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    De sérieux indices laissent à penser que les anciens dieux ont maîtrisé la fission nucléaire. Si la Bible en parle à mots couverts, le Mahabharata est beaucoup plus explicite.

     

    La femme de Loth transformée en statue de sel.La Bible évoque les villes de Sodome et Gomorrhe, détruites par un châtiment divin. Sur le site de ces deux villes, la Mer Morte pourrait bien témoigner d'une destruction radioactive. En effet, la très haute teneur en sel de cette mer fossile pourrait être la conséquence d'une explosion nucléaire. Dans la Bible, on se souvient que Loth avait pu échapper à la destruction de Sodome.Yahveh  lui avait ordonné de fuir sans se retourner. Mais quand l'énorme explosion eut lieu, sa femme se retourna. La brûlure de l'explosion la changea aussitôt en statue de sel. Ce que la Bible ne dit pas, c'est que la mer intérieure qui jouxtait Sodome et Gomorrhe a été, elle aussi, transformée en sel. Littéralement privée de vie aquatique par la même explosion nucléaire, sa teneur en sel a été plus que décuplée. Depuis, c'est une mer morte, d'où son nom. On y mesure un taux de "radioactivité naturelle" assez élevé.

     

    "C'est sur les bords de la Mer Morte que l'on a trouvé des tektites, recelant des isotopes radioactifs d’aluminium et de béryllium. Ces mystérieuses tektites n'ont pu se former que dans des conditions de température extrêmement élevées et de radiations nucléaires non moins puissantes. Autrement dit, des conditions voisines de celles qui règnent lors d'une explosion thermonucléaire et l'on conçoit alors que les anciens aient pu dire que Sodome et Gomorrhe avaient été détruites par le feu du ciel !" (source) Certes, aucun de ces indices ne constitue en soi une preuve formelle. Cependant, ces divers phénomènes pourraient être les réelles conséquences d'une explosion nucléaire…

    http://eden-saga.com/fr/antique-nucleaire-armes-destruction-massive-shiva-atomique.html

     

    Au bord de la Mer Morte, cette roche à la forme singulière a été baptisée la

     

    On sait en effet que les pseudo-dieux possédaient un arsenal proprement terrifiant. Des savants illustres ont eu la même idée, comme Einstein et Oppenheimer. Ce dernier fut le père du programme nucléaire étasunien. On dit qu'il était féru de culture védique. Après l'explosion réussie de la première bombe atomique, Oppenheimer donnait une conférence à l'université de Rochester. Un étudiant lui demanda si cette bombe était la première. Dans les temps modernes, c'est la première, répondit le savant.

    Peut-être avait-il lu le Mahabharata et se souvenait-il de cette description :"Ghurka surgit dans son puissant vimana et détruisit les trois cités des Vrishis et des Andhakas  avec un projectile unique chargé de toute la puissance de l'Univers.  Une colonne incandescente de fumée et de flammes aussi lumineuse que dix mille soleils s 'éleva dans toute sa splendeur. 

     

    Corps calcinés, cause inconnue. Peut-être volcanique ? Peut-être pas ?C'était une arme inconnue, une foudre de fer, un gigantesque messager de mort qui réduisit en cendres la race entière des Vrishis et des Andhakas. Les cadavres étaient tellement brûlés qu'ils étaient méconnaissables. Leurs cheveux et leurs ongles tombaient ; la poterie se cassait sans raison apparente et les oiseaux devenaient blancs. Au bout de quelques heures, toute nourriture était infectée ... Pour échapper à ce feu les soldats se jetaient dans les rivières pour laver leur corps et leur équipement..."

     

    D'après Paul Boué, ingénieur atomiste, c'est la description exacte d'une irradiation nucléaire. Les mythes antiques ne sont pas des calembredaines... Il est hautement improbable qu'en décrivant une arme purement imaginaire, l'auteur du Mahabharata ait énuméré les effets bien réels d'une bombe nucléaire. On doit donc en conclure, bon gré mal gré, que la technologie nucléaire n'est pas une invention moderne. Bien entendu, la science actuelle n'admet pas qu'une culture préhistorique ait utilisé des OVNIs pour larguer des bombes nucléaires, encore qu'il existe plusieurs indices assez probants.

     
    Au Pakistan et en Inde, dans la vallée de l'Indus, se trouvent les ruines de plusieurs cités antiques, détruites de façon brutale. Elles ne sont pas mentionnées dans l'histoire : nous pouvons en conclure qu'elles sont antérieures aux temps historiques. On les soupçonne d'être quelques-unes des cités Rishis du mythique empire de Rama. Les deux plus grandes sont aujourd'hui appelées Mohenjo-Dâro et Harappâ, mais ces noms sont modernes. Chacune d'elles pouvait loger jusqu'à 200.000 habitants.

     

    Squelettes hautement 

radioactifs retrouvés sur le site archéologique de Mohenjo-Daro, Inde.S'agirait-il des cités des Vrishis et des Andhakas, ces trois villes détruites par Ghurka et sa foudre de fer ? Il semble en tout cas que ces villes aient été détruites en un instant : sur la chaussée, les fouilles ont permis de découvrir des squelettes fauchés en pleine activité.  Après des millénaires, ces squelettes sont encore aussi radioactifs qu'à Hiroshima. Cette radioactivité élevée a entraîné des problèmes sanitaires graves, si bien que le gouvernement indien a été contraint de fermer le site de fouilles. 

     

    Le plan régulier, très moderne, de la cité de Harappa au Pakistan.

     

    "D'anciennes cités d'Inde et d'Asie ont été littéralement vitrifiées, on trouve ce genre de traces également en Bretagne, Irlande, Ecosse et Turquie. Il ne semble pas y avoir d'autres explications qu'un désastre nucléaire. Dans le désert de Lop Nor en Chine orientale, selon "World's Strange Phenomena" de Charles Berlitz, les archéologues ont également trouvé différentes couches de traces de civilisations très anciennes, et durent cesser de creuser lorsqu'ils tombèrent sur une couche dure de sable vitrifié. Sur de vastes étendues du désert de Gobi, on observe des vitrifications du sol semblables à celles que laissent les explosions atomiques." (source)

     

    Si une civilisation comparable à la nôtre a géré jadis cette planète, gageons qu'elle a fini par s'autodétruire...

     

    Nagasaki après la bombe atomique étasunienne. Seul subsiste un torii, portail sacré du Zen


    Un autre argument de poids renforce l'hypothèse de guerres atomiques dans un lointain passé. C'est l'épisode troglodyte, lors du dernier âge glaciaire, quand les êtres humains se sont mués en taupes pendant quelques trois mille générations. Cet épisode n'est pas fictif, il fait réellement partie de notre patrimoine historique, ce qui explique pourquoi ce thème de l'enfouissement est si présent dans la littérature populaire :L'armée des douze singes, Voyage au centre de la terre, Les Terres Creuses...

     
    Bien souvent, croyant imaginer un futur possibler, les auteurs vont pêcher une tranche d'histoire pré-antique dans les annales akashiques... banque de données de tout ce qui nous avons vécu au cours de notre interminable histoire. Ceux d'entre eux qui le font en conscience possèdent ce précieux don qu'on nomme "science infuse". C'est un tel plaisir d'explorer le très lointain passé de nos semblables. Il faut d'ailleurs retoucher le portrait que ces citations guerrières nous donnent de Shiva.

     

    C'est qu'il y eut plusieurs Shivas.

     

    Dans sa représentation hindouiste actuelle, Shiva a perdu son 

caractère principiel de source cosmique universelle pour prendre une apparence humaine... trop humaine !!

    Celui qui possède Pasupata, l'arme absolue, n'est qu'un des princes de l'ère atlante, un des dieux d'avant, généticien créateur de Hanuman et d'autres dieux hybrides. Celui-là n'est pas le grand Shiva, principe originel du Shivaïsme dravidien. Car Shiva la Source, principe impersonnel et transcendant, ne peut en aucun cas être confondu avec le gardien d'une bombe atomique, qui n'est qu'un homonyme bien humain. En France, les Elie sont nombreux. Les Jésus le sont aussi en Amérique latine...

     


    Qui peut confondre Elie Semoun avec le dieu de la Bible ou Madonna avec la Sainte Vierge ? De même on se gardera de confondre l'hindouisme de Ram ou Rama, d'importation européenne, avec le shivaïsme dravidien venu d'un autre continent primordial, le Gondwana, qui regroupait l'Inde, l'Afrique et l'Antarctique. L'hindouisme ramanite, issu d'une religion trinitaire atlante blanche, débute au cinquième millénaire AEC, tandis que le shivaïsme dravidien noir, religion de l'Un,  est beaucoup plus ancien.

     


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    La Relique Sacrée Livre I: Le Parchemin des Cagots de Philippe Pourxet aux Editions Assyelle

     

     

     

     

     

    Septembre 1121. De retour de Reconquista et de croisade en Terre Sainte, le chevalier Enguerrand de Bardinae espère se retirer sur les terres de son enfance afin d’oublier la violence et les combats. Mais une série d’évènements vont l’entraîner, lui et ses amis, dans la plus incroyable des quêtes : celle de la Relique Sacrée, pour laquelle il devront appréhender les méandres tortueux des anciennes croyances et déjouer complots et intrigues…

    La rencontre du chevalier avec la communauté des Cagots scellera son destin ainsi que celui de son ami Ahmed, le savant levantin.

    Mais que cache l’ostracisme et le rejet de toute la société à l’égard des Cagots ? A cause de quels terribles secrets sont-ils devenus des parias ?

    Les Templiers, les moines de Cîteaux, les Assacis ou « Assassins »
    – adeptes de la secte du redoutable Vieil Homme de la Montagne –
    ainsi que de nombreux autres personnages hauts en couleur jouent un
    rôle essentiel dans ce récit d’aventures et de mystères.
    Fruit de plusieurs années de recherches, ce roman s’inscrit avec la plus grande justesse dans la réalité historique.
     Hassan ibn al Sabbah  (1036-1124) : surnommé le « Vieux de la Montagne ». D’obédience Ismaélienne, il est le chef redouté des terribles Assacis ou Assassins. Il réside dans sa forteresse d’Alamût dans le Daylman (Iran actuelle). C’est un homme de grand savoir qui n’hésite pas pourtant à se « débarrasser » de ses ennemis, essentiellement les chefs turcs et chrétiens, qui se mettent en travers de son chemin. Il a sous ses ordres les redoutables guerriers Assacis.

      André de Montbard (1103-1156) : Un des neuf chevaliers fondateurs de l’Ordre du Temple. Il est aussi l’oncle de Bernard de Clairvaux qui rédigera la Règle et les statuts des Templiers. André de Montbard jouera en tant que représentants de son ordre un rôle important dans cette histoire.

     Gaston IV de Béarn ( ?-1131) : Vicomte de Béarn et suzerain d’Enguerrand de Bardinae. C’est aussi son ami et protecteur. C’est un homme sage, mais aussi un grand guerrier qui a participé à la prise de Jérusalem (1099)- notamment en étant l’instigateur de la réalisation de machines de siège-  et à de nombreuses victoires en terre espagnole (Reconquista). Après sa mort, sa vie héroïque et sa fin tragique-il fut assassiné sous sa tente par des Maures et sa tête fut emportée à Grenade et présentée sur une pique, ce qui redonna force et courage à ses ennemis- il inspira les auteurs de la chanson de gestes de Roland…

     Guy de Lons : ( ?-1141) : Evêque de Lescar. Homme de culture et de tolérance, il sait se montrer aussi un guerrier dans l’œuvre de Reconquista auprès de son ami Gaston IV de Béarn dont il est le principal conseiller. Comme son ami, il interdit les massacres de populations civiles. C’est lui qui engagea les premiers travaux de la cathédrale de Lescar, la plus grande du pays de Béarn de l’époque. C’est aussi un ami d’Enguerrand de Bardinae.

     Les Cagots : Communauté d’hommes et de femmes rejetée par le reste de la population pour d’obscures raisons. On les disait descendants de lépreux, mais aucune trace de cette maladie n’était apparente sur eux. De plus, la lèpre n’est pas héréditaire. On les disait descendants des derniers Maures défaits par les Francs et qui seraient demeurés dans le Sud-Ouest. Ou fils et filles des anciens maîtres Wisigoths des terres espagnoles et adeptes de l’arianisme. Beaucoup d’hypothèses…


     La Vallée d’Ossau : Lieu où a disparu le père d’Enguerrand de Bardinae et où vive une communauté de Cagots. La Relique Sacrée s’y trouve-t-elle ?

     Castet : Fort dont prendra le commandement Enguerrand de Bardinae. Il a été créé par Gaston IV de Béarn pour asseoir son autorité en vallée d’Ossau.

     Morlaàs : Ancienne capitale du Béarn et capitale de Gaston IV de Béarn. C’est ce souverain qui lui donna un véritable essor. De son château la Hourquie, il ne reste rien.

     Oloron : Passage obligé pour les combattants de la Reconquista, véritable verrou de la vallée d’Aspe.

     Hospice de Sainte Christine : Un des principaux points de passage et de repos des pèlerins en partance pour Saint Jacques de Compostelle. Il se situait sur le versant aragonais. C’est dans cet endroit qu’un épisode essentiel de notre histoire se situe…
      Alamût : forteresse des « Assassins » où réside leur maître Hassan ibn al Sabbah, le « Vieux de la Montagne ». Elle se situe dans les montagnes de l’Elbrouz dans le Daylman (Iran actuelle). C’est en cet endroit que se rendra Ahmed… Réputée imprenable, elle succomba pourtant sans combattre aux armées mongoles en  1256.

     Jérusalem : Cité conquise par les armées des Croisés en 1099. Elle deviendra par la suite le siège du Royaume Latin d’Orient et aussi celui des Templiers qui s’installèrent dans les soubassements de l’ancien temple d’Hérode. Enguerrand de Bardinae participera au sac de la ville avec les armées franques. Ahmed y vivait alors…

     Alexandrie : cité d’Egypte qui connut au Moyen Age une renaissance culturelle, scientifique et religieuse. Ahmed y étudia de nombreuses disciplines comme la philosophie, les mathématiques et la médecine…C’est aussi dans cette cité qu’Azim commença à faire parler de lui…

    A suivre: Le Livre II: La Chambre d’Og

     

    http://nonnobisdominenonnobissednominituodagloriam.unblog.fr/2012/03/10/la-relique-sacree-livre-i-le-parchemin-des-cagots-de-philippe-pourxet-aux-editions-assyelle/


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    Chrétien de Troyes

    Poète français du Moyen Age. Son nom demeure lié au cycle des grands romans arthuriens.

    Biographie

     

    "Le plus célèbre poète français du XIIe siècle. Ce que nous connaissons de sa vie est fort peu de chose. On a quelque raison de supposer qu’il exerçait la profession de héraut d’armes. Il fut le protégé de Marie, la fille du roi Louis VII et l’Aliénor de Poitiers, mariée en 1164 au comte Henri Ier de Champagne. Le Perceval, que la mort du poète laissa inachevé, est dédié à Philippe d’Alsace, comte de Flandres et de Vermandois, qui périt à la croisade en 1191. Chrétien écrivait le dialecte de Troyes, peu différent de la langue de Paris, qui ne s’imposait pas encore à la province. Il débuta probablement par l’imitation de l’antiquité, qui inspirait vers le même temps leroman de Troie de Benoît de Sainte-More, le roman de Thèbes et l’Eneas. Une parenté d’esprit naturelle le fit s’attacher avec prédilection à Ovide : il traduisit, sans doute le premier au moyen âge, L’Art d’aimer et emprunta aux Métamorphoses l’épisode de Progné, Térée et Philomèle. La version de cette muance a été intercalée, avec d’autres ouvrages anciens d’auteurs inconnus, dans L’Ovide moralisé, paraphrase desMétamorphoses versifiée au XIIIe siècle par Chrétien Legouais de Sainte-More. LaPhilomena de Chrétien de Troyes a échappé ainsi à la destruction, tandis que L’Art d’aimer et le Mors de l’épaule, qui semble être l’histoire de Pélops, n’ont pas été retrouvés jusqu’à présent. On regrette davantage le poème perdu sur les amours de Tristan et d’Iseut, qui a peut-être été la source du grand roman en prose, dont la vogue a duré jusqu’à la Renaissance. Bien que les poésies lyriques attribuées à Chrétien par divers manuscrits ne soient ni d’une authenticité ni d’une date certaines, on croit pouvoir reconnaître en lui, sinon le premier, au moins l’un des premiers qui aient imité au nord de la Loire la poésie provençale. Le reste de l’œuvre du trouvère champenois paraît nous être bien conservé. La suite chronologique de ses grandsromans, tous consacrés à des héros du cycle de la Table Ronde, est assurée par divers témoignages, et rien n’y fait soupçonner de lacune.



    L’Historia regum Britanniae de Gaufrei de Monmouth était encore dans sa nouveauté et répandait parmi les savants et les lettrés le nom et la gloire du grand roi Arthur de Bretagne. Depuis longtemps, des musiciens et des conteurs en prose colportaient dans les cours anglaises et françaises des légendes celtiques, principalement galloises. Leurs thèmes préférés avaient séduit des poètes anglo-normands, comme ce Béroul dont nous possédons un fragment considérable sur Tristan. La vive et merveilleuse fantaisie qui animait ces histoires bretonnes, l’esprit d’aventure qui y régnait, le rôle qu’y jouaient la femme et l’amour, tout cela était bien fait pour charmer la société contemporaine de Chrétien de Troyes, cette société déjà raffinée, galante, éprise de fêtes et de bel esprit, si éloignée des mœurs rudes et sévères que nous retracent les chansons de geste. On s’accorde aujourd’hui à revendiquer pour notre poète l’honneur d’avoir créé le roman breton, en introduisant dans la littérature française du continent Arthur et les chevaliers de la Table Ronde. Du moins, c’est lui qui a eu la gloire de fixer les traits les plus caractéristiques sous lesquels ce monde enchanté a persisté dans l’imagination de la postérité. Les successeurs de Chrétien imitent son style, ses procédés de composition, lui empruntent des noms propres, des lieux communs, des situations, des aventures, des caractères. Aux yeux des Français d’Angleterre, Arthur et ses chevaliers apparaissaient déjà comme des modèles de la courtoisie et de toutes les vertus chevaleresques. Grâce à Chrétien de Troyes, cet idéal raffiné de l’homme de bonne compagnie et une conception nouvelle des rapports des deux sexes trouvèrent leur meilleure expression dans les romans de la Table Ronde, comme cinq siècles plus tard la mélancolie rêveuse de nos arrières-grand-pères s’empara d’Ossian et des héros populaires écossais.

     



    À la brutalité de certaines scènes, au plaisir que le poète éprouve à décrire de grands coups d’épée, on reconnaît encore dans Erec l’influence des chansons de geste. Bien qu’il y ait du charme dans la peinture du dévouement conjugal d’Enide, ce roman n’est guère qu’une suite de descriptions brillantes et d’aventures guerrières, faiblement liées entre elles. Dans Cligés, les longs monologues des amants trahissent curieusement le goût du jour pour les subtilités de l’analyse psychologique, appliquée aux émotions tout artificielles d’un amour de tête, spirituel, raisonneur et froid. Le fond du récit est une légende orientale, dont l’héroïne habituelle est la femme de Salomon, enlevée à son mari par un amant, grâce à un narcotique qui la fait passer pour morte, comme Juliette dans le drame de Shakespeare. C’est vraisemblablement par un intermédiaire byzantin que ce conte est parvenu jusqu’à Chrétien, et l’action principale de Cligés se déroule à Constantinople. Mais l’écrivain qui avait mis le roman breton à la mode s’est plu à conduire ses héros grecs à la cour d’Arthur et à leur faire jouer un rôle marquant parmi les chevaliers de la Table Ronde. Les poètes du moyen âge aiment à relater les aventures successives de plusieurs générations : Chrétien raconte longuement les amours d’Alexandre, père de Cligés, et son mariage avec Soredamors, sœur de Gauvain, avant de passer à son véritable sujet, l’histoire de Cligés et de Fénice. Ce personnage de Fénice est traité avec beaucoup de délicatesse; il semble que l’auteur se soit appliqué à dissimuler, à effacer, à force d’habileté, ce qu’avait de scabreux la donnée de l’adultère entre un neveu et la femme de son oncle. Le mari, nommé Alis, a usurpé la couronne impériale qui appartient légitimement à Cligés. Fénice, qui a aimé le jeune homme avant son mariage, répugne à appartenir, comme Iseut, à deux hommes à la fois. Aidée par les sortilèges de sa fidèle Thessala, elle veut n’être la femme d’Alis que dans l’opinion de celui-ci et du monde. Elle ne consent à se donner à Cligès qu’après la mort feinte et l’enlèvement. Sans doute, Chrétien a cherché à varier par les sentiments, à renouveler par les caractères une situation que les lecteurs se souvenaient d’avoir rencontrée dans son Tristan.



    Entre 1164 et 1175, il écrivait le Conte de la Charrette; mais il ne l’acheva pas, nous ne savons pour quelle raison. Un millier de vers environ ont pour auteur le clerc Godefroy de Lagny. La narration est, peut-être à dessein, embarrassée et obscure. Chrétien nous apprend que sa dame de Champagne lui avait fourni la matière et le sens de cet ouvrage. Un vieux conte gallois d’origine mythologique disait l’enlèvement de la reine Guenièvre, femme d’Arthur, par le roi du pays dont nul ne revient et sa délivrance par un héros, qui franchissait un pont mince et tranchant comme le fil d’une épée. C’est probablement parmi les Français d’Angleterre que l’aventure fut attribuée à Lancelot, personnage tout à fait inconnu de la tradition celtique. On racontait qu’en poursuivant le ravisseur il avait perdu son cheval et avait été obligé de monter sur une charrette : par suite de ce qu’il y avait là de peu noble pour un chevalier, il résultait pour lui de cet accident quelque déshonneur et le surnom du Chevalier de la Charrette. Telles sont les grandes lignes du récit qu’a recueilli Chrétien et dont il a tiré une des œuvres capitales de la littérature du moyen âge, en transformant la relation de fidèle vassalité, qui unissait Lancelot à la femme de son suzerain, en un commerce amoureux.



    Les fameuses cours d’amour n’ont jamais existé que dans l’imagination de quelques modernes. Mais on parlait beaucoup d’amours à ces cours brillantes d’Henri Ier et d’Henri II d’Angleterre, où s’éveillait le goût de la vie mondaine et des plaisirs de l’esprit. On aimait à raffiner sur les sentiments, à discuter de délicats problèmes d’étiquette galante et de casuistique amoureuse, dans l’entourage de ces intelligentes et spirituelles princesses qui gouvernèrent des États et encouragèrent les poètes, comme la reine Aliénor et sa fille Marie, Ermenjart de Narbonne, Marguerite de Flandres, sœur de Philippe d’Alsace, Aéliz de Champagne, reine de France en 1160. Sous l’empire de la tendance logicienne et généralisatrice si puissante au moyen âge, et par l’influence d’Ovide, l’un des plus goûtés d’entre les poètes anciens, au contact des mœurs et de la poésie du Midi, un nouvel idéal sentimental naissait dans ces compagnies distinguées, qui font songer, en plein XIIe siècle, à l’hôtel de Rambouillet. L’amour courtois, l’amour chevaleresque apparaît pour la première fois en littérature dans le Conte de la Charrette. M. G. Paris en a exposé la théorie d’après ce roman, éclairé par des documents postérieurs. Guenièvre et Lancelot sont les types accomplis de la dame et de l’ami; leur amour, furtif, illégitime, adultère, à la fois exalté et mystique sans cesser d’être sensuel, « fondé sur la pleine possession, mais ne laissant aux sens qu’une part secondaire », cet amour quintessencié, si rare, si peu humain, est celui que rêvèrent les âmes sensibles au temps de Louis VII et de Philippe-Auguste. La femme, placée par l’amour qu’elle inspire et le péril qu’elle court en s’y livrant sur une sorte de piédestal surnaturel, encourage l’homme à s’élever plus près d’elle et ne craint pas de le soumettre à de dures épreuves pour le faire plus valoir et le rendre plus parfait. Par suite, l’amour est conçu comme un art, une science, une vertu, dont l’exercice est « étroitement lié à la pratique et à l’accroissement des vertus sociales ». Ces idées, dont il ne serait pas difficile de retrouver la trace au fond de nos cœurs d’hommes du XIXe siècle, eurent un immense retentissement : le roman en prose deLancelot, dont le poème de Chrétien, dérimé, a fourni en quelque sorte le noyau, les répandit dans toute l’Europe. Le récit de Françoise de Rimini nous offre comme un lointain écho du prodigieux succès qu’obtint le Conte de la Charrette et atteste que lesens n’en fut point perdu pour les contemporains ni pour la postérité.



    Ivain ou le Chevalier au Lion, composé vers 1175, est peut-être, malgré quelques longueurs, le chef-d’œuvre de Chrétien de Troyes et le meilleur type du roman arthurien. Il y a de belles parties dans le Conte du Graal ou le Perceval, que divers poètes eurent l’ambition de continuer et d’achever. L’étude spéciale des dix mille vers écrits par Chrétien est inséparable d’une étude d’ensemble sur l’immense littérature du Saint-Graal, qui en est dérivée presque tout entière. Certains critiques attribuent à notre romancier le poème de Guillaume d’Angleterre, dont l’auteur se nomme aussiCresthien. Pourtant le Guillaume ne ressemble en rien aux ouvrages authentiques du trouvère champenois : c’est à la fois une vie de saint et l’un de ces romans d’aventures qui ne se dénouent que par une série de reconnaissances et de hasards miraculeux. Au lieu de brillantes descriptions de costumes, d’habitations, de fêtes et de tournois, on y trouve de vives peintures de la vie des petites gens, misérables sans feu ni lieu, pirates, marchands, bourgeois. Le style n’a pas l’élégance et la grâce habituelles chez Chrétien de Troyes, mais frappe par l’énergie, la fermeté, l’élévation.

     



    Toutes les qualités du Français de race, la clarté, la vivacité, l’esprit, sont celles du poète favori de Marie de Champagne. Nous sommes encore aujourd’hui charmés par son art délicat, son style facile et limpide, la fraîcheur et l’éclat de sa diction. Le « beau français » de Chrétien, si admiré au moyen âge, est une langue excellente, savoureuse, pittoresque, vraiment classique. À la vérité, l’enchaînement des phrases est mou, lâche; la composition est souvent incohérente, obscure, surchargée d’épisodes inutiles; mais ce sont là des défauts communs à presque tous les poètes antérieurs à la Renaissance. Le nôtre s’entend à merveille à faire courir deux à deux les petits vers de huit syllabes et manie admirablement le dialogue vif et rapide. Ce qui lui manque à nos yeux pour être mieux qu’un très habile écrivain et un très agréable romancier, c’est le rêve, la mélancolie, le don des larmes, les grands horizons poétiques. Superficiel et charmant, il a rarement su peindre la passion vraie et ne provoque jamais d’émotion grandiose ou profonde. L’épouvantable malheur de saPhilomena semble le toucher à peine : son récit, élégant et froid, est dépourvu de tout accent pathétique. Ces lacunes d’un riche et souple talent frappaient sans doute moins que nous les contemporains de Chrétien. Peu de poètes ont exercé une influence si forte et si prolongée. Dans le domaine de l’art, comme dans celui du sentiment, il a joué le rôle glorieux d’un initiateur et d’un révélateur. Sa réputation littéraire ne fut pas moins grande à l’étranger que dans les pays où résonnait la langue d’oui. Ses romans furent imités en allemand, en norvégien, en anglais, peut-être en gallois, et trouvèrent des traducteurs comme Hartmann d’Aue ou Wolfram d’Eschenbach. Depuis que l’érudition contemporaine a remis son nom en honneur, Chrétien de Troyes a grandi sans cesse dans l’opinion de ceux qui connaissent assez bien notre ancienne langue et notre ancienne littérature pour le juger avec quelque compétence."

     



    Ernest Muret, article «Chrétien de Troyes» de La grande encyclopédie: inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Réalisée par une société de savants et de gens de lettres sous la direction de MM. Berthelot, Hartwig Derenbourg, F.-Camille Dreyfus [et al.]. Réimpression non datée de l'édition de 1885-1902. Paris, H. Lamirault, [191-?]. Tome onzième (Chien-Comédie), p. 256-258.

    Oeuvres

    Le chevalier de la charrette: Lancelot. Texte établi, traduit par Alfred Foulet et Karl D. Uitti. Paris, Bordas, «Classiques Garnier», 1989 (Bibliothèque nationale de France, Gallica – mode texte, format html)

    Le Chevalier à la charrette (Lancelot) [ca 1180] CETH - Center for Electronic Texts in the Humanities (Université de Princeton-Rutgers, É.-U.)

    Le Chevalier au Lion (Yvain) [1177-1180]. Transcription réalisée par Pierre Kuntsmann (Laboratoire de français ancien, Faculté des Arts, Université d'Ottawa, Ontario, Canada)

    Le Conte du Graal (Perceval) [entre 1081 et 1091]. Transcription réalisée par Pierre Kuntsmann (Laboratoire de français ancien, Faculté des Arts, Université d'Ottawa, Ontario, Canada)

    Erec et Enide [ca 1170], édition de Foerster [1890], transcription de M. Rousse (Centre d'Études des Textes Médiévaux, Université Rennes 2 Haute Bretagne, France)

    http://agora.qc.ca/dossiers/Chretien_de_Troyes


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    Il sera le premier et peut-être la seule fois dans l'histoire qu'ils quittent les limites des murs du Vatican. Et ils vont le faire afin d'être logés et affiché dans les magnifiques salles des musées du Capitole à Rome. Cent documents originaux et précieux choisis parmi les trésors conservés et chéris par les Archives Secrètes du Vatican depuis des siècles.

    L'exposition qui est conçue pour le 4e centenaire de la fondation des Archives Secrètes du Vatican vise à expliquer et à décrire ce que les archives du pape sont et comment ils fonctionnent et, en même temps, à rendre l'invisible visible, permettant ainsi l'accès à certains les merveilles inscrit dans les Archives Secrètes du Vatican "à 85 kilomètres linéaires de rayonnages, des dossiers d'une valeur historique extraordinaire, couvrant un laps de temps qui s'étend de la 8e à la 20e siècle.

     

    Le nom, Lux en arcanes , transmet objectif principal de l'exposition: la lumière qui perce à travers tréfonds de l'archive éclaire une réalité qui s'oppose à une connaissance superficielle et est seulement agréable à l'aide d'un contact direct et concret avec les sources de l'archive, qui ouvre la portes à la découverte de l'histoire racontée souvent inédites dans les documents. L'exposition est enrichie par des installations multimédias, guidé par une narration fascinante, mais historique rigoureuse, afin de permettre au visiteur de découvrir certains des événements célèbres du passé et de "re-live" les documents, qui viendra à la vie avec des contes du contexte et des les personnes impliquées.

     

    Les 100 documents, choisis parmi les codex manuscrits, parchemins, des cordes et des registres, resteront dans les musées du Capitole pendant près de sept mois, à partir du 1er er Mars à Septembre 2012. Une situation extrêmement prestigieuse, choisie pour accueillir cet événement mémorable, car il souligne le lien profond existant entre la ville de Rome et la papauté depuis l'époque médiévale, les origines des deux institutions impliquées dans l'événement de trace de leurs origines remontent à la sensibilité artistique Sixte IV, mais , dans le même temps, l'histoire inscrite dans les Archives Secrètes du Vatican est liée à l'histoire de l'Italie, l'Europe et le monde dans son ensemble.

     

    Les Archives Secrètes Vaticanes représentent un patrimoine culturel mondial centré dans la ville de Rome; pour cette raison même de l'exposition a été conçue en coopération avec les Roms de la Capitale, Assessorato alle Politiche Culturali e Centro Storico - Sovraintendenza ai Beni Culturali di Roma et Zètema Progetto Cultura.

     

    Cette mémorable exposition est déjà la création de grandes attentes, alimentée par la fascination mystérieuse qui Archives Secrètes du Vatican générer dans l'imaginaire collectif.

    Tout ce qui précède fera Lux arcanes - Les Archives Secrètes du Vatican se révèle un événement d'une importance scientifique et médiatique sans précédent.

     

     


    2 commentaires
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    belle initiative de cette écrivain qui ecrit ces ouvrages en cherchant la vérité sur nos origines.

    le site officiel de Bleuette Diot 

    Aventures, mystère et sensualité au cœur d’une intrigue haletante. Un grand cycle romanesque dont le souffle mystique ravira tous les amateurs de romans historiques et fantastiques. Un voyage au bout de vos rêves…

    Bleuette Diot

    Depuis quelques années, l'auteure Bleuette Diot se consacre uniquement à la recherche historique et à la rédaction de la saga médiévale des « Yrmeline ». Avec Yrmeline ou le chant des pierres  et Yrmeline et le château du Graal, elle signe les deux premiers tomes d'une épopée étourdissante où l’Histoire flirte avec le fantastique pour notre plus grand bonheur. Sous sa plume alerte et lyrique, mythes sumériens et légendes celtes dévoilent enfin un fond de vérité qui n’aura de cesse de surprendre ses lecteurs.

    Laissez-vous embarquer dans une aventure vraiment hors du commun. Découvrez les méandres d'une incroyable histoire médiévale où mystère, ésotérisme, haine et passion se mêlent et s'intriquent afin de composer le premier opus d'un grand cycle romanesque. Une œuvre qui n'a pas fini de vous surprendre et de vous tenir en haleine.

    J'espère que vous aurez autant de plaisir à découvrir cette saga médiévale que j'en ai eu à l'écrire. Bleuette Diot

     

     

    ACTUALITÉ ... ... Je dédicacerai les tomes I et II à la librairie de l'Encre du Pic de Saint-Mathieu-De-Tréviers (Hérault), le dimanche 2 octobre 2011... ... Je serai présente à la foire du livre de Brive-La-Gailarde les 5 et 6 novembre ... ... au salon du livre de Saint-Ambroix (Gard) les 12 et 13 novembre ... ... au salon de Colmar les 26 et 27 novembre ... ... Dédicaces ... Rencontres privilégiées avec les lecteurs.

     

    Plume d'or

      Le mystère de nos origines enfin révélé dans un grand cycle romanesque. Une épopée flamboyante et mystique

    "Yrmeline ou le chant des pierres" * (Tome 1)

    photo montage 2

    Le mystère de nos origines révélé dans une palpitante fresque médiévale, émaillée de passions, de passages secrets, de sortilèges et de sombres machinations. Derrière chaque légende, il existe un fond de vérité. Jamais les mythes sumériens et les histoires celtes n'ont été abordés de cette façon. "Yrmeline ou le chant des pierres" et "Yrmeline et le château du Graal" : découvrez une autre vision de la légende.

     

    • Un secret enfoui depuis des millénaires.
    • Un mystère susceptible d’ébranler toute l’histoire de l’humanité.
    • Et si les vérités communément admises étaient toutes autres ?

     

     Click on the flag to reach the English translation

     

    Auteure passionnée, Bleuette DIOT, vous présente le premier tome d'un époustouflant thriller médiéval. En nous conduisant vers un mystère plusieurs fois millénaire, ce roman historique et mystique pourrait bien nous ramener aux sources de l'humanité.

    Au fil des pages, l'auteur brosse une fresque flamboyante émaillée de personnages hauts en couleur. Haine, amours passionnées, jalousies, rivalités et obscures machinations bouleversent l'existence de ces héros inoubliables pour notre plus grand plaisir. Passages secrets, crypte mystérieuse, trésor perdu, pierre noire inquiétante, cromlech et sortilèges en font également la plus envoûtante des lectures. Original et bien documenté, ce roman d'une richesse et d'une force rares saura tenir le lecteur en haleine jusqu'à la fin.

    Partez, vous aussi, sur les traces du plus ancien et du plus formidable secret de tous les temps ! N'hésitez pas à visionner les vidéos qui valident la théorie que soutient l'auteure. Nombreux sont les scientifiques qui tentent d'éclairer nos origines d'un jour nouveau. Elle leur emboîte le pas et avec son imagination d'écrivain, elle n'hésite pas à aller encore plus loin. Elle vous emmène à la frontière d'un monde perdu entre mythe et réalité.

     

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    CLIQUEZ POUR DÉCOUVRIR

    Le prologue du roman

    Moine et manuscrit ancien

     

    ACTUALITÉ... LE TOME II "YRMELINE ET LE CHATEAU DU GRAAL" PARAITRA LE 22 AOUT...

     

     

      

     Cliquez sur le lien ci-dessous pour visiter le site des éditions du Pierregord.

    Editions du Pierregord

     

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    "Yrmeline et le château du Graal" ** (Tome2)
    Découvrez la suite de ce grand cycle romanesque
    À paraître le 22 août prochain.

      

     "Cette date n'appartient pas à l'histoire des hommes mais à celle des dieux." Ainsi commence la suite des aventures de Lanz et d'Yrmeline. Ce deuxième opus vous entrainera bien plus loin que vous ne l'aviez imaginé...
     

    Quatrième de couverture :

    La conspiration que tisse l’ordre sanguinaire du Temple Noir se resserre dangereusement autour des personnages. Pour avoir refusé de se plier aux exigences du Bellator Rex, Yrmeline voit rapidement son existence basculer dans la violence et la haine : sa mère, dame Ermengarde, est victime d’un mystérieux empoisonnement ; Dimitri, son ami d’enfance, est retrouvé sauvagement assassiné ; et, tandis que les premiers mouvements d’insurrection secouent le duché d’Estonie, son mentor, soupçonné d’avoir commandité la tuerie de Vandjala, est précipité au fond d’un cachot. Au pied du mur, Yrmeline n’hésitera pas à risquer sa propre vie pour tendre un piège mortel au séduisant prince Anshar. Mais saura-t-elle résister au charme diabolique de son pire ennemi ? Réussira-t-elle à vaincre le pouvoir qu’il exerce sur ses sens ?

    Piégé en plein cauchemar lui-aussi, Lanz décide d’intégrer la conjuration de l’Aube, confrérie qui oppose une force bien inégale à celle du tout-puissant Temple Noir. Lors de sa visite au château de Grünewald, il aura le privilège de connaître les secrets scientifiques des Anunnaki. Mais comment aurait-il pu deviner le tour que prendrait son initiation ? Quels puissants sortilèges vont le propulser ainsi près de dix mille ans en arrière, au cœur de l’île mythique de Falias ? Les quatre îles du Nord du monde issues des légendes celtiques auraient-elles une réalité géologique, géographique et historique ? Pour messire Konwoïon et son nouveau disciple la quête du Graal ne fait que commencer…

    Parution le 22 août 2011

     

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     MES COUPS DE COEUR :

     

     

    "La maladie et la foi au Moyen Âge" par la médiéviste Lydia Bonnaventure

    Très documenté. Une oeuvre que je recommande à tous les passionnés du Moyen-âge et de l'histoire de la médecine en général.

    Je n'ai qu'une crainte en écrivant ce commentaire, celui de ne pas rendre justice à la qualité remarquable de l'oeuvre de Lydia Bonnaventure. Cette médiéviste de talent a rédigé, là, un essai particulièrement abouti, digne d'un historien confirmé. Mais si ce travail de recherche est aussi pointu que minutieux, l'ouvrage n'en demeure pas moins accessible à tous, tant les explications sont claires, le style fluide et le sujet bien amené.
    Au travers des écrits de Gautier de Coinci (1178-1236) Lydia Bonnaventure nous brosse le portrait d'une société médiévale, à une époque où sévissaient les épidémies et la misère.
    Quelle portée a eu le message de ce précurseur ? Comment ses contemporains percevaient-ils la maladie en ce temps-là ? Autant de questions auxquelles l'auteure répond avec une étonnante faculté d'empathie, restituant la psychologie d'un monde où la maladie était perçue comme une punition divine et pour qui la guérison n'était jamais qu'un signe physique de la guérison de l'âme par la rédemption de ses péchés.
    Un livre précieux à découvrir et à conserver dans sa bibliothèque.

     Paru aux Editions La Louve, le 20 mai 2011

    La maladie et la foi au Moyen Âge                                     Revue du Moyen Âge

                                                                  Paru dans la presse "Revue Moyen Âge" du juillet 2011

     

     

     

    L'excellente tétralogie de Hugues de Queyssac : "Le chevalier noir et la dame blanche"

    À lire impérativement si vous aimez les bons romans historiques. Un grand coup de chapeau à l'auteur pour cet énorme travail de recherche ! Une intrigue menée tambour battant au cœur de la guerre de Cent ans. Apprêtez-vous à remonter le temps et laissez-vous gagner par le charme envoûtant de l'époque médiévale. L'épopée du héros Bertrand Brachet de Born restitue fidèlement les mœurs, la sensualité et la violence du Moyen-âge, le fait est assez rare pour être mentionné !

    Je vous recommande chaudement ces quatre romans, captivants de bout en bout.

    Cliquez sur les couvertures ci-dessous pour trouver le lien.

          

     


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