•  

     


    Les cabinets de curiosités désignent au XVIe et XVIIe siècles des lieux dans lesquels on collectionne et présente une multitude d'objet rares ou étranges représentant les trois règnes: le monde animal, végétal et minéral, en plus de réalisations humaines.

     


    Anonyme, Cabinet de curiosités (fin XVIIe siècle). Huile sur toile.

    Avec le développement des explorations et la découverte de nouvelles terres au XVIe siècle, plusieurs princes, savants et amateurs de cette époque se mettent à collectionner les curiosités en provenance des nouveaux mondes. On définit en général le cabinet de curiosités comme un microcosme ou résumé du monde où prennent place des objets de la terre, des mers et des airs (minéral, végétal et animal), à côté des productions de l'homme.

     


    Anonyme, Le Cabinet de Calzolari (ou Calceoloari) à Vérone
    1622, gravure, Bibliothèque Estense, Modène.

    L'objectif des curieux n'est pas d'accumuler ou de répertorier la totalité des objets de la nature et des productions humaines comme le tenteront les encyclopédistes au XVIIIe siècle, mais plutôt de pénétrer les secrets intimes de la Nature par ce qu'elle propose de plus fantastique. En collectionnant les objets les plus bizarres qui l'entourent, le curieux a la sensation de pouvoir saisir, de surprendre le processus de Création du monde.

     

    Le lieu, la pièce
    Il importe de distinguer entre le cabinet comme lieu physique et le cabinet comme meuble. À l’époque il n’y a que des musées privés : les cabinets. En général, on peut les visiter assez facilement avec une lettre d’introduction, mis à part quelques exceptions comme le cabinet de Rodolphe II qui était tenu assez secret. On peut établir une distinction entre les grands cabinets princiers et des grandes familles comme ceux de Rodolphe II, de Mazarin, de Gaston d’Orléans et ceux des amateurs moins fortunés, les érudits par exemple: Peiresc, Ole Worm (médecin suédois).

     

    Le meuble
    Le cabinet est le meuble caractéristique du curieux. Souvent, le meuble lui-même se transforme en précieux objet de collection : on en retrouve en ébène, incrusté d’écailles ou de pierres dures, parfois peint par des artistes de renom.

    Plusieurs auteurs établissent une distinction entre les cabinets du Nord et ceux du Sud. Selon Antoine Schnapper, cette opposition serait trop fortement exagérée. On identifie souvent les cabinets allemands et leurs collectionneurs par exemple à un goût plus poussé pour le bizarre et les éléments les plus spectaculaires. Cette croyance serait liée au fait que l'on associe les collectionneurs du Nord aux princes fastueux, relativement peu cultivés, et essentiellement sensibles à l'aspect esthétique ou insolite des objets. À l'opposé, les collectionneurs du Sud sont perçus comme des humanistes, possédant une culture plus scientifique et une connaissance de l'Antiquité.

    Toutefois, lorsque l'on examine les cabinets italiens de Calceolari, Cospi, Settala ou Moscardo on découvre qu'ils sont tout aussi remplis de bizarreries que ceux du Nord. Un autre exemple atténuant les différences entre le Nord et le Sud est le cabinet du père Athanase Kircher. Originaire du Nord, Kircher s'installe à Rome au XVIIe siècle et rassemble au Collegio Romano un cabinet célèbre dans toute l'Europe. Au XVe siècle cette distinction entre le Nord et le Sud est pertinente mais s'estompe au XVIIe siècle.

    Néanmoins, on remarque certaines disparités entre le Sud et le Nord relativement au contenu antique des collections. Les cabinets italiens et français sont mieux approvisionnés en antiquités romaines que le Nord pour des raisons de proximité. On y retrouve un grand nombre de médailles, pierres gravées, statuettes, vases et objets de culte. Dans le Sud de la France, de nombreuses trouvailles archéologiques alimentent les cabinets provenant en partie des relations commerciales avec l'Égypte.

     

     

     


    Dans son livre « Collectionneurs, amateurs et curieux », Krzysztof Pomian définit la collection de la façon suivante:

    «Une collection ne se définit pas par son contenu. Sa première caractéristique est de rassembler des objets naturels ou artificiels qui sont extraits du circuit d'activités utilitaires et économiques».

     


    Alexandre-Isidore Leroy de Barde
    Choix de coquillages rangés sur des rayons
    1803, gouache et aquarelle.


    Pomian utilise le terme «sémiophore» pour désigner les objets formant une collection. Il s'agit d'un néologisme qu'il a créé pour tenter de déterminer ce qu'ont en commun à la fois des tableaux, des monnaies, des coquillages, bref tous les éléments constituant une collection. Il s'agit d'objets porteurs d'une signification et détournés de leur fonction utilitaire initiale. L'utilisation de ce nouveau terme est importante pour bien cerner ce que contiennent les cabinets de curiosités et ne pas réduire les objets de ces collections seulement qu'aux oeuvres d'art tel que l'ont fait les compilateurs d'inventaires après décès des XVIIIe et XIXe siècles.

    Ce n'est que récemment que l'on a pu estimer plus exactement le contenu et la valeur des collections. Les études plus anciennes sur les cabinets de curiosités portaient essentiellement sur les oeuvres d'art et rejetaient délibérément un grand nombre d'objets considérés au XIXe siècle comme dépourvus d'intérêt. Pourtant, la majorité des cabinets aux XVIe et XVIIe siècles sont constitués d'objets composites et rarement uniquement d'oeuvres d'art.

    Par exemple, Eugène Müntz publia en 1888 les inventaires des Médicis au XVe siècle et écarta tous les objets qui n'avaient pas un rapport direct avec l'art. Müntz commente cet inventaire et critique l'évaluation monétaire du contenu de cette collection. Qu'une corne de licorne ait été payée 6000 florins alors qu'une Adoration des Mages de Fra Angelico seulement 100 florins ou un Van Eyck uniquement 30 florins constituent une aberration pour Müntz.

    La disparition des cabinets de curiosités aux XVIIIe et XIXesiècles et la relocalisation des objets considérés les plus intéressants dans des musées d'art et d'histoire naturelle ont également contribué à occulter toute une partie des collections des Wunderkammern. En ce sens, la définition de Pomian constitue une tentative de réhabilitation du contenu global des cabinets.

    Les cabinets apparaissent à une époque où la science ne se préoccupe pas encore des séries et des lois naturelles mais de l'accidentel. Les curieux ont l'impression de pouvoir saisir l'infinie richesse du monde dans ses produits les plus bizarres. On s'intéresse aux points de passage entre un règne et un autre.

    L'ambiguïté entourant l'origine des fossiles et du corail par exemple éveille la curiosité. On s'interroge sur leur nature, s'ils sont d'origine végétale ou minérale. Ces objets semblent être dans une phase intermédiaire entre deux états et la confusion qui règne à leur sujet provoque l'intérêt. On espère surprendre les secrets de la création dans ces phénomènes transitoires. Toute chose répondant à ces critères sera donc avidement recherchée.

    Certains de ces objets bénéficient d'un prestige supplémentaire lorsque les auteurs antiques les mentionnent: Aristote, Pline, Théophraste, Dioscoride, etc. Ils deviennent encore plus prisés si ces auteurs rapportent quelque stupéfiante vertu magique à leur propos: mentionnons par exemple, le rémora, petit poisson qui aurait la capacité d'arrêter un navire dans sa course en se collant à lui.

     


    Rémora (Echeneis naucrates)
    Bordeaux, muséum d'Histoire naturelle.

     

    On s'intéresse également aux objets qui viennent de loin dans le temps ou dans l'espace: objets antiques, papier de Chine, momies d'Égypte, chaussures indiennes, etc.

    Les collections des XVIe et XVIIe siècles sont organisées selon deux grands axes: les naturalia ou choses de la nature et lesartificialia ou objets créés par l'homme. À partir de la Renaissance, deux nouvelles catégories d'objets viennent compléter les collections d'amateurs et élargir le champ temporel et spatial des sémiophores: les antiquités et les objets exotiques ou exotica rapportés massivement par les voyageurs et les marins.

     

     

    Anonyme, Le Cabinet de Calzolari (ou Calceoloari) à Vérone
    1622, gravure, Bibliothèque Estense, Modène.

     


    Anonyme
    Le cabinet de Manfredo Settala à Milan
    1664, gravure.

     


    Anonyme
    Le cabinet de Ferrante Imperato à Naples
    1672, gravure, Bibliothèque Estense, Modène.

     


    Anonyme
    Le cabinet de Ferdinando Cospi à Bologne
    1677, gravure, Bibliothèque Estense, Modène.

     


    Anonyme
    Le cabinet d'Ole Worm
    1655, gravure, Bibliothèque Estense, Modène.

     


    Gravé par Ertringer
    Cabinet Ste-Geneviève à Paris
    1688, gravure, Bibliothèque nationale, Paris.

     


    N. Chevalier
    Huitième des planches illustrant les 
    Remarques sur la pièce antique...
    1694, gravure.

    et pour en savoir plus rdv sur les pages suivantes 

     http://pages.infinit.net/cabinet/index.html

     http://curiositas.org/document.php?id=1937

     

    et un que j'aime un peu plus que les autres

     http://camille-renversade.blogspot.com/

     

     


    2 commentaires
  •   http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article3545


    Château de la Reine des Fées
    près de Blaye (Gironde)
    (D’après « L’Éducation. Gazette des femmes », paru en 1842)
    Publié le DIMANCHE 5 JUIN 2011, par LA RÉDACTION
     

     
     
     
     
    Au XIXe siècle, on pouvait encore près de Blaye (Gironde) un dolmen que la légende populaire affirmait être l’entrée du château des Féesdont nul être humain y pénétrant ne sortait vivant car dévoré vivant par ses occupantes, à l’exception d’un pasteur, voyageur acceptant de relever un défi en partant à la conquête d’un œuf magique détenu par le plus puissant des mauvais génies

    Il est incontestable que les traditions populaires ont une certaine importance historique ; car elles sont presque toujours un mélange de roman et d’histoire. L’on voit que ce n’est pas d’hier que la vérité se cache sous le manteau de la fable.

    Il existait au XIXe siècle à Saint-Ciers-de-Canesse, près de Blaye (Gironde), un remarquable dolmen, sur lequel l’imagination populaire nous a légué une légende curieuse qui rappelle les Mille et une nuits : c’est le même mélange de merveilleux et de terrible. Ne parlez pas aux habitants de ces contrées des druides et de leurs terribles mystères célébrés sur ces blocs géants, ils vous riraient au nez sans merci. « Ces pierres levées (peyres lebades), vous diront-ils, ne voyez-vous pas que ce sont les ruines de l’entrée du castel de las Hagues (du château des Fées). »

    Dolmen de Lussac (Gironde)
    Dolmen de Lussac (Gironde)

    Ils vous feront observer que tout prouve que ces pierres ont été habitées ; et, en effet, la science vous dira, avec M. Jouannet : « Que trois blocs énormes servaient de murs à ce château des Fées ; qu’il avait pour toit une pierre gigantesque, et que cette masse reposait, à sept pieds du sol, sur trois blocs et sur une pierre plus petite placée à l’entrée ; que le support du nord avait été entamé par la main de l’homme ; qu’on y avait ouvert une porte qui depuis a été bouchée. Cette particularité fait présumer qu’à une époque inconnue cet étrange réduit a été habité. Un puits, creusé auprès, semble venir à l’appui de cette conjecture. » Pour les habitants, c’est plus qu’une conjecture, c’est une incontestable réalité ; écoutez plutôt ce qu’ils racontent :

    Un jeune et beau pasteur, coupable d’indépendance envers son tyrannique patron, avait franchi le support d’entrée et s’était réfugié dans cet antre maudit, dont nul être humain n’osait approcher ; car on n’avait jamais revu ceux qui y étaient une fois entrés. Ces blocs énormes étaient, en effet, la porte gigantesque du puits de l’abîme qui communiquait jusque dans les entrailles du monde, et sous laquelle passaient les mauvais génies pour se rendre dans leur empire souterrain. A peine le pasteur avait-il mis le pied sur la pierre d’entrée, que le plus affreux spectacle frappa ses regards : des ossements humains jonchaient le sol de cette horrible caverne, et, à sa voûte, des gouttes de sang figé pendaient en stalactites.

    Saisi d’horreur, il détourne ses regards et se rejette en arrière ; le sol semble céder sous lui, et il se sentit aussitôt descendre. L’éclat extraordinaire du lieu où il arrive si mystérieusement le force de fermer ses yeux éblouis. Tout à coup, des bras invisibles le saisissent, l’enchaînent, l’enlèvent, et le transportent dans une salle non moins magnifique. Des colonnes d’albâtre en soutenaient la voûte de cristal. Au milieu s’élevait un trône resplendissant, ombragé par deux arbres aux rameaux d’or et couverts de rubis.

    Le pasteur se croyait le jouet d’une illusion, et son admiration redoubla lorsqu’il vit entrer une gracieuse phalange de femmes, qui vinrent, une à une, prendre rang autour de lui. Elles étaient toutes d’une merveilleuse beauté. Il se crut transporté dans la demeure céleste des déesses. Mais son enthousiasme n’eut plus de bornes quand il aperçut une femme mille fois plus belle que ses compagnes.

    C’était Fréa, la Reine des fées, qui suivait ses gracieuses soeurs ; Fréa, à la robe blanche et flottante, aux souliers d’or, qui portait ses noirs cheveux flottants sur ses belles épaules, et qui ornait son front pur d’une chaîne d’or et de diamants. Elle s’avançait, dans sa démarche pleine de grâce et de majesté ; quand ses beaux yeux s’arrêtèrent sur le jeune homme, un nuage de tristesse vint les voiler. Le pasteur, nourri dans la vénération religieuse de ses pères, qui adoraient la femme comme une divinité, se jeta aux pieds de ce trône, où elle vint s’asseoir. Fréa pensa qu’il implorait sa clémence : « Non, non, dit-elle, il faut mourir. »

    Mais le pasteur ne l’entend pas ; saisi d’admiration, il contemple avec amour cette beauté merveilleuse et toujours jeune, dont les hommes n’ont pas idée. La reine était fée, et les fées sont femmes ; elle eut pitié de ce beau et naïf jeune homme, qui oubliait son sort pour la regarder.

    – « II faut mourir », répéta-t-elle enfin d’une voix triste et émue.
    – « Ah ! les dieux sont donc aussi cruels que les hommes », s’écria le pasteur avec amertume et comme sortant d’un rêvé ; j’ai fui la mort pour aller au devant de la mort ; mais, du moins, je serai moins malheureux de la recevoir de votre main.
    – « Ah ! ce n’est pas une même mort ! celle qui t’est préparée est horrible, épouvantable : tu seras dévoré vivant. »

    La Reine des fées s’arrêta et détourna la tête pour cacher une larme, et cette larme était d’or pur. Elle reprit bientôt :

    – « C’est là le tribut fatal que nous payons à Rimer, le plus puissant des mauvais génies. Ces blocs debout, sous lesquels tu t’es réfugié, malheureux enfant, sont la table où ses victimes lui sont offertes. Nul homme ne lui est échappé et ne lui échappera, s’il n’a conquis l’œuf des serpents.
    – « Si c’est là une conquête qu’un homme puisse entreprendre, je l’entreprendrai, dit en se relevant le pasteur, d’un air résolu. J’ai souvent dompté les taureaux sauvages, lutté avec les ours et les loups-cerviers de nos forêts ; tombe sur moi le ciel, je ne crains rien ! »

    Le courage plaît aux fées ; dans leur cœur, il est souvent le voisin de l’amour, et l’amour est bien fort. La Reine des fées, séduite, voulut sauver le pasteur. Quand fée le veut, Dieu le veut. Fréa lui donna un anneau mystérieux qui rendait invisible, pour qu’il pût échapper à la vue perçante des serpents et à leur active poursuite.

    Eglise Saint-Jean à Saint-Ciers-de-Canesse
    Eglise Saint-Jean à Saint-Ciers-de-Canesse

    Grâce à ce puissant secours, il pénétra sans danger dans l’horrible caverne où mille serpents entrelacés avaient, de leur bave, composé l’œuf magique. Le pasteur s’en empara aussitôt, et, montant sur la table du sacrifice, il attendit sans terreur Rimer le dévorant. Au moment où la nuit devient de plus en plus sombre et où la clarté des étoiles va pâlissant peu à peu, il entendit dans les airs un bruit sourd comme un battement d’ailes, et il vit approcher, monté sur un monstrueux loup ailé, se servant de serpents en place de brides, le terrible génie de l’abîme, qui descendait sur lui avec la rapidité de la foudre pour le dévorer, comme sa victime inévitable.

    Mais le pasteur, le touchant soudain avec l’œuf magique, le terrassa, le vainquit, et l’enchaîna pour l’éternité. Alors cessèrent les sacrifices humains, et le vaillant pasteur fut béni par les fées et par tous les pères qu’il arrachait à ce tribut fatal. Il ne retourna cependant pas avec les hommes, demeurant toujours avec Fréa, la Reine des fées, son sauveur. Il eut une longue et heureuse vie, car son épouse lui donna des pommes d’or qui avaient la vertu de conserver une éternelle jeunesse.

    Mais comme il ne pouvait se nourrir des célestes aliments des fées, il se creusa un puits près de la porte des Géants ; avec une hache de pierre précieuse, don magnifique de sa compagne, il tailla dans le bloc du nord un réduit où il déposait le produit de sa chasse.

    Telle est la tradition très-peu connue du castel de las Hagues, de ce château des Fées, où nous ne voyons, nous, qu’un dolmen. A travers les festons et les gracieuses découpures du manteau de la fable apparaît la vérité toute nue. L’œuf des serpents, les sacrifices humains ; d’un autre côté, la victoire par l’amour d’un allié du ciel sur les antiques divinités ; tout cela frappe d’étonnement et nous autorise 


    2 commentaires
  •  

    3425873459_6d4cbab564

    Tous deux écrivains et journalistes, Guy Breton et Louis Pauwels se sont richement documenté pour réaliser cet ouvrage de quelque 160 singulières histoires.
    Ce travail de plusieurs années de recherche et de collection de documents originaux nous offre un très intéressant résultat. Voilà que des personnages célèbres tels que Victor Hugo, Louis XIV, Charles Dickens ou Charlemagne sont les héros de récits bien insolites.
    Quelques exemples… L'impératrice Eugénie, femme de Napoléon, retrouve l’endroit où est décédé son fils en plein milieu de la jungle en suivant l'odeur de son parfum. Victor Hugo organise des séances de spiritisme. Charlemagne, envoûté par un étrange anneau, se prend successivement de passion pour une jeune femme, un archevêque et, finalement, un lac… André Malraux rend visite à une voyante qui, à partir de la photo d'un fragment de tissu, décrit avec précision différents évènements de la vie d'Alexandre le Grand… Louis XIV se rend dans une petite église de Provence où repose, depuis plus de 300 ans, le corps d’une femme sans le moindre signe de décomposition. Une religieuse rencontre le fantôme de Toulouse-Lautrec… Charles Dickens dicte, de l'au-delà, la fin de son roman inachevé « Le mystère d’Edwin Drood »…
    Et ce n'est là qu'un mince échantillon de toutes ces mystérieuses, surprenantes histoires qui nous sont contées au travers d’un large ensemble de thèmes : Contacts avec l’au-delà & Les grandes figures & Possession, magie et sorcellerie – Visions du futur & Les grands bizarres & Les prodiges de l’esprit – Le corps, cet infini & Des fantômes parmi nous & Faits insolites et inexplicables – Les grands illuminés & Des êtres venus d’ailleurs – Les grands mystères – Présences dans l’invisible & Etranges faits divers.
    Publié en deux tomes, cet excellent recueil est écrit avec finesse et bon nombre de détails. Plus encore, les auteurs ont pris la peine de nous offrir, sous forme d’une interview, les questions – réponses destinées aux plus sceptiques. Ainsi, si Guy Breton et Louis Pauwels sont tout à fait convaincus de la véracité de ces différents évènements, obtenus de source sure selon eux, ils nous donnent néanmoins accès aux aspects réalistes et répondent aux interrogations qui nous viennent spontanément à l’esprit.
    Pour les amateurs d'Histoire française comme pour les amateurs de chroniques de l'étrange, ce livre est un réel bijou. Libre à chacun de se faire sa propre opinion, et je vous invite à vous faire la vôtre. Les auteurs ont habilement recréé l'ambiance de chacun de leurs récits, quelle qu'en soit l'époque. Preuves à l'appui, ils nous donnent une description précise des évènements.


    Extrait:


    2771726920_1Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la station thermale à la mode, c'est Baden-Baden. Bien prise dans son écrin naturel, entre Rhin et Forêt-Noire, le blanc Kurhaus voit défiler sous ses colonnes l'aristocratie, la grande bourgeoisie française et les s artistes les plus célèbres du Second Empire ... Les eaux riches en sodium guérissent aussi de l'ennui, aidées par les meilleurs orchestres, les potins et les intrigues d'une véritable petite cour, tellement plus légère que celle de plus en plus bigote et compassée des Tuileries. Dans les salons du faubourg saint-Germain, il n'est pas un homme d'esprit qui ne se pique tout connaitre des princes de Bade, de leurs amours, de leurs manies, de leurs légendes ... En voici une surtout qui fait florès ...

    Vers la fin du mois de janvier 1852, le grand-duc de Bade Léopold ressent une violente attaque de goutte. Il est cloué sur son lit, mais les médecins assurent que son affection n'est pas dangereuse. Son Altesse est robuste, Son Altesse n'a que soixante et un ans. Son Altesse pourra chasser le renard autour du Titisee, avant quelques semaines. D'aucuns suggèrent de publier un bulletin de santé. Ridicule ! disent les médecins. Pour un accès de goutte ?..

    Partout, cependant, au château, à la cour, parmi le bon peuple badois et les mondains français bien informés, c'est l'anxiété. « Le grand-duc ne se relèvera pas de sa crise, entend-on dire sous le manteau. Avant trois mois écoulés le grand-duc sera mort. » Les plus prévoyants apprêtent déjà leurs habits de deuil et les plus cyniques conjecturent le jour exact de sa mort.

    - C'est du délire ! disent les médecins, au château. La goutte n'a jamais tué personne. Le ridicule, par contre !..

    - C'est fatal! répond la rumeur publique et privée. Le grand-duc, hélas! va mourir, puisque la Dame Blanche est apparue au château ... 

    La Dame Blanche! Autrement dit un fantôme, une apparition maléfique ... en plein XIXe siècle scientiste et alors que le chemin de fer vient de faire son entrée dans la petite capitale !..

    - A-t-on pu la photographier? hasardent les sceptiques en évoquant les perfectionnements des plaques sensibles ...

    - Inutile! rétorquent les plus crédules, puisqu'on a son portrait, d'une fidélité absolue ...

    Le portrait de la Dame Blanche a longtemps trôné dans le salon du grand-duc qui, passé la soixantaine, l'a expédié au fond d'un garde-meuble. Pour se délivrer du mauvais œil.

    Ecoutons un témoin français de l'époque, qui a eu la chance de voir le portrait qui mesurait un mètre vingt de haut: 

    « Sur un fond obscur se détachait une figure d'une admirable beauté. Elle était pâle, et ses lèvres, d'une grâce enchanteresse, s'entrouvraient comme une fleur de pourpre au milieu d'un bouquet de lis. Ses cheveux, d'un noir de jais, étaient relevés et noués dans une coiffure du XVe siècle. Un écusson, au-dessus duquel deux ours soutenaient une couronne de comte, brillait dans un coin du tableau ... Mais tout son charme consistait dans les yeux, fixes et pénétrants, avec lesquels la dame regardait... Sous d'épais sourcils d'un arc irréprochable, une clarté singulière lançait des rayons qu'on ne pouvait éviter. Une force magnétique ramène vers ce front de marbre, abritant ces deux lampes funèbres. De quelque part qu'on regarde, on est inquiété, tourmenté par ces deux étincelles immobiles et pénétrantes ... » Va pour le ampoulé de l'époque! Voici maintenant la tragique histoire de la Dame Blanche du duché de Bade.

    Il Y avait une fois un jeune margrave de Bade, aussi beau que bon, aussi intelligent que sage. Ni l'amour de ses parents ni l'estime de son entourage, toutefois, n'arrivaient à chasser en lui une mélancolie insurmontable.

    - Allez, mon fils, étudier les hommes en leurs divers pays! lui lança un matin son père en le bénissant.

    - Mais rapportez votre cœur de votre voyage, ajouta sa mère, car n'oubliez pas qu'un fils respectueux doit faire bénir son hymen par son père et par sa mère, et qu'un prince de Bade n'offre pas son blason dans un bouquet!..

    Le jeune homme fit ses paquets, dérouilla son épée et s'en fut, vers les Midis d'abord. Mais la gaieté des régions de soleil ne fit que verser un peu plus de tristesse dans son cœur et il gagna bientôt les pays du Nord dont les paysages nostalgiques lui parlaient bien davantage à l'âme.


    Un jour, il arrive au Danemark. Au terme d'une course de toute une journée, il s'égare, alors que la nuit tombe ... Après avoir beaucoup erré, il se décide à demander l'hospitalité dans un beau château qui s'élève au bord d'un lac. Sur la terrasse, en surplomb d'un étang romantique, une belle jeune femme prend le frais, en compagnie de ses deux enfants. C'est la belle comtesse Olamünde. 

    Toujours dans le de l'époque:

    En posant le pied sur la terrasse et en apercevant aux derniers reflets du soleil couchant la comtesse, assise et fouillant du regard les espaces infinis, le jeune margrave sentit une source jaillir en lui. Une voix secrète lui dit: «C'est elle que tu cherchais! » Par une révélation instantanée, il comprit que le secret de sa tristesse était là, et que toute sa mélancolie était le désœuvrement de son cœur. Désormais, il allait vivre ...

    Allons! Il Y a quelque chose d'enchanté au royaume de Danemark! Et jamais passion ne fut plus foudroyante que celle-là ... La comtesse Olamünde était veuve, mère de deux charmants bambins et fort ambitieuse. De descendance royale, mais éloignée du trône, elle vivait dans l'obsession d'y remonter un jour. Elle accueille le jeune homme avec un détachement amène, un empressement juste assez distant pour multiplier par vingt la force de son coup de foudre.

    Hypnotisé, balançant tout au long des jours et des nuits entre l'espoir et l'affliction, celui-ci reste quinze jours au château. Sans consentir à descendre de ces nuées que la comtesse fixe le soir, d'un regard embrasé. Las! il lui faut bien redescendre sur terre et retourner vers ses vieux parents. Tourments, larmes, aveux ...

    - Madame, j'ai fait un rêve trop beau ... dit-il en prenant congé. Ah ! Le plus beau jour de ma vie serait celui où je vous ramènerais margrave de Bade, dans le château de mes pères !...

    A ces mots,les yeux sombres d'Olamünde lancent des flammes.

    - Et qui donc peut empêcher la réalisation de ce beau rêve? interroge-t-elle, avec un feu contenu ...

    - Hélas! répond le jeune homme, il y a deux paires d'yeux qui s'opposent à ce bonheur. Tant que ces quatre prunelles réfléchiront l'azur du ciel, notre union est impossible.

    - Et si ces yeux s'éteignaient? demanda la comtesse, d'une voix tremblante.

    - Vous seriez alors ma femme, souffle le duc.

    - Je serai donc duchesse de Bade! s'écrie la comtesse,transportée ...

    - Oui, comtesse, dit-il, vous serez margrave !.. Adieu, hélas ! mais je reviendrai au jour triste et béni où ces quatre yeux se seront éteints.

    A la fois brisé et joyeux, le jeune homme rentre au duché. Des mois passent. Le fier cavalier qui franchit un beau jour les limites du duché, en route pour le Nord, n'a rien du jeune homme un peu évaporé qui l'avait quitté des mois auparavant. Cette fois, il repart très droit sur sa selle, conquérant et l'œil allumé. Des voyageurs effarés l'entendent rire avec éclat quand il éperonne son cheval, avec, pour seule boussole, les yeux d' Olamünde ...

    A une lieue du château, il rencontre le vieux majordome qui l'avait si bien accueilli lors de sa première visite. Il est en deuil et marche la tête basse en portant un paquet sous le bras.

    - Où allez-vous, ainsi? lui dit-il, saisi d'un sombre pressentiment.

    Le vieux serviteur se tait. ..

    - Mais qu'avez-vous donc? lance le jeune duc, plein d'impatience. Et où est votre maitresse?

    Sans relever la tête, le majordome murmure :

    - La comtesse vous attend, monseigneur !

    Pour être plus présentable, le margrave fait halte dans une auberge proche du château.

    - Ne vous arrêtez pas si près du but! lance l'aubergiste terrifié, en le voyant.

    Saisi d'épouvante, il repart au galop. Bientôt, il franchit d'un bond la porte du château, faisant sonner les fers de sa monture sur les dalles du perron. Le parc, la cour, les vestibules et les corridors sont déserts. Quatre à quatre, il grimpe l'escalier qui mène aux appartements de la comtesse. Dans sa chambre, obscurcie, les rideaux sont tirés et les volets clos. « Repose-t-elle, morte, derrière le baldaquin de son lit ? » se demande le prince ... Saisi d'une angoisse folle, il écarte les voiles. Olamünde git sur sa couche. Elle respire faiblement. Quand elle le reconnait, elle se dresse et pousse un cri ...

    - Salut à la margrave de Bade! dit le prince en fléchissant le genou. .

    Olamünde, alors, se jette sur lui, l'étreint et murmure :

    - C'est toi c'est toi, mais comme tu viens tard!

    Sur son visage, les yeux se sont creusés et une pâleur mortelle a envahi ses traits.

    - Olamünde, mon amour, êtes-vous malade? Répondez! dit le prince.

    Elle éclate d'un rire lugubre, et répond:

    -Je vais guérir, oh ! je vais oublier!

    - Qu'est-il donc arrivé?

    - Tu ne le sais donc pas? Viens, mon fiancé, fuyons !.. Je te le dirai en route, car je suis ta fiancée, n'est-ce pas ?.. Plus rien ne s'oppose désormais à ce que tu sois mon époux ? Ces yeux qui te faisaient si peur se sont éteints pour jamais !

    - Grâce au ciel, comtesse, dit le duc, ces yeux-là contemplent toujours le monde. Mais, à présent, ils acceptent que tu sois ma femme !...

    - Qu'est-ce à dire ?... Ces yeux, ces flammes terrifiantes sont encore en vie, et tu les as vues ?

    - Que voulez-vous dire, pour l'amour du ciel?

    - Rien, rien ... fuyons !... Entends-tu ton cheval hennir d'impatience?

    Et la comtesse entraine avec terreur le margrave dans l'escalier. Le jeune homme empoigne aussitôt la bride de son cheval, lui-même gagné par la peur de sa fiancée. Mais au moment de l'installer en croupe, il s'écrie:

    - Nous allions oublier vos chers enfants, madame!

    A ces mots, Olamünde fixe sur lui des yeux égarés ...

    - Tu réclames mes enfants ! N'as-tu donc pas dit que leur regard ne pouvait tolérer notre bonheur ?

    - C'était, madame, les yeux de mes parents seulement, que je redoutais ... Aujourd'hui, mon cher père et ma chère mère consentent à notre mariage !

    - Enfer! siffle la comtesse. C'est impossible, tu mens !...

    Ce serait donc en vain que j'aurais été une mère dénaturée ! ...

    A ces mots, le pauvre jeune homme comprend tout. Pour être à lui plus surement, elle a tué ses enfants. Horreur et sacrilège !... Elle a beau se cramponner aux mains puis à la selle du prince, celui-ci, les yeux fixés au ciel, la repousse du pied en se signant. Glacé d'épouvante, il laboure de ses éperons les flancs de son cheval et s'enfuit. Le chemin contourne le château et le malheureux est obligé de repasser devant le petit lac qui baigne la terrasse où Olamünde était assise lors de leur première rencontre. La brise du soir lui apporte ce cri déchirant:

    - Margrave de Bade! Il y a malgré toi un pacte de sang entre ta race et la mienne! Je suis à toi pour l'éternité !...

    En une image confuse, il voit la comtesse lui tendre les bras et s'élancer, comme pour l'entrainer avec elle, dans ces flots qui vont l'engloutir ...

    C'est un pauvre hère prostré que le cheval ramène au château familial. On le fait s'aliter. Il tombe aussitôt dans une langueur dont il ne sortira plus. Malgré le chagrin et la tendresse de ses parents, qui tentent de le persuader qu'il est la victime d'un mauvais rêve. Pour dernière faveur, il demande qu'on envoie chercher au Danemark le portrait de celle que tous désormais appelleront« la Dame Blanche »... . .

    Il fait placer le portrait près de son lit et affirme, un matin, qu'elle lui a rendu visite. Quand son père cherche à le rassurer, il lui dit:

    - Vous aussi, vous la verrez, mon père !

    Peu de temps après, il expire.

    Et en effet, quand le vieux duc meurt quelques années après son fils, il assure avoir vu également, dans les couloirs du château, le pâle fantôme de la comtesse Olamünde ...

    Tant que la maison de Bade durera, l'ombre fatidique ne dérogera jamais à son rôle d'augure. Trois fois encore après la maladie du grand-duc Léopold, elle se manifeste au détour des corridors du château. Quant au grand-duc lui-même, qui s'était mis au lit fin janvier, pour une crise de goutte que l'ensemble des médecins qualifiait de bénigne, il meurt ponctuellement début avril, peu de temps après sa rencontre avec la Dame Blanche.

    Pour ne pas faire mentir, en pays de Bade, la tradition nationale !.

     http://ad-patres.over-blog.fr/article-65509810.html


    votre commentaire
  • jouer des tours à notre cerveau pour lui faire croire qu'on à pas faim c'est pas idiot voici un regime de l'étrange 

     Sentir l'odeur des aliments nous met en appétit, ça ne fait aucun doute. L'odeur d'un bon pain qui cuit, d'une sauce spaghetti qui mijote, de biscuits qu'on sort du four... Irrésistible! 

     
    Mais de nouvelles études ont démontré que bien sentir un aliment avant de le manger mènerait plus rapidement le cerveau à un sentiment de satiété. Résultat : plus on sent un aliment, moins on a besoin d'en manger en grande quantité pour être rassasié. Il est donc préférable de manger les aliments chauds, au moment où leurs arômes sont à leur paroxysme. Ce phénomène fonctionne sensiblement de la même façon que lorsqu'on mâche davantage les aliments pour en apprécier la saveur et la texture. Encore ici, manger lentement, être concentré sur ce qu'on mange rassasie d'avantage.

     

     

    Certaines odeurs de fruits font maigrir

    Dr. Alan Hirsch, directeur de la Fondation de recherche et de traitement de l'odorat et du goût (Smell and Taste Treatment and Research Foundation), qui se spécialise dans l'étude de l'impact des odeurs sur le cerveau, a réussi à démontrer que l'odeur de certains fruits, notamment la figue, la canneberge, l'ananas et la fraise stimulent les signaux de satiété dans le cerveau. En somme, quand vous respirez ces aliments, vous avez faim moins longtemps. 

    Dans la même veine, la fondation affirme qu'en respirant l'arôme d'une pêche, vous pourriez perdre jusqu'à 10 kg en un mois, sans aucun autre régime! Difficile à croire... Mais leurs études ont aussi démontré que certaines odeurs d'aliments, comme celle de la cannelle, de la vanille ou du clou de girofle, feraient maigrir. Pratiquée sur des personnes accusant un surpoids d'environ 30 kg, une expérience démontrait que chaque fois que les participants éprouvaient l'envie de manger, le fait de respirer ces épices apaisait l'esprit, réconfortait et évacuait leur envie de manger. Fait intéressant, certains musulmans se « gavent » d'odeurs pendant le ramadan afin de moins souffrir de la faim. Il faut croire que ça fonctionne!  

     

     

    Quand l'odeur change la perception de la grosseur

     Une autre étude de la fondation a prouvé que les odeurs pouvaient aussi avoir une incidence sur la perception qu'ont les gens concernant la grosseur. Le Dr. Alan Hirsch a évalué la réaction de 199 hommes, âgés entre 12 et 61 ans, quant à l'odeur que dégageait une femme de 245 livres, choisie comme modèle.

     En aspergeant différentes odeurs à tour de rôle sur cette femme, soit une essence florale à base de citron, une autre constituée de pois de senteur et de muguet et une troisième d'un mélange de fleurs et d'épices, le psychiatre et neurologue a conclu que ce dernier parfum faisait en sorte que la moyenne des hommes participant à l'étude percevait la femme témoin avec 4.1 livres en moins. Ceux qui avouaient que cette odeur leur plaisait réellement voyaient la même femme avec 12 livres en moins! Une mine d'or à explorer pour l'industrie du parfum!

     La fragrance Prends-moi , de la marque Veld’s, limite l’envie de grignotage

    BRUXELLES Vous ne rêvez pas : le premier parfum qui fait maigrir fait son apparition en ce printemps 2011 ! Baptisée Prends-moi , cette eau de minceur aux effluves aquatiques, fruités et fleuris, élaborée par la marque de cosmétiques Veld’s, veut déclencher “une sensation de bien-être immédiat .”

    En gros, le stress diminue tandis que le plaisir procuré par cette merveilleuse odeur prend la place de certains comportements alimentaires compulsifs… permettant donc d’enclencher une action minceur.

    Issue de la neurocosmétique et de l’olfactothérapie, Prends-moi permet donc de mincir… de plaisir ! C’est du moins ce qu’ont estimé 75 % des utilisatrices qui ont testé le produit et qui ont eu moins envie de grignoter après s’en être parfumées.

    Notons que ce parfum a été testé par des femmes âgées de 18 à 75 ans pendant 28 jours d’utilisation régulière du produit. 72 % d’entre elles déclarent ainsi vouloir continuer à utiliser Prends-moi. Globalement, la vaporisation dePrends-moi sur la peau permet à ses composants, soit caféine, carnitine et autres, d’activer deux enzymes clés, directement impliqués dans la lipolyse (dégradation des graisses).

    Bien sûr, afin de libérer un maximum d’endorphines et de renforcer la sensation de plaisir et l’efficacité minceur de Prends-moi , il est important que cette eau de minceur entre suffisamment en contact avec la peau.

    Prends-moi se vaporise donc sur tout le corps avant de s’habiller, puis tout au long de la journée avec la même gestuelle qu’un parfum. Le matin et le soir, les utilisatrices se l’appliqueront avec un léger massage sur les zones qu’elles souhaitent voir mincir rapidement.

    EN SAVOIR PLUS :

    Prends-moi de Veld’s En pharmacie au prix de 56 euros. Infos sur www.velds.fr

     

     Chose certaine, le monde des odeurs est aussi puissant qu'inexploité. Mais parions que ça ne devrait pas tarder à se savoir... 

    Violaine Dompierre, édimestre Canal Vie

     

    Si vous avez des commentaires concernant cette chronique ou que vous désirez nous soumettre d'autres suggestions d'articles, contactez-nous en cliquant ici.

    votre commentaire
  • michel nostradamus nous parle du retour d'un grand roi ,

     

    le grand monarque

    tout indique qu'il serait pas loin de montrer le bout de son nez, mais qui peut être ce troublant personnage ?

      

     Le "Grand Monarque" est un personnage prophétique issu de croyances populaires eschatologiques basées principalement sur des révélations privées catholiques et sur des prophéties plus précoces comme celle de Saint Rémi1. Bien qu'il ne soit pas reconnu dans l'eschatologie chrétienne, l'Eglise catholique ne s'est jamais opposée à la publication d'ouvrages vulgarisant l'espérance dans le grand monarque2. Certains ecclésiastiques l'ont même encouragé3. Le "Grand Monarque" serait un héritier des rois de France (tout comme le Roi dormant pour l'Allemagne) qui se manifesterait au cours de la période apocalyptique de la fin des temps pour ramener la paix dans un monde déchiré par la guerre, restaurer l'Eglise catholique persécutée et réduite presque à néant, et enfin rétablir une monarchie catholique dans une Chrétienté réunie et étendue au monde entier.Le Mahdi musulman connait un développement parallèle dans l'Islam.

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Monarque

    Après une présence très importante dans la littérature prophétique populaire comme le Mirabilis Liber, la croyance dans le grand monarque a pris son essor dans les révélations privées, d'une part après le traumatisme de la défaite de 1870, mais surtout après la mort du Comte de Chambord en 1883. Elle s'appuie, à partir de cette époque, à la fois sur des prophéties non reconnues par l'Eglise catholique ("secrets" de La Salette par exemple4, ou encore les extases de Marie-Julie Jahenny5, mystique bretonne) et sur des interprétations de prophéties ou de messages donnés lors d'apparitions mariales reconnues par le Saint-Siège (le message à Louis XIV de Marguerite-Marie Alacoque).

    L'ensemble de ces croyances a été compilé par le Marquis de la Franquerie dans son livre "la mission divine de la France".

     

     

     

     Dans ses Centuries, Nostradamus évoque à plusieurs reprises un personnage qu'il appelle le Grand Chyren. Chyren, le plus souvent tenu comme anagramme d'Henry V ("C" pour cinq ou retournement de V), ne désigne pas le roi Henri II de son époque, mais un futur roi dont le règne commencerait selon certains interprètes en 1999. De même, l'Epître à Henry Second, par sa longue projection, s'adresserait à ce même Henri V[réf. nécessaire]. La référence au Grand Monarque se fait chez Nostradamus par son inspiration et ses versifications nombreuses du Mirabilis Liber pour former ses quatrains6, mais le nom même de Henri ou Chyren n'apparaît pas dans le Mirabils Liber.

    • Centurie V, quatrains 6 et 75 :

    Au roy l'Augur sur le chef la main mettre,
    Viendra prier pour la paix Italique :
    A la main gauche viendra changer le sceptre
    De Roy viendra Empereur pacifique.

    Montera haut sur le bien plus à dextre,
    Demourra assis sur la pierre quarrée :
    Vers le midy posé à la senestre,
    Baston tortu en main, bouche serrée.

    (En fait, Nostradamus s'est inspiré, dans la rédaction de ces deux quatrains, de l'inauguration du roi Numa, telle que la raconte Tite-Live.7)

    • Centurie VI, quatrain 70 :

    Au chef du monde le grand Chyren sera,
    Plus outre après aymé, craint, redoubté,
    Son bruit, et loz les cieux surpassera,
    Et du seul tiltre victeur fort contenté.

    • Centurie X, quatrain 72 :

    L'an mil neuf cent nonante neuf sept mois,
    Du ciel viendra un grand roy d'effrayeur :
    Ressusciter le grand Roy d'Angolmois,
    Avant après Mars régner par bonheur.

    •  ? Sixtain 4 :

    D’un rond, d’un lis un si grand Prince
    Bien tost, et tard venu dans sa Province,
    Saturne en Libra en exaltation :
    Maison de Vénus en décroissante force,
    Drame en apres masculin soubs l’écorce
    Pour maintenir l’heureux sang Bourbon." 

     

     

       Comment peut-on oser parler du Grand Monarque dans un monde où les « principes démocratiques » et les indépassables « Droits de l'Homme » (et les devoirs ?) semblent être des sujets de consensus unanime (au moins au niveau des médias qui « fabriquent » « l'opinion »)

     http://bm7.blog.mongenie.com/index/p/2011/04/996609

    C'est bien à cause de la présence de ce dogme « démocratique » imposé, répété, martelé inlassablement aux yeux et oreilles du « peuple souverain » de la maternité à la tombe, en passant par l'école, les médias, la « culture », voire l'entreprise, qu'il est grand temps d'ouvrir les yeux, les oreilles .

     

    Donc  pour  se  manifesté  , le  Grand  Monarque  devra  nécessairement  être  aidé  d'  une  puissance  Divine  qui  le  propulsera  sur  les  devant  de  la  scène  mondiale   . Sa  présentation   aux  peuples  de  la  planète  se  fera  probablement   accompagnée  d' Extraterrestres  . La  Divinité  se  chargeant  de  les  réunir  pour  préparer  la  programmation  futur   .

     

     

    Le  Grand  Monarque  .

     

     

    Le Grand Monarque serait un humain se rapprochant d'avantage de la divinité, voir même provenant d'un plan divin .  Se  Grand    roi  règnera  sur  l'  Antique  empire  Romain  .  Ce  qui  sous  entendrait  que  toute  l'  Europe  lui  sera  acquise  .  Un  tel  pouvoir  ne  pourra  pas  se  faire  sans  une  intervention  Divine  .

    Divinité   qui   placera   sous  son  autorité   ,  les  differentes  races  d'  Humanoides   Extraterrestre  sillonnant  notre  système  solaire  .

     

    Qu' en  disent  les  Voyants  concernant  se  Grand  Monarque  ?

    Edgar Cayce: 

    Le jeune roi regnera bientôt


    17 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique