Au départ, les personnes confrontées au phénomène ont préféré se taire, de peur d'être considérées comme folles. Mais lorsque chacune d'entre elles, individuellement, se rendit compte que leurs voisins vivaient la même angoisse, les langues se sont déliées. Plus question de garder pour soi cette main semblant vouloir étouffer le propriétaire de telle maison ou cet autre qui affirme que toutes les nuits, à la même heure, on lui chatouille les pieds.

Un prêtre s'est rendu sur place, affirmant que ce n'était pas de sa compétence. Un géologue est passé pour vérifier si tous ces événements ne pouvaient être reliés à des pollutions électromagnétiques. Une médium a même été 'invitée' à parlementer avec les fantômes pour qu'ils déménagent et aillent titiller d'autres quidams. Rien n'a changé sinon le compte en banque des personnes frappées par ces étranges manifestations paranormales. En effet, chaque intervention s'est soldée par des factures de plusieurs centaines d'euros.

Aujourd'hui, certains habitants d'un quartier en particulier (que nous tiendrons secret pour qu'aux fantômes ne viennent s'ajouter des observateurs macabres) n'en peuvent plus. Pour l'une, il est devenu impossible de se déshabiller dans sa chambre tant elle se sent observée, pour l'autre, c'est le sommeil qui fait défaut. Ils ont donc fait appel au PIB (Paranormal Investigations Belgique) pour mener l'enquête. Des caméras vont donc être placées chez les personnes subissant le plus de désagréments pour tenter de déterminer ce qui se passe vraiment dans ces maisons...