• bonne nouvelle on va enfin pouvoir donner des noms à nos pop corn 

    Photo : Le savions-nous ? Il y a de cela déjà plusieurs années, les États Unis ont autorisé la culture dans un but commercial, d’une plante modifiée à partir de gènes humains. Autrement dit, un riz OGM contenant des protéines humaines  contenues dans la salive et le lait maternel.

Selon les chercheurs de l’entreprise californienne Ventria, ce riz pourrait soigner les enfants de diarrhée et la déshydratation qui en découle, responsable de 2 millions de décès chaque année dans le Tiers Monde.

Dans un premier temps, 3000 hectares avaient reçu l’approbation au Texas pour la culture de ce riz transgénique. Pour soigner les enfants des pays pauvres ?

Pas tout à fait, la compagnie prévoyait à l’époque d’utiliser plutôt cette récolte dans la fabrication de boissons, desserts, yaourts et barres de céréales…

La nouvelle avait provoqué l’effroi parmi les anti-OGM.  « Le gouvernement doit obliger les Etats-Unis à interdire la production de médicaments dans nos cultures de nourriture. Il doit aussi introduire des mesures qui empêchent les cultures illégales d’OGM qui contaminent notre nourriture et s’assurer que les compagnies biotechnologiques soient responsables pour les dégâts que leurs produits causent » avait alors annoncé Clare Oxborrow, activiste des « Amis de la Terre ».

► 2007 : Le ministère de l'agriculture américain a donné son approbation préliminaire à la culture d'un riz transgénique à base de gènes humains.

C'est une société californienne de biotechnologie qui en a fait la demande. Et l'USDA- US Departement of Agriculture - a donné son premier feu vert. Ventria Bioscience va pouvoir planter son riz amélioré avec des gènes humains.

Ce riz permettra de lutter contre la diarrhée. Une étude au Pérou a montré l'efficacité de cette méthode chez de jeunes enfants atteints de diarrhée sévère... On est tout de même effaré de s'apercevoir que cette étude a été financée par la société Ventria.

Et comme le dirait Vientra Bioscience : "avec des produits innovants, nous allons améliorer votre qualité de vie"...

Ce riz est une étape majeure dans les aliments dits « Frankenstein », le premier mélange de gènes de l’homme avec ceux des plantes. Le ministère de l’Agriculture des États-Unis a déjà signalé qu’il entend permettre la culture et la vente de ce riz.

La nouvelle a provoqué l’horreur parmi les critiques des OGM et de groupes de consommateurs, des deux côtés de l’Atlantique.


A LIRE AUSSI :

- CES ANIMAUX MUTANTS QUE LA CUISINE GÉNÉTIQUE VOUS PRÉPARE
http://www.facebook.com/photo.php?fbid=325250947513398&set=a.315724878466005.71403.194826560555838&type=1&ref=notif&notif_t=photo_comment&theater


Sources :

http://www.express.be/business/fr/technology/un-bol-de-riz-au-gene-humain-sil-vous-plait/142879.htm

BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/6422297.stm

PHYS ORG : http://phys.org/news92460082.html

L'Homme, une arme de destruction massive : http://www.facebook.com/HADDM ~

     

     

    Le savions-nous ? Il y a de cela déjà plusieurs années, les États Unis ont autorisé la culture dans un but commercial, d’une plante modifiée à partir de gènes humains. Autrement dit, un riz OGM contenant des protéines humaines contenues dans la salive et le lait maternel.

    Selon les chercheurs de l’entreprise californienne Ventria, ce riz pourrait soigner les enfants de diarrhée et la déshydratation qui en découle, responsable de 2 millions de décès chaque année dans le Tiers Monde.

    Dans un premier temps, 3000 hectares avaient reçu l’approbation au Texas pour la culture de ce riz transgénique. Pour soigner les enfants des pays pauvres ?

    Pas tout à fait, la compagnie prévoyait à l’époque d’utiliser plutôt cette récolte dans la fabrication de boissons, desserts, yaourts et barres de céréales…

    La nouvelle avait provoqué l’effroi parmi les anti-OGM. « Le gouvernement doit obliger les Etats-Unis à interdire la production de médicaments dans nos cultures de nourriture. Il doit aussi introduire des mesures qui empêchent les cultures illégales d’OGM qui contaminent notre nourriture et s’assurer que les compagnies biotechnologiques soient responsables pour les dégâts que leurs produits causent » avait alors annoncé Clare Oxborrow, activiste des « Amis de la Terre ».

    ► 2007 : Le ministère de l'agriculture américain a donné son approbation préliminaire à la culture d'un riz transgénique à base de gènes humains.

    C'est une société californienne de biotechnologie qui en a fait la demande. Et l'USDA- US Departement of Agriculture - a donné son premier feu vert. Ventria Bioscience va pouvoir planter son riz amélioré avec des gènes humains.

    Ce riz permettra de lutter contre la diarrhée. Une étude au Pérou a montré l'efficacité de cette méthode chez de jeunes enfants atteints de diarrhée sévère... On est tout de même effaré de s'apercevoir que cette étude a été financée par la société Ventria.

    Et comme le dirait Vientra Bioscience : "avec des produits innovants, nous allons améliorer votre qualité de vie"...

    Ce riz est une étape majeure dans les aliments dits « Frankenstein », le premier mélange de gènes de l’homme avec ceux des plantes. Le ministère de l’Agriculture des États-Unis a déjà signalé qu’il entend permettre la culture et la vente de ce riz.

    La nouvelle a provoqué l’horreur parmi les critiques des OGM et de groupes de consommateurs, des deux côtés de l’Atlantique.


    A LIRE AUSSI :

    - CES ANIMAUX MUTANTS QUE LA CUISINE GÉNÉTIQUE VOUS PRÉPARE
    http://www.facebook.com/photo.php?fbid=325250947513398&set=a.315724878466005.71403.194826560555838&type=1&ref=notif&notif_t=photo_comment&theater


    Sources :

    http://www.express.be/business/fr/technology/un-bol-de-riz-au-gene-humain-sil-vous-plait/142879.htm

    BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/6422297.stm

    PHYS ORG : http://phys.org/news92460082.html

    L'Homme, une arme de destruction massive :http://www.facebook.com/HADDM ~


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    Un iceberg géant se détache d'un glacier du Groenland


    Un immense bloc de glace de deux fois la superficie de Paris ou Manhattan s'est détaché d'un glacier du Groenland, selon des images satellite de la Nasa.

     

     

    en 2010 s'était détaché de ce glacier, selon le processus de désagrégation des glaciers et de création des icebergs appelé «vêlage».Selon la Nasa, la fissure était visible depuis 2011. Le satellite Aqua mis sur orbite polaire a détecté une fracture entre le 16 et le 17 juillet.

    L'océanographe Andreas Muenchow, de l'université du Delaware, précise que si les icebergs vêlés semblent immenses, l'essentiel de la fonte des glaces se passe à 600 mètres sous le niveau de la mer, là où le glacier est en contact avec le substrat rocheux et où l'eau de mer est beaucoup plus chaude qu'à la surface.

    Pas visible à l'oeil nu

    «La plus grande partie de la fonte est causée par l'océan, dans les eaux. Ce phénomène majeur n'est pas visible, il n'est pas possible de le détecter à l'oeil nu» écrit-il sur son blog.

    «Par contre, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le détachement de ces morceaux de glace n'aura que peu d'effet direct sur le niveau de l'océan, la plaque de glace de 100 à 150 mètres d'épaisseur étant déjà plongée dans des eaux océaniques proche du point de congélation», ajoute-t-il.

    Selon Andreas Muenchow, les eaux de l'Atlantique responsables de la fonte du glacier seraient de plus en plus chaudes, selon des chiffres datant de 2003.


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    L'incroyableTestament deLéonard de Vinci Par Joseph Piron

     

    Éditions Larmes du Dragon

    QUI EST JOSEPH PIRON ?

    Joseph est né à Liège en 1940, antiquaire et diplômé en art honoraire en la ville de liège,
    diplômé "ad honores" de l'académie européenne des arts, raconte son incroyable aventure
    qui dure depuis 30 ans, il est le premier à avoir découvert les techniques du grand maitre
    Léonard de Vinci.
    Un beau jour, une jeune femme lui propose d'acheter un tableau qu'elle avait récupéré
    alors que des ouvriers communaux brûlaient un fond de grenier. Reconnaissant
    immédiatement une oeuvre de qualité, il a entrepris d'en identifier l'auteur. Après 25 ans de
    recherches, il est à même d'apporter les preuves qu'il s'agit bien d'un autoportrait de
    Léonard de Vinci. En analysant son autoportrait ainsi que d'autres oeuvres de Léonard de
    Vinci ,Joseph fit les découvertes suivantes :
    Léonard de Vinci utilisait une technique de peinture en transparence invisible les sujets
    peints selon cette technique n'apparaissent que dans certaines conditions d'éclairage.
    Il utilisait aussi d'autres techniques comme la miniaturisation, la technique optique et
    hypnotique qui ne sont visible que sous certains jeux d'ombres et de lumières.
    La variation de l'éclairage sur le tableau fait changer le sujet partiellement ou
    complétement ,il fait apparaitre d'autres personnages ainsi que de nombreuses scènes et
    textes et manuscrits.
    Chaque tableau est composé à la manière d'un livre, en changeant révèle les différentes
    pages.
     
    Chaque oeuvre contient une somme considérable d'informations relatives au 15ème
    siècles ainsi qu'à la science et l'architecture et à tout les domaines ou de VINCI excellait.
    Les essais effectués sur d'autres tableaux de la même époque montrent que ces
    techniques fonctionnent uniquement sur les oeuvres de Léonard de Vinci. Durant plus de
    20 ans Joseph a enregistré prés de 200 vidéos et des centaines de diapositives donnant
    un aperçu du travail réalisé.
     
    INTRODUCTION
    Rarement dans la vie d'un homme se présente une opportunité exceptionnelle, une de ces
    aventures qui vous plonge dans un univers inexploré. Aujourd'hui, nous avons l'occasion
    unique de lancer un projet de recherches sur l'un des personnages les plus énigmatiques
    de l'histoire: Léonard de Vinci. Son oeuvre recèle des trésors de science enfin à notre
    portée grâce à l'obstination d'un seul homme. L'incroyable aventure d'un panneau de
    chêne peint, sauvé des flammes «in extremis». Une collection d'une quarantaine de
    tableaux inestimables pour l'art et les finances du pays, entièrement détruite par le feu.
    Seule une peinture a été miraculeusement sauvée par la sensibilité d'une jeune femme
    prenant ce portrait pour la représentation d'un vieillard. Cela nous permet de juger de
    l'importance de cette collection oubliée par le temps et les tribulations des choses. Les dix
    années de recherches et de combat d'un antiquaire liégeois qui voudrait reclasser cette
    oeuvre d'art parmi les merveilles artistiques du monde.
    L'ORIGINE DU PROJET
    Début novembre 1993, à l'occasion d'une visite au Salon Eurêka à Bruxelles, nous avons
    rencontré une personne exposant une reproduction de la Joconde. Le tableau était filmé
    par une caméra vidéo dont l'image était affichée sur l'écran d'un téléviseur.
    Intrigués, nous avons demandé à l'exposant quelle était donc son invention; il nous
    expliqua alors que Léonard de Vinci utilisait une technique picturale inconnue à ce jour et
    nous fit remarquer que l'image du téléviseur n'était pas identique à l'originale. En effet,
    nous pouvions observer le visage d'un autre personnage accolé à celui de la Joconde. Ce
    monsieur avait découvert que le peintre génial utilisait une technique picturale en
    transparence et les sujets du tableau varient en fonction de l'éclairage.
    De cette rencontre est né le projet d'une Fondation poursuivant les recherches de Joseph
    Piron.

    http://lefabuleuxtestamentdeleonard.kazeo.com/introduction,a3274803.html

     
     
     
     
    L'INCROYABLE AVENTURE D'UN CHERCHEUR
    PASSIONNE
    La roue du destin nous conduit sur différents chemins tout au long de notre vie mais il en
    est un qui nous reste inconnu, celui que l'on nomme paranormal ou irrationnel. Cette route
    mystérieuse, mélange de rationnel et de non rationnel, certains y croient, d'autres doutes
    et d'aucuns sont radicalement sceptiques. Pourtant cette voie existe; mais pour franchir
    cette frontière, il fait avoir acquis ou posséder de naissance ce qu'on nomme
    communément le sixième sens. Il faut être réceptif à un dialogue symbolique, être attentif
    à ces signes venus de l'invisible qui nous entoure.
    Ma jeunesse fut perturbée par ces éléments que je ne comprenais pas toujours de façon
    logique; et, c'est l'apparition de l'un de ces signes, bien matériel, qui m'a permis de mieux
    comprendre ce langage mystérieux.
    Une peinture rejaillie des oubliettes du passé d'une façon plutôt étonnante a été non
    seulement la médiatrice de mes découvertes, mais fut également le point d'interrogation à
    bien des questions... Questions qui demandaient des réponses et parmi celles-ci, il y en
    avait une qui m'intriguait plus que les autres: Serait-il possible que là, dans mon entourage
    immatériel, dans l'invisible, une «intelligence» tente de communiquer avec moi depuis
    toutes ces années au moyen d'un langage symbolique?!
    Essayait-elle, par différents moyens, de me faire prendre conscience qu'une mission
    m'attendait et qu'il était temps de prendre une décision. Grave décision que cette
    décision... Continuer sur cet étrange chemin, ou ne pas comprendre ou admettre ce que
    voulaient dire ces avertissements et abandonner une fois pour toutes l'invraisemblable;
    délaisser ce chemin difficile à cerner, cette voie qui en fait rire plus d'un qui se montrent
    cependant craintifs et respectueux lorsqu'on en parle avec logique.
    Ce qui va suivre est l'une des nombreuses aventures qui me sont arrivées dans ma
    jeunesse. Après votre lecture, à vous de juger ou du moins vous faire une idée sur ce que
    j'appelle «signes mystérieux, chemins irrationnels».
    Léonard de Vinci, cet être impalpable, a bousculé l'art de son époque. Son génie a
    marqué d'une empreinte indélébile son passage sur notre terre. Son art et sa science sont
    restés inviolés depuis un demi millénaire. Personne n'a compris son message; et là, dans
    le non visible, dans cet air transparent, il se passe quelque chose! Quelque chose qui
    revendique - dira t'on - la vérité. Mais la vérité.... sur quoi et pourquoi?
    Je suis en mesure, d'après ce que je sais, ce que j'ai appris durant toutes ces années,
    mes recherches, mes découvertes et mon sixième sens, de répondre à ces questions
    avec des preuves bien visibles venant de techniques picturales secrètes du Maître.
    Mais la vérité dérange... La vérité fait peur... Le blocage exercé autour de mes
    découvertes le montre. Un blocage qui va au delà de nos frontières. Qui était donc
    vraiment Léonard de Vinci? Qu'a t'il donc bien pu faire pour qu'après cinq cent ans se
    déclenche un tel vent de panique lorsque l'on tente de faire connaitre ses secrets!!!
     
    LE MIROIR DE LA VERITE
    Conduit par une fore mystérieuse et invisible, j'ai mis à jour d'incroyables découvertes et
    secrets venus d'un lointain passé. Pour quelles raisons? Je l'ignore encore... Ma route est
    tracée de signes qui m'amènent, tels des guides, vers un but... Mais lequel?
    Étrange destinée que la mienne, balloté du rationnel à l'irrationnel et cela depuis ma plus
    tendre enfance; on pourrait croire que j'ai été choisi pour une mission bien définie à
    l'avance, mais alors par qui et pourquoi? C'est à cela que je vais tenter de répondre en
    écrivant ce livre.
    Ce livre qui va vous plonger dans les mystères et les secrets de l'époque Renaissance, ce
    livre qui vous fera suivre pas à pas les grands moments de cette incroyable aventure que
    je vis depuis bien des années, rencontrant sur cette longue route le chemin des initiés ;
    ces êtres surdoués qui, prenant forme humaine, marquent leur passage sur cette terre
    d'une empreinte que seul le temps peut effacer pour faire place à d'autres empreintes, à
    d'autres symboles, à d'autres recherches pour que s'accomplisse un jour l'oracle ; ce but
    tant recherché depuis des millénaires par ceux qui conservent jalousement les fragments
    de cette autre connaissance et qui tentent, de génération en génération, de compléter le
    trousseau de ces clés qui les conduiront vers la porte temporelle, qui, une fois ouverte,
    montrera à la descendance humaine l'absolue vérité.
    C'est à cette recherche que s'est adonné entre autres, celui que l'histoire a nommé
    Léonard de Vinci, ce Maître du passé qui par son testament pictural et ses nombreuses
    inventions, a laissé à la postérité et aux prochains initiés, une somme de connaissances
    fabuleuses. Il suffit de comprendre et de traduire ce message pour ressentir au travers de
    son travail titanesque, la volonté de cet être mystérieux de refuser que son
    incommensurable travail retourne aux oubliettes. Ces importantes recherches qui font
    partie d'une autre compréhension que la notre, où l'art et la science, le rationnel et
    l'irrationnel se confondent pour créer, entre autres, une gamme musicale nécessaire à
    l'initié; indispensable pour recréer la partition, en plaçant dièses et bémols à leur place,
    pour que le «texte-poésie» du passé compose les sons types afin que fonctionne cette
    «serrure cosmique», sons qui ouvrent la porte vers cette autre dimension... Elle fut fermée
    jadis à l'être humain par le gardien de la Sagesse.
    C'est sur ce long de ce parcours que mes découvertes vont vous conduire... J'espère très
    sincèrement qu'elles éclaireront certains d'entre vous qui sont, à leur insu, d'autres
    maillons de cette autre chaine qui rejoint dans l'ombre de la nuit ce grand miroir du
    monde... ce miroir qui détient la vérité.
    «La spécialisation seule n'est pas suffisante, il faut les clés et les mots qu'il faut pour la
    faire fonctionner»
    La Cabale
    PRESAGES...
    En 1972, je découvre une peinture qui confirme, sans coup férir, certains signes à
    caractère résolument irrationnel, survenus à plusieurs reprises dans ma jeunesse et cela
    depuis ma plus tendre enfance. Depuis lors, ces «présages» ont continués à me parvenir
    pour m'aider à exhumer les secrets d'une époque lointaine et me permettre de mettre à
    jour d'extraordinaires découvertes picturales et scientifiques. J'ai percé les mystères qui
    entourent «La Joconde», cette oeuvre si célèbre créée il y a cinq cent ans par le non
    moins célèbre et mystérieux peintre de la renaissance italienne nommé Léonard de Vinci.
    Un personnages énigmatique, pour le moins étrange, être surdoué aux multiples facettes,
    dont les biographies publiées au fil des siècles comportent bien des lacunes. Pas de
    connaissance réelle sur ses véritables origines, pas de date officielle et indiscutable de sa
    naissance, des parents présumés par l'histoire, mais aucune certitude. Aucune
    connaissance non plu sur les motifs réels de son incommensurable travail «parallèle».
    Qui était-il vraiment ? Qu'est-il venu faire exactement sur cette terre? Pourquoi une
    diversité de disciplines aussi conséquentes que complexes? Peintre, poète, ingénieur,
    musicien, mathématicien... etc... un homme exceptionnel, qui, à lui seul aurait accompli le
    travail d'une communauté! Étonnant!
    Lorsque l'on sait ce que je sais, ce qualificatif est un euphémisme! Et c'est là qu'intervient
    l’irrationalité dans mon existence. Par ces «phénomènes» venus de ce que je targuerais
    de «non visible», une «force mystérieuse», comme je l'ai nommée, tente, dirait-on, de
    remettre, envers et contre tout et à sa juste place: la vérité! «Elle» m'a choisi, ceci dès ma
    plus tendre enfance, pour être son «représentant», «a» parsemé ma vie de signes, de
    situations, de faits, de découvertes, guidant littéralement mes pas, me donnant le
    sentiment omniprésent d'être investi d'une mission afin que rejaillisse, enfin, des oubliettes
    du passé l'absolue vérité! Ceci serait le «but» spirituel quant à l'aboutissement final: bien
    qu'ayant ma petite idée sur la question, je l'ignore encore. Tout ce que j'ai pu voir dans les
    oeuvres picturales et scientifiques du «Vinci», tout ce que m'a «montré» cette «force
    mystérieuse» me permet d'affirmer que ce génie d'une époque révolue s'est servi, pour
    parvenir à ses fins, de la nécromancie! Cet art interdit, cette science diabolique, cette
    magie démoniaque qui aurait permis à certains initiés de «communiquer avec les morts».
    Et là, peut-être, ce mage du passé est-il allé trop loin vers les frontières de l'interdit. A t'il
    dépassé certaines limites en y entrainant sans vergogne ses disciples, et cela pour créer
    des oeuvres infernales, «des oeuvres qui sont possédées par le démon» dixit le Maitre.
    Car c'est lui-même qui met en garde contre ses peintures, qui, de surcroît, sont des armes
    dangereuses lorsqu'on connait les clés et que l'on sait s'en servir, pour les faire
    «fonctionner». Des armes hypnotiques et psychologiques, elles ont la faculté, entre autres,
    de «créer» des fantômes, des apparitions... Elles contiennent bons nombres d'importants
    secrets totalement inconnus de notre société. Et peut-être le temps est-il venu, après un
    demi millénaire de payer la facture.
    Est-il possible d'imaginer que là, dans l'invisible, dans une autre dimension, des âmes
    errantes cherchent, par différents moyens, à remettre la vérité en place... pour que soient,
    peut-être, absous dans leurs incroyables méfaits afin d'obtenir le «Pardon Divin», et par la
    même occasion le pardon de toutes ces âmes innocentes qu'ils ont ignominieusement
    trompées par d'incroyables trucages réalisés par le biais de l'art et des sciences
    anciennes.
    Les Voies de la Force Divine sont impénétrables...

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    Le système de circuits vitaux de la Terre
    1. ALIGNEMENTS GÉOMÉTRIQUES DE LIEUX SACRÉS

    Alain Boudet

    Dr en Sciences Physiques, Thérapeute psycho-corporel, Enseignant

    1. Alignements géométriques de lieux sacrés
    2. Réseaux énergétiques planétaires et polyèdres
    3. La nouvelle grille planétaire et l'évolution de la conscience

    Résumé: L'observation des lieux sacrés partout sur la planète (mégalithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cérémonie) révèle qu'ils ne sont pas situés au hasard, mais sur des lignes géométriques précises. La Terre est tissée d'un réseau de ces lignes qui sont les manifestations physiques de flux énergétiques. Bien qu'il n'en soit pas fait mention dans notre éducation conventionnelle, ces faits ont été bien documentés dès les années 1930. Les peuples anciens détenaient la connaissance de ces flux et l'ont imprimée dans le paysage. Les indigènes actuels d'Australie et d'Amérique du Sud ne l'ont pas oublié.

    Contenu de la première partie

    Annexes

    Depuis l'espace, la Terre nous apparait comme une boule ronde et lisse très légèrement aplatie aux pôles. Nous distinguons facilement les mers et les continents, mais à première vue aucune structure régulière, aucun réseau, aucun treillis n'y sont apparents. Si un réseau de lignes structurées existe, il faut chercher d'autres indices.

    La Terre vue de l'espace

    Le globe et les coordonnées

    Merci à Toocharger.com

    Merci à C. Motte et M.-C. Vouloir, EHESS/CNRS

    On peut tout d'abord noter que puisque la Terre tourne autour d'un axe qui traverse les pôles, ces points se distinguent des autres parce qu'ils ne bougent pas. Ils auront donc un statut particulier dans un réseau.

    A partir de ces 2 pôles, on peut également construire l'équateur, comme cercle équidistant des 2 pôles. Toutefois il en est déduit par réflexion, il n'est pas apparent concrètement par des caractéristiques physiques reconnaissables sur le terrain. De même, par construction sur le globe, on peut tracer des cercles qui passent par les pôles et entourent la Terre. Ce sont les méridiens. Puis, si on trace les cercles horizontaux, donc perpendiculaires aux méridiens, appelés parallèles, on obtient une grille de repérage et de géolocalisation au moyen de laquelle on peut désigner n'importe quel point de la Terre par ses coordonnées.

    Ce sont ces coordonnées, par exemple, qui sont utilisées par les satellites géostationnaires GPS (Global Positioning System – ou système mondial de localisation). La géodésie est la science qui a pour objet de mesurer la surface de la terre et de définir un système de repérage tel que la longitude et la latitude. Toutefois, cette grille semble être une convention choisie arbitrairement par quelques spécialistes qui ne correspond pas à une réalité physique.

    Il existe effectivement un treillis de lignes entrelacées qui se révèlent par leurs traces physiques sur la Terre. Ce treillis est différent du système de méridiens et de parallèles, mais par certains aspects, il présente quelques rapports avec lui. Des pionniers l'ont redécouvert à partir de la fin du 19esiècle. Nous allons les suivre pas à pas dans leurs découvertes. Dans ce premier article, nous nous intéressons aux alignements de sites. Dans le suivant, nous explorerons comment le treillis est organisé sur le plan planétaire et dans le troisième quelle est sa fonction et comment il évolue avec le temps.

    Les alignements de sites anciens en Angleterre ou lignes de ley

    Au 19e siècle, à peu près en même temps, plusieurs personnes en Europe sont intriguées par la disposition de certains lieux antiques ou lieux de culte qui commençaient à susciter de l'intérêt, et font quelques investigations rudimentaires avec leurs propres moyens.

    Ainsi, en Angleterre, William Black s'intéressait au réseau subsistant des anciennes routes romaines. De fil en aiguille, il se rend compte qu'il existait un filet de lignes droites qui couvrait la Grande-Bretagne et au-delà. Des lignes radiales et polygonales reliaient des points et édifices précis du paysage, dont certains constituaient des bornes de comtés. En 1870, il fait une conférence à la British Archaeological Association où il expose sa théorie. Il énonce que Entre les monuments existe un marquage fait de lignes géométriques qui couvrent l'ensemble de l'Europe occidentale".

    En 1882, G. H. Piper fait une causerie où il énonce que Si on trace une ligne depuis la montagne Skirrid-fawr vers la Pierre d'Arthur au nord, elle passe par Hatterall Hill, et les châteaux de Oldcastle, Longtown Castle, Urishay et Snodhill.

    Une ligne de ley en Angleterre

    Une ligne de ley à Saintbury, Angleterre. Elle emprunte un ancien chemin, passe par une croix médiévale, une église saxonne, et un tumulus
    Photo aérienne de Paul Devereux ©1996

    Dans notre culture occidentale contemporaine, le concept d'alignements de sites est généralement attribué à l'anglais Alfred Watkins dans les années 1920, bien qu'à la même époque d'autres aient eu la même idée, tel l'astronome anglais Norman Lockyer. En 1921, en se promenant à cheval dans les collines de Blackwardine situées dans le Hereforshire, Watkins remarque que de nombreux sentiers semblent relier une colline à une autre en ligne droite.

    En examinant ensuite une carte, il a l'intuition soudaine de l'alignement de sites préhistoriques. Recherchant des preuves visuelles de cette théorie, il découvre que des sites tels que des pierres levées (menhirs), des collines rondes artificielles ou tumulus (qu'on prétend être d'anciennes structures funéraires) sont situés en ligne droite sur des kilomètres à travers la campagne. Il prend de nombreuses photographies sur le terrain et constitue un club de recherche, le Straight Track Club. Watkins produit conférences, articles et livres (The Old Straight Track, 1925).

    Watkins remarque que ces lignes traversent des lieux dont les noms comportent le suffixe ley (ou lay,leeleighlealy). Cet ancien mot anglo-saxon signifie espace dégagé, tel que clairière, prairie ou couloir de dégagement. C'est pourquoi il les nomme lignes de ley. Plus tard, il abandonne cette terminologie pour le terme piste ancienne rectiligne (old straight track). Mais le terme ley a été repris tel quel par d'autres et a subsisté dans l'usage.

    Les jalons des lignes de ley

    Quand ils détectent une ligne de ley, Watkins et ses collaborateurs la remarquent par des éléments du paysage physiquement repérables. Puis en l'examinant plus attentivement sur le terrain, ils trouvent d'autres éléments moins visibles, parfois enterrés.

    Les jalons de ces lignes sont des éléments soit naturels, soit construits de main d'homme: lieux liés à l'eau (mares, sources, puits), tumulus, dolmens, menhirs, cromlechs (cercles de pierres), cercles et ouvrages de terre, châteaux, églises, collines de forme particulière.

    Pour Watkins, il semblait logique que ces lignes étaient les traces d'anciennes voies de transport existant avant l'occupation romaine. Les sites seraient alors des points de repérage pour les voyageurs, des points de mire et de halte à travers le paysage, de colline en colline. Sans plus éléments, il lui était difficile d'imaginer leurs véritables fonctions que nous exposerons dans le troisième article de cette série.

    Par la suite, ces lieux auraient été utilisés pour y construire des temples et constructions sacrées. On sait effectivement que les chrétiens ont construit leurs églises, les grandes cathédrales et autres sites sacrés à l'emplacement de cultes anciens pré-existant. Les lignes de ley existaient indéniablement aux temps préhistoriques.

    John Michell et la ligne St-Michel

    Après une période de vague oubli de l'existence des lignes de ley, John Michell leur apporte une contribution majeure dans son livre The View Over Atlantis (1969). Il y fait connaitre les observations de Watkins, les resitue dans un contexte plus large qui fait appel aux connaissances anciennes, à l'énergie, la radiesthésie, les OVNI, et donne l'impulsion pour d'autres investigations.

    Il met en évidence une ligne qui traverse tout le sud de l'Angleterre sur 600 km. Elle démarre à la pointe sud-ouest, en Cornouailles, auMichael's Mount, une ile de forme pyramidale située dans Mount's Bay. La ligne traverse des sites célèbres comme Glastonbury et Avebury, et passe par de nombreux bâtiments religieux dédiés à St-Michel. C'est pourquoi elle est nommée la ligne St-Michel. Bien entendu, ce n'est là qu'un nom relativement récent, car elle existait bien avant la christianisation, et son nom était ligne Atlas.

    La ligne St-Michel est orientée sur le rayon du soleil levant du 8 mai qui est justement la date de la fête printanière de St-Michel.

    Saint-Michael's mount L'alignement St-Michel

    Le St-Michael Mount en Cornouailles
    Merci à Wikipedia

    La ligne Saint-Michel
    Merci à Jiro Olcott

    loupe Cliquez pour agrandir
    Avebury John Michell photographié par Colette Dowell

    Avebury
    Merci à Crystalinks

    John Michell (1933 - 2009)
    Merci à Colette Dowell

    Triangles et polygones

    De nombreuses lignes sont progressivement découvertes, et en se croisant et s'entrecroisant, elles forment un tissu géométrique. Comme le signalait déjà en 1939 le Major H. Tyler dans son livre The Geometric arrangement of Ancient Sites, beaucoup de lignes rayonnent à partir d'une intersection commune. Ainsi 8 lignes divergent depuis l'église de Wooburn (Buckinghamshire).

    triangle Stonehenge

    Un triangle résultant de l'intersection de 3 lignes,
    délimité par Avebury, Stonehenge et Glastonbury
    Merci à Alex Whitaker

    Le tissu géométrique est composé de triangles, quadrilatères et autres polygones. Les triangles ont souvent leurs côtés égaux: isocèles ou équilatéraux. Sir Norman Lockyer (1836-1920), un astronome royal, remarque que Stonehenge, le château de Grovely (Grove-ley) et Old Sarum (Salisbury) forment un triangle équilatéral de 10 km de côté.

    Dans d'autres cas ce sont des triangles avec un angle droit (triangle rectangle).GlastonburyStonehenge et Avebury forment un triangle rectangle parfait, qui est orienté approximativement vers le nord. Le côté Glastonbury /Avebury est situé sur la ligne St-Michel.

    Le côté Glastonbury /Stonehenge de ce triangle est aussi l'un des côtés d'un décagone (polygone à 10 côtés) mis en évidence par John Michell.

    Dans certains cas, des sites sont situés sur des cercles concentriques autour d'un centre de rayonnement.

    Dans d'autres endroits, des leys sont parallèles sur plusieurs kilomètres. Cela pose question sur leur interprétation en tant que pistes anciennes. Où mèneraient-elles? Pour Tyler, les alignements étaient présents avant les pistes et marquaient une division géométrique rectangulaire du terrain.

    Dans son livre Megalithic Sites in Britain (1967), le professeur Alexander Thom observe: Il est remarquable que 1000 ans avant les premiers mathématiciens de la Grèce antique, des gens de ces iles avaient non seulement une connaissance pratique de la géométrie et étaient capables de mettre en place des dessins géométriques élaborés, mais savaient aussi installer des ellipses basées sur les triangles pythagoriciens.

    Alignements de sites sacrés dans toute l'Europe

    Les membres du Straight Track Club de Watkins étaient très actifs et certains ont recherché l'existence des lignes de ley dans d'autres pays. Par ailleurs, au même moment, dans ces pays mêmes, des investigateurs locaux s'intéressaient également au sujet.

    Au cours des années suivantes et jusqu'à nos jours, plus on recherche ces lignes, plus on y porte attention, et plus on en découvre partout en Europe. De plus l'évolution technique a apporté des moyens supplémentaires de détection de ces alignements par des photos aériennes et encore mieux par des photos satellites qui ont rendu cette tâche beaucoup plus facile.

    En effet, on s'est rendu compte que certaines lignes visibles d'en haut sont difficilement repérables sur le terrain. Parfois, elles sont signalées seulement par une couleur différente des végétaux, ou soulignées par des bordures de champ, un chemin de campagne, une route ancienne.

    Les découvertes des Romains

    Les chroniqueurs romains rapportent qu'au moment de leurs conquêtes, ils ont trouvé des lignes droites dans presque tous les pays en Europe, en Crête, dans la région de Babylone, et en Afrique du Nord. Ces tracés existaient donc bien avant eux.

    Ils ont également constaté la présence de menhirs alignés dans la campagne toscane en Italie, une région occupée par les Étrusques.

    Les dépâtures de Gargantua

    En marge des alignements eux-mêmes, je signale un folklore peu connu, associé à certains monts et buttes en France, qui fait intervenir le géant Gargantua. Certains veulent y voir le besoin de merveilleux des gens, qui imaginent ces histoires pour supporter leur vie dure, mais il se pourrait bien que ce soit aussi une allégorie pour dire que ces monts sont investis ou l'ont été par des forces ou énergies supérieures.

    Gargantua, un peu maladroit parfois à cause de sa taille, se promène un peu partout en France. Quand il parcourt la campagne, de la boue s'attache à ses chaussures, qui deviennent "empâtées" et il arrive qu'une masse s'en détache. Cette masse, appelée dépâture oudégallochée, forme une colline ou un mont, déposé sur la plaine.

    Ainsi, en Charente, la colline du Pinsonneau, au sud de Baignes Sainte-Radegonde, et la motte de Coiron sont des dépâturesoudégottures de Gargantua. De même la butte de Sancerre dans le Cher, le mont Garganet (nom issu de Gargantua) et le mont Ceix en Corrèze. On en trouve dans une bonne partie de la France, surtout la moitié Nord.

    D'autres fois, en s'activant, Gargantua renverse sa hotte et son contenu devient des amas de rochers. Ou bien il se déculotte et dépose sa crotte. Dans l'Ain, le lac de Nantua a été pissé par Gargantua, tandis que le mont qui domine la ville est une catole (une crotte) qu'il a laissée là. Dans le Maine-et-Loire, la ville de Bouzillé la bien nommée en est une également.

    Le christianisme a diabolisé Gargantua en rebaptisant en lieux du diable les lieux, gouffres, chaos rocheux, et pierres dressées nommés de son nom. À l'opposé, d'autres lieux ont été sanctifiés et consacrés à l'Archange Saint-Michel, dont beaucoup de Monts Gargan. Ainsi en est-il à Rouen du quartier appelé Mont Gargan. Le Mont Saint-Michel était un ancien lieu de culte à Gargantua.

    La tradition rapporte que Gargantua aurait été emporté par Merlin ou Morgane en Féerie (l'ile d'Avalon, donc Glastonbury), où il vit toujours.

    En Allemagne

    En 1929, Wilhelm Teudt, un prêtre allemand, publie un livre intitulé Germanische Heiligtümer (Sanctuaires germaniques) où il rapporte l'existence de lignes sacrées en Allemagne centrale. Ces lignes relient des sites antiques sur des centaines de kilomètres en ligne droite et forment des figures géométriques.

    Toujours à cette époque, le géographe allemand Joseph Heinsch était intrigué par la cathédrale de Xanten et par sa mosaïque au sol qui représentait une carte orientée des églises de la région. En 1939, dans une conférence intituléePrinciples of Prehistoric Cult-Geography, il explique que les centres sacrés étaient situés sur des figures géométriques en lien avec les constellations. Certaines lignes orientées à l'ouest reliaient des centres dédiés au culte de la lune à d'autres orientées à l'est reliaient des centres dédiés au soleil. Les unités de mesure employées étaient des fractions simples des dimensions terrestres.

    En France, Xavier Guichard

    En France aux alentours de 1910, Xavier Guichard (1870 - 1947) étudie l'origine des noms de lieux (toponymes). Il se concentre particulièrement sur le toponymealesia qui revient de façon récurrente sur tout le territoire français (plus de 400 sites). Ses déductions sont rapportées dans son livre Eleusis Alesia, Enquête sur les origines de la civilisation européenne (1936).

    Selon lui, on retrouve le nom alesia sous les formes indo-européennes Alaise,AlèsAlis ou Alles. Il signifie point de rencontrelieu de halte lors des voyages. Il est étonnant de remarquer la consonance phonétique entre alaise et ley. Mais Guichard n'avait probablement pas connaissance des travaux de Watkins.

    Alésia est apparenté au mot grec Eleusis. Éleusis était une ville de Grèce située à 20 kilomètres d'Athènes, célèbre pour son culte consacré à Déméter et à sa fille Perséphone. Dans la religion grecque antique, les mystères d’Éleusis célébraient ces déesses-mères et sont à l'origine des cultes liés aux vierges noires qui se sont répandus en Europe.

    Ces lieux sont presque systématiquement associés à une colline dominant une rivière, à un puits ou à la présence de sel. D'après Guichard: Ces villages ont été établis dans les temps anciens selon des lignes astronomiques immuables, déterminées d'abord dans le ciel, puis transférées sur Terre à intervalles réguliers, chacun valant un 360e du globe.

    La carte du toponyma Alésia en France

    La carte des toponymes Alésia, Alaise et leurs dérivés en France.
    Merci à Jean-Claude Bonnot

    Ils sont placés le long de lignes nord-sud parallèles s'étendant dans toute l'Europe, équidistante de 1° d'arc, une valeur que nous retrouverons avec Bruce Cathie (deuxième partie). Cela implique que les constructeurs antiques de ces villages connaissaient les pôles et l'équateur, les mouvements des astres, le partage du cercle en 360°, la longueur du degré terrestre, enfin les coordonnées géographiques, longitudes et latitudes.

    Les lieux sont également répartis sur 24 lignes géodésiques qui rayonnent à partir d'un centre,Alaise, près de Besançon. Ce centre serait le centre rituel et mythique de l’Europe pour le culte des vierges noires.

    La Grèce, Jean Richer et l'axe Saint-Michel Apollon

    Dans les années 1950, le français Jean Richer installé en Grèce fait des investigations à propos des temples grecs, qu'il publie dans son livre Géographie sacrée du monde grec. Il remarque que les temples et les Oracles sont souvent situés à des emplacements difficilement accessibles, ce qui n'était pas compatible avec l'objectif d'une fréquentation populaire. Il se demande donc quelle en est la raison. Il pressent que ces centres étaient reliés, mais il ne sait pas pourquoi.

    C'est en rêve qu'il obtient la réponse. Une statue d'Apollon lui montre la connexion entre les sanctuaires qui le représentaient à Delphes et Athènes. A Delphes se trouve l'ancien Oracle de la Terre-Mère et Athènes abrite le temple de l'Acropole dédié à Athéna. Une fois réveillé, il prend une carte, trace la ligne Delphes - Athènes, et constate qu'elle se prolonge sur l'île deDélos, le lieu de naissance d'Apollon, et au temple d'Apollon de Kamiros sur l'île de Rhodes. La ligne traverse d'autres sites sacrés dédiés à Artémis tel que le Temple d'Agra.

    Un peu plus tard, Lucien Richer, le frère de Jean, poursuit cette recherche, prolonge la ligne vers le nord-ouest et vers le sud-est où il trouve bien d'autres correspondances. Dans un article daté de 1977 intitulé L'axe Saint-Michel Apollon, il décrit cet alignement qui s'étend jusqu'à l'extrémité de l'Irlande, à l'ile sacrée de Skellig Michael, traverse de nombreux sites célèbres dédiés à St-Michel comme Saint Michael's mount déjà nommé à la pointe de la Cornouailles en Angleterre; le Mont Saint-Michel en Normandie; La Sacra di San Micheledans les Alpes italiennes et Monte Sant'Angelo dans la péninsule italienne Gargano, sanctuaire ancien dédié à Saint-Michel; le temple d'Artémis à Corfou; Delphes; Délos, et se prolonge jusqu'au Mont Carmel en Israël, couvrant ainsi une distance d'environ 4000 km. Là, il se divise en Israël et en Égypte, puis rejoint La Mecque en Arabie Saoudite.

    Si le nom de Saint-Michel est chrétien, les sites qui lui sont dédiés sont d'origine pré-chrétienne. Ils ont été auparavant dédiés par les druides aux dieux du soleil et aux déesses-mères de la terre. Puis ils ont été absorbés par les chrétiens et renommés.

    ligne Saint-Michel Apollon

    Une ligne droite de l'Irlande à Israël traverse des sites consacrés à Saint-Michel et Apollon
    Merci à Paul Broadhurst and Hamish Miller

    Jean Richer découvre aussi, par l'examen de monnaies anciennes, que des lignes marquées par des temples rayonnent de Delphes, Délos et Sardes, et forment la roue d'un zodiaque (voir plus loin d'autres exemples de roues zodiacales)

    Evora au Portugal

    Depuis les années 1930, la popularisation du concept d'alignements de sites sacrés a permis d'attirer l'attention sur ce phénomène dans d'autres pays et beaucoup d'autres ont été repérés. Par exemple au Portugal, le double cromlech d'Almendres, dans le complexe d'Evora, est aligné avec deux autres sites anciens sur 50 km: le dolmen de Anta Grande dans le site de Zambujeiro; le cromlech de Xuarez de forme rectangulaire près de Monsaraz.

    Cromlech d'Almendres, Portugal

    Le double cromlech d'Almendres au Portugal
    Merci à Ancient Wisdom

    L'azimut de 110° de cette ligne est celle de la pleine lune du printemps.

    Alignements astronomiques

    Evora au Portugal, Xanten en Allemagne, Delphes en Grèce, la ligne St-Michel anglaise, il devient clair que l'astronomie joue un rôle important dans la conception de certains sites. Plus on cherche à comprendre ces rapports et plus on trouve de liens.

    On entre là dans le domaine de l'archéoastronomie. L'archéoastronomie résulte de l'association de l'astronomie et de l'archéologie pour déterminer les connaissances et les représentations des anciens, à partir des inscriptions qu'ils ont laissées dans leurs monuments. Elle est née dès les années 1960 avec des chercheurs de terrain qui en ressentaient l'évidence. Mais elle était rejetée alors par les universitaires. Cette situation est en train de changer peu à peu alors qu'arrivent à la fois de nouvelles générations plus ouvertes et de la matière archéologique plus abondante pour l'attester. Elle est maintenant reconnue par l'université avec prudence, et même étudiée (voir K. Gadré, Culture Diff').

    On constate que de nombreux sites archéologiques présentent un ou des axes orientés dans des directions précises. Ces directions sont généralement en rapport avec le soleil ou la lune. Par exemple avec leur lever au moment de l'équinoxe ou du solstice ou à une autre date significative. Citons quelques exemples supplémentaires.

    En France

    L'ouverture de la grotte de Lascaux en Dordogne est orientée face au soleil couchant du solstice d'été. Au château cathare de Montségur, le premier rayon de soleil à l'horizon du solstice d'hiver traverse le château dans sa longueur par une petite ouverture. Au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. A Carnac, en Bretagne (France), l'orientation des alignements de menhirs correspond au soleil levant du solstice d'été. Autrement dit, le rayon solaire balaie à cet instant tout l'alignement jusqu'au cromlech à l'extrémité sud-ouest.

    Alignements de Kermario

    Cercle de Goloring

    Alignements de menhirs à Carnac en France
    Merci à Zaza

    Cercle de Goloring en Allemagne
    Merci à Martin P. Paulus

    En Allemagne

    L'Allemagne est aussi dotée de centres préhistoriques, tels le cercle de Goseck et le cercle de Goloring. Le cercle de Goloring, situé en Rhénanie Palatinat proche de Coblence, a été étudié dès 1948 par le Dr. Röder. Il est composé d'un fossé circulaire de 175 mètres de diamètre, 80 cm de profondeur environ et une largeur maximum de 6 m. Autour se trouve un talus circulaire de 190 m de diamètre, 7 m de large et 80 cm de haut. Ses proportions sont similaires à celles de Stonehenge. Dans des études récentes, le Dr Zack avance que le Goloring est une horloge solaire géante.

    Le cercle de Goseck situé en Saxe-Anhalt a été découvert en aout 2003 par survol aérien et étudié par Wolfhard Schlosser. Ce ne sont pas ici des constructions en pierre, mais des talus en terre et des palissades de bois qui ont difficilement survécu au temps. De 75 m de diamètre, il comprend 3 cercles concentriques de terre et d’épieux de bois avec chacun 3 ouvertures qui coïncident avec les levers et couchers du soleil aux solstices d’hiver et d’été. On peut le mettre en rapport avec le disque de Nébra trouvé à moins de 30 km de là, et avec le cercle de culture de Grasdorf qui est apparu en 1991 près de Hildesheim à 150 km plus au Nord-Ouest (voir article Diagrammes de champs).

    En Angleterre et en Écosse

    Au début du 19e siècle, N. Lockyer déjà nommé plus haut repère une ligne d'importance astronomique issue de Stonehenge, longue de 35 km, qui trace la course du lever de soleil de milieu de l'été.

    En 1965, le professeur Gerald Hawkins suggère que les constructeurs de Stonehenge avaient des connaissances astronomiques poussées.

    En 1967, un professeur de technologie en retraite, Alexander Thom, publie un livre Megalithic Sites in Britain qui a un retentissement important. Il relate ses mesures sur plus de 500 pierres qu'il a étudiées sur le sol écossais et brittanique. Il énonce que les monuments mégalithiques tels que que Stonehenge, Avebury, Long Meg, mais aussi bien d'autres de taille plus modeste dont les pierres semblent placées au hasard, suivent en réalité un plan précis au millième, basé sur des figures géométriques (cercles, ellipses ou autres). La géométrie des cercles de pierres dérive des positions extrêmes du soleil, de la lune et des étoiles au moment de leur lever à l'horizon.

    Le site du Calanais ou Callanish en Écosse se présente comme un vaste champ de pierres levées. Pour Alexander Thom, ses pierres forment un calendrier basé sur la position de la Lune. Il suggère que l'alignement des pierres, lorsqu'on regarde vers le sud, pointe vers la pleine Lune du milieu de l'été derrière une montagne lointaine appelée Clisham.

    Même des églises, pourtant bâties à des époques plus récentes, ont des orientations reliées à l'astronomie. À une certaine date, des rituels avaient lieu pour célébrer le courant d'énergie qui coule selon les lignes qui les traversent, afin de distribuer cette énergie aux alentours et d'en faire bénéficier les récoltes.

    Calanais NewGrange au solstice d'hiver

    Le site de Calanais en Écosse
    Merci à Wikipedia

    L'entrée du tumulus de Newgrange en Irlande au lever du soleil le jour du solstice d'hiver.
    Merci à NewGrange (UNESCO)

    En Irlande

    Dans les années 1980, Martin Brennan (voir son livre The Star and the Stones) a dépensé une énergie incroyable pour faire admettre sa théorie sur le rapport entre l'orientation des couloirs des tumulus (dolmens recouverts de terre) et le calendrier (solstices, équinoxes et le jour à mi-temps entre les deux). Par la suite, beaucoup l'ont suivi dans ses déductions sur le lien astronomique. Un magnifique exemple est l'entrée sud de NewGrange, en ligne avec un menhir et un tumulus, et dont le couloir d'entrée est éclairé au premier rayon du solstice d'hiver. D'autres couloirs sont dans l'axe d'une ligne de ley.

    En Amérique latine

    Teotihuacan est un site archéologique du Mexique qui était un véritable ville, structurée par sa longue "allée des Morts" rectiligne qui la traverse sur 4 km environ selon un axe presque nord-sud, avec une déviation de 15° 50' vers l'est. Il s'y trouve de nombreuses pyramides à degrés, dont au nord la "pyramide de la Lune", et au milieu la "pyramide du Soleil". L'orientation correspond au lever du soleil du 13 aout. Dans son ouvrage Cycles of the Sun, Mysteries of the Moon: The Calendar in Mesoamerican Civilization (1987), le Dr. Vincent Malmström fait remarquer que cette date représente le commencement du monde dans la mythologie Maya.

    Plus au sud, en Bolivie, à proximité du lac Titicaca, se trouvent les ruines de la ville de Tawanaku. Elle comporte elle aussi des pyramides à degrés et d'autres monuments tels que la porte du soleil. Son orientation astronomique est précise. Toutefois, elle ne peut être comprise (selon Posnansky) que si elle se rapporte au ciel tel qu'il était en 15'000 avant J.C. D'autres éléments sont en faveur de cette date, par exemple l'existence de quais à une distance du lac actuel qu'il couvrait à l'époque.

    Teitihuacan Tiahuanaco

    Teotihuacan au Mexique:
    l'allée des Morts et la pyramide du soleil.
    Merci à Wikipédia

    Tiwanaku en Bolivie
    Merci à Underground web world

    Motivations des constructeurs de sites mégalithiques

    Beaucoup de sites sacrés ont un lien direct avec l'astronomie. Pourquoi, dans quel but? Comment comprendre cette volonté de construire en rapport avec les astres? Plusieurs théories ont été avancées pour deviner les intentions des constructeurs, et certaines semblent largement acceptées par la communauté scientifique. Les sites seraient des sortes d'observatoires astronomiques dont l'intérêt serait de repérer des dates importantes de l'année. A partir de là, il y a deux types d'interprétations sur l'objet de cette importance: des objectifs pratiques et des dévotions religieuses.

    Sur le plan pratique, les dates seraient repérées dans le but de planifier les récoltes et les travaux agricoles en vue de la survie de la population. Ces constructions gigantesques indiqueraient les solstices et les équinoxes comme une sorte de vaste calendrier en pierre. C'est par exemple l'avis de Zack en ce qui concerne Goloring, et de Schlosser pour Gosek. Mais fournir tous ces efforts pour seulement donner des repères de dates, cela semble insensé.

    En tout cas, ils démontrent effectivement que les constructeurs accordaient à leurs constructions une importance capitale. C'est pourquoi d'autres historiens ont imaginé que ces peuples étaient tellement soucieux d'honorer des dieux pour s'attirer leurs faveurs, ou célébrer des événements marquants, qu'ils ne comptaient ni leur temps ni leur efforts. Les monuments seraient alors des marques commémoratives d'un événement grandiose, des lieux de cultes solaires ou lunaires (à Carnac, selon Mortillet) ou servaient à prédire des éclipses (à Stonehenge, selon Hawkins).

    Mais toutes ces théories ne sont que spéculations sans preuves. D'autres explications sont possibles mais ne sont pas envisagées parce qu'elles impliqueraient d'accepter l'idée que ces peuples étaient des savants et techniciens plus avancés que nous sur certains aspects. Or on veut seulement les considérer comme des gens naïfs et incultes, bien qu'on n'en ait aucune preuve. Une explication bien plus simple et plus logique se rapporte au caractère énergétique des alignements (voir troisième partie et son annexe Vérité scientifique et croyances limitatives). 

    Plans stellaires

    le nil et sa relation à la voie lactée

    Les pyramides et leur relation à Orion
    le Nil et sa relation à la voie lactée
    selon Robert Bauval (Le Mystère du grand Sphinx)

    Le rapport d'un site avec les constellations peut prendre d'autres aspects. Dans certains cas, le complexe mégalithique est bâti selon le plan d'une constellation.

    John Foster Forbes (1889 - 1958), auteur avec Iris Campbell de Giants, Myths and Megaliths, est intrigué par des pierres situées sur le territoire britannique, qui sont gravées de cupules. Tandis que certains archéologues ne voient là que des récipients pour recueillir des liquides lors de rituels, voire même du sang, Forbes démontre que les cupules dessinent le plan de situation de l'ensemble du site et que ce plan représente une constellation. Dans le paysage même, le nom des collines et des monts reflète souvent un aspect du soleil, de la lune ou d'une étoile.

    En Égypte, selon Robert Bauval (Le mystère d'Orion), le Nil est par sa forme la reproduction terrestre de la voie lactée. On retrouve cette correspondance d'espaces géographiques avec la voie lactée dans la vallée de Tepoztlan auMexique, la vallée de Elky au Chili, et dans le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Europe.

    Au Pérou, la rivière Vilcanota (ou Wilcamayu, Huilcamayo, Urubamba) dans la vallée sacrée de Cuzco était également considérée par les Incas comme la représentation de la voie lactée. Les espace rituels (huacas) le long de la vallée sont les reflets des constellations situées de part et d'autre de la voie lactée. 

    Bauval a fait des relevés détaillés des pyramides de Guizeh et à proximité. Il a montré que leur disposition était identique à celle des étoiles d'Orion. L'un des conduits dans la Grande Pyramide, qui est supposé être une aération mais dont on ignore la fonction, pointe vers l'une des étoiles d'Orion. Toutefois, ce pointage n'est strictement réalisé que si on considère le ciel au moment de sa configuration en 10'500 av. J.C., comme à Tianahuaco. Bauval suppose que c'est l'époque de construction des pyramides, à l'encontre de l'avis des historiens qui maintiennent leur conviction de 4000 ans d'âge environ pour ces pyramides. Nous verrons que d'autres observations plaident en faveur de la supposition de Bauval.

    Roues zodiacales dans le paysage

    En 1929, Kathryn Maltwood crée un choc avec son livre A Guide to Glastonbury's Temple of the Stars dans lequel elle rapporte les dessins de vastes figures se révélant dans le paysage autour de Glastonbury en Angleterre. Ces figures sont soulignées par les courbes du paysage, les collines, les routes et les cours d'eau et ne sont visibles que sur une vue aérienne.

    Elles représentent les signes du zodiaque et chacune de ces figures est située à l'emplacement approprié correspondant de la roue zodiacale. Elles forment un cercle de plus de 15 km de diamètre. Les noms des villages situés dans un signe zodiacal sont souvent en corrélation avec ce signe. Par exemple, au Nord de Glastonbury, on trouve Aries Drive (route du Bélier) dans le signe du Bélier. Pour K. Maltwood, le zodiaque de Glastonbury peut également être mis en rapport avec la table ronde du roi Arthur, ses 12 chevaliers, Guenièvre et Merlin, car Glastonbury (situé dans le signe du verseau) est l'île d'Avalon mythique.

    Le zodiaque de Glastonbury La roue zodiacale de Toulouse

    Selon K. Maltwood, le paysage autour de Glastonbury est configuré selon un zodiaque. Vue aérienne.
    Merci à John Wadsworth (Kairos Astrology)

    La roue zodiacale inscrite dans la région de Toulouse, selon G.R. Doumayrou

     

    En fait, Maltwood n'est pas la première à rapporter cette observation car cela avait été révélé par le Dr Dee aux alentours de 1580. Il avançait que le paysage avait été modelé par une population préhistorique. Les anthropologues estiment sa construction à au moins 3000 avant J.C., d'autres à 7000 av.J.C.

    Glastonbury n'est pas le seul cas de roue zodiacale imprimée dans le paysage. Jean Richer, en Grèce, a mis en évidence celle de Delphes. Il postule aussi que Milan (Italie) et Tolède (Espagne) sont des centres zodiacaux.

    G.R. Doumayrou (Géographie sidérale) a montré qu'il en existait une autour de Toulouse (France). Les noms de lieux, les blasons des villes ou des régions, sont symboliquement en rapport avec le secteur zodiacal dans lequel ils se trouvent. Selon lui, le nom Toulouse évoque de façon suggestive le grec Thòlos, qui désignait, dans les temps primitifs, la touffe végétale coiffant et liant le sommet des huttes rondes en branchages. Par la suite, le sens s'en est étendu à la coupole hémisphérique en pierres sèches, et enfin plus particulièrement à la voûte des fours et étuves.

    Lignes sacrées en Amérique

    L'Amérique est également riche en lignes de sites anciens, mais elles prennent d'autres formes, liées aux anciens amérindiens. Certaines de ces lignes ont été observées par les premiers explorateurs européens, puis ont été détruites ou enfouies par les constructions modernes.

    Les plaines centrales des États-Unis

    En 1858, William Pidgeon publie un ouvrage intitulé Traditions of the De-Coo-Dah où il rapporte ses conversations avec un chaman et ami amérindien nommé De-Coo-Dah. Avant les destructions causées par l'aménagement agricole, dit-il, les plaines du Midwest était parsemées de gigantesques ouvrages en terre et de buttes. Ces buttes n'étaient pas placées au hasard, mais situées en ligne droite sur plusieurs kilomètres. L'une d'elles s'étendait sur une centaine de km, à l'ouest du Mississipi.

    Les lignes étaient distantes de quelques km entre elles, soulignées par des bosquets, des sources et des crêtes. Les croisements de lignes étaient marqués par des ouvrages de terre de structure particulière dont la forme était un être humain ou un groupe d'animaux.

    Le Nouveau Mexique et les Anciens Pueblos

    En 1930, des archéologues décrivent que des pistes, laissées par les indiens Miwok, traversent les Sierras californiennes et franchissent collines et vallées en droite ligne sans zig-zag ni contour.

    Au Nouveau Mexique, un complexe important de lignes, visible par satellite, se trouve dans le Chaco Canyon. Chaco Canyon a été un temps le lieu d'habitation des anciens indiens Anasazis. Le nom Anasazi qu'on leur donne habituellement n'est d'ailleurs pas correct car il provient de la langue Navajo pour désigner un "ancien ennemi". Les amérindiens ont demandé de les appeler Anciens Pueblos, car les espagnols de la conquête ont donné le nom de Pueblos aux civilisations indiennes qui construisaient des villages. D'abord implantés sur le plateau, les Anciens Pueblos ont ensuite vécu dans des habitations troglodytes édifiées dans des endroits difficiles d'accès. Les habitations sont dotés de kivas, chambres circulaires souterraines, réservées aux cérémonies, dont le toit plat arrive au niveau du sol. Les anciens pueblos ont abandonné ces lieux à partir de 1300 sans laisser de traces de ce qu'ils sont devenus. Toutefois des tribus actuelles peuvent se prétendre leurs descendants, tels les Zuñis et les Hopis.

    Habitations troglodytes de Anciens Pueblos les lignes de Chaco Canyon

    Habitation troglodyte des Anciens Pueblos à Mesa Verde, Colorado avec leurs kivas
    Cliché © A. Boudet

    Le complexe de lignes de Chaco Canyon (l'éventail de lignes blanches).
    Vue par satellite. Couleurs reconstituées
    Merci à Dr. James L. Smoot, Tom Sever, Diane Samuelson, NASA

    Quand les archéologues ont pu disposer de photos par satellite à la fin du 20e siècle, ils ont découvert ce complexe de lignes strictement rectilignes qui rayonnent en faisceau à partir de Chaco Canyon et se prolongent sur plus de 100 km vers l'extérieur. Larges de 9 m, elles filent droit devant sans tenir compte des difficultés de relief, alors qu'en comparaison, les routes contournent les obstacles et suivent la topographie. Des marches sont taillées dans la roche pour traverser les falaises.

    Sur le terrain, elles sont à peine visibles. Certaines sont taillées dans la terre et dans la pierre. D'autres ne sont pas apparentes au sol et ce ne sont que les différences de végétaux et de réflexion de la lumière qui les rendent visibles d'en haut.

    Elles ne conduisent nulle part, et suivent parfois des orientations astronomiques. Plusieurs douzaines de petits bâtiments de cérémonie, les Great Houses, sont disposés au long de ces lignes et réparties dans le désert.

    Le Mexique et les Mayas

    Au sud de Mexico, dans la péninsule du Yucatan, on entre dans le domaine des anciens Mayas. Ils y ont tracé de longues routes droites appelées sacbeob (au pluriel; scabé au singulier) ou chemins blancs. Elles sont en partie détruites, mais il en subsiste encore une, longue de 100 km entre Coba et Yaxuna dans le Nord de la péninsule. En 1920, Thomas Gann la décrit ainsi: une chaussée de 10 m de large, surélevée de 0,5 à 2,5 m, construite en blocs de pierres. C'est l'une des routes les plus remarquables jamais construites, aussi droite qu'une flèche et presque plate comme une règle, aussi loin qu'on peut la suivre.

    Les sacbeob relient des lieux sacrés et des temples de cités mayas. Selon les mayas, les sacbeob sont associés à d'autres voies invisibles, mythiques, qui passent sous terre ou en l'air.

    Le Pérou et les Incas

    Les Incas font référence à des lignes sacrées qui ont été étudiées dans les années 1970 par Tony Morrison dans son livre Pathways to the Gods. Les Incas les nomment ceque, mot quéchua qui signifie au sens premier ligne, mais désigne en réalité beaucoup plus que ça. C'est aussi par exemple un pèlerinage.

    ligne ancienne du Pérou

    Alignements de monuments mégalithiques incas au Pérou. Illustration extraite de "Genesis de la Cultura Andina" par Carlos Milla Villena.
    Merci à David Hatcher Childress

    Ces lignes ne sont généralement pas matérialisées, mais elles peuvent avoir été reprises comme limites de terrain. Elles sont toutefois soulignées de constructions sacrées, les wak'as (ou huaca), qui sont comme des bornes placées sur cette ligne, des stations de vénération. Les huacas sont identifiées par un rocher, un empilement de pierres, une source, une grotte ou une construction humaine (maison, fontaine, canal, palais). Les premiers conquérants espagnols les ont remarquées. Un prêtre, Bernabé Cobo, en a relaté l'existence, mais l'église catholique au 17e siècle a demandé que ces constructions soient détruites. Comme en Europe, elles ont été remplacées en de nombreux lieux par des églises.

    Un complexe de 42 ceques rayonne à partir de la capitale inca Cuzco et son Temple du Soleil. Les lignes sont droites, souvent parallèles et passent en ignorant toutes les difficultés de terrain, comme à Chaco Canyon. Elles se terminent souvent sur le sommet d'une montagne sacrée.

    Carlos Milla Villena a mis en évidence un alignement flagrant qui traverse tout le Pérou depuis l'ancienne cité de Tiahuanaco en Bolivie: les monuments mégalithiques de Cuzco; du Machu Picchu; de Vitcos, brève capitale des Incas en exil; Ollantaytampu; et Cajamarca, lieu de capture du roi inca Atahualpa.

    Le Pérou et les Nazcas

    Au Pérou, à 400 km au sud de Lima dans le désert de Nazca, on a découvert en 1926 un autre vaste complexe de lignes tracées au sol sur plus de 500 km2. Elles apparaissent en clair sur un sol couvert de cailloux gris. Le contraste est obtenu simplement en enlevant les cailloux sur le trajet des lignes. Mais qui l'a fait?

    On ne peut se rendre compte des figures que forment ces lignes que sur des photos aériennes. Elles sont longues de plusieurs kilomètres, franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni leur rectitude en soient affectées. Entre les faisceaux de lignes droites, se trouvent des dessins qui figurent surtout des animaux: singe, condor, chien, araignée, baleine, lézard, serpent, divers oiseaux comme la grue, le pélican, la mouette, le colibri et le perroquet. En plus des animaux, on trouve des spirales et des ellipses.

    Les historiens estiment que ces dessins ont été réalisés entre 400 et 650 de notre ère par la civilisation Nazca qui s'est développée entre 300 et 800, avant les Incas. Ces figures ont été étudiées par l'allemande Maria Reiche (1903 - 1998) qui y a consacré la majeure partie de sa vie. Elle faisait l'hypothèse que les géoglyphes avaient une fonction astronomique, dans le but de prévoir les dates importantes de l'année solaire en vue d'une planification agricole.

    Les lignes de Nazca vue de satellite Lignes de Sajama en Bolivie

    Les lignes de Nazca au Pérou
    Photo satellite Google earth

    Les lignes de Sajama en Bolivie
    Photo satellite de Google Earth, retraitée par A. Boudet

    La Bolivie et les lignes de Sajama

    Comme à Nazca, on trouve sur les hauts-plateaux de Bolivie un réseau de milliers de lignes droites qui s'entrecroisent. Elles sont situées à environ 20 km à l'est de la frontière avec le Chili, en-dessous du plus haut pic de la Bolivie, le volcan éteint Nevado Sajama. Les lignes de Sajama ont été étudiées et mises en valeur par une équipe de l'université de Pennsylvanie (Cartographic Modeling Lab) aux USA. Le terrain couvert (environ 22'525 km2) est 15 fois plus étendu que celui de Nazca.

    Au sol, les lignes sont à peine contrastées par le grattage de la terre qui laisse apparaitre un sol plus clair. Leur largeur est de 1 à 2 m, et leur longueur peut dépasser 20 km, donc plus que celles de Nazca. Comme les précédentes, elles sont absolument rectilignes, indifférentes aux accidents de terrain qu'elles traversent.

    Sur leur trajet, sont installés des sanctuaires de diverses sortes, comme en Grande-Bretagne (rocher, cairn, source, grotte, tumulus, sommet de colline, borne, arbre sacré, lieu de cérémonie). Elles rayonnent souvent à partir d'un centre commun, quelquefois situé dans un endroit d'accès difficile. Selon la tradition locale, ces sanctuaires sont habités par des esprits et les réseaux sont associés à une race antérieure de dieux, les Viracochas.

    Les archéologues perplexes pensent que ces lignes étaient faites à l'origine pour les pèlerinages, et il est probable que les gens y déambulaient comme le font par exemple actuellement des moines bouddhistes autour de leur stoupa.

    Ailleurs en Amérique du Sud

    D'autres lignes sont visibles en Amérique du Sud, sur les images des satellites. Au Costa Rica, les relevés de la NASA montrent des pistes au travers de la forêt tropicale montagneuse dans la région Arenal. Elles ont les mêmes caractéristiques de linéarité sans souci des accidents de terrain.

    Des lignes isolées ou en groupe ont été repérées dans d'autres régions des Andes, par exemple dans le désert Atacama dans le sud du Chili.

    La Colombie et les Kogis aujourd'hui

    Dans le nord de la Colombie, vit une tribu d'indiens, les Kogis. Autrefois installés dans les vallées sous le nom de Tayronas, ils ont fui la conquête espagnole en 1501 et se sont réfugiés dans les hautes vallées de la Sierra de Santa Marta, dans des territoires qui culminent à 5775 m d'altitude. Ils y sont environ 12'000, et vivent de l'agriculture et de l'élevage. C'est dans les années 1950 qu'ils ont été localisés par l'anthropologue colombien Gerardo Reichel-Dolmatoff, qui a su attirer l'attention sur la richesse de leur civilisation.

    Coupés physiquement du monde pendant plusieurs siècles, les Kogis ont été préservés des influences modernes. Mais un autre ennemi est survenu sous la forme des instabilités politiques et administratives de la Colombie. Ils sont victimes d'un génocide dû aux conflits entre les paramilitaires et la guérilla, dans lesquels ils font office de bouc émissaire. Ils ont dû survivre aux pilleurs de tombes et à la déforestation intensive et subissent des épandages massifs de pesticides. Éric Julien (avec l'association Tchendukua) œuvre pour que les Kogis retrouvent les terres de leurs ancêtres.

    Héritiers directs des Mayas, ils s'attachent à garder vivantes leurs valeurs traditionnelles et leurs pratiques chamaniques. Ils entretiennent la vie grâce à leurs rapports avec leur mère-Terre et par leurs cérémonies. Les mamas, chamans spécialement entrainés pendant leur enfance à entrer en communication avec les mondes spirituels (l'Aluna), veillent au bien-être de leur peuple.

    Ils disent que leur montagne est malade et cela leur indique que le monde va mal, car les gens de l'extérieur sont turbulents et insensés. Ils les nomment leurs petits frères, et se considèrent comme leurs frères ainés. En 1990, ils ont décidé d'envoyer un message aux petits frères portant sur l'écologie, l'éducation et la paix.

    Les cités Kogis construites selon la culture Tairona sont reliées entre elles par des voies pavées et des pistes. Les Kogis disent que certaines de ces voies, rectilignes, sont les traces physiques de voies spirituelles du monde de l'Aluna. Beaucoup d'autres existantes dans l'aluna n'ont pas de correspondance physique. Une pierre spéciale placée dans leur village, gravée de lignes droites entrecroisées, est la carte de ces voies invisibles.

    Pour les kogis ce sont des voies sacrées qui ne vont nulle part, sur lesquelles ils marchentdans un sens puis dans l'autre pour honorer le sacré. Ils en reçoivent les bienfaits vibratoires etparticipent de cette façon à l'équilibre énergétique de la Terre.

    L'Australie et ses Aborigènes

    Uluru

    Le mont sacré Uluru ou Ayers Rock
    Merci à Pictures Depot

    En Australie, les aborigènes ont un rapport direct avec la Terre, semblable à celui des Kogis et de bien d'autres peuples de la Terre qui ont conservé le sens de l'équilibre spirituel. Dans l'invisible, ils perçoivent des voies qu'ils nomment turingas.

    Les formes des collines, des rivières et des rochers sont modelées par ces lignes. Elles ont été conçues par les élémentaux ou les dieux du Temps du Rêve, un monde invisible à nos yeux, pour donner forme à la Terre. Leur centre sacré est le roc d'Uluru, aussi connu sous le nom d'Ayers Rock, situé au centre de l'Australie. Il s'élève à 348 mètres au-dessus de la plaine.

    Les aborigènes disent que ces turingas sont revitalisés à certains moments par des énergiesqui coulent en eux et fertilisent la campagne. Ils les utilisent comme voies de communication de messages télépathiques sur de grandes distances.

    La Chine et les veines du Dragon

    Feng Shui

    Merci à Perceptions

    Depuis longtemps, les Chinois ont connaissance d'un système de lignes de courants d'énergie qui circulent dans et sur la terre, qu'ils nomment les veines du Dragon.

    Ces courants les ont guidés pour façonner le paysage selon un art qu'ils nomment le Feng Shui. Des collines et des montagnes ont été remodelées, aplanies. Lorsqu'ils doivent implanter un bâtiment ou un arbre, ils choisissent l'emplacement en conformité avec ces lignes et les éléments du paysage existants. Par exemple, les maisons ne doivent pas êtres construites en ligne droite dans le paysage.

    Flux d'énergie

    En suivant les perceptions et connaissances ancestrales des Chinois, des aborigènes australiens, des Kogis, et de bien d'autres, il apparait comme une évidence que les alignements de sites sacrés et les réseaux de lignes sont à l'origine de véritables conduits d'énergie.

    Les courants sont invisibles dans l'état ordinaire de conscience, mais on peut les percevoir dans des états de conscience élargie. Nombreux sont les occidentaux qui ont cette perception, en dépit de leur entourage qui les ridiculise et rejette leur témoignage. Avec un peu d'entrainement par exemple, les courants d'énergie peuvent facilement être ressentis à proximité des menhirs et des cercles de pierre.

    Dans son livre Needles of Stone (1978), Tom Graves indique que les énergies sont bien réelles, car lorsque vous vous tenez à côté ou contre la pierre, vous pouvez être repoussé, avoir la sensation d'être saoul, et même dans certains cercles de pierres, recevoir un choc électrique. Des personnes ressentent des effets bénéfiques à certains endroits, des sensations de malaise à d'autres. Certaines ont même la capacité de voir ces flux circuler d'un menhir à l'autre et monter en spirale au-dessus des menhirs.

    Les sensations corporelles peuvent être rendues manifestes par une approche radiesthésique qui n'est rien d'autre qu'une amplification des réactions corporelles (voir en annexe: L'apport de la radiesthésie). En France Louis Merle (Radiesthésie et préhistoire, 1933) a fait œuvre de précurseur sur les sites de la région de Capdenac (Aveyron) par cette approche. D'autres radiesthésistes ont découvert que les menhirs sont placés sur des croisements de lignes de forces souterraines, dues à l'eau ou à des failles géologiques.

    En Angleterre du temps de Watkins, des membres de son Straight Track Club avaient adopté l'idée des flux énergétiques qui relient les menhirs entre eux. Arthur Lawton écrivait en 1938 que les lignes de ley sont des lignes de circulation de la force cosmique. Les alignements de sites sacrés en sont la manifestation physique visible. Cette idée a été popularisée en Angleterre par Dion Fortune dans son roman The goat foot god (Le dieu aux pieds de chèvre, 1936). Puis dans les années 70, c'est le président de la Société Américaine de Radiesthésistes, Terry Ross qui s'en fera le porte-parole.

    Les flux et le terrain

    En Angleterre dans les années 1950, Guy Underwood (livre The pattern of the past) étudie par radiesthésie la configuration des flux énergétiques dans les sites sacrés. Il en détecte sous les monuments mégalithiques, dans les collines, les ouvrages en terre, les églises. Il découvre que les structures préhistoriques physiques sont la transposition des courants magnétiques souterrains. Par exemple, les menhirs sont implantés sur le passage de courants d'eau souterrains ou sur une faille géologique.

    Parallèlement ou par la suite, d'autres personnes ont amplifié ces études, précisé les liens entre les courants d'eau, les failles, et les courants d'énergie et étendu leurs recherches aux monuments religieux. Ils relient les courants à des influences magnétiques et électriques (voir en annexe: Nature physique des flux). Certains remarquent que le bétail est attiré par les cercles de pierre ou les tumulus. Les oiseaux migrateurs et les fourmis suivent les lignes de courant dans leurs déplacements.

    Parmi ces pionniers zélés, je cite entre autres, en Angleterre, Paul Devereux (Spirit Roads: Exploring Otherworldly Routes in the Old and New Worlds); aux États-Unis, Terry Ross, Sig Lonegren (Spiritual Dowsing); en France et en Suisse, Henry QuiquandonGeorges Prat(Architecture invisible), Stéphane Cardinaux (Géométries sacrées).

    Certaines constructions sacrées ne sont pas forcément positionnées sur un flux dès l'origine. Il se peut que leur implantation ait modifié, modelé ou déterminé la localisation et le débit de ces courants, probablement intentionnellement. Une indication en faveur de ceci se trouve à Stonehenge, où des pierres sont tombées hors de leur position d'origine. Le flux a suivi ces pierres.

    Menhir de Bidon Georges Prat Les triangles sacrés

    Flux énergétiques autour du menhir de Bidon en Ardèche: courants d'eau (en bleu), failles géologiques (en mauve) et flux sacrés (en orange). En jaune, l'entrée énergétique du menhir.

    Extrait de: Architecture invisible © G. Prat

    Georges Prat

    Deux triangles sacrés selon G. Prat:
    Chartres, pyramide de Khéops, Arles Chartres, Istamboul, Szczecin

    Carte Google Earth adaptée par A. Boudet

    Configurations géométriques des flux

    Georges Prat, géobiologue et architecte français, raconte qu'un jour en étudiant sur un terrain un courant vibratoire d'un niveau étonnamment élevé, il a constaté que ce courant de 40 cm de largeur se prolongeait dans chaque sens vers deux églises anciennes et les unissait, et cette découverte a été à l'origine de sa recherche des flux qui relient les sites sacrés.

    En suivant les flux d'énergie sur tout un territoire, on peut découvrir la carte de leur réseau. Les flux relient d'autres sites sacrés en ligne droite (églises anciennes, lieux de culte romains, mégalithes), traversent des territoires sans perdre de leur intensité, parfois sur de très longues distances, formant toute une toile d'araignée. Nous retrouvons donc là sur le plan énergétique la confirmation de ce que nous avons découvert plus haut avec les alignements géométriques.

    Poursuivant ses recherches, Prat remarque dans cette toile certains triangles sacrés qui rassemblent trois hauts-lieux de vibration analogue. Ainsi, un de ces triangles est constitué de Chartres, de Khéops en Égypte, et d'Arles; un autre de Chartres, de Khéops, et d'Istamboul en Turquie; un troisième de Chartres, d'Istamboul, et de Szczecin en Pologne.

    Les vortex

    Les courants d'énergie ne s'écoulent pas seulement dans le sens horizontal. Dans la direction verticale, se trouvent des colonnes énergétiques nommées vortex. Certaines personne les voient, d'autres les sentent quand elles sont placées dedans. Les radiesthésistes détectent facilement les vortex. Ce sont des flux d'énergie ascendante et descendante, qui circulent en tourbillonnant, des spirales d'énergie (voir article Spirales et hélices).

    Les vortex sont généralement situés aux intersections de flux horizontaux majeurs. Il en existe d'autres qui sont créés par des éléments naturels du paysage (volcans, montagnes pyramidales ou coniques, confluents de rivières, chutes d'eau), ou par la présence de gisements minéraux volumineux dans le sous-sol. Il en existe aussi qui sont créés par la présence d'une construction humaine (temple) établie selon les principes de la géométrie sacrée.

    Lorsqu'on séjourne un moment au cœur de ces vortex, et selon leur intensité, on peut ressentir leur présence par des effets spéciaux sur le corps et l'esprit. Certains nous mettent dans des états mentaux étranges, du genre: impression d'être ailleurs, comme en rêve. Ou bien on a des vertiges.

    Perturbations gravitationnelles

    Quelques-uns de ces vortex sont célèbres pour les anomalies de leur champ gravitationnel, comme par exemple le vortex de l'Oregon et le vortex de Marysburgh aux États-Unis.

    Les anomalies gravitationnelles du vortex de Marysburgh (partie est du Lac Ontario - coordonnées géodésiques 44° 4' 21'' N, 76° 46' 8'' W) ont été étudiés scientifiquement par un ingénieur canadien, Wilbert Smith (Project Magnet). Il a mesuré que les colonnes du vortex ont un diamètre d'environ 300 m et une hauteur de plusieurs km. Leur localisation est un peu fluctuante. Son projet a été arrêté quand il est devenu évident qu'il abordait des sujets trop sensibles que les gouvernements ne veulent pas révéler, tels que des renseignements sur les vols des OVNIs.

    Selon les rapports des agences de transports et d'assurance établis pendant l'époque des goélettes et des premiers voyages par bateau à vapeur, les 2/3 des naufrages sur le Lac Ontario se sont produits dans la zone du vortex. On peut citer les naufrages du Quinlanwith en 1883, du Bavaria en 1889, du George A. Marshen 1917, du Star of Suez en 1964. D'autres accidents sont des disparitions pures et simples de bateaux avec leur équipage, souvent associée à la présence d'un brouillard inhabituel. 

    Ces descriptions font penser à une autre zone célèbre pour ses naufrages et disparition de bateaux et d'avions, le triangle des Bermudes. De même que le triangle des Bermudes, le vortex de Marysburgh présente des anomalies magnétiques et électriques. Les boussoles n'indiquent pas de direction fixe. Des OVNIs y sont fréquemment signalés, y compris des véhicules sous-marins.

    Les effets catastrophiques des anomalies magnétiques et gravitationnelles des vortex n'ont heureusement rien d'obligatoire. D'autres fois, elles produisent des phénomènes amusants. Dans le vortex situé en Oregon (USA - 42° 29' 35'' N, 123° 5' 7'' W), on invite les visiteurs à expérimenter des anomalies de perception visuelle et de poids. On y perd la notion de taille et on peut se pencher en avant anormalement.

    Un autre endroit curieux est Coral Castle en Floride (USA). Il a été créé et habité un temps par un homme nommé Edward Leedskalnin, architecte et sculpteur né en 1887 en Lettonie et mort en 1951 en Floride. De petit poids (40 kg environ), il a manié, découpé, déplacé, sculpté des blocs de pierre dont le poids peut atteindre une tonne. En 28 ans, la nuit, seul à l'abri des regards, il a bâti une sorte de château. Il est possible qu'il ait eu recours à l'antigravité ou à l'utilisation d'ondes sonores, car il a déclaré qu'il avait percé le secret de la construction des pyramides égyptiennes. R. Clark pense que cela a été possible parce que Leedskalnin a choisi de s'installer sur un vortex.

    Le système de flux de la Terre

    Rassemblons brièvement tout les morceaux du puzzle que nous venons de récolter concernant les alignements de sites sacrés.

    Des courants d'énergie circulent à travers la terre et l'irriguent comme une toile d'araignée. Ils semblent de deux sortes. Certains, comme les veines du Dragon, serpentent dans le paysage, souvent liés à des courants d'eau souterrains ou des failles géologiques.

    D'autres comme les lignes de leys, les flux sacrés, vont en ligne droite et relient de nombreux sites sacrés (pierres, sources, ouvrages de terre, cromlechs, églises). Beaucoup de sites sont construits à l'intersection de flux majeurs, y compris des lieux de culte chrétiens qui ont remplacé d'anciens sites. Des vortex leur donnent une dimension verticale.

    Les flux existent dans l'invisible, mais sont visibles pour les peuples de la Terre, qui leur accordent une importance telle qu'ils ont modifié des plans de construction de bâtiment pour éviter ces routes invisibles. Ils sont également perceptibles par des personnes entrainées, et par radiesthésie.

    La somme de travail employée à l'édification de certains passages, qui traversent montagnes et précipices en conservant la rectitude, et le degré de précision de la construction de grands bâtiments, dénotent une intention et une haute technologie et nous posent question. Qui a fait cela? Dans quel but? Nous examinerons ces questions dans la troisième partie.

    Auparavant, dans la deuxième partie, nous allons tenter de comprendre l'organisation globale du réseau de flux magnétique sur le plan planétaire.

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    ANNEXES

    La nature physique des lignes de flux: électricité et magnétisme

    L'énergie que l'on ressent sur certains lieux, et que la radiesthésie met en évidence, est intrigante et les scientifiques qui s'y intéressent cherchent à savoir quelle en est la nature physique. Plusieurs équipes (en-dehors des institutions officielles qui l'ignorent) se sont attelées à cette tâche. Les résultats montrent généralement des intensités magnétiques plus élevées que l'entourage, sans que l'on ait pu établir de règle fixe (John B. Carlson, Lodestone Compass: Chinese or Olmec Primacy? 1975).

    Il est probable que les variations magnétiques ne soient qu'un effet secondaire d'un phénomène plus profond qui reste à préciser, probablement de nature électrique. Magnétisme et électricité sont intimement liés. Le magnétisme est l'effet environnant de courants électriques profonds. Le champ magnétique terrestre et le champ électrique terrestre sont donc modifiés chaque fois que des courants électriques additionnels sont présents. Les lignes de ley et les lignes du dragon sont formés de courants électriques qui circulent le long de conducteurs électriques naturels dans la terre. L'eau en mouvement (cascades, pluie, ressac des vagues), les tensions tectoniques, la friction des roches, l'activité des volcans, le vent, sont sources de charges électriques. Dans la terre, les métaux (fer, or, cuivre), les gisements de cristaux minéraux (contenant du quartz - voir article Cristaux et géométrie cristalline) sont également des facteurs de production de courants électriques.

    Le géomagnétomètre est un appareil simple qui mesure la composante verticale du champ magnétique terrestre (alors que la boussole est sensible à la composante horizontale). La valeur ambiante est ordinairement de 50'000 nanoteslas, et on note des variations de 1 à 4%dans les flux des failles et des courants d'eau. Dans les lignes de leys, Devereux a mené un programme intitulé Dragon Project à partir de 1977 et pendant une dizaine d'années, dans lequel l'équipe a enregistré et mesuré ces énergies par les méthodes et appareillages de la science moderne, en parallèle avec les constatations des radiesthésistes. Les résultats ont été publiés dans l'ouvrage Places of power (Paul Devereux, 1990). Dans un cromlech, avec un équipement à ultrasons, l'équipe a mis en évidence des pulsations inhabituelles, différentes de ce qu'on mesure à l'extérieur du cercle. Le champ magnétique y était abaissé d'une valeur significative. Dans d'autres cromlechs, elle a remarqué des champs magnétiques élevés sur certaines pierres.

    Dans une interview, Stéphane Cardinaux, auteur d'ouvrages sur la géométrie sacrée de hauts-lieux vibratoires, nous informe qu'il participe à une équipe de recherche sur les phénomènes énergétiques. Les résultats (à ma connaissance non publiés) montrent à nouveau des variations du champ magnétique vertical très nettes, qui permettent de localiser les flux de façon très précise.


    L'apport de la radiesthésie

    La qualité énergétique d'un lieu, en particulier des veines énergétiques qui parcourent la terre, est ressentie par de nombreuses personnes au travers des réactions de leur corps. Toute personne est capable de sentir si une atmosphère est lourde, vivifiante, si elle lui donne une tendance au vertige, etc. Sur un flux d'énergie, une personne sensible ressent des frissons, des courants de froid ou de chaleur, des picotements, etc.

    Toutefois, parce que cette sensibilité n'est pas donnée à tous, la plupart des investigateurs s'aident de la radiesthésie. Grâce à elle, avec un entrainement validé par des tests, on peut déterminer la localisation d'un flux, sa largeur, sa profondeur, son intensité vibratoire, et comment tout cela peut varier en fonction du jour, de l'heure, de la saison, ou des positions planétaires.

    un sourcier

    La radiesthésie a été employée par les Chinois. Les occidentaux, en particulier les Français, l'ont largement utilisée en s'aidant de baguettes, d'abord sous le nom de rhabdomancie (pratique de la baguette) pour trouver des sources d’eau ou des trésors enfouis. C’est l’abbé Bouly (1865-1958) qui inventa le terme radiesthésie en 1922, composé du latinradius (rayonnement) et du grec aisthêsis (sensibilité).

    Actuellement, on s'en sert surtout pour mettre en évidence des influences énergétiques, et on a remplacé la baguette par le pendule et les antennes en L.

    Baguettes en L pour radiesthésiste

    Mais attention, il faut savoir interpréter les résultats. Habitués aux instruments scientifiques et à l'idée de mesures de valeurs absolues (représentation d'ailleurs illusoire et discutable), nous devons considérer que la radiesthésie est un amplificateur de nos sensations subjectives. Elle rend compte d'un rapport entre ce que nous mesurons et nous. Au fond, c'est d'ailleurs ce qui est le plus important en pratique, à savoir comment nous sommes touchés, affectés, transformés, plus qu'un savoir absolu. Voici ce qu'en dit Sig Lonegren, un radiesthésiste et enseignant réputé, auteur de l'ouvrageSpiritual dowsing:

    Professeur Tournesol

    D'abord, il y a le manque total de répétabilité, qui est si essentiel dans la science. Ensuite, il y a cette question obsédante que chaque radiesthésiste affronte quand il se met à tester les énergies terrestres et les sites sacrés: "Pourquoi n'ai-je pas trouvé au même endroit que mon professeur?"... La réponse est peut-être dans la façon dont chacun emploie la radiesthésie. Si on l'utilise pour chercher des objets physiques comme trouver un trésor, c'est un outil physique, alors que si vous l'utilisez dans un espace sacré, c'est un outil spirituel qui vous accompagne sur votre chemin spirituel. Si vous vous considérez comme un pèlerin sur un chemin spirituel de toute une vie, la radiesthésie peut vous aider dans votre voyage, sans souci de la voie particulière que vous avez choisie... Ce que nous trouvons dépend de notre conscience spirituelle.

    Charles Richet, prix Nobel en 1913: Nous devons accepter la radiesthésie comme un fait. Il est inutile de faire des expériences pour prouver son existence. Elle existe. Ce qu'il faut maintenant, c'est en développer les possibilités.et pour en savoir plus rendez vous sur cette page http://www.spirit-science.fr/doc_terre/grille1.html


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    source http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/07/02/les-mysterieux-cercles-de-fees-de-namibie-sont-vivants/

    En Namibie, à la lisière orientale du désert du Namib, se trouve une vaste étendue de prairies clairsemées, laquelle constitue le théâtre d'un mystère de la botanique qui défie les chercheurs. Grâce aux 5 à 10 centimètres de pluie qui tombent là-bas en moyenne chaque année, des graminées parviennent à pousser sur un sol sablonneux, mais cette pauvrichonne couverture végétale est trouée par une multitude de taches circulaires, délimitées par un rond d'herbes plus denses et plus élevées que partout ailleurs, ainsi qu'on peut le voir sur la photographie ci-dessus, comme si une myriade de petits Attila s'étaient assis sur le sol et avaient empêché l'herbe d'y repousser.

     

    Selon la tradition locale, ces cercles de fées sont les empreintes de pas que les dieux laissent sur Terre. Quand, en 2005, à l'occasion de vacances qu'il passe en Namibie, l'entomologiste américain Walter Tschinkel fait la connaissance du phénomène, il se dit, un peu par déformation professionnelle : "De toute évidence, c'est causé par des termites." Soit, imagine-t-il, leurs galeries souterraines tuent la végétation par en-dessous, soit ces insectes relarguent des composés chimiques qui empoisonnent la végétation, raconte la revue Science dans l'article qu'elle vient de consacrer à Walter Tschinkel. Deux ans plus tard, celui-ci revient sur le terrain, se met à creuser dans les cercles de fées et ne trouve aucun indice permettant de valider l'hypothèse des termites. D'autres théories voulant expliquer ces motifs n'ont d'ailleurs pas bien résisté à l'analyse, comme celles de la radioactivité du sol, de l'influence néfaste de plantes sur leurs voisines, de remontées d'hydrocarbures contenus dans le sous-sol ou d'une organisation spécifique de la végétation dans des conditions de stress hydrique, capable de générer des "no plant's lands".

    Face à tous ces échecs,Walter Tschinkel s'est dit qu'avant de trouver la cause du phénomène, il fallait d'abord bien le connaître et notamment savoir sur quelle échelle de temps il se produisait. Certains avaient en effet cru que les taches étaient permanentes mais ce n'est en réalité pas le cas et,dans un article paru le 27 juin dans PLoS ONE,l'entomologiste américain, qui s'est pris de passion pour les cercles de fées namibiens, montre que ces structures étranges possèdent un véritable cycle de vie. Pour arriver à le déterminer, l'homme n'a ménagé ni son argent ni sa peine. Il a tout d'abord acheté un jeu de photos satellite prises à quatre ans d'intervalle, en 2004 et 2008, afin de détecter des traces d'évolution. Il les a ensuite couplées à des images de Google Earth et à des vues aériennes et s'est également rendu sur le terrain, pour examiner les cercles qui avaient changé d'aspect.

    Le premier constat est que, à la différence des ronds de sorcières, bien connus des amateurs de champignons, qui voient leur rayon croître sensiblement année après année, les cercles de fées n'évoluent que très peu. Leur rayon est compris entre 2 et 12 mètres et il ne varie guère une fois que les cercles se sont formés, un peu comme s'ils "naissaient" avec leur taille adulte. Ceux-ci apparaissent assez vite et se caractérisent d'abord par la disparition des végétaux, qui crée la tache. Puis, dans une phase dite de "maturation", la couronne d'herbes s'installe. Ensuite vient une période de stabilité au cours de laquelle rien ne change, sauf pour quelques cercles minoritaires qui gagnent légèrement en superficie. Au cours de cette phase, le disque dénudé se creuse sous l'action de l'érosion éolienne et prend une forme légèrement concave. Au bout de plusieurs années, l'"agonie" du cercle de fées commence et celui-ci se revégétalise. Seul demeure son "fantôme", c'est-à-dire la couronne d'herbes plus hautes qui finit par disparaître. Dans de très rares cas, le cercle, après être allé jusqu'à l'état de fantôme, ressuscite en se vidant à nouveau de ses plantes.

    En comparant les images entre elles et en les confrontant aux observations sur le terrain ainsi qu'au registre des cercles de fées "vendus" aux touristes, Walter Tschinkel a pu extrapoler la durée de vie moyenne de ces structures : 41 ans. Les taches dotées d'une surface moyenne (entre 30 et 60 m2) bénéficient de la longévité la plus importante (jusqu'à 75 ans) tandis que celle des naines et des géantes est réduite. Grâce à ces travaux, les chercheurs savent que les cercles de fées de Namibie constituent un processus dynamique mais cela ne fait finalement qu'ajouter un peu plus de complexité au mystère. Reste donc le plus compliqué pour les biologistes : déterminer ce qui peut bien être à l'origine du phénomène et pourquoi celui-ci se maintient sur des échelles de temps aussi longues puisque ce cycle de vie dure des décennies...


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