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    des insectes inconnus  dans la neige 

     
    http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2013/03/15/la-neige-envahie-par-des-milliers-d-insectes-inconnus-en-france
     
    Claude Rémy s’est rendu sur les lieux de la découverte pour prendre des clichés et effectuer des prélèvements. Il s’est vite rendu compte que cette espèce n’était pas répertoriée en France. Photos Arnica MontanaClaude Rémy s’est rendu sur les lieux de la découverte pour prendre des clichés et effectuer des prélèvements. Il s’est vite rendu compte que cette espèce n’était pas répertoriée en France. Photos Arnica Montanaais c’est quoi ces petites bestioles ? », s’est demandé Claude Caubrières en découvrant autour de chez lui, à Val-des-Prés, des milliers d’insectes noirs posés sur la neige blanche. La petite bête mesure entre un et deux millimètres, foisonne dans une température très fraîche, s’enfouit sous la neige quand on l’approche et bondit jusqu’à 100 fois sa taille dès qu’on la touche. Assez de caractéristiques surprenantes pour qu’il décide d’en faire part à Arnica Montana, association scientifique pour la connaissance et la protection des milieux naturels des Hautes-Alpes, dont le siège est à Briançon.

     

     

    Claude Rémy, le président de l’association, s’est alors rendu sur les lieux de la découverte pour prendre quelques clichés et effectuer des prélèvements. Dans son laboratoire, Claude Rémy comprend que l’insecte n’en est pas un, mais appartient à une famille qui s’y rattache : les collemboles, une espèce primitive datant de 400 millions d’années : six pattes, un furca (petite excroissance sous l’abdomen permettant le saut), mode de reproduction sexué, alimentation diverse allant des moisissures, micro-algues ou débris, et proie d’autres insectes. Mais cette espèce n’est pas répertoriée en France, encore moins dans les Hautes-Alpes.

    Claude Rémy s’est alors tourné vers François Dussoulier, membre du groupe entomologiste des Hautes-Alpes (GRENHA). Mais pour les deux experts, de multiples points de questionnement restent en suspens. Pour eux, l’espèce hivernale hypogastrura existe principalement au Canada et non en France. Les analyses transmises au CNRS confirmeront peut-être cette hypothèse. Mais alors comment ces collemboles se sont-ils retrouvés à Val-des-Prés, dans le Briançonnais ?

    Est-ce une nouvelle espèce qui vient d’être découverte ?

    « C’est la première fois que de tels collemboles sont recensés, mais il est peu probable qu’ils viennent d’arriver. Cela reste à confirmer, mais ils sont probablement terrés dans le sol le reste de l’année. Ils diffèrent de leurs cousins des glaciers. Ils constituent un maillon important de l’écosystème pour le recyclage des matières organiques, et c’est assez curieux de ne pas savoir l’identifier. On ne sait pas, aujourd’hui, si c’est un phénomène localisé, faute de témoignages. Il serait intéressant d’en avoir plus. Si les gens y prêtaient attention, on pourrait peut-être les répertorier. Semblables à des puces de neige, ces collemboles vivent en nuées à sa surface, dans des températures allant de -6° à quelques degrés, si nous nous référons à l’hypogastura », détaille Claude Rémy.

    Au-delà de sa découverte, ce petit animal pourrait engendrer de grands espoirs pour les chercheurs du monde entier. Comme certains lézards et de rares grenouilles, le collembole est capable de fabriquer une protéine antigel qui empêche la formation de cristaux de glace. Une substance qui pourrait résoudre nombre de rejets d’implantation d’organes, en permettant à ceux-ci d’être convenablement conservés, et réintroduits dès que la protéine s’est dissoute à température ambiante.

    Revus lors d’un redoux après neige, les collemboles de Val-des-Prés devraient être présents encore quelques semaines, avant de disparaître sous terre. Où qu’ils aillent, ces minuscules bestioles posent en tout cas de grosses colles aux plus avertis.


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    Un bout d'étoffe «taché du sang de Louis XVI» vendu aux enchères


    Une relique contenant un fragment d'étoffe en lin «taché du sang de Louis XVI», sera vendue le 3 avril aux enchères à l'Hôtel Drouot à Paris. Elle est conservée dans un cercueil miniature en acajou et ébène sculpté.

    L'Hôtel Drouot mettra en vente une pièce d'étoffe en lin «taché du sang de Louis XVI».

     

     

    Cette pièce est estimée entre 4000 et 6000 euros (4950 et 7400 francs), a indiqué la maison de vente Coutau Bégarie, qui organise cette vente de souvenirs historiques.

    La relique est accompagnée d'une inscription manuscrite à l'encre sur une feuille de papier indiquant «Sang précieux de Louis XVI, 21 janvier 1793. Donné par le colonel Joubert en 1829».

    Incarcéré à la prison du Temple en 1792, le roi Louis XVI a été jugé, condamné à mort puis a été guillotiné le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (devenue depuis place de la Concorde).

     

    Cheveux ramassés

    «Après son exécution, les gens se sont jetés sur les effets du roi déchu. Ses cheveux, coupés par le bourreau, ont été ramassés et revendus», déclare l'expert de la vente Cyrille Boulay.

    Des écrits indiquent aussi que «les citoyens ont trempé leurs piques et leurs mouchoirs dans le sang» du condamné.

    L'étoffe relique mesure 20 cm sur 16 cm.

    Le mini-cercueil de 9 cm de hauteur sur 13 cm de longueur contient également une petite bourse remplie de sable, «recueilli probablement sur le sol au pied de la guillotine le jour où le roi fut décapité», selon l'expert.

    Pas de certitude

    L'expert concède qu'«il n'y a pas de preuve absolue qu'il s'agisse bien du sang de Louis XVI. «Pour cela il faudrait faire des analyses ADN», dit-il.

    Les nostalgiques de Louis XVI pourront également acheter sa boucle de chaussure en argent, conservée par Jean-Baptiste Cléry, valet du roi à la prison du Temple. Elle est évaluée entre 3000 et 5000 euros (3700 et 6200 francs).

    Elle a été donnée par Cléry, réfugié en Belgique, au duc Guillaume-Joseph de Looz Croswarem, et conservée depuis dans sa descendance, précise l'expert.(ats/afp/Newsnet)


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  • Un habitant de Morteau, dans le Haut-Doubs, d'ordinaire plutôt réputé loin à la ronde pour ses fameuses saucisses, affirme avoir recouvré la vue après s’être nettoyé les yeux avec l’eau de la grotte-chapelle de la Vierge de Remonot.

    La grotte chapelle de Remonot, près de Morteau.A priori, Jean Cairey-Remonay, 74 ans, n’a rien d’un illuminé. Ce chimiste retraité d’une grande usine de Morteau, tenue durant des années par sa famille, est pourtant le protagoniste d’une histoire peu commune survenue le 19 janvier dernier. Il affirme à qui veut bien l’entendre qu'en ce jour béni, il a retrouvé le plein usage de ses yeux.

     

     

    «Quand j’étais enfant, j’ai été victime d’une mine laissée là après la guerre. J’ai perdu un œil et l’autre ne m’assure que 3/20e d'acuité visuel. Depuis le début du mois de novembre j’avais perdu la vue à cet œil. J’ai ce que l’on appelle un trou rétinien. Je devais subir une opération lourde à Paris. Ce qui me faisait le plus peur c’était la suite, je devais rester couché durant vingt jours dans le noir, 23 heures sur 24», relate le septuagénaire dans les colonnes de L’Est Républicain.

    «Je me suis frotté les yeux»

    Angoissé à la perspective de vivre ces moments pénibles, Jean Cairey-Remonay prend contact avec des religieuses, à Remonot, village situé entre Morteau et Pontarlier, afin qu’elles organisent une messe. Lieu choisi et tout indiqué: la grotte-chapelle située entre Morteau et Pontarlier.

    Selon des historiens, ce lieu est devenu sacré à l’époque des druides. Dès le Moyen-Age, il est considéré comme un lieu de pèlerinage et son eau devient plus particulièrement réputée pour la guérison des yeux.

     

    «J’y vais depuis que je suis petit, à l’époque c’était avec ma grand-mère. Ce 19 janvier, je me suis frotté les yeux avec l’eau», confie Jean Cairey-Remonay avant d’ajouter: «Il ne s’est d'abord rien passé. C’est trois heures après, quand j’étais rentré à la maison que la vue m’est revenue. Je pouvais relire, les lignes aplaties se redressaient. C’était complètement inespéré. Et depuis, je vois assez pour lire le journal ou même les petites lettres sur les boites de médicaments. »

    Chirurgien très étonné

     

    L’événement ne l’empêche pas le retraité de consulter le praticien chargé de l’opérer à Paris. «Il m’a dit que c’était totalement inexplicable pour lui mais qu’il n’était plus nécessaire de m’opérer. Le trou s’était bouché. Et cela semble définitif. Il était très étonné», souligne le septuagénaire «miraculé».

    L’histoire de Jean Cairey-Remonay commence à faire le tour des médias. Le Figaro a interrogé un spécialiste, le professeur Gilles Renard, directeur scientifique à la Société française d'ophtalmologie (SFO). «Le trou rétinien est une pathologie banale, un traumaculaire, qui survient chez les personnes âgées par modification du vitré et qui contracte la rétine pour donner l'impression d'un trou», explique le spécialiste.

    «L'opération prend 45 minutes à une heure et consiste à enlever le vitré de la surface de la rétine. Après quoi le trou disparaît et la vision revient. Or il arrive que le vitré se décolle spontanément. Ce n'est pas fréquent mais pas exceptionnel non plus, bien des opérations ont été annulées en raison de ces autoguérisons».

    Explication médicale

    Pour les milieux scientifiques, l’histoire heureuse de Jean Cairey-Remonay pourrait donc avoir une explication purement médicale: le frottement de ses yeux a pu aider à recouvrer la vue, bien davantage que l'eau «bénite».

    Egalement contacté par L’Est Républicain, Mgr Lacrampe, évêque de Besançon fait preuve de prudence, tout en prenant note de l’issue réjouissante de la messe-pèlerinage: « Si cette personne est guérie ou soulagée alors on ne peut que s’en réjouir et rendre grâce ».

    Quant à certifier être en présence d’un miracle, la procédure ecclésiastique passe, entre autres, par une commission composée aussi de scientifiques laïques, précise l’évêché de Besançon. Autant dire, qu'on en est bien loin...(Newsnet)


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    Maubourguet. Un objet non identifié découvert sur un chantier

     
    Maubourguet. Un objet non identifié - Tous droits réservés. Copie interdite.
    Maubourguet. Un objet non identifié () 

    Maubourguet. Un objet non identifié

    Cet objet a été trouvé lors des fouilles et des travaux de terrassement du nouveau complexe sportif derrière le collège. Ce n'est pas un objet volant, bien au contraire, et les ouvriers interrogés ce jeudi 28 février ignorent tout de cet étrange objet.

    Il ressemble à une grosse altère qui s'élève à 2 m environ du sol sur près de 6 m de long. Il est rouillé et a un écrasement en son milieu qui fait penser à un gros huit. Et si c'était une dalle de dolmen ? et si c'était… À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous n'avons pas de réponse.sourcehttp://www.ladepeche.fr/article/2013/03/02/1573130-maubourguet-un-objet-non-identifie.html#xtor=EPR-1


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