ces différents lieux changent ; mais en fin de compte, nous sommes tous destinés à nous retrouver dans l’un de ces différents mondes…

    Tout homme est confronté un jour à la mort, mais suivant ses actions, ses péchés et ses bienfaits, il peut accéder à différents mondes. C’est pourquoi nous sommes tous jugés par une présence divine, que cela soit Saint-Pierre pour les chrétiens, dans un lieu « entre deux mondes », que les chrétiens appellent purgatoire, les juifs shéol (le judaïsme diffère cependant dans la mesure où le jour du jugement dernier n’aura pas lieu avant la venue du Messie : l’âme du défunt, ou souffle divin, rouah, retourne à Dieu dans le shéol)…

    Les « bons » se rendent dans un lieu de mille plaisirs et délices, où Dieu apparaît : paradis, jardin d’Eden, moksha pour les hindouistes, ou encore nirvana pour les bouddhistes ; ce monde, que l’on se représente comme au-dessus du nôtre, au Ciel, est la représentation symbolique de ce que chaque croyant espère atteindre après la mort. L’étymologie de nirvana nous renseigne d’ailleurs sur le sens premier de ce mot, « nirva » signifiant « éteindre », le paradis est un lieu où toutes les souffrances sont anéanties. Mais les bouddhistes considèrent le nirvana plus comme un état qu’un lieu.

    Quant aux pécheurs, ils sont condamnés aux tortures, au feu, à la glace, à la souffrance de l’enfer, ou géhenne pour les musulmans ; il s’agit d’une vision tout aussi symbolique que celle du paradis. Une telle opposition aboutit forcément à un état intermédiaire pour ceux qui ne sont ni « bons », ni « mauvais ». Dans certaines religions, ceux-ci connaissent un sort bien différent : dans le Coran, ils sont condamnés à rester dans un monde intermédiaire appelé araf.

    La vision islamique du paradis est particulière parce qu’elle ne stipule pas l’existence d’un seul paradis et d’un seul enfer, mais de sept de chaque. Il est écrit dans le Coran : « Nous avons créé sept Cieux au-dessus de vous ». Cette vision est d’autant plus symbolique qu’un unique paradis : le plus haut placé, le plus sublime. Il en est de même pour les sept portes de l’enfer, où le septième niveau est le lieu où les croyants sont en attente du paradis.

    Hindouistes et bouddhistes rejettent cette idée d’accéder, après la « première mort », au ciel ou en enfer, mais en instituant une autre croyance que beaucoup d’autres religions comme le christianisme ou le judaïsme ignorent : la réincarnation. Les premiers pensent que l’homme possède une âme qui passe d’un corps à un autre à chaque fois qu’il se réincarne ; les seconds croient que ce n’est pas la même âme qui renaît, ni une autre, Bouddha considérant la vie comme éphémère et impersonnelle. Mais les deux religions admettent l’existence du karma, le destin ; ainsi, ceux qui se sont mal conduits dans une vie sont punis dans la suivante. Après chaque mort, l’âme fait une brève étape au paradis ou en enfer suivant ses actions, puis se réincarne. Chez les hindous, le temps s’écoule de manière cyclique : il existe un cycle de créations et de destructions : quand le Dieu-Créateur Brahma se réveille, l’univers se crée ; quand il se rendort, tout se détruit. Ces cycles, appelés Yugas, durent 4,5 milliards d’années. Il existe une conception similaire de la réincarnation chez les bouddhistes. C’est le Samsara, la roue de l’Existence où les êtres renaissent. Une âme peut se retrouver sous six états différents, soit dans six mondes : le royaume des dieux, celui des dieux rebelles, des « prêta » (affamés), les enfers, le domaine animal, le monde des hommes. Cette Roue des Existences est tenue entre les griffes du dieu de la mort, le Yama ; dans le ciel, on voit Bouddha, qui pointe du doigt le chemin libérateur, la Roue du Dharma, permettant de sortir de ce cycle infernal et d’aboutir à la réalisation du nirvana.

    Etymologiquement, « yoga » vient d’une racine que l’on trouve même en français (« joindre »), ce qui justifie l’idée d’unification de soi. Il s’agit d’une tradition originaire de l’Inde antique. Sa fonction première était de permettre aux hommes de se purifier, de retrouver leur bien-être dans le corps comme dans leur âme.

    Cependant, il faut bien distinguer la vraie tradition du yoga en Inde de celle que l’on pratique en occident simplement pour se relaxer. Le yoga est d’abord né d’une tradition philosophique dès le VIIème siècle avant Jésus Christ en Inde par des sages appelés Upanishads, où il s’agissait de relier le corps et l’âme pour former une certaine unité. Puis, il a fait partie intégrante de la littérature spirituelle où la conception est élargie à l’homme et l’Univers, l’homme et Dieu, d’où cette idée de « joindre ». Ensuite, cette tradition s’est divisée en trois grands courants : le karma yoga (yoga de l’action) c’est-à-dire le yoga qui nous accompagne tout le temps, qui nous suit dans tous nos actes à la recherche du « bien » ; le bhakti yoga (yoga de la dévotion) est particulièrement pratiqué chez les bouddhistes et les hindouistes, parce qu’il permet de se rattacher au divin ; le jñâna yoga (yoga de la connaissance) est le plus subtil, il exige un détachement de la vie quotidienne afin de permettre à celui qui pratique le yoga d’entrer dans une introspection profonde.

    Zen est une tradition qui se développa d’abord en Chine sous le nom de « ch’an » dès le VIIème siècle, sous une forte influence du taoïsme, avant d’arriver au Japon. Le zen correspond à l’interprétation de la doctrine de l’illumination de Bouddha. Plus qu’un état d’esprit particulier, c’est un art de vivre. « Quand je mange, je mange ; quand je dors, je dors » ; la voie du zen amène à une connaissance de soi plus approfondie, un détachement de la vie parfois douloureux et ardu, et nous permet de nous tourner vers les valeurs essentielles de la vie. Dans le bouddhisme, les Quatre Nobles Vérités se résument ainsi : tout est souffrance ; le désir matériel en est la cause ; seul le renoncement au plaisir permet son extinction ; le Noble Sentier permet ce détachement, avec pour but ultime la pensée parfaite, la parole parfaite, l’action parfaite…

    Le Zen et le Yoga sont une manière de méditer mais elles ne sont pas les seules. Elles ne font ici qu’illustrer le fait que méditer ne se fait pas de façon unique, et surtout, que cet état est très difficile à atteindre. Dans de nombreuses religions, surtout en Orient, seul un état de sagesse et de pureté peut nous permettre d’accéder au paradis et au repos éternel, sans quoi nous sommes condamnés à nous réincarner indéfiniment. Cette sagesse s’acquiert par la méditation ; par exemple, le christianisme exige, pour aller au paradis, de n’avoir commis aucun péché et avoir mené une vie exemplaire et vertueuse.

    La pensée de la vie après la mort est donc similaire dans toutes les religions, dans la mesure où notre vie dans l’au-delà dépend fortement de celle que nous menons sur Terre. D’un point de vue spirituel, seule la vertu et la méditation nous permettent d’accéder à un univers parallèle favorable.
     

    2) La pensée philosophique de l’au-delà


    On peut élargir la pensée du voyage de l’âme après la mort à la philosophie.
    Platon* développa une théorie intéressante sur la vie après la mort. Selon lui, tout ce qui existe dans la nature est soumis au changement, à la dégradation, à la disparition, mais tout est fait à partir d’un « moule » intemporel, que Platon appelle « Idée ». Derrière tout se trouve l’Idée du gâteau, de l’humain, du chien, etc. Ainsi, il pensait qu’il existait une autre réalité, appelée Monde des Idées, derrière tout ce que l’on voit, perçoit, touche, sent… Et Platon pensait que l’âme, avant d’habiter notre corps, se trouvait dans le Monde des Idées, ayant alors une vision parfaite des choses. Mais une fois qu’elle renaît dans un corps, elle oublie progressivement toutes ces idées… Au fur et à mesure que l’homme voit des choses autour de lui, par exemple, un cheval en pain d’épice ; cela suffit à l’âme de se rappeler vaguement du souvenir du cheval parfait du monde des Idées, et elle a alors un désir de revenir dans ce monde parallèle. Ayant conscience de son immortalité, l’homme veut alors quitter son corps, qui n’est qu’une prison de l’âme. Seuls les érudits, les philosophes, peuvent ressentir ce désir de quitter la prison du corps.

    La vision de l’au-delà de Platon se compose donc d’un cycle, où l’âme, éternelle, habite successivement différents corps en se ressourçant toujours dans le monde des Idées entre deux vies. Sa conception n’est donc pas tellement éloignée de celle des bouddhistes et hindouistes, l’idéal étant d’accéder au paradis pour toujours… par la sagesse.
     

    3) L’accès aux Univers parallèles : fiction ou réalité ? 

     

    Bien que les religions aient abordé le thème de l’accès aux Univers parallèles pendant des siècles, il deviendra un thème de prédilection dans la science-fiction.
    « Ce couteau est capable de couper les plus infimes particules de matière. Aucun ange, aucun esprit, aucune matière ne peut lui résister, pas même l'air... » Philip Pullman, A La Croisée des Mondes.

    Divers moyens ont été imaginés par les auteurs de science-fiction pour accéder à un Univers parallèle, de façon plus ou moins simple. Prenons le cas de La Croisée des Mondes : pour voyager d’un monde à un autre, il suffit d’utiliser un poignard « subtil » : celui-ci permet de « découper une ouverture dans le monde », ce qui ouvre accès à une autre dimension. Par la volonté de son possesseur, ce poignard permet de « sentir » toutes les ouvertures vers les autres Univers. Il lui suffit donc de choisir l’accès qu’il souhaite et d’agrandir l’ouverture, trop petite, de manière à pouvoir traverser la « porte » qui sépare deux Univers.

    Une explication moins fantaisiste est développée dans la série Sliders. Un jeune génie en physique, Quinn Mallory, invente une machine capable de créer un vortex qui permet d’accéder à des univers parallèles. La conception de dimensions parallèles consiste ici en différentes versions de ce qu’aurait pu être la vie si l’histoire avait évolué différemment (par exemple, un monde sans guerre mondiale). Cette machine, qu’il peut contrôler à l’aide d’un minuteur, une sorte de télécommande limitée dans le temps, lui permet d’arriver dans un monde froid et austère, mais n’agit pas à temps pour revenir sur Terre ; au contraire, il glisse d’Univers parallèle en Univers parallèle. Mais cette théorie est-elle envisageable d’un point de vue scientifique ?

    Vortex dans Sliders

    Déjà à la fin du XVIIIème siècle, le physicien John Mitchell* avait fait remarquer qu’une étoile suffisamment massive et dense pouvait posséder un champ gravitationnel de façon à ce que la lumière émise par cette étoile soit retenue par la force de gravitation, ce qui rendrait l’étoile totalement invisible. Il se forme alors un trou noir. Mais il se posait alors un problème : si on considérait la lumière comme une particule, elle est bel et bien freinée par la gravité ; mais si on la considère comme une onde, la lumière n’est jamais arrêtée, sa vitesse étant constante. Ce fut le physicien américain Oppenheimer* qui découvrit que le champ gravitationnel d’une étoile modifiait la trajectoire de la lumière ; quand une étoile se contracte, son champ gravitationnel se renforce et la courbure de la lumière est maximale, créant un espace-temps dont la limite est appelée Horizon des Evénements, dont rien ne peut s’échapper. Dans le trou noir, il y a un endroit de densité infinie appelé « singularité* », pour laquelle les lois de la physique ne peuvent pas s’appliquer.

    Aucune réponse n’a été trouvée avant la théorie de Relativité Générale d’Einstein en 1915. Quelques solutions, très instables, des équations de cette théorie montrent que l’on peut tomber dans une singularité, c’est-à-dire dans un « trou de ver*», à travers lequel on ressortirait dans une autre région de l’Univers, voire dans une autre dimension, par un trou blanc* ! A l’inverse des trous noirs, ces trous blancs feraient jaillir de la matière. Ces solutions impliqueraient la formation d'un espace constitué de deux « feuilles » identiques parallèles reliées par un vortex, ou trou de ver. Mais ceci serait extrêmement dangereux : la moindre perturbation, comme la présence d’un astronaute, pourrait modifier la singularité.

    Schéma d’un trou de ver



    De plus, il existe plusieurs types de trous de ver, et ils ne sont pas toujours franchissables…dans les deux directions. Dans Sliders, le trou de ver utilisé ne fonctionne que dans un sens, de telle manière qu’il leur est impossible de revenir. Autre faille à la théorie développée par la série, c’est tout simplement le passage dans le vortex. Quelle est sa forme ? Comment le pénétrer sans être désintégré par l’attraction énorme du trou noir ?

    Donc l’accès aux Univers parallèles ne repose, pour l’instant, que sur le mythe. Il requiert beaucoup de sagesse sur le plan spirituel, et dans la science-fiction, les théories développées sont très loin d’être probables ; et de toute façon, il serait tout à fait impossible d’y accéder de son vivant.
    Cet accès difficile renforce l’aspect mythique des Univers parallèles, et aiguise la curiosité des scientifiques, qui eux, ne baisseront jamais les bras pour prouver leur existence…
     


    votre commentaire
  •  Une araignée sur la cathédrale de Reims

     

    cette araignée fait couler pas mal d'encre et pourquoi a t'on choisi une araignée pour grimper le long de cet édifice temoin des plus grands sacres des rois de france ? le fil de l'araignée serait il le symbole d'une eventuelle nouvelle monarchie est t'elle là pour le retour du grand monarque annoncer dans les quatrains de michel nostradamus ?

    je trouve étrange et obscure le choix de cette représentation pour gravir un tel édifice mais qu'en pense l'ange au sourire ?

     

    comme vous voyez il a  son petit air narquois lui aussi se doute bien de quelque chose , une araignée de 37 tonnes qui monte le long de la maison de dieu il y à de quoi faire rire les anges , mais je me suis amuser à observer sur la toile du net ce qui se disait à propos de cet animal sorti des enfers et lisez bien vous allez être surpris

     Guy Tarade Dame Alexandra, Araignée et Aimant ont la même racine...La cathédrale sera-t-elle un nouveau pôle d'attraction basée sur une de ces révolutions cycliques qui ont marqué l'histoire de notre pays ?


     Romuald Cassiaux 

    Pour grimper l'araignée se sert du fil qui, sur le "plan mystique évoque le cordon ombilical, dit encore chaîne d'or reliant la créature au créateur et par laquelle celle-là tente de se hisser vers celui-là..." Une invitation probante à saisir qu'en chacun de nous il y a un archétype fort en sommeil : l'Homme Royal. Une prise de conscience collective permettrait sans aucun doute un retour possible à la Monarchie. L'araignée est aussi une épiphanie lunaire... Reims est une Notre-Dame, il faut peut-être aussi creuse de ce côté là!!! Guy Tarade ne croit pas si bien dire lorsqu'il évoque le terme de "révolutions cycliques".   




     Rocco Vinch 
    Ne croyez pas que cet animal géant n'est qu'un amas de vérins et de câbles. Cette bête de 37 tonnes s'appelle l'araignée de Yokohama. Et elle a une soeur et une histoire...
    « En 2009, lors de la fête des 150 ans du port de Yokohama, des pêcheurs ont trouvé un gros paquet de 8 mètres de diamètre dans l'eau. Avec une grue, ils l'ont sorti de l'eau, puis l'ont ouvert... c'était une araignée géante. Elle s'appelait la Princesse de Liverpool, elle avait voyagé sous l'eau depuis l'Angleterre, après avoir participé aux festivités de la capitale européenne de la culture.
    Elle a été rejointe par sa soeur, l'araignée de Yokohama. C'est cette dernière qui est arrivée à Calais, cette nuit.
    Elle s'est agrippée sur le belvédère. « Nous avons dû installer des lumières, pour qu'elle ne ponde pas... » explique François Delarozière, chercheur en araignées géantes, chargé de mater la bête. il faut savoir que les araignées font leurs oeufs dans l'obscurité, « et il ne s'agit pas de retrouver quelques centaines de petits spécimens dans les rues de Calais !» L'araignée fait une halte avant de partir à Reims, où elle est attendue les 16 et 17 avril pour inaugurer le tramway et fêter les 800 ans de la cathédrale........    



     Syn Veritas ‎(...ou, par quel art procède l'oeuvre de L.Bourgeois ?)
    http://en.wikipedia.org/wi
    <wbr></wbr>ki/Maman
    N'oublions pas le carrefour énergétique que représente Reims (ainsi que d'autres...
    http://www.garvandwane.com<wbr><wbr><wbr><wbr><wbr>/images/nazca_spider.jpg</wbr></wbr></wbr></wbr></wbr>)

    <wbr><wbr><wbr><wbr><wbr>

    <wbr><wbr><wbr><wbr></wbr></wbr></wbr></wbr>

    <wbr><wbr><wbr><wbr>

    <wbr><wbr><wbr> </wbr></wbr></wbr>

    <wbr><wbr><wbr><wbr><wbr><wbr>
     
    et moi ce que j'en pense c'est qu'on est dans l'année de toutes les vérités et qu'elles ne sont pas toutes bonnes à dire, reims reçoit un monstre qu'il colle sur un edifice sacré les batisseurs vont se retourner dans leur tombe , mais ça c'est une autre histoire.:
     
     
     
     
     
     

     

     

    </wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr></wbr>

    votre commentaire
  • michel nostradamus nous parle du retour d'un grand roi ,

     

    le grand monarque

    tout indique qu'il serait pas loin de montrer le bout de son nez, mais qui peut être ce troublant personnage ?

      

     Le "Grand Monarque" est un personnage prophétique issu de croyances populaires eschatologiques basées principalement sur des révélations privées catholiques et sur des prophéties plus précoces comme celle de Saint Rémi1. Bien qu'il ne soit pas reconnu dans l'eschatologie chrétienne, l'Eglise catholique ne s'est jamais opposée à la publication d'ouvrages vulgarisant l'espérance dans le grand monarque2. Certains ecclésiastiques l'ont même encouragé3. Le "Grand Monarque" serait un héritier des rois de France (tout comme le Roi dormant pour l'Allemagne) qui se manifesterait au cours de la période apocalyptique de la fin des temps pour ramener la paix dans un monde déchiré par la guerre, restaurer l'Eglise catholique persécutée et réduite presque à néant, et enfin rétablir une monarchie catholique dans une Chrétienté réunie et étendue au monde entier.Le Mahdi musulman connait un développement parallèle dans l'Islam.

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Monarque

    Après une présence très importante dans la littérature prophétique populaire comme le Mirabilis Liber, la croyance dans le grand monarque a pris son essor dans les révélations privées, d'une part après le traumatisme de la défaite de 1870, mais surtout après la mort du Comte de Chambord en 1883. Elle s'appuie, à partir de cette époque, à la fois sur des prophéties non reconnues par l'Eglise catholique ("secrets" de La Salette par exemple4, ou encore les extases de Marie-Julie Jahenny5, mystique bretonne) et sur des interprétations de prophéties ou de messages donnés lors d'apparitions mariales reconnues par le Saint-Siège (le message à Louis XIV de Marguerite-Marie Alacoque).

    L'ensemble de ces croyances a été compilé par le Marquis de la Franquerie dans son livre "la mission divine de la France".

     

     

     

     Dans ses Centuries, Nostradamus évoque à plusieurs reprises un personnage qu'il appelle le Grand Chyren. Chyren, le plus souvent tenu comme anagramme d'Henry V ("C" pour cinq ou retournement de V), ne désigne pas le roi Henri II de son époque, mais un futur roi dont le règne commencerait selon certains interprètes en 1999. De même, l'Epître à Henry Second, par sa longue projection, s'adresserait à ce même Henri V[réf. nécessaire]. La référence au Grand Monarque se fait chez Nostradamus par son inspiration et ses versifications nombreuses du Mirabilis Liber pour former ses quatrains6, mais le nom même de Henri ou Chyren n'apparaît pas dans le Mirabils Liber.

    • Centurie V, quatrains 6 et 75 :

    Au roy l'Augur sur le chef la main mettre,
    Viendra prier pour la paix Italique :
    A la main gauche viendra changer le sceptre
    De Roy viendra Empereur pacifique.

    Montera haut sur le bien plus à dextre,
    Demourra assis sur la pierre quarrée :
    Vers le midy posé à la senestre,
    Baston tortu en main, bouche serrée.

    (En fait, Nostradamus s'est inspiré, dans la rédaction de ces deux quatrains, de l'inauguration du roi Numa, telle que la raconte Tite-Live.7)

    • Centurie VI, quatrain 70 :

    Au chef du monde le grand Chyren sera,
    Plus outre après aymé, craint, redoubté,
    Son bruit, et loz les cieux surpassera,
    Et du seul tiltre victeur fort contenté.

    • Centurie X, quatrain 72 :

    L'an mil neuf cent nonante neuf sept mois,
    Du ciel viendra un grand roy d'effrayeur :
    Ressusciter le grand Roy d'Angolmois,
    Avant après Mars régner par bonheur.

    •  ? Sixtain 4 :

    D’un rond, d’un lis un si grand Prince
    Bien tost, et tard venu dans sa Province,
    Saturne en Libra en exaltation :
    Maison de Vénus en décroissante force,
    Drame en apres masculin soubs l’écorce
    Pour maintenir l’heureux sang Bourbon." 

     

     

       Comment peut-on oser parler du Grand Monarque dans un monde où les « principes démocratiques » et les indépassables « Droits de l'Homme » (et les devoirs ?) semblent être des sujets de consensus unanime (au moins au niveau des médias qui « fabriquent » « l'opinion »)

     http://bm7.blog.mongenie.com/index/p/2011/04/996609

    C'est bien à cause de la présence de ce dogme « démocratique » imposé, répété, martelé inlassablement aux yeux et oreilles du « peuple souverain » de la maternité à la tombe, en passant par l'école, les médias, la « culture », voire l'entreprise, qu'il est grand temps d'ouvrir les yeux, les oreilles .

     

    Donc  pour  se  manifesté  , le  Grand  Monarque  devra  nécessairement  être  aidé  d'  une  puissance  Divine  qui  le  propulsera  sur  les  devant  de  la  scène  mondiale   . Sa  présentation   aux  peuples  de  la  planète  se  fera  probablement   accompagnée  d' Extraterrestres  . La  Divinité  se  chargeant  de  les  réunir  pour  préparer  la  programmation  futur   .

     

     

    Le  Grand  Monarque  .

     

     

    Le Grand Monarque serait un humain se rapprochant d'avantage de la divinité, voir même provenant d'un plan divin .  Se  Grand    roi  règnera  sur  l'  Antique  empire  Romain  .  Ce  qui  sous  entendrait  que  toute  l'  Europe  lui  sera  acquise  .  Un  tel  pouvoir  ne  pourra  pas  se  faire  sans  une  intervention  Divine  .

    Divinité   qui   placera   sous  son  autorité   ,  les  differentes  races  d'  Humanoides   Extraterrestre  sillonnant  notre  système  solaire  .

     

    Qu' en  disent  les  Voyants  concernant  se  Grand  Monarque  ?

    Edgar Cayce: 

    Le jeune roi regnera bientôt


    17 commentaires
  •   

    Pourquoi,la guématrie n'intéresse pas beaucoup de gens ?

    C'est une science trés éfficasse,qui ne semble pas malhereusement interesser tout le monde.à cause peut être de son caractère mathématique et spirituel qui doivent dans l'utilisation des chiffres et des lettres,être conjuguées.

     http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20110314050516AA5H3O6

     

    La Guématrie...

    Elle provient des civilisations antiques qui ne possédaient pas de chiffres pour écrire les nombres. En pratique, on les calculait avec des jetons ou des cailloux ( calculus ) mais on les écrivait avec les lettres de l'alphabet (22 chez les Hébreux - la Bible étant une suite de lettres et de mots est donc aussi une suite de nombres - et 27 lettres chez les Grecs).

    Alignez les 27 lettres de l'alphabet grec ancien et, en face, la suite des 27 premiers nombres (les 9 premiers servant pour les unités, les 9 autres pour les dizaines et les derniers pour les centaines). Ainsi pourrez-vous calculer, par correspondance numérico-littérale, le "nombre du nom" de IESUS, en latin : total 17 (1+7= 8). Rappelons que saint Augustin (Traité CXXII) explique 17 comme étant la somme de 10 (les Dix Commandements, la Loi mosaïque, la 1ère Alliance) et de 7 qui représente le nombre de l'Esprit-Saint, la seconde Alliance, dont Jésus est investi - "Esprit de sagesse et d'intelligence, de conseil et de force, de science et de piété, de crainte du Seigneur" selon Isaïe-11. Ainsi, 17, d'une façon ou d'une autre, est-il bien le nombre du Christ, fusion des deux Alliances, soit toute la foi chrétienne.
    Son nom en grec (IHSOYS) donne 888, signifiant, selon saint Augustin, ses trois avènements, l'Ancien Testament, la Nouvelle Alliance et les temps de son futur retour.

    Voilà donc, d'après lui, comment le Mal (le 666 d'Apolcalypse-13), même en se répétant trois fois, ne peut faire mieux que buter au seuil du 7, exprimant la puissance créatrice divine, loin de la gloire éternelle du Christ dans le 888.

    Ces quelques exemples nous ouvrent à une autre activité, souvent raillée aujourd'hui et cependant élaborée par les Pères de l'Église, l'arithmosophie ou numérologie spirituelle.

     http://cloitre.symbole.free.fr/guematrie.htm

     

      

    http://lamassenie.over-blog.com/

    Afin de brouiller les pistes, les Kabbalistes se servent de la GUEMATRIE qui met en évidence deux mots de même valeur numérique ainsi que du NOTARIKON qui consiste à prendre la 1ere et la dernière lettre de tous les mots d'une phrase pour former un nouveau mot. Ce procédé peut également s'effectuer à l'envers et avec les lettres d'un mot, recréer une phrase dont chacun des mots commence ou finit par ces lettres. Ils se servent aussi du TEMOURA qui consiste à remplacer chaque lettre par une autre suivant un code (par exemple, ils peuvent prendre Aleph, 1ere lettre et la remplacer par BETH, dernière lettre....).

     

    Nous trouvons aussi dans les écrits de la Kabbale, le MIDRASHIM qui signifie "scruter" et qui éclaire la parole Divine au moyen de symboles sensibles et poétiques. Il chante le concept de Dieu préexistant au monde ainsi que de l'existence de l'air, de l'eau, du feu, des ténèbres antérieures à la création et que l'on trouve dans le Sépher qui dit :"Le verbe existait avant la création sous forme de pensée divine. C'est Dieu, Esprit Saint, qui est la semence divine et transforme la pensée en verbe et qui ainsi, donne la parole." La parole n'étant que l'ombre de l'action qui s'exprime matériellement. Le but mystique étant d'approcher la connaissance de Dieu, Sa loi et, le connaître revient à l'aimer, c'est connaître le monde créé par lui et c'est travailler pour le salut de l'humanité. Il est dit aussi que la connaissance est la voie du salut. Celle-ci (la connaissance) émanant de la pensée humaine donc incomplète. Il nous faut donc aller au delà pour atteindre la révélation divine par l'extase ou méditation sans pour cela oublier la vie courante.

     

     

     

    L'homme possède donc la tri-unité créatrice en lui par le corps, l'esprit et l'âme. C'est cette dernière qui est descendue sur terre lors de la création en traversant les 10 cercles et qui est devenue prisonnière du corps. Ainsi, pour se libérer, elle devra traverser en sens inverse ces 10 cercles. Pour atteindre ce but, il est dit que l'homme possède un double astral pouvant se déplacer dans le monde. C'est sur ces bases que des "sectes" comme les Esséniens, juifs dissidents, prêchant la pureté sous toutes ses formes, étudiaient pendant trois ans les textes sacrés et les rites initiatiques. Salomon approfondit la doctrine qu'il relia aux textes bibliques. Il disait que c'est par l'étude que l'on atteint la perfection divine et l'éternité et que les images symboliques de la Kabbale sont des messages qu'il nous appartient de déchiffrer, le symbole étant la conscience du signifié tout comme la tradition que nous portons dans notre inconscient.

      

     

     

    Terminons, puisque nous l'avons abord‚ par quelques mots sur les pouvoirs de la magie issue de la Kabbale. Je la définirais comme étant, avant tout, le merveilleux qui permet à l'être de rêver... La magie nous vient du fond des ages. C'est une survivance de nos origines qui était basée sur la superstition des premiers êtres qui n'arrivaient pas à s'expliquer certains phénomènes physiques et naturels. De cela nous reste ce besoin, que nous avons tous, d'accéder au merveilleux. Ainsi, nous subissons tous la magie du verbe, de la beauté, qui nous vient de l'enfance et que nous embellissons une fois adulte mais aussi de l'amour qui transforme les êtres comme les évènements. Nous sommes certes conscients que certains faits nous dépassent, que tout n'est pas explicable par la science et que notre pensée peut transcender, en phénomènes naturels, l'énergie. Le rite, la prière (nous l'avons vu), la méditation, sont autant de formes de magie que certains appellent magie blanche ou magie rituélique mais sachez qu'il n'existe qu'une seule magie qui consiste en une application de phénomènes purement naturels, même si la science n'est pas en mesure de les expliciter tous. Elle peut avoir une influence positive ou négative en fonction du but que l'on cherche à atteindre et, trop de personnes recherchent au travers d'elle, le pouvoir, la gloire ou l'intérêt sous toutes ses formes. Ainsi la magie devient-elle blanche ou noire. Elle devient déviation, voire même sorcellerie et suivant la force psychique des êtres, il peut en résulter de graves conséquences. Je vous appelle donc à la prudence si l'envie vous vient de manipuler ces forces, à être pur et à ne penser qu'au bien d'autrui en vous demandant d'abord si votre acte ne nuit à personne. Ne tomber pas dans la magie noire comme ceux qui, pensant faire le bien, font un envoûtement d'amour en forçant l'autre à revenir.

     

    Le monde magique de la Kabbale n'est autre que le monde ésotérique du "Bien". L'action n'est toujours mise en mouvement que pour aider autrui.

     

     

     

    Comme chez tout Templier, la motivation spirituelle de la Kabbale oblige au combat intérieur chez chacun. Instinctivement, nous faisons naître en nous l'image du Chevalier qui combattait pour sauver l'ésotérisme dans le seul but de hâter le salut des hommes. L'esprit du Temple est éternel. Les initiés Templiers avaient une action extérieure et une autre intérieure relevant presque du monacat. C'est leur idéal commun, accentué par leur vie communautaire qui développait la fraternité. Ils recherchaient l'initiation comme cela est exprimé dans la Kabbale, c'est à dire dans sa forme progressive où l'homme doit d'abord retrouver son centre. Souvenons nous que l'âme du monde est représentée dans la Kabbale sous l'image de la femme. Elle est symbole de la sagesse, de la Chékinah qui était auprès de Dieu avant la formation des mondes, cette femme qui pour les Chrétiens devint la Vierge Marie mais qui fut aussi connue sous le nom d'Isis ou de Gé. Cette femme vénérée par les Templiers initiés qui avaient compris qu'ils se devaient d'être à l'image de la chevalerie céleste. Ceux que l'on nommait "les grands", chez les Templiers, ne se coupèrent néanmoins jamais du monde.

     

     

     

    Vous vivez aujourd'hui le grand réveil Templier mais gare à l'illusion ; Il vous faut conserver vos deux pieds sur terre et mettre en application la connaissance que vous ingérez. Il y a un temps pour l'action, un autre pour la réflexion. Respectez les notions de secret tout en agissant pour l'évolution de la race humaine, ne jamais oublier que la loi de Dieu est la tri-unité qui doit être toujours présente dans votre esprit comme dans votre coeur. C'est en prenant conscience de votre dualité que vous atteindrez la tri unité en Dieu. Telle est la difficulté du chemin

     

     

    GÉMÂTRIE

     

    *      Gémâtrie (guematria): partie de la cabale juive fondée sur l'interprétation arithmétique des mots de la Bible.

     

    Nombre

    Grec

    Hébreu

    1

    a, a, alpha

    א a,', Aleph

    2

    b, b, bêta

    ב b , b, Beyth

    3

    g, g, gamma

    ג g , g, Giymel

    4

    d, d, delta

    ד d, d, Daleth

    5

    e, e, epsilon

    ה h, h, He

    6

    ", s, sigma (end)

    ו w, v, w, Waw

    7

    z, z, zêta

    ז z, z, Zayin

    8

    h, h, êta

    ח j, ch, Cheyth

    9

    q, th, thêta

    ט f, t, Teyth

    10

    i, i, iota

    י i, j, y, Yod

    20

    k, k, kappa

    כ k, k, Kaph

    30

    l, l, lambda

    ל l, l, Lamed

    40

    m, m, mu

    מ m, m, Mem

    50

    n, n, nu

    נ n, n, Nun

    60

    x, x, xi

    ס s, s, Samek

    70

    o, o, omicron

    ע u, `ayin

    80

    p, pi

    פ p, p, Pe

    90

    q

    צ x, ts, Tsadey

    100

    r, p, rho

    ק q, q, Qoph

    200

    s, sigma

    ר r, r, Resh

    300

    t, t, tau

    ש v, s, sh, Sin

    400

    u, u, upsilon

    ת t, th, Taw

    500

    f, phi

    k, Kaf final

    600

    c, ch, chi

    m, Mèm final

    700

    y, psi

    n, Noun final

    800

    w, w, oméga

    p, Pé final

    900

     

    tsé, Tsadé final

     


    votre commentaire
  •   Adolf Hitler et Eva Braun se sont-ils vraiment suicidés le 30 avril 1945 à Berlin?

     

    Cathy Macherel et Olivier Bot | 13.04.2011 | 11:33

    Les visiteurs du nouveau site du FBI, intitulé «FBI Records – The Vault», sont d’emblée avertis par une notice: «Les informations que vous trouverez dans ces dossiers pourraient ne plus refléter les croyances, positions, opinions et politiques actuelles du FBI.» On comprend cette mise en garde. Les 2000 documents jusqu’ici classés confidentiels, par leur valeur documentaire, racontent davantage le rapport de l’Amérique au contexte politique d’un moment que des faits inscrits dans le marbre de l’histoire.

    1. Les documents publiés par le FBI échauffent déjà les esprits autour de l’une des plus célèbres énigmes aux Etats-Unis: l’affaire Roswell. Ou le crash supposé d’une soucoupe volante dans le désert du Nouveau-Mexique en juillet 1947. Les convaincus ont toujours défendu l’idée que l’armée américaine avait aussi découvert des cadavres d’humanoïdes à proximité des débris de l’engin. Fait étrange, l’un des documents «X files» dévoilés par le FBI raconte à peu près la même histoire, mais trois ans plus tard. En mars 1950, un agent du FBI dénommé Guy Hottel relate dans une note le témoignage d’un enquêteur de l’armée de l’air qui aurait découvert trois soucoupes d’une quinzaine de mètres de diamètre au Nouveau-Mexique. Et de préciser que «chacune d’elles était occupée par trois corps, de forme humaine mais d’à peine un mètre de haut, vêtus d’un tissu métallique très fin», écrit l’agent Hottel. Dans le dossier Roswell, le gouvernement a toujours dit qu’il s’agissait de la chute d’un ballon-sonde. Les nouveaux documents prouvent au moins une chose: le FBI a soigneusement collectionné les témoignages de «phénomènes inexpliqués» dans le sillage de l’affaire Roswell.

     http://vault.fbi.gov/

     

    2. Aéroport de Bagdad, février 2004. Saddam Hussein, le président irakien, capturé deux mois plus tôt par les troupes américaines dans une ferme, répond aux questions d’un inspecteur du FBI. Le procès-verbal de l’interrogatoire est désormais accessible à tous. Comme si vous y étiez.

    Modernisateur de l’Irak, le dictateur ironise sur les «30 millions de pauvres aux Etats-Unis»: «Je n’aurais jamais accepté cela pour les Irakiens.» Ses fautes? «Seul Dieu n’en fait pas. Mais qui dirait ses erreurs à son ennemi?» Ce que les Irakiens pensent de lui aujourd’hui? «Ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est ce qu’ils penseront de moi dans 500 ou 1000 ans.» Ses doublures supposées? «C’est du cinéma magique, pas la réalité.» Les armes de destruction massive? «Pourquoi me posez-vous tout le temps cette question? En utiliser contre la coalition de la guerre du Koweït en 1991 ne m’a même pas traversé l’esprit. L’Irak n’en a pas.»

    Et les massacres de Chiites au sud? Saddam ne dément pas. Mais c’était contre des Iraniens qui avaient passé la frontière. Al-Qaida, enfin… «Ben Laden, je ne l’ai jamais rencontré. Si j’avais dû m’allier à des ennemis des Etats-Unis, j’aurais choisi la Corée du Nord ou la Chine.» Saddam sera exécuté dans la nuit du 29 au 30 décembre 2006, après son procès en Irak, au cours duquel son micro a été coupé à plusieurs reprises, l’empêchant de s’exprimer.

    3. Certains documents déclassifiés sont récents. Comme ces interrogatoires de 26 témoins de pratiques illégales à la prison de Guantánamo en 2004. «Je suis entré dans la salle d’interrogatoire et j’ai vu des détenus enchaînés aux mains et aux pieds en position fœtale, sur le sol, sans eau ni nourriture. L’un d’eux avait déféqué sur lui et était enfermé depuis plus de 18 heures.» D’autres employés de la prison des combattants du djihad racontent les privations de sommeil, les climatisations poussées au maximum pour rendre très froides ou très chaudes les salles, les détenus soumis à lumière violente ou à des morceaux de hard rock satanique ou de rap à fort volume. Le coran sur lequel s’assoit l’interrogateur face au musulman ou le drapeau israélien ceint sur le ventre du prisonnier arabe font partie des accessoires. Certains sont aperçus par les témoins sortant le nez en sang ou l’œil au beurre noir. Dans ces 244 pages, il est aussi question de rumeurs de traitements humiliants et sexuels qui font penser à ceux d’Abou Ghraib. Mais aucun témoignage ne vient les corroborer. Tous ces faits sont attribués à diverses agences et à l’armée. Aucun ne désigne des agents du FBI.

    4. Adolf Hitler et Eva Braun se sont-ils vraiment suicidés le 30 avril 1945 à Berlin? On le sait, la rumeur d’un stratagème pour dissimuler une fuite avait hanté les chancelleries occidentales après la guerre. Certains éléments du dossier de 734 pages que vient de rendre public le FBI montrent que cette hypothèse l’a habité jusqu’au milieu des années 50. Dès 1945, ses agents reçoivent une pluie d’informations de personnes croyant apercevoir Hitler. On le voit partout: dîner à Washington, dans un train à Chicago, maître d’hôtel à Londres ou planqué dans une ferme en Suisse alémanique. On rapporte aussi, dans une note de 1951, que le Führer en fuite a changé de visage grâce à la chirurgie esthétique. Mais le FBI ne s’est pas contenté de compiler les témoignages. Il enquête. Un rapport du bureau de Los Angeles du 21 septembre 1945, soit deux semaines après la mort du leader nazi, évoque le fait que Hitler a été acheminé par un sous-marin en Argentine où il se cache dans un ranch, près de la Cordillère des Andes. L’informateur précise que Hitler a «coupé sa moustache». D’autres informations baladeront les agents du FBI jusqu’à ce que l’Allemagne conclue officiellement en 1956 à la mort de Hitler dans son bunker en 1945.

    5. «Monsieur Edgar Hoover. En tant que citoyen loyal des Etats-Unis, je suis outragé par le show télé Dupont Show of the Week diffusé sur NBC, qui m’apparaît comme de la pure propagande communiste. J’ai appris que Groucho Marx, son animateur, a de forts liens avec les rouges.» Cette lettre de 1961 est une des pièces du dossier ouvert en 1953, en pleine guerre froide, contre Groucho Marx, suspecté «d’avoir contribué au financement du Parti communiste et d’en avoir été membre». Pour l’homme qui ne «voudrait jamais faire partie d’un club qui l’accepterait comme membre», l’accusation paraît incongrue. Supporter de Roosevelt, Julius Marx, issu de la communauté juive de Manhattan, baignait certes dans un milieu libéral. En plein maccarthysme, cela devint vite du marxisme. Un simple article du Daily Worker de 1934, un journal communiste mentionnant le soutien de Groucho à Tom Mooney, un leader syndical emprisonné, accrédita la thèse. Si le Marx Brother fut bien membre du Comité pour le premier amendement créé à Hollywood pour faire front face aux interrogatoires de la Commission des activités antiaméricaines, il n’était pas communiste. Ou alors marxiste tendance Groucho, comme le disait le slogan de mai 1968 en France.

    6. En plein maccarthysme, les stars de cinéma n’échappaient pas à la surveillance du FBI. Proche des Kennedy, Marilyn Monroe inquiète elle aussi pour ses relations avec des «communistes». Le 16 août 1955, une note évoque une demande de visa qu’aurait faite Marilyn Monroe, via son agent, auprès de l’ambassade soviétique. Le 6 mars 1962, le bureau transmet une note d’un «informateur fiable», mentionnant des vacances au Mexique durant lesquelles l’actrice a rencontré des membres de l’American Communist Group of Mexico. Un document du 26 juillet 1962 fait état d’un dîner chez Peter Lawford, acteur et beau-frère du président John Kennedy, où sont réunis Marilyn Monroe et le président en personne. «Elle était ravie de poser des questions sur la moralité des essais nucléaires et l’avenir de la jeunesse américaine. Peter Lawford lui a aussi demandé de faire une apparition à l’anniversaire du président», souligne l’informateur, dont le nom restera sans doute à jamais un mystère.


    votre commentaire