• au pays des petites têtes

      http://www.arte.tv/fr/1099430,CmC=1099468.html

     

     

    Le mythe des irréductibles réducteurs

    De nombreuses cultures ont attribué à la tête humaine un symbolisme guerrier. Des coupeurs de têtes de Bornéo au scalp des Indiens d'Amérique du Nord, en passant par la guillotine des révolutionnaires français, tous les continents ont connu des civilisations fascinées par cet acte violent jusqu'à l'institutionnaliser. Les réducteurs de têtes, uniques dans le monde, avaient porté cette fascination à l'extrême. La guerre contre l'envahisseur espagnol fut, semble-t-il, un catalyseur de cette pratique…

     

     La coutume des têtes réduites


    Avant l'arrivée des conquistadors, cette pratique était fréquente entre Jivaros, c'était donc une violence qu'ils développaient entre eux (intra-ethnique) avec des débordements interethniques, d'autres ethnies comme les Zaparos en faisant les frais ! En fait, la coutume des têtes réduites était pratiquée par les Indiens entre eux pour leur propre quête spirituelle. Il était important d'exécuter cette célébration selon un rituel immuable. Il fallait récupérer la peau de la tête de la victime et, par une série de décoctions et de séchages, la réduire jusqu'à la taille d'une pomme pour l'appliquer sur une boule de bois. Il fallait ensuite coudre les paupières, les narines et la bouche pour enfermer l'esprit du mort. De cette manière, les grands guerriers profitaient de son énergie. 

     

     

     La guerre contre les Espagnols


    L'état de guerre continuel qui résultait de la chasse aux têtes réduites rendait les Indiens particulièrement aguerris aux techniques modernes de guérilla. Ils devinrent célèbres pour leur férocité, leur combativité guerrière et les pièges qu'ils tendaient adroitement aux conquistadors dans la forêt. La légende amplifia l'histoire en soutenant que les accès du territoire Shuar étaient balisés par les têtes réduites des soldats espagnols. En un demi-siècle, la guerre contre les Espagnols fit plusieurs dizaines de milliers de morts du côté espagnol et beaucoup moins du côté Shuar… Les Espagnols, effrayés par tant de détermination, rendirent célèbres les tsantsa comme le symbole le plus horrible de la victoire du sauvage contre le civilisé.

    C'est donc indirectement grâce à la tsantsa que les Shuar délogèrent les Espagnols pour ainsi bénéficier de près de trois siècles supplémentaires de tranquillité. Le mythe des irréductibles réducteurs était né.

     

      et on peut trouver des fausses têtes sur le net voici une annonce des plus caucasse que je vois

    Vente ] Tête réduite Jivaro ( tsantsa )

     
     
    Cliquez sur l'icône pour zoomer
    • Insérée le : jeudi 25 décembre 2008
    • Fermeture le : permanente
    • Etat de l'objet : Neuf
    • Prix (€): 25,00
    • Port (€): 8,00
    • e-Mail : ch-lefeuvre@club-internet.fr
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    Tête réduite Jivaro. Il ne s'agit pas d'une véritable tête qui d'ailleurs sont très rares et chères, mais d'une reproduction. Cette tête réduite Jivaro à été réalisé par des indiens en Equateur, en peau et poil de chèvre. Elle à été réalisé en suivant les méthodes traditionnelles, paupières et bouche cousues. Objet parfait pour épater vos amis ou comme décoration originale. Dimensions environ 13cm de haut (sans les cheveux) et 8 de large. La photo présenté ici est une photo "générique". Après conclusion de la vente, je vous enverrais 2 ou 3 images des têtes disponibles du moment. A vous alors de choisir celle que vous désirez. Expedition partout en France contre 6 euros de port en Colissimo.

     

     

    un peu de serieux 

     

    Sur la piste des Jivaros

    Parti à la rencontre des Indiens Shuar, Yves de Perreti découvre un peuple méfiant envers les Blancs qui, dans leur imagerie coloniale, ont réduit leur culture à quelques traits de cruauté.

    Lors d’une vente aux enchères à l’Hôtel Drouot, Yves de Perreti tombe sur la tête réduite (tsantsa) d’un missionnaire anglais datant des années 1870. Commence alors une recherche sur l’origine de cette tête et sur les coutumes des Shuar, Indiens d’Amazonie. La piste mène le réalisateur en Belgique, où la tête réduite a été achetée, puis en Équateur où vivent des tribus qui pratiquaient le rite sacré de la tsantsa. Entre-temps, Yves de Perreti visite des musées, rencontre des experts, relit l’album de Tintin L’oreille cassée (qui a pérennisé la légende des cruels Jivaros) et visionne de vieux films de missionnaires, plus révélateurs des fantasmes de l’homme blanc que de la culture qu’ils cherchent à décrire. Puis il se rend au plus profond de l’Amazonie. Là, c’est l’étonnement : où sont donc passés les “sauvages” des mythes colonialistes ?

    Sauvage toi-même !
    Ce documentaire met à nu les stéréotypes des Européens sur les Jivaros – un nom qui leur a été donné par les colons espagnols et qu’ils ressentent comme une insulte. Eux-mêmes s’appellent les Shuar. Yves de Perreti a voulu voir comment ce peuple a “fait face à l’encombrante renommée dont nous les avons gratifiés”. Son documentaire rend compte d’une culture qui n’a rien à voir avec 
    l’image qu’on a montrée d’elle. “Là où nous avions vu de la cruauté, il y avait une célébration de la vie, une sorte de catharsis”, explique le réalisateur, qui estime que “notre incompréhension des autres (est) comme une réduction de l’autre
     
     
      Vidéo (Real Player; 21")

    "Pourquoi les gens s'entre-tuaient-ils? C'était une manière de faire justice. Si quelqu'un tuait un de nos frères, il fallait se venger en tuant un des siens. Les autres se vengeaient à leur tour. Si l'un coupait une tête, l'autre coupait aussi. C'était comme ça que se faisait la justice entre les tribus." (Angel Utitiaj)

    "Les anciens, les Shuar authentiques, ceux qui sont mort avec la pagne et la couronne de plumes, n'ont certainement jamais eu honte de parler du "tsantsa". En revanche, ils étaient tenus à la discrétion, et ils ne devaient le raconter à personne, tant que l'auteur du meutre était en vie. Parce qu'eux-mêmes se seraient mis en danger, en racontant. Ils savaient que si un vieux parlait... et quelqu'un l'entende, il risquait de le répéter à la famille du mort. Cela aurait eu un impact très fort. Elle pouvait éprouver du ressentiment, se dire: Comment, cet homme qui a tué un membre de ma famille est encore en vie !Elle pouvait se venger. Dons les anciens restaient très discrets."

     

     http://fr.fotopedia.com/wiki/T%C3%AAte_r%C3%A9duite

    ”.

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