• le pape Gerbert

     

    Les ordinateurs du pape Gerbert

    Le pape Sylvestre II, connu encore sous le nom de Gerbert d'Aurillac, est l'un des plus mystérieux personnages du haut Moyen Age. Il est moine bénédictin avant de devenir archevêque de Ravenne, puis pape grâce à l'empereur Othon III… une autre individualité énigmatique du temps. Gerbert aurait fait, avant d'accéder au trône de saint Pierre, un étrange voyage vers les Indes ou plus loin encore, et en aurait ramené de prodigieux secrets. Il possède ainsi, dans son palais, une tête d'airain qui répondrait par oui ou par non aux questions posées dans une langue qu'il est seul à connaître et dont quelques contemporains ont retenu les « accents brefs et métalliques comme épées ou coutelas qui s'entrechoqueraient en écho ». La tête merveilleuse lui répond infailliblement sur tous problèmes de politique, d'économie et se montre capable de résoudre toutes les énigmes mathématiques. Migne, dans sa Patrologie latine, rapporte que selon les aveux du pape lui-même, le procédé s’avère des plus simples. Il repose sur le principe du calcul avec deux chiffres. Il s'agit en quelque sorte d'un appareil automatique assez analogue à nos machines binaires actuelles qui ont servi de base à la construction de ces grands ordinateurs en passe de dominer toute notre civilisation ! La tête « diabolique » fut détruite à la mort de Gerbert par un personnage, encore plus mystérieux que lui, qui ne le quittait presque jamais et dont on a dit qu'il était son conseiller secret. Etrangement, l'Histoire n'a pas conservé son nom.
    Les restes de la tête furent mis en lieu sûr. Il existait aussi des documents, dans la bibliothèque de Sylvestre II, expliquant clairement la fabrication et le fonctionnement de la machine. Sur ces derniers, l'inconnu veille et les dissimule peut-être dans les archives secrètes de la trop célèbre bibliothèque du Vatican. Les mystères de cette dernière ne sont pas un mythe… Combien de fois, au cours des siècles, voyons-nous disparaître dans les combles vaticanes des livres, machines ou schémas dont il n'a plus été reparlé qu'avec crainte et précaution depuis !
    Citons, après Bergier et Pauwels, le numéro d'octobre 1954 de ‘Computers and Automation’, une revue de cybernétique qui s'étonne qu'on ait mis des centaines d'années, presque un millénaire, pour « redécouvrir » le principe de l'ordinateur. « Il faut supposer un homme d'un savoir extraordinaire, d'une ingéniosité et d'une habileté mécaniques extraordinaires. Cette tête parlante aurait été façonnée ‘sous une certaine conjonction des étoiles qui se place exactement au moment où toutes les planètes sont en train de commencer leur course’. Il n'est question ni de passé, ni de présent, ni de futur, cette invention dépassant apparemment de loin la portée de sa rivale : le pervers ‘miroir sur le mur’ de la reine, précurseur de nos cerveaux mécaniques modernes. Il fut dit, évidemment, que Gerbert ne fut capable de produire cette machine que parce qu'il était en rapport avec le diable et lui aurait juré éternelle fidélité». D'autres partagent le secret de Gerbert, malgré les précautions prises par l'énigmatique conseiller du pape, et on trouve des « têtes qui parlent » durant tout le Moyen Age, chez les templiers par exemple. Et, parallèlement, des « messagers divins » s'empressent, dans chacun des cas, de détruire aussi vite qu'ils le peuvent les œuvres de Satan. A l'époque de Saint Louis, et du rabbin Ye'hiel, vit à Paris un grand savant que le juif eut sans doute l'occasion de rencontrer, maître Albert le Grand. Nous le connaissons surtout, aujourd'hui, pour ses Secrets merveilleux (Grand et Petit Albert) qui posent d'ailleurs un problème. Sont-ils apocryphes comme le prétendent ceux que fait sourire la naïveté de leurs recettes et de leurs théories pseudo scientifiques ? C'est possible. Mais il y aurait une autre solution dont aimait à parler un spécialiste de cryptographie, le regretté Jacques Bergier. Il se pourrait que les Secrets merveilleux, qui nous paraissent aussi naïfs, soient codés, qu'il faille les lire d'une certaine manière. Alors apparaîtrait leur sens véritable et sans doute apprendrions-nous beaucoup sur les grands mystères de l'univers. Car la magie n'a rien à voir avec la superstition facile ou la sorcellerie vulgaire. C'est une appréhension secrète du monde qui permettrait effectivement de réaliser des choses fabuleuses. Mais, là encore, tout s’est étrangement occulté… ou bien tout l'a été, ce qui est plus vraisemblable. On maintient dans l'ombre d'incroyables possibilités pour l'homme de s'imposer au monde, et à lui-même, sous d'apparentes niaiseries comme le Grand et le Petit Albert. Le code est perdu ?... à moins qu'il ne soit bien gardé.

     http://www.france-secret.com/excalibur_art3.htm


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  • Commentaires

    1
    charlene59
    Vendredi 3 Décembre 2010 à 07:30
    très bel article ! A cette époque, il y a eu beaucoup de choses mystérieuses mais à la fois réelles
    Ils avaient soient disant découvert bien avant nous des technologies nouvelles dont nous pensons être récentes...cela reste quand même dans l'étrange
    2
    cieletenfer Profil de cieletenfer
    Vendredi 3 Décembre 2010 à 07:37
    oui des complots contre la connaissance pour ne pas rendre l'homme libre
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