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    CHINE

    09 mai 2011 09:58; Act: 09.05.2011 10:10Print

    Naissance d’un bébé à deux têtesNaissance d’un bébé à deux têtes

    Deux jumeaux siamois bicéphales sont nés par césarienne dernièrement dans un hôpital chinois.

     

     
    • par e-mail

    L'hôpital de la ville de Suining dans le sud ouest de la Chine a été le théâtre d’un évènement inhabituel, jeudi 5 mai dernier: la naissance de jumelles bicéphales. Les photos des enfants nés par césarienne et pesant 4,05 kg ont été diffusées lundi.

    Bao Qiaoying, la mère des petites filles, dont on ne connait pas les noms, a appris le 3 mai qu’elle allait accoucher de jumeaux siamois bicéphales. Elle a alors décidé d’avorter, mais il était trop tard. Les deux échographies passées en septembre et en février dernier n’avaient rien montré d’anormal. 

     

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    Afrique du sud : le monstre qui change d'apparence terrorise un village

     

    Publié le 25.04.2011, 19h39 | Mise à jour : 21h34

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    Steytlerville (Afrique du Sud). Des paroissiens ont affirmé à la police avoir été épiés par le monstre durant l'office. 

    Steytlerville (Afrique du Sud). Des paroissiens ont affirmé à la police avoir été épiés par le monstre durant l'office.  | DR Zoom

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    Il n'a encore blessé personne mais flanque la frousse à tout le monde. Un monstre trouble depuis un mois la quiétude de la petite ville sud-africaine de Steytlerville. Selon l'adjudant Zandisile Nelani, de la police du Cap oriental, la créature a été signalée à deux reprises encore dimanche soir. Sa particularité, qui est pour beaucoup dans la peur qu'elle inspire, est qu'elle change à chaque fois de forme et d'apparence. <btn_noimpr>
     
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    C'est d'abord un homme portant une veste noire qui a été vu près d'une taverne. Un habitant qui s'approchait a constaté qu'il n'avait pas de tête. L'inconnu, selon le policier, s'est ensuite transformé en un chien méchant aussi gros qu'une vache. Le monstre se serait ensuite montré à plusieurs personnes dans la même rue, prenant l'aspect d'un gros singe, avant de disparaître.

    Il regardait par les fenêtres de l'église

    La police de Steytlerville avait déjà reçu la semaine dernière des dépositions d'habitants signalant la présence de ce monstre changeant de forme quand on le regarde, qui n'apparaît que la nuit. Un témoin a expliqué qu'il a été successivement un homme en costume, un cochon et ensuite une chauve-souris. D'autres ont dit qu'il volait. Le monstre avait auparavant été vu par des paroissiens: il regardait par les fenêtres de l'église, lors d'un service. Sa première apparition remonte à un mois, alors qu'il s'était invité à deux enterrements.

    Selon l'adjudant Zandisile Nelani, les habitants, apeurés, ont réclamé une réunion avec la police. Celle-ci a donné son accord de principe, à condition qu'on arrive à photographier le monstre, comme preuve de son existence. Une photo du monstre se reposant sous un arbre a été prise : il a forme humaine, mais au développement, selon le policier, la photo a révélé un animal inconnu. «C'est une chose très étrange qui se passe à Steytlerville, mais personne n'a été blessé», a conclu l'adjudant.

    LeParisien.fr

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  •   http://www.lantimatiere.info/projet/laccs-aux-univers-parallles

    1) La pensée spirituelle de l’au-delà

     
    a. L’accès au Royaume des Morts dans l’Egypte antique

    « Ne dites-vous pas que la mort est le contraire de la vie? - Oui. - Et qu’elles naissent l’une de l’autre? - Oui. - Qu’est-ce donc qui naît du vivant? - Le mort. -Et qui naît du mort? - Le vivant - C’est donc des morts que naissent toutes les choses vivantes. Par conséquent les âmes existent dans les enfers après la mort. » Platon, vers 383 avant J.-C.

    Cette citation de Platon donne une vision cyclique de la vie et de la mort, et par conséquent, admet l’existence d’un lieu – ici les enfers – où l’âme continue d’exister après la mort. Ne peut-on pas considérer, en quelque sorte, ce lieu comme un monde parallèle au nôtre, coupé de notre réalité ?

    La mort a, en effet, toujours été l’un des plus grands mystères chez l’homme ; celui-ci s’est toujours intéressé à la question d’une éventuelle vie après la mort, que ce soit d’un point de vue spirituel ou philosophique. Bien que les religions diffèrent par leurs rites et le nom de leur Dieu, hindouistes, bouddhistes, musulmans, taoïstes et chrétiens ont des croyances similaires quant à la question de l’accès à des mondes parallèles au nôtre.

    L’idée d’une vie après la mort s’était déjà développée dans la religion des civilisations très anciennes. Il y a des milliers d’années, les Egyptiens de l’Antiquité avaient trouvé un moyen d’échapper à la mort en tant que finalité, souhaitant profiter des plaisirs de la vie même après la mort.

    Au commencement, la légende dit que Râ, le Dieu Soleil, avait envoyé Osiris et Isis en Egypte afin qu’ils enseignent la bonté au peuple. Mais Osiris fut tué par son frère jaloux Seth, qui éparpilla quatorze morceaux de son cadavre dans tout le pays pour dissimuler son crime ; Isis les retrouva tous, sauf un, et les embauma en faisant d’Osiris la première momie, pour lui donner une seconde existence. On chanta des incantations pour le supplier de revenir. Ils procédèrent ensuite à la cérémonie de l’ouverture de la bouche afin qu’il puisse à nouveau manger, parler, bouger et voir. Puis ils construisirent une statue ressemblant à Osiris de son vivant, lui infligèrent la cérémonie d’embaumement, de momification, lui donnèrent des amulettes, et procédèrent également à l’ouverture de la bouche avec leurs chants magiques. Ces derniers étaient si puissants qu’ils animèrent la statue. On dit qu’ensuite, Osiris s’en alla dans son royaume qu’il créa dans le ciel, où s’étendaient des jardins délicieux, des palais somptueux et mille plaisirs. Par la suite, les Egyptiens voulurent connaître le même sort qu’Osiris, afin de connaître la paix et le repos éternel. Osiris, dans sa bonté, ouvrit les portes de son paradis aux âmes les plus pures.

    Préparer son passage dans l’au-delà était devenu la préoccupation majeure des Egyptiens qui faisaient construire, s’ils en avaient les moyens, leur tombe de leur vivant. Les pharaons disposaient des tombes les plus monumentales, d’abord de simples tombes royales (IIIe millénaire avant Jésus Christ), puis pyramides « à escaliers » symbolisant un accès au ciel et pyramides lisses matérialisant dans la pierre les rayons de soleil, et enfin d’immenses sépultures creusées dans la roche. Leurs couloirs s’élevaient vers les sommets de la pyramide et le ciel, ce qui formait un passage au Royaume des morts à disposition du pharaon.

    Selon leurs croyances, chacun possédait des éléments spirituels essentiels : le « ka », la force spirituelle, le « ankh », l’étincelle de la vie et le « bâ », l’âme. Pour accéder à l’immortalité, il fallait réunir ces trois éléments. Le procédé de momification était essentiel pour conserver le corps ; celui-ci était enveloppé de bandelettes de lin, après avoir retiré la plupart des organes (foie, poumons, estomac, intestins, cerveau), que l’on mettait dans de petits vases appelés canopes, sauf le cœur, symbole de l’âme.

    Papyrus du Livre des Morts.



    Sur la représentation ci-dessus, le défunt (à gauche) est accompagné d’Anubis et se prépare à être jugé. Le cœur est pesé avec la plume de Maât, déesse de la justice. On aperçoit aussi Ammit, qui dévorera le cœur s’il est plus lourd que la plume, et Thot, dieu de l’écriture, représenté avec une tête d’ibis, notant le résultat de la pesée.

    Cependant, le jugement ne garantissait pas l’accès au Royaume d’Osiris. Ayant rempli les tombes de provisions de nourritures, de statuettes destinées à servir le défunt ou à le protéger, d’amulettes, de bijoux et d’armes en vue de son long et périlleux voyage, celui-ci disposait de toutes les chances pour arriver à son but. Mais ce voyage était extrêmement périlleux : il fallait franchir de nombreux obstacles au cours de leur voyage avant de retrouver Osiris, le souverain : des monstres pouvaient surgir à tout moment et il fallait convaincre les gardes du royaume d’Osiris d’ouvrir les portes. Le défunt prenait place sur la barque de Râ, Dieu Soleil, pour arriver à son but. C’est pourquoi on déposait de nombreuses amulettes dans les tombes. La mort était assimilée à une traversée fluviale ; d’ailleurs, dans l’alphabet des hiéroglyphes, le mot « voyager » était représenté par un symbole en forme d’embarcation.

    De plus, les Egyptiens ne limitèrent pas la momification aux humains, pensant que certains animaux méritaient aussi une vie après la mort. En effet, les animaux étant considérés comme des messagers des dieux, ils momifiaient également des chats et des crocodiles !

    L’accès au paradis d’Osiris était donc loin d’être aisé. Il nécessitait beaucoup de préparation, du courage, de la chance, et surtout, de la vertu. Ces croyances ne sont pas tellement éloignées de celles des religions actuelles. On trouve, déjà chez les Egyptiens, le concept du jugement de l’âme et du paradis. L’enfer n’existe pas encore, l’alternative du paradis étant plutôt la mort. La conception égyptienne du paradis peut se résumer à ceci :

    « Si le défunt a appris ce chapitre, il pourra atteindre les champs des bienheureux. Il trouvera sur l'autel de la grande divinité la boisson et le pain consacrés. Il pourra atteindre les champs des bienheureux après avoir revêtu toutes les formes qu'il lui plaira ; il pourra enfin y circuler à tout moment, réellement, éternellement... », d’après une traduction du Livre des Morts, une compilation d’incantations mise à la disposition du défunt pour sa vie dans l’au-delà.

    Déjà chez les Egyptiens donc, le paradis était perçu comme un jardin. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que cette idée fut reprise par les Grecs avec le mot paradeiso, signifiant « jardin entouré de murs », puis par le latin (paradisus).

    b. L’accès aux Univers parallèles dans les grands courants de religion

    Il s’agira à présent de voir les conceptions de la vie dans l’au-delà dans les grands courants actuels de religion, et comment, de nos jours, l’homme pense accéder à un autre monde après la mort.

    Aucune religion ne rejette l’idée d’un monde extérieur au nôtre, celui des vivants, après la mort. Seuls les rites, les moyens d’y accéder et les noms de ces différents lieux changent ; mais en fin de compte, nous sommes tous destinés à nous retrouver dans l’un de ces différents mondes…

    Tout homme est confronté un jour à la mort, mais suivant ses actions, ses péchés et ses bienfaits, il peut accéder à différents mondes. C’est pourquoi nous sommes tous jugés par une présence divine, que cela soit Saint-Pierre pour les chrétiens, dans un lieu « entre deux mondes », que les chrétiens appellent purgatoire, les juifs shéol (le judaïsme diffère cependant dans la mesure où le jour du jugement dernier n’aura pas lieu avant la venue du Messie : l’âme du défunt, ou souffle divin, rouah, retourne à Dieu dans le shéol)…

    Les « bons » se rendent dans un lieu de mille plaisirs et délices, où Dieu apparaît : paradis, jardin d’Eden, moksha pour les hindouistes, ou encore nirvana pour les bouddhistes ; ce monde, que l’on se représente comme au-dessus du nôtre, au Ciel, est la représentation symbolique de ce que chaque croyant espère atteindre après la mort. L’étymologie de nirvana nous renseigne d’ailleurs sur le sens premier de ce mot, « nirva » signifiant « éteindre », le paradis est un lieu où toutes les souffrances sont anéanties. Mais les bouddhistes considèrent le nirvana plus comme un état qu’un lieu.

    Quant aux pécheurs, ils sont condamnés aux tortures, au feu, à la glace, à la souffrance de l’enfer, ou géhenne pour les musulmans ; il s’agit d’une vision tout aussi symbolique que celle du paradis. Une telle opposition aboutit forcément à un état intermédiaire pour ceux qui ne sont ni « bons », ni « mauvais ». Dans certaines religions, ceux-ci connaissent un sort bien différent : dans le Coran, ils sont condamnés à rester dans un monde intermédiaire appelé araf.

    La vision islamique du paradis est particulière parce qu’elle ne stipule pas l’existence d’un seul paradis et d’un seul enfer, mais de sept de chaque. Il est écrit dans le Coran : « Nous avons créé sept Cieux au-dessus de vous ». Cette vision est d’autant plus symbolique qu’un unique paradis : le plus haut placé, le plus sublime. Il en est de même pour les sept portes de l’enfer, où le septième niveau est le lieu où les croyants sont en attente du paradis.

    Hindouistes et bouddhistes rejettent cette idée d’accéder, après la « première mort », au ciel ou en enfer, mais en instituant une autre croyance que beaucoup d’autres religions comme le christianisme ou le judaïsme ignorent : la réincarnation. Les premiers pensent que l’homme possède une âme qui passe d’un corps à un autre à chaque fois qu’il se réincarne ; les seconds croient que ce n’est pas la même âme qui renaît, ni une autre, Bouddha considérant la vie comme éphémère et impersonnelle. Mais les deux religions admettent l’existence du karma, le destin ; ainsi, ceux qui se sont mal conduits dans une vie sont punis dans la suivante. Après chaque mort, l’âme fait une brève étape au paradis ou en enfer suivant ses actions, puis se réincarne. Chez les hindous, le temps s’écoule de manière cyclique : il existe un cycle de créations et de destructions : quand le Dieu-Créateur Brahma se réveille, l’univers se crée ; quand il se rendort, tout se détruit. Ces cycles, appelés Yugas, durent 4,5 milliards d’années. Il existe une conception similaire de la réincarnation chez les bouddhistes. C’est le Samsara, la roue de l’Existence où les êtres renaissent. Une âme peut se retrouver sous six états différents, soit dans six mondes : le royaume des dieux, celui des dieux rebelles, des « prêta » (affamés), les enfers, le domaine animal, le monde des hommes. Cette Roue des Existences est tenue entre les griffes du dieu de la mort, le Yama ; dans le ciel, on voit Bouddha, qui pointe du doigt le chemin libérateur, la Roue du Dharma, permettant de sortir de ce cycle infernal et d’aboutir à la réalisation du nirvana.

    Etymologiquement, « yoga » vient d’une racine que l’on trouve même en français (« joindre »), ce qui justifie l’idée d’unification de soi. Il s’agit d’une tradition originaire de l’Inde antique. Sa fonction première était de permettre aux hommes de se purifier, de retrouver leur bien-être dans le corps comme dans leur âme.

    Cependant, il faut bien distinguer la vraie tradition du yoga en Inde de celle que l’on pratique en occident simplement pour se relaxer. Le yoga est d’abord né d’une tradition philosophique dès le VIIème siècle avant Jésus Christ en Inde par des sages appelés Upanishads, où il s’agissait de relier le corps et l’âme pour former une certaine unité. Puis, il a fait partie intégrante de la littérature spirituelle où la conception est élargie à l’homme et l’Univers, l’homme et Dieu, d’où cette idée de « joindre ». Ensuite, cette tradition s’est divisée en trois grands courants : le karma yoga (yoga de l’action) c’est-à-dire le yoga qui nous accompagne tout le temps, qui nous suit dans tous nos actes à la recherche du « bien » ; le bhakti yoga (yoga de la dévotion) est particulièrement pratiqué chez les bouddhistes et les hindouistes, parce qu’il permet de se rattacher au divin ; le jñâna yoga (yoga de la connaissance) est le plus subtil, il exige un détachement de la vie quotidienne afin de permettre à celui qui pratique le yoga d’entrer dans une introspection profonde.

    Zen est une tradition qui se développa d’abord en Chine sous le nom de « ch’an » dès le VIIème siècle, sous une forte influence du taoïsme, avant d’arriver au Japon. Le zen correspond à l’interprétation de la doctrine de l’illumination de Bouddha. Plus qu’un état d’esprit particulier, c’est un art de vivre. « Quand je mange, je mange ; quand je dors, je dors » ; la voie du zen amène à une connaissance de soi plus approfondie, un détachement de la vie parfois douloureux et ardu, et nous permet de nous tourner vers les valeurs essentielles de la vie. Dans le bouddhisme, les Quatre Nobles Vérités se résument ainsi : tout est souffrance ; le désir matériel en est la cause ; seul le renoncement au plaisir permet son extinction ; le Noble Sentier permet ce détachement, avec pour but ultime la pensée parfaite, la parole parfaite, l’action parfaite…

    Le Zen et le Yoga sont une manière de méditer mais elles ne sont pas les seules. Elles ne font ici qu’illustrer le fait que méditer ne se fait pas de façon unique, et surtout, que cet état est très difficile à atteindre. Dans de nombreuses religions, surtout en Orient, seul un état de sagesse et de pureté peut nous permettre d’accéder au paradis et au repos éternel, sans quoi nous sommes condamnés à nous réincarner indéfiniment. Cette sagesse s’acquiert par la méditation ; par exemple, le christianisme exige, pour aller au paradis, de n’avoir commis aucun péché et avoir mené une vie exemplaire et vertueuse.

    La pensée de la vie après la mort est donc similaire dans toutes les religions, dans la mesure où notre vie dans l’au-delà dépend fortement de celle que nous menons sur Terre. D’un point de vue spirituel, seule la vertu et la méditation nous permettent d’accéder à un univers parallèle favorable.
     

    2) La pensée philosophique de l’au-delà


    On peut élargir la pensée du voyage de l’âme après la mort à la philosophie.
    Platon* développa une théorie intéressante sur la vie après la mort. Selon lui, tout ce qui existe dans la nature est soumis au changement, à la dégradation, à la disparition, mais tout est fait à partir d’un « moule » intemporel, que Platon appelle « Idée ». Derrière tout se trouve l’Idée du gâteau, de l’humain, du chien, etc. Ainsi, il pensait qu’il existait une autre réalité, appelée Monde des Idées, derrière tout ce que l’on voit, perçoit, touche, sent… Et Platon pensait que l’âme, avant d’habiter notre corps, se trouvait dans le Monde des Idées, ayant alors une vision parfaite des choses. Mais une fois qu’elle renaît dans un corps, elle oublie progressivement toutes ces idées… Au fur et à mesure que l’homme voit des choses autour de lui, par exemple, un cheval en pain d’épice ; cela suffit à l’âme de se rappeler vaguement du souvenir du cheval parfait du monde des Idées, et elle a alors un désir de revenir dans ce monde parallèle. Ayant conscience de son immortalité, l’homme veut alors quitter son corps, qui n’est qu’une prison de l’âme. Seuls les érudits, les philosophes, peuvent ressentir ce désir de quitter la prison du corps.

    La vision de l’au-delà de Platon se compose donc d’un cycle, où l’âme, éternelle, habite successivement différents corps en se ressourçant toujours dans le monde des Idées entre deux vies. Sa conception n’est donc pas tellement éloignée de celle des bouddhistes et hindouistes, l’idéal étant d’accéder au paradis pour toujours… par la sagesse.
     

    3) L’accès aux Univers parallèles : fiction ou réalité ? 

     

    Bien que les religions aient abordé le thème de l’accès aux Univers parallèles pendant des siècles, il deviendra un thème de prédilection dans la science-fiction.
    « Ce couteau est capable de couper les plus infimes particules de matière. Aucun ange, aucun esprit, aucune matière ne peut lui résister, pas même l'air... » Philip Pullman, A La Croisée des Mondes.

    Divers moyens ont été imaginés par les auteurs de science-fiction pour accéder à un Univers parallèle, de façon plus ou moins simple. Prenons le cas de La Croisée des Mondes : pour voyager d’un monde à un autre, il suffit d’utiliser un poignard « subtil » : celui-ci permet de « découper une ouverture dans le monde », ce qui ouvre accès à une autre dimension. Par la volonté de son possesseur, ce poignard permet de « sentir » toutes les ouvertures vers les autres Univers. Il lui suffit donc de choisir l’accès qu’il souhaite et d’agrandir l’ouverture, trop petite, de manière à pouvoir traverser la « porte » qui sépare deux Univers.

    Une explication moins fantaisiste est développée dans la série Sliders. Un jeune génie en physique, Quinn Mallory, invente une machine capable de créer un vortex qui permet d’accéder à des univers parallèles. La conception de dimensions parallèles consiste ici en différentes versions de ce qu’aurait pu être la vie si l’histoire avait évolué différemment (par exemple, un monde sans guerre mondiale). Cette machine, qu’il peut contrôler à l’aide d’un minuteur, une sorte de télécommande limitée dans le temps, lui permet d’arriver dans un monde froid et austère, mais n’agit pas à temps pour revenir sur Terre ; au contraire, il glisse d’Univers parallèle en Univers parallèle. Mais cette théorie est-elle envisageable d’un point de vue scientifique ?

    Vortex dans Sliders

    Déjà à la fin du XVIIIème siècle, le physicien John Mitchell* avait fait remarquer qu’une étoile suffisamment massive et dense pouvait posséder un champ gravitationnel de façon à ce que la lumière émise par cette étoile soit retenue par la force de gravitation, ce qui rendrait l’étoile totalement invisible. Il se forme alors un trou noir. Mais il se posait alors un problème : si on considérait la lumière comme une particule, elle est bel et bien freinée par la gravité ; mais si on la considère comme une onde, la lumière n’est jamais arrêtée, sa vitesse étant constante. Ce fut le physicien américain Oppenheimer* qui découvrit que le champ gravitationnel d’une étoile modifiait la trajectoire de la lumière ; quand une étoile se contracte, son champ gravitationnel se renforce et la courbure de la lumière est maximale, créant un espace-temps dont la limite est appelée Horizon des Evénements, dont rien ne peut s’échapper. Dans le trou noir, il y a un endroit de densité infinie appelé « singularité* », pour laquelle les lois de la physique ne peuvent pas s’appliquer.

    Aucune réponse n’a été trouvée avant la théorie de Relativité Générale d’Einstein en 1915. Quelques solutions, très instables, des équations de cette théorie montrent que l’on peut tomber dans une singularité, c’est-à-dire dans un « trou de ver*», à travers lequel on ressortirait dans une autre région de l’Univers, voire dans une autre dimension, par un trou blanc* ! A l’inverse des trous noirs, ces trous blancs feraient jaillir de la matière. Ces solutions impliqueraient la formation d'un espace constitué de deux « feuilles » identiques parallèles reliées par un vortex, ou trou de ver. Mais ceci serait extrêmement dangereux : la moindre perturbation, comme la présence d’un astronaute, pourrait modifier la singularité.

    Schéma d’un trou de ver



    De plus, il existe plusieurs types de trous de ver, et ils ne sont pas toujours franchissables…dans les deux directions. Dans Sliders, le trou de ver utilisé ne fonctionne que dans un sens, de telle manière qu’il leur est impossible de revenir. Autre faille à la théorie développée par la série, c’est tout simplement le passage dans le vortex. Quelle est sa forme ? Comment le pénétrer sans être désintégré par l’attraction énorme du trou noir ?

    Donc l’accès aux Univers parallèles ne repose, pour l’instant, que sur le mythe. Il requiert beaucoup de sagesse sur le plan spirituel, et dans la science-fiction, les théories développées sont très loin d’être probables ; et de toute façon, il serait tout à fait impossible d’y accéder de son vivant.
    Cet accès difficile renforce l’aspect mythique des Univers parallèles, et aiguise la curiosité des scientifiques, qui eux, ne baisseront jamais les bras pour prouver leur existence…
     


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  •  Une araignée sur la cathédrale de Reims

     

    cette araignée fait couler pas mal d'encre et pourquoi a t'on choisi une araignée pour grimper le long de cet édifice temoin des plus grands sacres des rois de france ? le fil de l'araignée serait il le symbole d'une eventuelle nouvelle monarchie est t'elle là pour le retour du grand monarque annoncer dans les quatrains de michel nostradamus ?

    je trouve étrange et obscure le choix de cette représentation pour gravir un tel édifice mais qu'en pense l'ange au sourire ?

     

    comme vous voyez il a  son petit air narquois lui aussi se doute bien de quelque chose , une araignée de 37 tonnes qui monte le long de la maison de dieu il y à de quoi faire rire les anges , mais je me suis amuser à observer sur la toile du net ce qui se disait à propos de cet animal sorti des enfers et lisez bien vous allez être surpris

     Guy Tarade Dame Alexandra, Araignée et Aimant ont la même racine...La cathédrale sera-t-elle un nouveau pôle d'attraction basée sur une de ces révolutions cycliques qui ont marqué l'histoire de notre pays ?


     Romuald Cassiaux 

    Pour grimper l'araignée se sert du fil qui, sur le "plan mystique évoque le cordon ombilical, dit encore chaîne d'or reliant la créature au créateur et par laquelle celle-là tente de se hisser vers celui-là..." Une invitation probante à saisir qu'en chacun de nous il y a un archétype fort en sommeil : l'Homme Royal. Une prise de conscience collective permettrait sans aucun doute un retour possible à la Monarchie. L'araignée est aussi une épiphanie lunaire... Reims est une Notre-Dame, il faut peut-être aussi creuse de ce côté là!!! Guy Tarade ne croit pas si bien dire lorsqu'il évoque le terme de "révolutions cycliques".   




     Rocco Vinch 
    Ne croyez pas que cet animal géant n'est qu'un amas de vérins et de câbles. Cette bête de 37 tonnes s'appelle l'araignée de Yokohama. Et elle a une soeur et une histoire...
    « En 2009, lors de la fête des 150 ans du port de Yokohama, des pêcheurs ont trouvé un gros paquet de 8 mètres de diamètre dans l'eau. Avec une grue, ils l'ont sorti de l'eau, puis l'ont ouvert... c'était une araignée géante. Elle s'appelait la Princesse de Liverpool, elle avait voyagé sous l'eau depuis l'Angleterre, après avoir participé aux festivités de la capitale européenne de la culture.
    Elle a été rejointe par sa soeur, l'araignée de Yokohama. C'est cette dernière qui est arrivée à Calais, cette nuit.
    Elle s'est agrippée sur le belvédère. « Nous avons dû installer des lumières, pour qu'elle ne ponde pas... » explique François Delarozière, chercheur en araignées géantes, chargé de mater la bête. il faut savoir que les araignées font leurs oeufs dans l'obscurité, « et il ne s'agit pas de retrouver quelques centaines de petits spécimens dans les rues de Calais !» L'araignée fait une halte avant de partir à Reims, où elle est attendue les 16 et 17 avril pour inaugurer le tramway et fêter les 800 ans de la cathédrale........    



     Syn Veritas ‎(...ou, par quel art procède l'oeuvre de L.Bourgeois ?)
    http://en.wikipedia.org/wi
    <wbr></wbr>ki/Maman
    N'oublions pas le carrefour énergétique que représente Reims (ainsi que d'autres...
    http://www.garvandwane.com<wbr><wbr><wbr><wbr><wbr>/images/nazca_spider.jpg</wbr></wbr></wbr></wbr></wbr>)

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    et moi ce que j'en pense c'est qu'on est dans l'année de toutes les vérités et qu'elles ne sont pas toutes bonnes à dire, reims reçoit un monstre qu'il colle sur un edifice sacré les batisseurs vont se retourner dans leur tombe , mais ça c'est une autre histoire.:
     
     
     
     
     
     

     

     

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    ce qui ressemblait à une fiction hier sera une réalité demain

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/ladn-inspirera-t-elle-la-spintronique_29234/

    Un groupe de chercheurs israéliens et allemands a découvert que des molécules d’ADN pouvaient polariser fortement des paquets d’électrons. Ce surprenant effet, qui est peut-être un indice de plus en faveur d’une biologie quantique, est une piste pour utiliser des molécules organiques en spintronique.

    Pour Ron Naaman, professeur de chimie physique de l’institut Weizmann à Rehovot, en Israël, la découverte qu’il a faite avec des collègues allemands amène une fois de plus à se poser la question du rôle de la mécanique quantique dans les systèmes biologiques. Certes, les atomes, les molécules et les liaisons chimiques ne peuvent être compris sans la mécanique quantique. Mais lorsque à une échelle supérieure à celle de l’atome, les biologistes et les généticiens traitent la matière comme si elle n’était plus quantique. Ils emploient donc des images classiques de billes de billards bien localisées dans l’espace et dans le temps, servant de support et de machine à traiter de l’information en accord avec une vision newtonienne de la nature.

    Ils ont de bonnes raisons de le faire mais certains se demandent depuis quelque temps si sous la pointe de cet iceberg classique ne se cachent pas des processus profondément quantiques qui bouleverseraient notre vision de la biologie comme la mécanique quantique et la relativité ont bouleversé notre vision de l’astrophysique et de la physique de la matière condensée. On n'en est pas encore là, bien que d’intrigants phénomènes, comme dans le cas de la photosynthèse, sont pointés par différents groupes de recherche depuis quelque temps.

    Une molécule chirale

    Ron Naaman savait que des molécules biologiques comme l'ADN sont ordinairement considérées comme trop grosses et trop chaudes pour que des effets proprement quantiques, comme la cohérence ou le spin des particules d’un faisceau, puissent se manifester. Toutefois, il savait que des études montraient que des molécules chirales interagissaient de différentes façons selon l’état de spin d’un faisceau de particule. On sait que la chiralité joue un rôle important dans le cas des molécules biologiques et bien qu’il semblait impossible qu’un couplage puisse exister entre le spin des électrons d’un paquet de ces particules et des doubles brins d’ADN, il a voulu savoir ce qu’une expérience donnerait avec ces molécules doublement chirales.

    Les résultats qu’il a obtenus avec ses collègues et publiés avec eux il y a quelque temps dans Science se sont révélés spectaculaires et surprenants.

    Erwin Schrödinger a été un des premiers à spéculer sur le rôle de la mécanique quantique au niveau du support de l'hérédité.
    Erwin Schrödinger a été un des premiers à spéculer sur le rôle de la mécanique quantique au niveau du support de l'hérédité. © The Nobel Foundation

    Les chercheurs ont commencé par fixer un composé sulfuré aux extrémités de doubles brins d’ADN pour pouvoir les fixer en rangs serrés sur une plaque d’or. Ensuite, un faisceau laser polarisé a été envoyé sur cette plaque pour extraire des électrons par effet photoélectrique. Alors que les électrons éjectés n’étaient pas polarisés, c'est-à-dire que leurs spins pointaient dans des directions aléatoires, leur passage à travers la forêt d’ADN a montré que celle-ci se comportait comme un excellent filtre polarisant, d’autant plus que les brins étaient longs. Ainsi, un double brin comportant 80 paires de bases produisait une polarisation de 60 % des spins des électrons. L’effet est considérablement plus important que dans le cas du passage d’un faisceau d’électrons dans un gaz de molécules chirales.

    Un phénomène mal compris

    L’explication du phénomène n’est pas claire. Il pourrait bien sûr s’agir d’un effet similaire à celui observé avec la polarisation de photon, causée par la diffraction avec des molécules de certains cristaux liquides. Dans le cas présent, ce serait l’espacement régulier des brins d’ADN à la surface de plaque en or qui jouerait un rôle à celui d'un cristal. Mais il pourrait aussi bel et bien s’agir d’un effet quantique propre à chaque brin d’ADN, ce qui serait bien plus intéressant.

    En tout état de cause la découverte pourrait avoir des conséquences dans le domaine de la spintronique développée par des chercheurs comme Albert Fert. En particulier, si la chiralité de l'ADN joue effectivement un rôle important dans le phénomène observé, on peut penser que d'autres molécules organiques chirales pourraient être employées pour faire des dispositifs en spintronique. C'est en effet la capacité à manipuler le spin et non plus seulement la charge des électrons qui est centrale de tels composants de cette électronique du futur.


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