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    PARIS, 26 sept 2012 (AFP) - L'histoire ressemble à un film d'Indiana Jones mais elle est authentique : une statue bouddhique millénaire, mise au jour par une expédition nazie au Tibet en 1938, avait été taillée dans une météorite, ont révélé mercredi des planétologues allemands. 

    La statue en question, baptisée "L'Homme de fer", pèse plus de 10 kilos mais ne mesure que 24 centimètres de haut. On pense qu'elle représente le dieu Vaisravana, le Roi bouddhique du Nord aussi appelé Jambhala au Tibet. 

    La sculpture a été découverte en 1938 par une expédition de scientifiques allemands qui s'étaient rendus au Tibet en quête d'un hypothétique foyer originel de la "race aryenne". On ignore dans quelles circonstances les nazis ont mis la main sur la statue mais il est probable que la grande swastika (croix gammée) qui orne son ventre les ait incités à la rapporter en Allemagne. 

    L'oeuvre d'art faisait depuis lors partie d'une collection privée à Munich et ce n'est qu'à l'issue d'une vente aux enchères en 2009 qu'elle est redevenue accessible aux chercheurs. 

    Une équipe de l'Institut de planétologie de l'Université de Stuttgart, dirigée par Elmar Buchner, a analysé "L'Homme de Fer" et découvert qu'elle était taillée dans un bloc d'ataxite, une sorte très rare de météorite ferreuse. 

    "La statue a été sculptée dans un fragment de la météorite de Chinga qui s'est écrasée à la frontière de la Mongolie et de la Sibérie voici environ 15.000 ans", explique le Dr Buchner dans un communiqué. 

    "Officiellement, les premiers débris de cette météorite n'ont été découverts qu'en 1913 par des chercheurs d'or, mais nous pensons que ce fragment a été ramassé bien des siècles plus tôt", souligne-t-il. 

    Selon le Dr Buchner, "L'Homme de fer" serait issu de la culture Bön et daterait du XIe siècle. 

    A ce jour, c'est la seule représentation humaine connue ayant été taillée dans une météorite mais beaucoup de peuples anciens ont observé ces objets tombant du ciel et leur ont voué un culte, comme les Inuits du Groenland ou les Aborigènes d'Australie. 

    La "Pierre Noire" vénérée par les musulmans à La Mecque, en Arabie Saoudite, est d'ailleurs une météorite enchâssée à l'un des angles de la Kaaba, qui faisait déjà l'objet d'un culte à l'époque pré-islamique. 

    Plus prosaïquement, les métaux contenus dans ces météorites ont aussi été utilisés pour fabriquer des lames de couteaux ou de dagues, ou des objets d'art dont certains ont notamment été retrouvés dans des tombes égyptiennes et des temples mésopotamiens. 

    L'étude est publiée dans la revue spécialisée Meteoritics and Planetary Science.
     

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  • OVNI ET EXTRATERRESTRES

     


    LES RACES ETRANGES VENUES DU CIEL
    Sylphes, goules, fées, satyres, lutins, faunes, démons, 
    fantômes, succubes et incubes, semblent avoir hanté l’imagination des hommes du Moyen Age. « Des goules et des fantômes et 

    des bêtes bottées, Et des choses qui sautent dans la nuit, Dieu bon ! Délivre-nous ! » Des litanies comme celle que nous venons de citer sont fréquentes à cette époqueet traduisent admirablement la peur, l’anxiété que suscitent ces êtres étranges venus d’un Ailleurs indéterminé, d’un « monde hors de notre monde », selon l’admirable formule de Marc Bloch, le médiéviste bien connu. S’agit-il là d’Extraterrestres ?
    Quant aux innombrables phénomènes célestes relatés par les chroniqueurs de ce temps-là, peut-on les considérer comme des OVNI ou comme des manifestations dues à des êtres del’espace ? Les ufologues actuels n’hésitent pas à l’affirmer : «
    Le Moyen Age
    , écrit
    RaymondDrake
     
     

    ,
    a été l’une des périodes les plus riches en apparitions extraterrestres. Nous devonslire les chroniqueurs médiévaux avec un regard neuf.
    »
    SAINT ANTOINE RENCONTRE, DANS LE DESERT, UN EXTRATERRESTRE
    « La face du ciel, écrit
    Pierre Boaistuau
    en 1575, a été si souvent défigurée par des comètes barbues et chevelues, des torches, des flammes, des colonne, des lances, des boucliers, desdragons, des lunes, des soleils multipliés et d’autres choses du même genre que, si l’on voulaitconter en bon ordre les phénomènes survenus depuis la naissance de Jésus-Christ, etrechercher les causes de leur origine, la vie d’un homme n’y suffirait pas. » Les chroniques duMoyen Age sont, en effet, remplies de manifestations paranormales extrêmement intrigantes.Le premier récit significatif à cet égard, se trouve dans une hagiographie médiévale anonymeconsacrée à saint Antoine, né en Egypte et fondateur du monachisme chrétien, qui vécut troiscents ans après Jésus-Christ. Au désert, saint Antoine fit la rencontre d’un être étrange, de petite stature…« Peu après, dans une vallée petite et rocheuse fermée de tous côtés, il voit un nain au groinreniflant, avec des cornes sur la tête et des extrémités fourchues comme celles des chèvres. A
     
     


    cette vue, Antoine, comme un bon soldat, saisit le bouclier de la foi et le casque del’espérance : la créature néanmoins lui offrit le fruit du palmier pour le sustenter le long deson voyage et comme sorte de gage de paix. Antoine, voyant cela, s’arrêta et lui demanda quiil était. La réponse qu’il reçut fut celle-ci :«
    Je suis un être mortel et un des habitants du Désert de qui les Gentils abusèrent en lesdésignant dans un culte erroné de formes variées sous les noms de Faunes, Satyres et Incubes. Je suis envoyé pour représenter ma peuplade. Nous vous prions de solliciter à notreintention la faveur de votre Seigneur et le nôtre, qui, nous l’avons appris, vint une fois pour sauver le monde, et dont la voix a pénétré toute la terre.
    »« Comme il (le satyre) prononçait ces mots, les larmes ruisselèrent sur les joues du vieuxvoyageur (saint Antoine), témoins de son émotion profonde, et qu’il versait dans la plénitudede sa joie. Il se réjouissait de la gloire du Christ et de la destruction de Satan, et s’émerveillaitde pouvoir, pendant tout ce temps, comprendre le langage du satyre, et, frappant le sol de son bâton, il dit :«
    Malheur à toi, Alexandrie qui, au lieu de Dieu, as adoré des monstres ! Malheur à toi, villede prostitués, dans laquelle se ruent ensemble les démons du monde entier. Qu’avez-vous àdire maintenant ? Bêtes qui parlez du Christ, et vous qui, au lieu de Dieu, adorez lesmonstres…
    » « Il n’avait pas fini de parler que- comme si elle avait des ailes- la créaturesauvage s’enfuit au loin. » « Que personne n’ait de scrupule de croire cet incident ; sa vérités’en trouve affirmée par ce qui se passa quand Constantin fut sur le trône, affaire dont lemonde entier fut témoin. Car un homme de ce genre fut amené vivant à Alexandrie et montréau peuple comme un merveilleux spectacle. Plus tard, pour empêcher que son cadavre ne pourrisse par la chaleur, on le conserva dans le sel et il fut emmené à Antioche pour quel’Empereur puisse le voir

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