• le lhc fait peur mais je ne pensais pas trouver une telle peur sur la toile du net la vidéo que vous allez voir est soit disant faite par une ancienne du cern je souhaite que cela soit une grosse bêtise qui fait suite à une grosse parano sans quoi nous sommes tous cuit ....quand les anges s'en mêlent on ne sait pas ou  ça peut aller tout dépend qui traduit leur parole, malgrès tout il est tellement facile de manipuler le vrai pour en faire de fausse prophétie que je me console en me disant que cela ferait un bon film de fiction , mais le lch à des fonctions tellement fortes qu'on peut se dire que effectivement"" ils ont vu le futur"" allez savoir ce qu'ils en feront? en attendant vous pouvez toujours aller visiter le site de cette personne et en penser ce que vous voudrez attention toutefois certains propos peuvent vous faire très peur sur notre proche avenir :

     http://www.dossiers-sos-justice.com/appel-a-victimes-et-a-temoins/

     


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    au moyen age les pauvres qui ne pouvaient garder leurs futurs enfants devaient prendre des décisions terribles l'abandon du bébé n'était pas vraiment la première chose à la quelle on pensait car  un bébé laisser au pied d'une église ne rapportait rien tandis qu'un bébé handicapé ou difforme pouvait être vendu à des montreurs de monstres

     

     

    c'est ainsi que petit à petit on assiste à l'empoisonement volontaire de quelques "mamans" prêtes a tout pour faire manger leur enfants bien portants en prenant diverses drogues toxiques végétales ou animal pendant leur grossesse elles étaient pratiquement assurés d'accoucher de monstre qu'elles pourraient revendre à bon prix et si certains pauvres bébés ne survivaient pas en revanche beaucoup d'entre eux ont subit une vie de torture et de souffrance.

     

    la pratique de ce marché barbare à eu longue vie et donnant naissance à des êtres atteint de graves anomalies,pour faire naitre un nain on prenait de la poudre de chauve souris et de la sève d'arbre à  gueux , un nain était vendu très cher car il servait pour jouer au lancer de nain.

     

       

    cette pratique n'a plus lieux aujourd'hui mais on note tout de même que dans certains cas on peut voir chez certains peuples affamés des mutilations d'enfants par les parents ou leur tuteurs aux seuls fins de faire pitié aux touristes argentés comme vous pouvez le constater les pratiques du moyen age sont toujours d'actualité et les monstres ne sont pas ceux qu'on croit.

     


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  •  La mort vous va si bien


    S’il y a bien un domaine du légendaire dans lequel la forêt excelle, c’est celui des apparitions spectrales et fantomatiques. A lui seul, le Grand Veneur a fait noircir plus de pages que toutes les autres légendes réunies. Je vais en rajouter une couche histoire de ne pas déroger à la règle, et aussi parce que c’est sûrement la légende la plus connue et que je ne peux décemment pas passer à côté. On va essayer de faire court. Mais d’abord commençons par les plus anciennes, chronologiquement j’entends.

     



    La première est une vraie-fausse légende de création récente. Je tenais à le signaler. Non pas que je pense qu’elle ait moins de valeur qu’une autre, mais simplement parce que le fait qu’elle ne soit pas « authentique » pourrait en déranger quelques uns. Moi, je trouve qu’elle colle plutôt bien au reste. On pourrait même la considérer comme une sorte de préambule, de précurseur du genre. Elle met en scène le fantôme d’un cheval et de son revenant de cavalier. L’action débute aux alentours de 599, en pleine bataille de Dormelles, bataille dont j’aimerais vous dire deux mots avant d’aller plus loin.

     

     


    Un jour ou l’autre, si vous vous êtes un temps soit peu intéressé au passé de la région, vous n’avez pas pu faire autrement que de lire ou d’écouter quelqu’un vous raconter le déroulement de la fameuse bataille des trois rois, Théodebert, Thierry et Clotaire. Ces souverains étaient les petits-enfants et enfant respectifs de Brunehaut et Frédégonde, reines mérovingiennes qui n’étaient pas faites pour s’entendre. Si cette bataille s’est réellement déroulée à cet endroit, ce qui n’est pas garanti à cent pour cent, on sait, d’après un chroniqueur du VIIe siècle, que les deux premiers, décidés à s’emparer du royaume de leur cousin, avaient levé une armée et qu’ils avaient finit par en découdre non loin de Dormelles, sur les rives de l’Orvanne. Clotaire vaincu s’enfuit pendant que les deux autres chahutaient un peu les gens du coin en pillant et ravageant tout ce qu’ils pouvaient. C’est à peu près tout ce qu’on a à notre disposition. Ce qui a été écrit par la suite relève de l’adroite inventivité des moines qui, en pionniers du genre, reprirent les quelques lignes pour les enjoliver, puis d’autres auteurs qui jusqu’à nos jours passèrent les faits à la moulinette de l’imaginaire. Il peut paraître inutile d’en donner des exemples, mais je vais tout de même le faire, parce que ça vaut le détour : sans aucune source en poche, Michelin dénombre pas moins de 30.000 morts, d’autres parlent d’une Orvanne rougie du sang des victimes et obstruée par des monceaux de cadavres qui jetés dans ses eaux la forcèrent à se détourner de son cours. L’abbé Béraud, lui, converti en stratège militaire, dresse les plans de la bataille en détournant les toponymes locaux en sa faveur. Vous en voulez un dernier : OK. On raconte que peu de temps auparavant une pluie de météores flamboyants avaient annoncé cette funeste bataille, et que durant celle-ci un ange du seigneur avec son glaive de feu ou ensanglanté, c’est comme on préfère, était apparut au-dessus des deux armées.
    Cette petite mise au point effectuée, laissons maintenant la parole à Pierre Olivier Fanica, puisque c’est de son bouquin qu’est tiré ce qui suit :
    Une fois les armées débarquées à Dormelles « la bataille reprit de plus belle. Voyant son roi sur le point d’être défait, Reinhart, le capitaine valeureux de Clotaire II, rassembla autour de lui un groupe d’une centaine de soldats. Cette attitude héroïque laissa à Clotaire le temps de traverser le gué et de s’échapper à travers les marécages (...). Pendant ce temps, les troupes de Thierry et de Théodebert s’acharnaient sur ces soldats courageux animés par la rage du désespoir. Mais lorsqu’il ne resta plus personne en état de résister aux assauts furieux, les vainqueurs égorgèrent les blessés et les survivants. (…) Reinhart gisait parmi ceux-ci. (…) Thierry et Théodebert comprirent qu’ils avaient été joués. Ils voulaient faire captif le roi, objet de leur haine et se vengèrent sur Reinhart, le courageux capitaine. Ce dernier, fidèle aux croyances antiques implorait d’être achevé par le fer de l’épée et d’être enterré ses armes à la main. Furieux de leur déconvenue, Thierry et Théodebert le firent attacher nu par les jambes à un étalon qu’on fit partir au galop. Depuis, on raconte que le cheval indompté traîne toujours le cadavre exsangue de Reinhart. En effet, si l’on en croit la légende, après avoir longé l’Orvanne et traversé les marécages du Loing, l’animal apeuré se serait réfugié en Forêt de Fontainebleau. Depuis, il erre entre la Garenne de Gros-Bois et la Mare d’Episy, entre le Long-Rocher et la Malmontagne. Si vous le rencontrez, vous le reconnaîtrez facilement. C’est à ce qu’il paraît un superbe petit cheval gris pommelé. Il a le chic de vous surprendre quand vous vous promenez et que vous vous réjouissez du silence, vous sentez le souffle chaud de ses naseaux dans votre cou. Il est dit qu’un jour le cheval s’arrêtera de galoper. Quand ? Peut-être les portes du Walhalla s’ouvriront-elles enfin pour accueillir le héros qui avait eu le seul tort de ne pas avoir été tué au combat (…) ».
    Cette légende qui met en évidence la damnation éternelle, pour le coup involontaire, appartient à un fond populaire commun qui a produit quantité de légendes aux thèmes plus ou moins analogues, dont le Chasseur Noir fait parti. Avec ce récit nous remontons à la source même du mythe du chasseur maudit, cavalier pourchassant avec sa meute un gibier qui lui échappe éternellement. Sauf que dans le cas du Grand Veneur Noir de Fontainebleaula majorité des éléments servant à donner corps à ce genre d’entité sont absents. Le personnage demeure très énigmatique, il semble inoffensif et ses manifestations restent finalement épisodiques et non déterminées dans le temps. C’est sûrement pour toutes ces raisons que certains écrivains chercheront à expliquer les faits de manière rationnelle. Il est possible d’ailleurs que l’aventure arrivée à Henri IV n’ait rien de surnaturel, mais qu’elle ait servi à renforcer ou replacer dans son contexte local une légende ancienne traitant d’une chasse fantastique. Les témoignages des forestiers mentionnés à chaque fois par les différents auteurs semblent aller dans ce sens.
    Au départ de ce mythe, Louis Ferrand, qui a fait un boulot remarquable à ce sujet, pense que seuls les textes du XVIe et XVIIe, rédigés alors que les contemporains des faits étaient toujours en vie, sont susceptibles d’êtres pris au sérieux : l’ensemble des parutions postérieures, bien souvent légitimées par aucune preuve, doivent être regardées comme invention pure et simple de leurs auteurs. Je suis assez d’accord avec lui là-dessus. Aussi je m’en tiendrai seulement aux textes sur lesquels toute l’histoire repose. Je vous propose donc de mettre à plat tout ça pour essayer d’y voir un peu plus clair.
    Le texte le plus ancien évoquant le Chasseur Noir est l’une des dernières lettres de Jacques Bongars écrite le 25 Octobre 1598, soit 47 jours après l’évènement. Difficile de faire mieux question timing.

     

     


    On peut y apprendre que :
    « le 8 Septembre 1598, Henri IV, de retour de la chasse, repartait vers Fontainebleau. A dix heures du soir, il entendit soudain se manifester un chasseur plutôt bruyant. A ce qu’il paraît, ce dernier appelait même ses chiens par leur nom. Tous les suivants du roi furent effrayés, surtout parce que personne n’osait chasser sur les terres de Sa Majesté sans sa permission. Une fois au château, le roi convoqua les plus vieux habitants du coin et leur demanda des explications. On lui rapporta alors qu’en forêt au milieu de la nuit apparaissait quelquefois un chasseur à cheval avec sept ou huit chiens. Il parcourait les bois comme lancé à la chasse, sans jamais faire de mal à personne. D’autres ajoutèrent que ce personnage serait un chasseur tué en ce même endroit sous le règne de François Ier et que c’est lui qui se montre de la sorte en faisant tout ce vacarme ».
    Voilà pour la première version, plutôt minimaliste, que j’ai légèrement remaniée sans trop la dénaturer. Comme vous le voyez, on est loin de celles communément rapportées. Ni le roi, ni aucun de ses acolytes ne sont témoins d’aucune apparition. A ce niveau du récit, rien ne prouve qu’il s’agisse d’un être surnaturel. Cette possibilité est simplement envisagée par les gens du cru qui considèrent ce dernier comme le fantôme d’un chasseur mort sous la Renaissance.
    Sous la date de 1598, Pierre de l’Estoile, reprenant la trame du récit précédent, nous apporte quelques précisions supplémentaires : Henri IV chasse en compagnie de cinq hommes, dont le comte de Soissons. Les bruits entendus sont tout d’abord des voix d’autres chasseurs, des jappements de chiens et parmi tout ceux-ci, une voix plus forte que les autres. Au final, le roi apprend qu’il s’agit du Grand Veneur et qu’il est de coutume de le voir traîner dans la forêt. Rien de plus, sauf qu’à présent on sait comment se nomme l’apparition.

     



    Un an plus tard, en 1599 donc, c’est au tour de Pierre-Victor Palma Cayet de donner son interprétation des faits. Il commence par évoquer la présence du spectre et nous explique ensuite que de tous temps les charbonniers, bûcherons, et paysans du coin ont l’habitude de le voir chasser dans la forêt de Fontainebleau. Il a l’apparence d’un grand homme noir entouré d’une meute de chiens. Il semble n’avoir jamais fait de mal à personne. Puis il en vient à l'épisode du roi Henri IV :
    « Le roi chassait donc en forêt de Fontainebleau avec plusieurs seigneurs. Ils entendirent soudain au loin des cors de chasse et des aboiements de chiens, puis rapidement les bruits se rapprochèrent. Quelques gentilshommes s’avancèrent pour voir de quoi il retournait. Ils n’avaient pas fait vingt pas qu’ils virent un grand homme noir parmi les buissons. Effrayés, les chasseurs tournèrent les talons, mais le Grand Veneur eut le temps de leur dire d’une voix épouvantable : ‘M’attendez-vous ? M’entendez-vous ?’ ou ‘amendez-vous ?’, suivant ce que les hommes du roi arrivèrent à discerner ».
    Avec Palma Cayet les choses commencent à se préciser sérieusement. Cette fois-ci il n’est plus question de bruits de chasse, mais d’une réelle apparition. D’où l’auteur a-t-il pu tirer cette version des événements ? L’un des protagonistes lui aurait-il refilé le tuyau, ou aurait-il arrangé tout ça à sa sauce ? Possible. En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’à partir de là on note une nette évolution dans la composition de la légende. Elle commence à se structurer et à prendre vraiment l’aspect de celle qu’on connaît aujourd’hui. D’ailleurs les auteurs suivants ne feront que la reprendre en ajoutant leurs propres détails ou en donnant leur point de vue sur le sujet. Pierre Matthieu par exemple, trente-trois ans après les faits, rapporte que les bruits de chasse entendu en forêt sont considérés par certains comme produits par la « Chasse de saint Hubert ». Il donne également les deux témoignages du connétable de Montmorency et du duc de Sully, témoins d’incidents semblables. En 1635, Scipion Dupleix nous renseigne sur l’apparence du Grand Homme Noir qui apparaît au comte de Soissons - on ne l’avait plus vu depuis Pierre de l’Estoile - comme prodigieusement hideux. Il suppose également que le Grand Veneur est un démon venu sur terre pour nuire aux hommes, sauf que notre chasseur n’a jamais causé de tort à qui que ce soit.

     

     


    C’est à peu près tout concernant le corpus de cette histoire. Vous remarquerez qu’à aucun moment un lieu défini, du genre Route de Moret, Rocher aux Nymphes ou autre, n’est cité. Ces précisions, on les trouvera dans les écrits postérieurs et elles ont sans doute été conçues pour apporter un peu de piquant à l’affaire. Maintenant, si vous voulez plus de détails et par la même occasion une analyse complète de cette légende, consultez Louis Ferrand, il a bossé dur pour ça et son ouvrage en vaut la peine.
    Finalement on ignore à peu près tout de notre Grand Veneur Noir, mais paradoxalement des tas de trucs ont été racontés à son propos ou mis sur son compte. Comme tout le reste, variantes et inventions comprises, cela ne manque pas d’intérêt et participe plutôt à l’entretien et la conservation de cette légende, sûrement l’une des plus emblématiques de la forêt. Je vous livre en vrac tout ce que j’ai pu récolter :
    - Historiquement, il serait tout d’abord apparut à Louis XII en 1499, puis à Henri IV et de nouveau à Louis XIV en 1698. Concernant ce dernier, l’abbé Guilbert nous apprend que sur la route de Moret Louis XIV rencontra le chasseur noir qui le prévint de certains faits particuliers dont il ne parla à personne, mais qui furent confirmés plus tard par un maréchal-ferrant, parent de Nostradamus. On rapporte également de façon fantaisiste qu’il aurait rendu visite à Napoléon Ier la veille de son abdication.
    - En 1553, dans la Gorge aux loups, il serait apparut à Diane, fille d’Henri II, et à son époux Horace Farnèse.
    - On dit qu’il se rendait visible particulièrement à certaines époques troublées et présageait des événements tragiques, ou la mort dans l’année pour celui qui l’avait contemplé de trop près. Il aurait annoncé à Louis XVI son décès prématuré et fait de même plus tard au duc de Berry. Dans le même ordre d’idées, il aurait été aperçu peu de temps avant la mort du duc et de la duchesse de Bourgogne. On assure qu’il se montre régulièrement tous les cent ans à laCroix de Montmorin.
    - Divers gens, du cru ou non, affirmèrent avoir vu le Chasseur Noir ou entendu son cor, le soir, vers le Rocher aux Nymphes ou pendant les nuits de tempête. D’autres l’ont rencontré par certaines nuits sans lune. Il serait apparut en 1899 à un petit garçon de « Veneux-Nadon». Ce dernier l’aurait aperçu dans un fourré du « Chêne feuillu », à la tombée de la nuit. Il le décrivit comme un grand homme noir habillé de vêtements très collants, précurseurs du genre disco. Il montait un cheval qui galopait sans faire de bruit. La même année, une jeune Ecossaise aurait rencontré ce fantôme à la Mare d’Episy. Le scénario est classique : aboiements de chiens, sons de cors qui semblent d’abord lointains puis se rapprochent rapidement. Quelques précisions : les notes de l’instrument étaient longues et tristes et les yeux des chiens de la meute flamboyaient comme des braises dans l’obscurité. Le Grand Veneur qui était vêtu de noir et portait un cor de chasse brillant salua la jeune fille au passage. Détail inédit : les chiens, le chasseur et le cheval semblaient vaporeux, comme effacés.
    Vous vous en douterez, la majorité de ces infos sont d’une authenticité très contestable.

     

     



    Je terminerai ce chapitre par une anecdote qu’on m’a aimablement rapportée et qui me paraît coller parfaitement au reste et d’une certaine manière prolonger le mythe duChasseur Noir :

    « C’est une bien étrange aventure qui est survenue dans les années 1970 à trois jeunes gens qui s’intéressaient aux choses anciennes dans le cadre d’une association. Dans un premier temps, l’action se passe dans la petite maison de l’un d’entre eux, située à une demi-lieue de Moret-sur-Loing. Nous sommes en février, il fait très froid ce soir-là. Groupés autour d’un poêle à pétrole, ils sont à cet instant sept ou huit à compulser dans un guide de la forêt de Fontainebleau une curieuse légende évoquant l’apparition d’un Chasseur Noir, accompagné d’une meute de chiens et disant selon les témoins affirmant l’avoir rencontré ‘amendez vous, m’entendez vous’ ou ‘qu’entendez vous’. Effectivement, le personnage paraît avoir été vu pendant plusieurs siècles. Cette histoire affûte le côté curieux des jeunes gens. Quelques uns disent : ‘On pourrait aller voir au Carrefour de la Croix du Grand Maître où paraît-il on risque de rencontrer le personnage’. Mais il fait froid et ils ne sont que trois à se décider à affronter l’heure tardive et les frimas. Ils embarquent dans la voiture de l’un d’eux et arrivent au fameux carrefour. Il fait très clair, c’est la pleine lune. En face d’eux, de l’autre côté de la route, on voit très bien une haute croix. Deux des protagonistes descendent du véhicule armés d’une torche électrique, le troisième préférant rester à l’arrière de la voiture, la vitre gauche baissée. Soudain lui et ses compagnons entendent des pas. Ces pas s’approchent de ceux qui sont dehors. Ils sont de plus en plus près et pourtant on ne distingue rien alentour. La torche électrique n’y change rien, on y voit bien et les bruits de pas sont là, tout près. Ils tournent autour des deux garçons glacés d’effroi. Les bruits sont de plus en plus proches, mais on ne voit toujours personne. Le troisième témoin, abrité dans la voiture, crie : ‘Hé les gars faites pas les cons !’. Cela provoque une réaction et tous deux courent à la voiture, le chauffeur en tremble tellement qu’il met avec difficulté les clés dans le contact, et enfin démarre puis quitte les lieux avec le soulagement qu’on imagine ».
    Effrayant, non ? On se croirait presque dans un film d’horreur, quand le type essaye de démarrer la voiture et que les zombis commencent à l’encercler. Blague à part, aussi incroyable que peut paraître cette histoire, j’aimerai quand même préciser que je n’ai aucune raison de douter des propos de mon informateur, et par voie de conséquence de l’authenticité des faits. Il n’y a pas besoin de tonnes de discours pour justifier ça. Qu’il ait accepté de m’en parler est déjà bien suffisant.
    Les bruits de chasse précèdent à chaque fois l’apparition du Grand Veneur. Peut-être que si le principal protagoniste était resté sur place il aurait finit par l’apercevoir, lui ou quelque chose du même acabit. Qui sait ?

    La légende suivante s’inspire elle aussi des mêmes thèmes, mais diffère quelque peu, quand il s’agit des spectres qui sont deux, colorés et apparemment hostiles. Je suppose qu’il est toujours question de chasseurs maudits ou infernaux, mais on ignore les raisons de leur damnation ou de leur errance. Les deux chiens apparaissant vers la fin sont sujets à polémiques : après coup, je me demande s’il ne s’agit pas des deux fantômes métamorphosés ?

    « Le 14 août 1625, à huit heures du soir, un ‘seigneur de qualité’ et son homme de chambre quittèrent Fontainebleau pour retourner à leur château. Voyageant à cheval et prudents, ils gardaient chacun un flingue dans leurs fontes. Passant du côté de la Chapelle Saint-Louis, ils entendirent un concert de cors et les aboiements d’une meute de chiens. Ne voulant rien entraver à la chasse qu’il présumait se dérouler, le seigneur s’arrêta. Il resta planté là au moins une demie heure sans rien apercevoir, mais toujours en distinguant nettement le vacarme de la chasse toute proche. Inquiet, le châtelain commença à cogiter, et une idée poussant l’autre finit par se dire que tout ça pourrait bien être un tour du Grand Chasseur de la forêt. Craignant que ça se gâte, il conseilla à son homme de chambre de décamper au plus vite, non sans avoir sorti leur artillerie juste avant. Ils reprirent leur route et parcoururent environ 800 mètres, quand soudain leurs chevaux s’immobilisèrent. Ils tentèrent de les faire bouger, leur filèrent une raclée à coups d’éperons, rien n’y fit. Ces foutus animaux ne voulaient rien savoir. Pendant ce temps, les bruits de la chasse refirent surface et les deux cavaliers se mirent sérieusement à avoir la frousse. Quelques minutes s’écoulèrent. Deux hommes apparurent alors sur la route. Le premier montait un cheval moitié noir, moitié blanc, et était habillé d’une houppelande et d’un chapeau gris dans lequel était piquée une grande plume blanche et noire. Il tenait un couteau dans une main et une trompe dans l’autre. Autour de lui se massait une meute de chiens et de faucons qui semblaient épuisés. Le cheval du second était noir et l’homme vêtu de rouge. Il affichait un chapeau gris avec une plume rouge et noire. Un dard luisant de sang dépassait de son poing. Les deux spectres traversèrent le chemin et leurs chevaux s’élancèrent parmi les fougères en sautant et ruant dans un furieux ronflement, puis sans raison firent demi tour et se mirent à charger le ‘seigneur de qualité’ et son valet. Ces derniers eurent assez de cran pour ouvrir le feu, ce qui eut un effet radical : les spectres disparurent aussitôt dans un grand roulement de tonnerre. Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. Tandis qu’ils reprenaient leurs esprits, deux grands lévriers blancs se présentèrent à eux. Ils étaient plus balèzes qu’à l’accoutumé et portaient chacun un collier. Ils accompagnèrent un moment le seigneur, et durant tout ce temps les deux hommes eurent l’impression que ‘la terre se perdait sous les pattes des deux chiens’ qui finirent par disparaîtrent eux aussi ».

     

     



    J’ai un peu de mal avec l’histoire contemporaine suivante, relaté par un certain Pierre François de Montigny-sur-Loing. Les ingrédients conventionnels empruntés aux récits fantastiques (le silence inhabituel, les hululements du rapace nocturne, l’orage et les éclairs) et les « spectres préhistoriques », un peu trop caricaturaux à mon sentiment, me font franchement douter du truc. Je vous laisse juger du résultat :
    « Un soir d’automne, je me laissai surprendre par la nuit en forêt de Fontainebleau. A un moment donné, je me sentis complètement perdu (…) A vue de nez, je devais me trouver entre la Plaine verte et le Hautmont ; en tous cas autour de moi ce n’étaient que dédales de rochers. Heureusement, je me promenais avec mon chien, un setter irlandais. Cela me rassurait, bien qu’il aboyât à chaque frémissement du sous-bois, humant l’air, reniflant les traces d’animaux. A un moment donné, il se mit en arrêt et, le museau dressé vers le ciel, il hurla à la mort. J’eus beau le caresser pour tenter de le calmer, il était comme fou. Il tirait tellement fort sur sa laisse qu’il finit par me l’arracher des mains et fila vers le sous-bois en aboyant à tue-tête. Je marchai dans la direction qu’il avait prise, en l’appelant par son nom. Au bout de deux ou trois minutes, plus rien, ce fut le silence ! Un silence de mort. (…) Au loin, l’orage menaçait (…) Soudain, comme j’appelais encore mon chien, je perçus une sorte de bruissement, comme celui d’une foule silencieuse marchant à travers bois. J’avançais avec prudence, tout à fait sur mes gardes. Un hululement de rapace nocturne répercuté de roche en roche par l’écho déchira le silence approximatif de la nuit. Bientôt (…) je vis un grouillement d’ombres furtives aller en tous sens. Comme par miracle, mon chien se retrouva à mes pieds, frottant craintivement son flanc contre mes jambes. Il tremblait comme une feuille sous le vent. (…) La foule de ces ombres s’ordonna en cortège et serpenta entre les blocs de rochers, descendant vers une sorte de vaste clairière en terrasse. Tout à coup, à la lueur d’un éclair (…) je vis que tous ces inconnus étaient à peu près nus sous leurs peaux de bêtes, armés de gourdins mal dégrossis, avec des hures et des faciès d’un autre âge. Ils se dirigeaient en contrebas vers la Grotte Béatrix, d’où je vis bientôt s’élever la lueur de hautes flammes dégageant une âcre fumée et un fumet de viandes grillées. Des cris rauques et des grognements inarticulés plus proches du langage animal que de la parole humaine accompagnait ce raout. Le mirage dura plus d’une heure, puis la lueur du feu s’estompa, les bruits se turent et je vis le cortège d’ombres remonter de la caverne et s’éloigner vers la vallée. Je vous jure que je n’ai pas rêvé cette scène. Le lendemain matin, voulant en avoir le cœur net, je remontai à la grotte avec mon chien (…) je trouvai les vestiges d’un feu récent. Une odeur de brûlé flottait encore sous la voûte de pierre, et quelques os d’animaux fraîchement rongés jonchaient le sol ».

    Voilà qui clôt notre tour des spectres forestiers.

     http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.com/2009_05_01_archive.html

     

     


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  •  l n’y a encore pas si longtemps, on mesurait l’efficacité d’une armée à sa capacité à tuer des ennemis. De même, les armes qu’elle employait étaient d’autant plus valables et performantes qu’elles en tuaient en grand nombre. Impliquées dans des guerres asymétriques dont le but est d’apporter la paix et la démocratie à l’ennemi, les armées modernes ne sauraient suivre ces critères-là. C’est ainsi que l’on voit apparaître de plus en plus fréquemment des armes qui — horreur des horreurs pour un soldat normalement constitué — ne tuent pas, des armes non létales.

     


    L’Active Denial System (ADS) est de celles-là. Il s’agit d’une arme silencieuse au rayon invisible qui ne choquerait pas dans un film de science-fiction. Ce rayon provoque à l’extrême surface de la peau une sensation de brûlure si intense que seule la fuite est possible. Testé 11 000 fois sur plus de 500 volontaires, cette arme ne provoquerait de blessures que dans 0,1 % des cas, autant dire très rarement. Cette arme non létale, qui porte à 500 mètres, est destinée à disperser une foule instantanément sans avoir recours à des moyens qui pourraient occasionner des blessés voire des morts.

     


    L’existence d’une telle arme témoigne, selon moi, d’une remise en cause radicale de ce qui fait une armée. Certes, ce n’est pas la première arme non létale que l’on offre aux militaires et ce n’est pas la première fois que l’on demande à des soldats de faire autre chose que ce pour quoi ils sont formés et à quoi ils sont destinés. Cependant, les tâches de l’armée américaine en Afghanistan (et en Irak) sont de plus en plus éloignées de sa vocation première qui est de faire la guerre (et, il n’y a pas si longtemps, de faire la guerre en Allemagne contre le Pacte de Varsovie). L’ADS devrait aider les soldats américains à se sortir de situations impossibles où l’ennemi, l’allié et le civil se confondent. Sans doute sera-t-il plus facile de gagner les cœurs et les esprits ainsi. Mais à un problème humain, une réponse simplement technique ne saurait suffire. Reste donc à voir comme David Petraeus compte mettre un terme à la situation actuelle en Afghanistan. Il a au moins une nouvelle carte en main, des ADS à disposition.

     

     http://www.schizodoxe.com/2010/07/19/le-rayon-de-la-douleur/


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    l'abbaye des fontenelles à saint andré d'ornay fait partie d'un des endroits les plus hanté de france par béatrix de marchecoult qui fut une des plus horrible ogresse en son temps,quand j'étais petite je venais en vacances à l'oliviére juste à coté et ma petite soeur et moi n'arrivions pas à venir en vélo même pour passer devant tellement l'endroit nous fessait peur alors que nous ne savions rien de cette histoire c'est dire si les enfants ont un sens très sensible aux événements brutaux du passé.

     

     
     
     
     
     http://www.ciao.fr/Legendes__Avis_754921

     

     

     

     OOO L'ogresse Béatrix OOO

    Aux XIIIe, Guillaume de Mauléon, seigneur de Talmont. Avait pour épouse Béatrix de Machecoul, châtelaine du Bas-Poitou. Celle-ci lui donna un fils, mais le malheur frappa et la mort de son fils chéri la rendit " sombre et farouche ".

    Un jour, la jalousie la rendit folle, car elle entendit une femme bercer son enfant. Et ordonna à son majordome, d'aller prendre le coeur de cet enfant innocent. Et a partir de ce jour, elle décida de ne plus manger d'autre nourriture.

     

     

    Aprés quelque temps, toute les mères de la contrée s'étant enfuies pour sauver leurs petits, le majordome ne savait plus où trouver cette horrible nourriture. Mais sa maîtresse, lui demanda alors de sacrifier son propre enfant.
    Vous pensez bien que par cet ordre insupportable, il essaya de mystifier sa maîtresse en lui offrant le coeur de son chien. A la place de celui de son fils.

    Dame Béatrix, a la première bouché recracha ce mets dont elle ne reconnaissait pas la saveur. Elle interroga donc son intendant qui avoua la supercherie.

    Alors soudain, le remords l'envahi car elle comprit tout le malheur qu'elle avait fait vivre à ces femmes. Elle pleura et fait voeu de pénitence. Elle fit donc construire l'abbaye des Fontenelles da laquelle, d'aprés la légende, partait d'un souterrain divisé en sept branches.

    Il est raconté que Béatrix effectua sous terre le trajet de sa douloureuse pénitence, pied nu sur un lit de ronce. Et en mourru dépuissement, à son arrivé.

    Il a été affirmé en effet que le château de Talmont était relié à L'Abbaye de Saint-Jean d'Orbestier, puis à la Tour d'Arundel à la Chaume, et enfin à l'Abbaye des Fontenelles, qui se situe prés de la Roche-sur-Yon, et qui fut la dernière demeure de Dame Béatrix.

    Aujourd'hui encore, l'on peut voir le tombeau de Dame Béatrix, à l'Abbaye des Fontenelles.

     


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