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     Du concombre aux germes de soja, en passant par d’autres hypothèses, la bactérie E. coli pourrait selon un chercheur américain avoir une toute autre origine.

    Il s’appelle Mike Adams et vient de publier dans « natural news » un article qui ouvre la porte à une autre hypothèse plus qu’inquiétante :

    Il apporte des preuves médico légales que la super bactérie Escherichia coli(souche O104) serait produite par génie génétique pour tuer la population.

     

     

     

    La piste des légumes seraient donc définitivement écartés, et Adams propose un argumentaire qui mérite toute notre attention.

    Il se demande comment, presque par magie, la bactérie, devenue résistante à8 classes différentes d’antibiotiques, apparaisse brusquement dans l’approvisionnement alimentaire.

    Normalement, cette bactérie ne résiste pas aux antibiotiques, et pour qu’elle en arrive à cette « hyper résistance », il aura fallu, d’après Adams qu’elle ait été volontairement exposée de façon répétée aux antibiotiques, afin de la rendre quasi indestructible.

    C’est le code génétique de la bactérie qui révèle les différentes étapes qu’elle aurait subie afin de la rendre telle qu’elle est aujourd’hui.

    Ce sont les chercheurs de l’institut Robert Koch qui ont décodé sa constitution génétique. lien

    On sait donc aujourd’hui que, de la pénicilline, à la pipéracilline, en passant par l’acide nalidixique, ou autres triméthoprime-sulfaméthoxazole, céphalosporines, amoxicilline/acide clavulanique, ou même tétracycline, la souche O104 résiste sans la moindre difficulté à tous ces antibiotiques.

    D’autre part, elle possède une capacité à produire des enzymes spéciaux qui la transforment en bactérie superpuissante (BLSE).

    De plus, cette souche O104 possède 2 gènes (TEM-1 et CTX-M-15) qui inquiètent à juste titre le corps médical, car ils sont si dangereux qu’une personne infectée ne peut en réchapper.

    Mike Adams est convaincu que pour que cette bactérie en arrive à cette « hyper résistance », il aura fallu autre chose que le hasard.

     

     

    En effet, pour lui procurer cette capacité à résister aux antibiotiques, il a fallu procéder par étapes, en l’exposant tour à tour aux différents bactéricides. lien

    C’est d’ailleurs de cette façon que l’armée américaine (et surement d’autres) ont réussi à fabriquer dans les laboratoires de Fort Detrick (Maryland) des armes biologiques.

    On se souvient que Bruce Ivins, un scientifique de ces laboratoires, avait été soupçonné d’avoir été le fameux expéditeur de lettres piégées à l’anthraxlien

    Adams est formel : il est impossible que cette souche d’E. coli se soit fabriquée toute seule : elle a été conçue en laboratoire, puis à été volontairement libérée dans la nature, ou involontairement, suite à une erreur.

    A partir de là, cette bactérie octobiotique (résistante à 8 classes d’antibiotiques) s’est développée de façon aléatoire.

    Il reste pourtant une autre hypothèse : que cet « octobiotique » ait été apportée sur Terre par des comètes, ce qui n’est pas à écarter, mais semble plus improbable que la théorie proposée par Mike Adams.

    Si l’on garde donc la piste criminelle, écartant l’accident de laboratoire, ou la provenance « extra-terrestre », Adams va un peu plus loin.

    A qui profite le crime ?

    Les Etats Unis mènent actuellement une politique assez dure envers les petites exploitations familiales, tournées vers la production bio. lien

    Or la propagation de cette bactérie tueuse pourrait avoir un effet désastreux sur ces petits producteurs, favorables à une agriculture respectueuse de l’environnement, et ce n’est peut-être pas innocent de constater que la dernière hypothèse incriminait la production bio.

     

     

    Adams continue.

    Il s’interroge sur le fait que l’Espagne ait été la première à être montrée du doigt, cette Espagne dont le gouvernement est soupçonné d’avoir signé une alliance étroite avec les USA pour la promotion des OGM, alors que d’influentes associations environnementalistes ont fait savoir leur hostilité auxOGM, ainsi que l’avait révélé un câble de Wikileakslien

    Serait-ce donc en guise de représailles que l’Espagne aurait été la première cible ?

    Big Pharma est-elle derrière tout çà ?

    En tout cas, Mike Adams est formel.

     

     

    Les preuves médico légales révèlent que l’octobiotique tueur a subi des expositions répétées et prolongées à 8 différentes classes d’antibiotiques, et il n’existe pas de mutation spontanée.

    Il faudrait un formidable hasard que cette souche se soit crée naturellement.

    Il n’est pas le seul à suivre cette piste criminelle, puisque Alain Charret, penche pour une action de terrorisme bactériologique. lien

    Il rappelle la menace proférée par Abu Sulaiman Al-Nasser, l’un des leadersd’Al-Quaïda, qui avait déclaré le 30 mai 2011 qu’il voulait mettre l’Europe à feu et à sang cet été.

    L’article complet de Mike Adams est sur ce lien.

    On peut l’écouter sur cette vidéo.

    En tout cas, d’après François-Xavier Weill, qui  à l’institut Pasteur, mène, avec d’autres la traque, la source de contamination n’a toujours été trouvée.

    Il se veut rassurant en affirmant que « si cette souche devait envahir la planète, il y en aurait déjà partout ». lien

    En attendant, on ne compte pas moins de 2000 personnes infectées pour l’instant, en Europe, et une vingtaine d’entre eux nous ont déjà quittés. lien

    Des cas ont été détectés en Autriche, au Danemark, en France, aux Pays Bas, en Norvège, en Espagne, en Suède, en Suisse et en Grande-Bretagne.lien

    Les despotes de l’agro alimentaire intensif ont-ils déclaré la guerre à ceux qui ont fait d’autre choix alimentaires ?

    Ou bien tout ceci est-il du à un monstrueux hasard ?

    Faut-il privilégier la « piste terroriste » ?

    L’avenir nous l’apprendra, car comme me dit souvent mon vieil ami africain :

    « À quoi sert la lumière du soleil, si tu as les yeux fermés »

    Merci à Ariane qui m’a transmis l’information.

    L’image illustrant l’article provient de « www.terrepromise.net » 


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    Tchernobyl aujourd’hui. Naturalisation d’une catastrophe.

    Mardi 15 mars 2011
    Par Yoann Moreau

    Dans un article paru récemment1 Pascal Rueff, artiste sonore, fait le récit de sa confrontation sur 4 ans (de 2006 à 2009), avec le site de Tchernobyl. Il montre avec brio comment le site s’impose en silence, par l’invisible et le mutisme2.

    À Tchernobyl aujourd’hui  il n’y a rien à voir, rien de particulier, rien de spécifique à écouter, rien de précis à saisir. Et cela à tel point que Rueff ne parvient pas à distinguer ce qui relève de la Zone : « Nous y étions et nous ne le savions pas ».

    La catastrophe a déjà eu lieu. Maintenant elle fait partie du décor, elle est devenue une ambiance qui – étant donné la durée de vie du plutonium 2393, tend à devenir permanente. L’ambiance devient l’ambiant, la catastrophe devient matrice. Comme l’écrit Pascal Rueff à très juste titre : « La nature de la Nature a changé ici ». C’est cette ultime remarque que je vais tenter d’éclaircir.

     http://culturevisuelle.org/catastrophes/2011/03/15/tchernobyl-aujourdhui-naturalisation-dune-catastrophe/

     

    Les modifications environnementales consécutives à l’explosion du réacteur nucléaire sont extrêmement durables. Ce qui sur le moment a fait événement tend, au fil du temps, à générer une nouvelle norme. Les taux de radioactivité, sans communes mesures par ailleurs, tendent ainsi, peu à peu, à devenir la normalité de ce nouveau terroir. De fait, si l’on en croit les informations rapportées ici et , la Zone semble devenue propice à l’épanouissement d’une partie de “la vie sauvage”4: les chevaux de Przewalski, ainsi que les loupssont les exemples les plus notoires. La Zone se mue en niche écologique spécifique, où se reproduit une vie sous haut taux de radiation.

    Peu à peu l’exception devient donc la règle (pour l’écosystème qui compose avec ces nouveaux taux de radioactivité) et la norme (pour ce nouveau type de terroir). Autrement dit, il faut bien reconnaître que la catastrophe (l’exception, l’événement) devient génèse (l’instauration d’une nouvelle norme, d’une nouvelle modalité du vivant). Tchernobyl est en passe, avec le temps, de devenir un milieu original qui, malgré  ses hauts taux de rayonnements, demeure propice à la vie. C’est une matrice environnementale singulière empreinte d’une histoire dramatique (comme la majorité des genèses environnementales). Le site de Tchernobyl, en redevenant stable, redevient donc habitable. Quand bien même les taux de radioactivité y sont exceptionnellement élevés, c’est leur relative constance qui rend le site habitable. Le fait que seules les insectes et les espèces migratoires (les oiseaux et les hirondelles en particulier) subissent les effets de la radioactivité de la Zone, tend à confirmer mon hypothèse : ce sont les variations brutales qui sont néfastes à la vie, cette dernière a des capacités d’adaptation exceptionnelles et se déploie même en condition extrêmes. La Zone contaminée par l’explosion de Tchernobyl devient donc un terroir et non plus un désert sans vie.  La catastrophe initiale montre déjà qu’un jour elle deviendra genèse.

    En termes phénoménologiques catastrophes et genèses sont, de fait, quasiment identiques. Ces deux catégories de phénomènes suivent en effet des processus très similaires. Elles sont de vastes bouleversements qui, à terme, auront favorisé ou maltraité la vie (et notamment la vie humaine). C’est l’histoire à venir, le futur qui leur confèrera (ou non) leur statut de désastre ou de renouvellement. Tchernobyl ce n’est pas du passé, ce ne le sera que dans plusieurs  milliers d’année. C’est de l’advenir dans toute son incertitude, et avec lequel il s’agit de composer.

    Catastrophe en 1986, sans aucun doute possibles, Tchernobyl se normalise et naturalise donc peu à peu. La vie s’adapte (tant bien que mal) aux nouveaux taux de radioactivités. C’est, après 20 ans, ce que laisse présager les données collectées sur le terrain et présentées dans le documentaire Tchernobyl : une histoire naturelle ? (Bamas & Riolon, 2009).

    De ces nouveaux mondes post catastrophes, nous n’avons progressivement plus rien à dire en termes d’événement. C’est à cela que fut confronté Rueff, tout comme les nombreux touristes qui écument régulièrement le site. Ils observent la catastrophe uniquement via leurs compteurs Geiger, c’est-à-dire en comparant le taux d’activité nucléaire avec une norme qui n’a plus cours.

    Car la catastrophe redéfini la normalité. Dès lors, rien de sensible ne l’indique de manière contemporaine. L’extraordinaire est devenu la norme. À Tchernobyl le taux de radioactivité dit “normal”, c’est de l’histoire ancienne, c’est révolu et obsolète. La Zone, comme le dit Rueff, est « un nouveau pan de réel »  (Rueff, 2010, p. 25). Il n’y a plus grand chose à en dire, plus d’images à en extirper et plus de tonalités particulières à écouter résonner. La catastrophe est en passe de devenir la norme, elle a généré une Zone où la vie s’accommode. Comme si de rien n’était. La forêt rouge qui avait été “liquidée” repousse bel et bienverte.

    La catastrophe perd peu à peu son caractère d’événement au profit de celui d’avènement. Ce fut une catastrophe, c’est en passe de devenir une genèse. Tchernobyl génère un nouveau pan de monde, une Zone où le taux de radioactivité est renormalisé.  La vie qui, durant quelques deux cent mille ans, devra composer avec cette activité nucléaire, sera adaptée à ce nouveau “climat” radioactif. Les conditions de vie qui y règnent diffèrent de celles des autres régions du monde et imposent une pression sur l’écosystème, au même titre que dans n’importe quel milieu extrèmes (déserts, pôles, hautes altitudes, fonds marins, etc.).Comme toutes les formes de vie qui se déploient en milieu extrême, la niche écologique, il est impossible dans sortir sans périr. L’adaptation à l’extrême crée en effet une dépendance radicale au milieu. La vie qui se déploiera dans la Zone ne pourra pas en sortir sans traumatisme.

    Tchernobyl forme ainsi un nouveau milieu. Ce dernier a son volcanisme propre (un réacteur sous sarcophage friable,endormi et non éteint), ses poussières qui ne veulent plus redevenir poussières, mais aussi sa faune et sa flore qui, en dépit de toute attente, vivent (plutôt bien) sous la mitraille nucléaire. C’est une donnée environnementale. Le 26 avril 1986, il y a donc eu catastrophe et – aussi – amorce de la genèse d’un “terroir atomique” qui aura mis une vingtaine d’année à s’initier.

     

    et pour en savoir un peu plus  http://culturevisuelle.org/catastrophes/2010/05/27/tchernobyl-nature/


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  •  le tremblement de terre a finalement frapper l'Espagne comme quoi tout le monde peut se tromper ,toutes fois la date du 11 mai 2011 encore une fois le monsieur 11 ne pardonne pas  

    Rome redoute un séisme annoncé par une prophétie

    Toute l'Italie a encore en tête le séisme dévastateur de L'Aquila, qui avait fait 308 morts le 6 avril 2009. © photo news

    Depuis des semaines, la Ville éternelle se fait peur avec une légende urbaine annonçant un tremblement de terre, qui alimente les conversations et fait florès sur Internet.

    Tout est parti de la prétendue prophétie d'un sismologue autodidacte, mort en 1979, Raffaele Bendandi, qui avait élaboré sa propre théorie sur la nature des séismes. Des "experts" se penchant sur ses travaux en ont déduit qu'il avait prévu un tremblement de terre dévastateur dans la capitale italienne le 11 mai 2011, même si cette date ne figure pas explicitement dans ses écrits. Depuis, la Protection civile italienne est assaillie d'appels de personnes terrorisées, et le Capitole, siège de la mairie, a dû mettre en place un numéro vert pour "tranquilliser les citoyens".

    Sur le net, il y a ceux qui s'inquiètent, qui s'agacent de l'engouement des médias pour cette affaire. "J'ai été enlevé par un extra-terrestre, rédigez un article", écrit l'un. "Et moi, j'ai dîné avec E.T.", répond un autre...

    Courage, fuyons!
    Même si tous les élus locaux et régionaux ont exprimé leur "sérénité", les gîtes ruraux des environs de Rome signalent une hausse de fréquentation singulière pour mercredi, a indiqué la principale organisation d'agriculteurs italiens, Coldiretti.

    Magasins fermés
    Fermés "pour inventaire, pour congés ou pour raisons de santé": de nombreux magasins, notamment les échoppes chinoises du quartier de l'Esquilin, ont d'ores et déjà cessé leurs activités pour quelques jours, rapporte l'agence de presse italienne Ansa.

    Superlotto
    D'autres conjurent le sort en tentant leur chance au Superlotto, choisissant leurs chiffres selon une martingale "spéciale séisme". Derrière le comptoir de ce bar qui a lancé le jeu, on peut lire en romanesco, le patois romain: "Si on ne meurt pas, on se marre".

    Souvenir de L'Aquila
    L'angoisse est d'autant plus forte que tout le monde a encore en tête le séisme dévastateur de L'Aquila, à seulement une centaine de kilomètres de Rome, qui avait fait 308 morts le 6 avril 2009.

    Démenti
    Mais la présidente de la Fondation Bendandi est formelle: "Je peux affirmer avec une certitude totale que dans les papiers de Bendandi il n'y a aucune trace de tremblement de terre à Rome le 11 mai 2011", a-t-elle souligné.

    Colloque
    Et "pour exorciser les peurs collectives", les doyens du département des Sciences de la Terre de l'Université de la Sapienza à Rome ont organisé, précisément le 11 mai, un colloque sur le thème: "En attendant le tremblement de terre: connaître les tremblements de terre et en comprendre les effets pour apprendre à s'en protéger". (afp/7sur7)

     

     

    Séisme en Espagne: au moins huit morts

    À Lorca, une ville de 92 700 habitants située... (Photo: Jorge Guerrero, AFP)

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    À Lorca, une ville de 92 700 habitants située à 70 kilomètres au sud-ouest de Murcie, où les habitants, paniqués, se sont précipités dans les rues envahies par les gravats.

    PHOTO: JORGE GUERRERO, AFP

     

    Jorge Guerrero
    Agence France-Presse
    Lorca, Espagne

    Un séisme de magnitude 5,1 a fait au moins huit morts mercredi dans le sud-est de l'Espagne, semant la panique dans la ville de Lorca où de nombreux bâtiments se sont écroulés et jetant à la rue des milliers d'habitants.

    Quelques 167 blessés, dont trois dans un état grave, ont été hospitalisés après le tremblement de terre, le plus meurtrier en Espagne depuis 1956, selon des sources médicales.

     

    Au total, 400 personnes ont été dirigées vers deux hôpitaux par 350 ambulances mobilisées par les secours, selon le gouvernement régional, qui a fait état d'au moins huit morts.

     

     

    Le séisme de magnitude 5,1 - ressenti jusqu'à Madrid, à environ 350 kilomètres au nord-ouest - a été enregistré à 18h47 locales, avec un épicentre situé dans la région de Lorca. Il avait été précédé d'une première secousse à 17h05, de magnitude 4,4.

     

    Une unité militaire d'intervention de 225 hommes a été dépêchée sur place, ainsi que que 400 secouristes, selon le ministère de l'Intérieur. La Croix rouge a monté trois hôpitaux de campagne.

     

    A la nuit tombée, de petits groupes de rescapés enveloppés dans des couvertures s'étaient formés à l'écart des ruines. Des dizaines de personnes ont ainsi passées la nuit à même le sol sur un terrain de basket, enroulées dans des couvertures.

     

    Dans le centre-ville aux maisons lézardées, certaines menaçant de s'écrouler, les secouristes continuaient d'évacuer les habitants.

     

    «Les gens sont dans la rue. Nous mettons en place des endroits pour qu'ils puissent passer la nuit. Nous avons appelé les centres commerciaux pour qu'ils fournissent de l'eau, des aliments et des couvertures», a déclaré le maire de Lorca, Francisco Jodar, sur le site d'El Pais.

     

    Au total, 10 000 personnes, selon les autorités locales, ont été évacuées dans cette ville de 92 700 habitants, à 70 km au sud-ouest de Murcie, où les services publics s'organisaient pour distribuer de la nourriture.

     

    Dans les rues envahies de gravats, aux façades détruites, des pierres tombaient encore des murs, des voitures étaient disloquées sous des tonnes de débris, une énorme cloche tombée d'un clocher écrasée au sol.

     

    Un peu plus tard, un clocher s'écroulait en direct devant les caméras de télévision, ajoutant encore à la panique.

     

    Le ministère de l'Intérieur a fait état de dégâts matériels très lourds. «Il y a des dégâts partout dans la ville», a déclaré le maire de Lorca.

     

    Virtudes, une femme médecin de la ville, confiait sur le site du quotidien El Pais être «morte de peur». «C'est comme dans un film», «On attend les répliques».

     

    «Nous avons eu très peur. Je vais passer la nuit par là, je ne sais pas où», racontait dans une rue de Lorca un vieil homme, hagard, serrant une couverture contre lui, dans le sifflement des sirènes d'ambulances.

     

    Le directeur des services sismiques espagnols, Emilio Carreno, a expliqué que la région de Murcie, en bordure de la Méditerranée, était «une des régions de la péninsule où le risque sismique est le plus élevé».

     

    «Il est normal d'atteindre de telles magnitudes, mais nous n'avons pas non plus l'habitude de très fortes magnitudes dans cette région», a ajouté M. Carreno.

     

    Dans une rue, un corps gisait enveloppé dans une couverture de survie, sans qu'il soit possible de dire s'il s'agissait d'un mort ou d'un blessé.

     

    Des nouveaux-nés ont été évacués de la maternité de l'hôpital Rafael Mendez, les autorités craignant que la structure du bâtiment n'ait été endommagée, selon El Pais.

     

    «L'escalier était totalement ouvert. Le toit de l'immeuble d'en face est tombé et aussi celui du centre médical. Les voitures ont été réduites en morceaux», confiait Rosario, enceinte et aussitôt sortie dans la rue avec sa fille.

     

    Maria del Mar, aide soignante, a assuré que les policiers étaient «très nerveux». «Ils nous ont demandé de les aider à prendre soin des blessés car le trafic était paralysé», a-t-elle ajouté sur le site d'El Pais.

     

    Le tremblement de terre, ressenti dans tout le sud de l'Espagne, est le plus meurtrier enregistré dans ce pays depuis avril 1956, lorsqu'un séisme avait tué 12 personnes et fait plus de 70 blessés dans plusieurs villages de la région de Grenade, en Andalousie.


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    et vous y penser vous que sera votre derniere demeure?

     

     MAINE ET LOIRE

    mardi 28 septembre 2004
    Après la crémation, l'arbre de mémoire
    Le premier parc en France inauguré dans le Haut-Anjou, près d'Angers

    Grâce à l'urne biodégradable, les cendres vont directement aux racines : « L'arbre devient une trace de mémoire », explique Joël Freuchet..

     

    Deux industriels angevins viennent d'inventer un nouveau concept pour l'après crémation. Près de Feneu, ils ont réalisé un parc, lieu de recueillement, baptisé « Les arbres de mémoire ». Les cendres de la personne disparue sont versées près des racines. L'arbre perpétue le souvenir.

    « J'ai perdu des amis proches qui avaient choisi la crémation. J'ai vraiment mal vécu ces moments trop violents, confie Joël Freuchet, l'un des deux associés. Avec l'absence totale de cérémonie, c'est difficile de faire son deuil. Les cendres encore chaudes sont répandues sur des galets, dans un jardin du souvenir. C'est tout. Où est le sens ? »

    L'idée, peu à peu, fait son chemin. « Nous avons estimé qu'il fallait un lieu de mémoire collectif, par rapport à une dispersion individuelle des cendres, un lieu qui parle, explique Christian du Colombier.Dans la région, certaines communes plantent des arbres pour marquer les naissances. Pourquoi pas des arbres pour les morts ? »

    Les deux associés font des recherches, notamment sur internet. Ils découvrent les exemples suisses. « Une quarantaine de sites existent déjà. Mais les Suisses ont plutôt une approche de la forêt constituée. Ce mouvement gagne d'ailleurs l'Allemagne. » Ils affinent encore leur projet et décident de partir d'un terrain vierge, avec de jeunes arbres, des allées et des aménagements, pour constituer une forêt naissante.

    Urne biodégradable

    Ils trouvent un terrain de 4,5 hectares, entre Feneu et Grez-Neuville, le long de la départementale 191, sur la commune de Pruillé. « Un terrain agricole, sur les coteaux de la Mayenne, avec un paysage caractéristique du Haut-Anjou. »

    Ils font planter 250 arbres sur deux hectares. Chêne pédonculé, charme, hêtre pourpre, frêne, tilleul, érable plane, autant d'essences présentes en Anjou. Mais aussi, pour la touche méditerranéenne, chêne vert et pin parasol. Et des arbres d'ornement, ginkgo biloba et liquidambar. « À chacun de choisir son arbre, même dans une essence encore différente. Pourquoi pas un séquoia ? Nous ferons un devis ! »

    Particularité de leur proposition, les cendres ne sont pas dispersées à même le sol, au pied de l'arbre, mais versées dans une urne biodégradable déjà en place. « Les cendres vont ainsi directement aux racines. Au moment de la cérémonie, les proches peuvent y ajouter quelques poignées de terre, pour combler l'urne. » Une plaque est ensuite apposée avec le nom de l'arbre, de la personne et quelques dates.

    « L'arbre devient une trace de mémoire. Il va évoluer, pousser, se densifier. Il va se développer en même temps que la forêt. » Les deux associés ont élaboré tout un contexte juridique. La jouissance de 30 m2 autour de l'arbre est concédée pour 15,30, 50 ou 90 ans, avec un contrat notarié . La société se charge de la mise en culture et de l'entretien. Prix de base : 750  € pour 90 ans. L'inauguration de ce premier parc se déroule ce mardi. D'autres parcs devraient suivre, pour atteindre une trentaine en France, en partenariat avec les pompes funèbres.

    « Nous sommes une entreprise, c'est clair. Nous avons déposé des brevets. Nous établissons un règlement. Mais nous apportons aussi du réconfort. Avec un rituel qui permet aux vivants d'accepter ce qui se passe. Nous redonnons du sens à l'après crémation. Et quel plus beau symbole que cet arbre, que cette vie qui continue... »

    Jean-Michel HANSEN.

     

    Écologie

    Des cercueils en carton

    16/08/2007 - Angélique Boilet - © Le Point - N°1822

    Même mort, vous pouvez faire un dernier geste pour l'environnement. Thierry Domenget est fabricant de cercueils biodégradables à Tours. Lors du dernier Salon international de l'art funéraire, au Bourget, il a fait sensation avec un cercueil en BeeBoard - du carton alvéolaire.

    Plusieurs entreprises de pompes funèbres, pour l'essentiel britanniques, lui ont passé commande. En Grande-Bretagne, où les funérailles vertes sont en vogue, il se vend environ 4 000 cercueils biodégradables par semaine. Mais dans les pays latins comme la France, l'argent investi dans les funérailles doit être à la hauteur de l'affection portée au défunt, et on a peur de passer pour un pingre si on opte pour le cercueil en carton. Car celui-ci coûte moins cher, aux alentours de 300 euros, contre 500 en moyenne pour un cercueil traditionnel. Ce qui explique peut-être le manque d'enthousiasme des croque-morts français. A ce jour, Thierry Domenget n'a convaincu dans l'Hexagone qu'une seule entreprise de pompes funèbres, à Paris. Et pour retoquer les cercueils en carton, tous les arguments sont bons. « Certains crématoriums n'acceptent plus mes cercueils, parce qu'ils boucheraient les filtres, ce qui est impossible », assure l'artisan, qui est allé faire sa petite enquête dans un crématorium.

    Preuve que l'enterrement écologique fait tout de même son chemin en France, il existe déjà à Pruillé, au sud d'Angers, un parc funéraire où les pierres tombales sont remplacées par des « arbres de mémoire ». « On propose d'enterrer au pied des arbres des urnes biodégradables », explique l'inventeur du concept, Joël Freuchet, qui projette d'ouvrir vingt parcs funéraires en France. Mais cette fois, c'est la loi qui s'en mêle. D'ici à novembre, les députés se pencheront sur un texte adopté au Sénat en juin, qui interdit de conserver une urne cinéraire en dehors d'un cimetière ou d'un lieu contigu à un crématorium. Ce qui sonnerait le glas des parcs funéraires écolos.

    16/08/2007 - Angélique Boilet - © Le Point - N°1822

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    Tendance : la crémation écolo

    L'écologie est partout, même dans la mort. En ce week-end de la Toussaint, vous êtes nombreux à fleurir les tombes de vos proches disparus. Mais, tous ne reposent pas sous terre. De plus en plus de Français font en effet le choix de la crémation, et cela concerne jusqu'à 50% des obsèques dans certaines grandes villes.

    Le dernier cri dans le domaine, c'est la crémation écologique. Si l'idée de faire de sa mort un acte écologique paraît surprenante, elle fait pourtant de plus en plus d'adeptes. Le crématorium de Cornebarrieu, en Haute-Garonne, l'a bien compris. Surfant sur l'idée d'une fin verte, il  propose une urne entièrement biodégradable. "S'ils font le choix d'immerger cette urne, l'urne est détruite par elle-même. Les gens qui souhaitent être dispersés dans l'océan ou dans la mer choisissent ce modèle de plus en plus", explique Jean-Claude Dumont, responsable du crématorium. Et l'objet peut intéresser de nombreuses familles puisque dans 30% des cas, les cendres sont dispersées en pleine nature.   
    Pour un dernier voyage encore plus respectueux de l'environnement, il existe également une autre solution : le cercueil spécialement adapté à la crémation, construit en matériaux non polluants.

    "On utilise donc le bois naturel sans vernis, sans rien, et des capitons en tissu et non plus en satin ou en nylon", précise Bruno Amiel, conseiller délégué des cimetières de la mairie de Toulouse. Ce cercueil entièrement naturel permet ainsi de réduire de 48% le taux de pollution rejeté dans l'atmosphère. 
    Mais ce chiffre reste encore insuffisant pour certaines associations qui veulent atteindre le zéro rejet. Pour Eliane Orville, membre de l'association crématiste de Haute-Garonne, il faut que la famille du défunt fasse en sorte que "l'habillement soit le plus léger possible et, s'il y a des habits, qu'ils soient en fibres naturelles. L'idéal serait d'éviter les vêtements et d'utiliser un linceul, qui est tout aussi respectueux".
    Et le must pour des adieux écologiques, c'est de déposer l'urne bio dans les racines d'un arbre, pour que la vie continue.

     
     

     Un congélateur comme cercueil


    Aujourd'hui, une trentaine d'Américains (décédés) ont confié leur corps à quatre instituts de cryogénisation (le nom de la technique de congélation) qui se chargent de les garder à - 196 degrés C dans de l'azote liquide, jusqu'à ce que la science puisse trouver des remèdes aux "bobos" qui les affligeaient.

    Ces clients ont dépensé des centaines de milliers de dollars, généralement payés par l'assurance-vie du défunt (au grand dam des héritiers!), pour qu'on conserve leur corps dans une sorte d' état d'hibernation, jusqu'à un hypothétique futur où des techniques comme le clonage ou la nanotechnologie pourraient les ramener à la vie.

    L'optimisme de ces "clients" est tel que certains ne se font congeler que la tête (c'est moins cher...), estimant que si la science est capable de les ramener de la mort, elle pourra tout aussi bien leur greffer un corps dans le style Sylvester Stalonne ou Cindy Crawford.

    Coup dur pour les cellules


    La congélation d'un corps a toujours posé de sérieux problèmes aux scientifiques puisque la formation de cristaux de glace dans les cellules amoche considérablement ces dernières. Lorsqu'on les dégèle, les cellules sont en bouillie et ne sont plus en état de fonctionner.

    De nouvelles techniques ont toutefois permis des progrès considérables et on arrive maintenant sans trop de peine à congeler du sperme, des ovules ou même des embryons et à les ramener à la vie. La technique est même utilisée sur une base commerciale pour les embryons de taureaux et de vaches de race destinés à l'exportation.

    D'autres techniques employant des antigels comme le sulfoxide de dimethyle (qui préviennent la formation de cristaux) permettent maintenant de congeler temporairement des organes comme le coeur, en prévision d'une greffe. Plus récemment, des chercheurs sud-africain de l'Université Prétoria ont réussi à congeler un coeur de rat à - 196 degrés et à le faire revivre. Un exploit !

    Résurrection ?


    Mais on n'a jamais pu congeler et faire revivre un organisme aussi complexe qu'un être vivant complet composé de cellules adultes.

    L'autre hic, c'est que les "clients" des entreprises de cryogénisation n'ont pas été congelés de leur vivant. Le défi ne serait donc pas seulement de trouver un remède à des maux incurables et une façon sécuritaire de dégeler un corps mais de ressusciter quelqu'un de cliniquement mort.

     

     


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    Exoplanete-ESO-300x198.jpgDécouverte d’un étrange système planétaire dans la constellation du Cygne

    L’exoplanétologie, la plus jeune discipline de la plus ancienne des sciences, progresse à une vitesse prodigieuse, systématiquement plus rapide que ce que les chercheurs peuvent imaginer… En témoigne l’incroyable découverte que vient de réaliser le télescope spatial Kepler et qui fait la « Une » du journal scientifique Nature daté du 2 février 2011. Ce ne sont pas moins de six planètes, tournant autour d’une étoile de type solaire, que l’équipe américaine de Jack Lissauer, Faniel Fabrycky, Geoffrey Marcy, David Charbonneau et leurs collaborateurs, a découvert. Six ? Les astronomes européens n’ont-ils pas découvert sept planètes dans le système de HD 10180, et notre propre système solaire ne compte t-il pas huit planètes ? Si, mais le système de l’étoile Kepler-11 est radicalement différent de tout ce que l’on connaissait jusqu’à aujourd’hui… Au vrai, il semble bien que personne, dans la communauté astronomique, ne s’attendait à cela. Mais commençons par le commencement : le satellite Kepler est équipé d’un télescope de 95 centimètres de diamètre, il observe continûment une région du ciel, située en pleine Voie lactée, dans la constellation du Cygne. Son capteur CCD à grand champ enregistre en permanence la lumière d’une centaine de milliers d’étoiles, et les astronomes, grâce à des programmes de détection automatiques, cherchent dans ce gigantesque flux d’informations les éclipses de certaines de ces étoiles par leurs planètes… Cette technique d’observation, utilisée aussi par l’équipe du télescope spatial franco-européen Corot, est très précise et permet de déterminer le diamètre des planètes découvertes (une vingtaine, à ce jour, en tout, pour Corot et Kepler).

    511883main_Kepler-11_SolSystemCompare_full.jpgL’équipe de Kepler vient donc de réaliser une époustoufflante première, puisque ce sont six planètes qui ont été découvertes autour de l’étoile Kepler-11. Cette étoile, d’après les mesures effectuées par le télescope géant Keck depuis l’observatoire du Mauna Kea, à Hawaï, est une étoile de type solaire, de masse et diamètre équivalents à celui de notre étoile. Kepler-11, en revanche, serait plus âgée que le Soleil : 6 à 10 milliards d’années, contre 4,5 milliards d’années pour notre étoile. Les six planètes trouvées, appelées Kepler-11 b, c, d, e, f et g, ont, en tout, transité devant leur étoile plus d’une centaine de fois ! La mesure précise de ces mini éclipses – la durée, la baisse de lumière, son éphéméride exacte, etc – a permis de déterminer avec une impressionnante précision le diamètre et même la masse de ces planètes… Il s’agit d’astres probablement rocheux et recouvert d’une épaisse et brûlante atmosphère, dont la taille s’échelonne entre 1,97 et 3,66 fois le diamètre de la Terre, pour une masse comprise entre 2,3 fois celle de la Terre et la masse de Jupiter. En clair, à part Kepler-11 g, qui pourrait ressembler à Jupiter, ces astres ne ressemblent à rien de connu actuellement dans le système solaire, Kepler-11 b, c, d, e, f évoquant plutôt des « super Terre » ou de petites « Uranus » ou « Neptune », à ceci près que, très proches de leur étoile, elles doivent être brûlantes et être portées à des températures de 500 °C à 1000 °C… En effet, la caractéristique la plus étonnante du système de Kepler-11, c’est cela : les six planètes découvertes sont rassemblées à l’intérieur d’un cercle de 69 millions de km seulement, ce qui correspond à l’orbite de Mercure dans notre propre système solaire ! Comment un tel rassemblement planétaire peut-il demeurer stable des milliards d’années durant ? Comment ces planètes massives ont-elles pu se former si près de leur étoile ? Les astronomes ne le savent pas. Ils vont continuer à suivre avec le satellite Kepler, et probablement désormais, avec une armada de télescopes, dans les observatoires et dans l’espace, ce singulier système planétaire.


     http://wikistrike.over-blog.com/article-decouverte-d-un-etrange-systeme-planetaire-dans-la-constellation-du-cygne-73042188.html

     kepler-11-0


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