•   http://leslegendesduhobbit.free.fr/greesgorgones.htm

    • Les Grées 


    Pontus ou Pontos, fils de Neptune, est parfois confondu avec l'Océan. Ce dieu, dont le nom désigna plus tard le Pont-Euxin et une contrée de l'Asie, s'était uni à la Terre, et avait donné le jour à Phorcys, dieu marin, souvent identifié avec Protée. De Phorcys et de son épouse Céto, fille de Neptune et de la nymphe Théséa, naquirent les Phorcydes, c'est-à-dire les nymphes Thoosa et Scylla, les Grées et les Gorgones. Thoosa devint la mère du cyclope Polyphème, et l'on connait l'effrayante métamorphose de Scylla.

    Les Grées, soeurs aïnées des Gorgones, et dont le nom en grec signifie vieilles femmes, étaient ainsi appelées parce qu'elles vinrent au monde avec des cheveux blancs. On en compte trois : Ényo, Péphrédo et Dino. On dit qu'elles n'avaient à elles trois qu'un oeil et une dent dont elles se servaient l'une après l'autre, mais c'était une dent plus forte et plus longue que les défenses des plus forts sangliers. Leurs mains étaient d'airain, et leur chevelure entrelacée de serpents. Elles avaient avec les Gorgones, leurs soeurs cadettes, une frappante ressemblance ; pourtant Hésiode leur donne de la beauté. Comme elles habitaient toujours dans la mer ou dans ses parages, les mythologues, expliquent leurs cheveux blancs par les flots de la mer qui blanchissent quand ils sont agités.

    •  les Gorgones

    Les Gorgones, aussi au nombre de trois, Sthéno, Euryalé et Méduse, demeuraient au delà de l'Océan, à l'extrémité du monde, près du séjour de la Nuit. Tantôt on les représente comme les Grées, avec un seul oeil et une seule dent pour elles trois, tantôt on leur accorde une beauté étrange et des attraits fascinateurs.
     

     

     

    Méduse, leur reine, était mortelle, au lieu que ses deux soeurs, Euryalé et Sthéno, n'étaient sujettes ni à la vieillesse ni à la mort. C'était une jeune fille d'une beauté surprenante, mais, de tous les attraits dont elle était pourvue, il n'y avait rien de si beau que sa chevelure. Une foule d'amants s'empressèrent de la rechercher en mariage. Neptune en devint aussi amoureux, et, s'étant métamorphosé en oiseau, la transporta dans un temple de Minerve qui en fut offensée. D'autres racontent seulement que Méduse osa disputer de la beauté avec Minerve et se comparer à elle. La déesse en fut si irritée qu'elle changea en affreux serpents les beaux cheveux dont Méduse se glorifiait, et donna à ses yeux la force de changer en pierres tous ceux qu'ils regardaient. Beaucoup de gens sentirent les effets pernicieux de ses regards, dans les environs du lac Tritonis, en Libye.
     
    Les dieux voulant délivrer le pays d'un si grand fléau envoyèrent Persée pour l'exterminer. Ce héros, avec l'aide de Minerve, coupa la tête de la Gorgone, et la consacra à la déesse qui, depuis, la porte représentée sur son égide.

    Après la mort de Méduse, leur reine, les Gorgones, allèrent habiter près des portes de l'Enfer, avec les Centaures, .les Harpyes et les autres monstres de la fable.
     click to zoom
    D'ordinaire les Gorgones ou Méduses sont représentées avec une tête énorme, une chevelure hérissée de serpents, une large bouche, des dents formidables et des yeux grand ouverts. Cependant, toutes celles que les anciens monuments nous ont conservées n'ont pas ce visage affreux et terrible : il y en a qui ont visage de femme, empreint de douceur ; il s'en trouve même assez souvent qui sont très gracieuses, tant sur l'égide de Minerve qu'ailleurs. On voit, dans le Muséum de Florence, une tête de Méduse mourante, chef-d'oeuvre de Léonard de Vinci.

    La tête de Méduse est souvent représentée ailée.


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  • au moyen age  Il ne faisait pas bon être sorcière en Suisse

     

     

    La Suisse a brûlé 6000 sorcières.
    La Suisse a brûlé 6000 sorcières. ()

    Après Glaris en 2008, Fribourg vient de blanchir «sa» dernière sorcière, brûlée en 1731. Normal, en ces temps de réhabilitations tous azimuts et très médiatisées: la Suisse détient le record européen de cette chasse particulière.


    Au Moyen Age, quand il s'agissait d'expliquer les catastrophes ou les épidémies, il fallait en punir les responsables, forcément coupables de magie et de pactes avec le diable dirigés contre la chrétienté.

    Pour «faire» une sorcière, il suffisait qu'un comportement rebelle ou marginal attire l'attention, nourrisse la rumeur publique jusqu'à alerter les autorités, lesquelles déclaraient alors la chasse ouverte.

     

    Sorcières, terroristes, un même fantasme du pouvoir

    Deuxième étape: pour condamner une sorcière, il suffisait de lui briser les jambes, de lui arracher les ongles, de lui faire le coup de la baignoire, etc. A la seule vue de ces techniques raffinées, actuellement exposées au Musée de Morat (Fribourg), on a envie d'avouer avoir tué père et mère

     

     

     


    Donc, c'est la torture qui faisait les sorcières. Et le fanatisme religieux. «Cette sorcellerie imaginaire, fantasmée par le pouvoir, ressemble beaucoup aux théories récentes de la lutte antiterroriste des Etats-Unis. Je ne nie pas la réalité des attentats, mais George W. Bush en a fait un mythe pour justifier la torture», affirme Kathrin Utz Tremp.

     

     


    Du reste, le supplice de la baignoire a traversé les siècles jusqu'aux prisons de la CIA. Cette brillante spécialiste estime que, du 15e au 18e siècle, 30'000 à 60'000 personnes ont été brûlées pour sorcellerie en Europe, dont 6000 en Suisse et 300 à Fribourg.

     

     

     



    Un record, et même un double record. «Fribourg a été le 3e lieu en Europe à exécuter des sorcières, dès 1429. Et une des premières autorités politiques à instruire des procès en sorcellerie sans inquisiteurs religieux», souligne la médiéviste.

     

    Au départ, c'est l'Eglise la plus orthodoxe, soutenue par le pouvoir laïc, qui s'est mise à poursuivre l'hérésie, puis la magie, au point de créer cette hérésie imaginaire.

    L'Inquisition, poursuit Kathrin Utz Tremp, «avait besoin de cette sorte de 'contre-monde' dirigé par le diable, même si cela ne correspondait à aucune réalité». A partir du 16e, et surtout du 17e siècle, ce sont les pouvoirs politiques qui prennent le relais.

    Ils décident que, comme la magie noire, la magie blanche, plus ou moins innocente, repose elle aussi sur un pacte préalable avec le diable. Pour la médiéviste, ce concept se distingue de la sorcellerie actuelle dans le tiers monde, «qui ne repose pas sur une religion et d'où le diable est absent».

     

     

    L'Eglise et l'Etat, même combat

    C'est ainsi que les procès pour hérésie menés par l'Eglise ont débouché sur des procès pour sorcellerie menés par l'Etat laïc, qui a eu besoin de la sorcellerie pour construire son territoire et asseoir sa juridiction, surtout dans les campagnes.

    Au 15e siècle, les procès concernaient une majorité d'hommes qui ne se soumettaient pas à la cathédrale ou à la cité. Là, il y avait une notion politique de révolte.

    A partir du 16e, et surtout du 17e siècle, une fois leur pouvoir bien assis, les autorités se mettent à utiliser la sorcellerie pour assurer l'ordre public et la discipline sociale. «Et c'est là que la grande chasse a commencé», poursuit Kathrin Utz Tremp.

    Cette dernière précise que la répression fit alors entre 70 et 80% de victimes féminines coupables d'être pauvres, célibataires et... femmes, comme la Catillon, exécutée en 1731 à Fribourg.

      

     histoire de frontières

    L'historienne relève encore que la répression a été beaucoup plus forte en Suisse romande. «L'Eglise a été confrontée à l'hérésie d'un mouvement laïc, les Waldenser, alors qu'il n'y a pas eu d'Inquisition en Suisse orientale, plutôt orientée vers la magie blanche.»

    La religion a toujours joué un rôle prépondérant dans le canton du Valais, et surtout dans celui de Fribourg. «Là, il existait une sorte de contre-histoire qui faisait que l'histoire de ce canton était souvent réactionnaire. C'est pareil pour les persécutions qui partaient d'une orthodoxie très dure, apparue à la fin du 16e siècle avec la contre-réforme.»

     

     

     



    Mais il y a aussi une explication politique, précise la médiéviste. Plus l'Etat était centralisé (comme la France de Louis XIV), moins il avait de peine à asseoir son autorité et, donc, moins il était enclin aux persécutions. Comme l'Empire germanique, la Suisse était (et est toujours) très morcelée.

    «Dans le canton de Fribourg, les persécutions ont été très importantes dans le district de la Broye, constitué d'un enchevêtrement de petites communes, catholiques, protestantes, germanophones, francophones, etc. Plus il y a de frontières, et plus on a brûlé de sorcières.»

     

     


    Du bûcher aux contes de fées

    La forte médiatisation de la réhabilitation morale de la Catillon par Fribourg a suscité une grande curiosité pour l'exécution de cette femme. Elle était bossue, pauvre, vieille, marginale et seule: le portrait craché des sorcières qui envahiront les contes de fées au 19e siècle, rassemblés alors par les frères Grimm.

    Heureusement pour les sorcières d'aujourd'hui, elles peuvent dormir tranquilles car plus personne ne s'y intéresse, conclut Kathrin Utz Tremp en riant.

    «Actuellement, le procès de la Catillon serait ajourné en cinq minutes et ce serait plutôt son bourreau qui aurait des problèmes! De plus, il n'existe heureusement plus aucune loi qui vous interdise de voler sur un balai... si vous en êtes capable!»

    quand à moi rédacteur de ce blog je n'en suis pas si certain car si on ne brule plus les sorcières en revanche on stigmatise encore et toujours ceux qui nous ressemble le moins et en suisse vous pouvez aller en prison pour dettes certes on ne vous accuse pas de sorcellerie mais d'être pauvre tout simplement c'est dire si on en est rester au moyen age dans ce pays qui se dit si moderne avec des idées si humanistes je crois même que c'est une violation des droits de l'homme....enfin ils seront juger comme ils ont juger.quand à la France c'est pas beaucoup mieux avec l'histoire d'outreau on voit bien qu'un simple petit juge faire basculer la vie de pauvres femmes en un instant seulement  si c'est pas de la chasse aux sorcières ça ??voyez vous aujourd'hui encore il est facile de faire du mal aux femmes juste parcequ'elles sont des femmes seules ou trop pauvres pour se défendre.


     

     

    Le canton de Glaris a officiellement réhabilité mercredi Anna Göldi, «dernière sorcière d'Europe», 226 ans après sa condamnation par l'Eglise et sa décapitation. La gouvernante avait été jugé Le canton de Glaris a officiellement réhabilité mercredi Anna Göldi, «dernière sorcière d'Europe», 226 ans après sa condamnation par l'Eglise et sa décapitation. La gouvernante avait été jugée pour avoir empoisonné une fillette dont elle avait la garde.

     Une scène du film «Anna Göldin, la dernière sorcière», de Gertrud Pinkus (1991).


    Anna Göldi (1734-1782) est considérée comme la dernière victime européenne des procès en sorcellerie, et cela à une époque, fin du 18e siècle, où ils avaient déjà presque partout disparu. En Allemagne, la dernière victime de cette justice particulière avait été exécutée en 1738.

    Le destin tragique de la servante Anna Göldi s'est noué à Mollis, petit village du canton de Glaris, où la superstition et le fanatisme religieux le disputaient à l'abus de pouvoir.

    L'an dernier, l'affaire est ressortie des tiroirs et des archives après la publication d'un livre-enquête du journaliste Walter Hauser. Il y publiait de nouveaux documents selon lesquels le tribunal saisi pour juger Anna Göldi n'avait pas la compétence de le faire.

    Walter Hauser montrait aussi que le maître de la gouvernante avait fait pression sur les autorités, parmi lesquelles il siégeait, pour condamner la jeune femme. «L'affaire m'intéressait car je suis Glaronais et avocat de formation. On pourrait dire que j'étais prédestiné à écrire sur Anna Göldi!», a-t-il expliqué à swissinfo.

     

     

     

     

     


    Le gouvernement change d'avis

    La réhabilitation qui aura lieu ce mercredi au Parlement cantonal n'a pas coulé de source. Le gouvernement et les Eglises, réformée et catholique, ont changé d'avis.

    Car ils étaient d'abord opposés à la demande de réhabilitation déposée par des députés au Parlement. «Tout a déjà été dit, le travail historique équivaut à une réhabilitation», avaient répondu, en substance, les responsables de ces instances.

    Des membres du Parlement avaient insisté. Et le gouvernement, présidé depuis le 1er mai par la première femme à ce poste dans le canton, la radicale Marianne Dürst, a proposé un nouveau message. Le Parlement doit annuler ce mercredi la sentence de 1782.

    «Je suis très heureux que le Conseil d'Etat ait changé d'avis et admis qu'il fallait dire clairement qu'Anna Göldi était innocente et avait été victime d'une scandaleuse erreur judiciaire», se félicite Walter Hauser.

     

     

     


    Des épingles

    Gouvernante dans la maison du notable Johann Jakob Tschudi, Anna Göldi a été accusée d'avoir jeté un sort sur la petite fille de 8 ans dont elle avait la garde. Celle-ci aurait craché des épingles et eu des convulsions.

    Or le maître de maison, médecin et magistrat, semblait entretenir une liaison avec sa servante. Il craignait pour sa réputation en cas de découverte de l'adultère.

     

     

     



    Avant d'arriver à Mollis, Anna Göldi avait déjà eu son lot de souffrances. Née dans une famille très pauvre du canton de St-Gall, elle a dû commencer à travailler très jeune. Très jeune aussi, elle eut un enfant hors mariage, un enfant mort en bas âge.

    Elle aurait eu un autre enfant dont on ne sait ce qu'il est devenu. Après plusieurs emplois, Anna Göldi était arrivée chez les Tschudi, qui la renvoyèrent six ans plus tard quand la fillette tomba malade.


    Procès illégal

    Le Conseil de l'Eglise protestante glaronaise qui a mené le procès, n'avait pas autorité pour le faire. Les juges avaient par ailleurs décidé que leur accusée était coupable, avant le procès proprement dit. C'est ce qu'affirme le Conseil d'Etat glaronais dans sa demande de réhabilitation publiée le 10 juin.

    Anna Göldi a été décapitée, alors que la peine de mort n'était pas obligatoire pour les empoisonnements non mortels et que ce fait n'était même pas reconnu comme acte pénal, ajoute le gouvernement.

     

     

     


    «Cette réhabilitation est bien plus qu'une confirmation d'innocence, écrit encore l'exécutif. C'est l'annulation d'une sanction incompréhensible et inique et la reconnaissance d'une injustice crasse prononcée par une instance illégale.»

    Des recherches supplémentaires seront encore nécessaires, ajoutait le gouvernement glaronais. La réhabilitation, qui «n'est pas un point final», peut encourager le mouvement.

    Mais les générations ayant suivi celle de 1782 ne peuvent porter la responsabilité des actes de leurs prédécesseurs, ajoute encore l'exécutif. Elles doivent «reconnaître les actes incompréhensibles, en supporter les conséquences et en tirer les leçons.

    Le gouvernement a encore décidé d'allouer 60'000 francs du Fonds de la loterie et autant d'une fondation au prochain festival «Anna Göldi».

    swissinfo, Clare O'Dea
    (Traduction et adaptation Ariane Gigon)


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  •            Brûlées pour sorcellerie.

    Brûlées pour sorcellerie, 
    un musée évoque leur histoire...

     
    Des portraits d'habitantes de Bergheim accueillent 
    le visiteur de ce musée qui rend hommage aux 
    femmes brûlées pour sorcellerle dans ce village alsacien.

    ENTRE 1582 et 1683, quarante femmes furent torturées, jugées et brûlées A Bergheim près de Sélestat pour faits de sorcellerie. Quarante victimes de la peur de I'obscurantisme et de l'irrationel auxquelles le village alsacien veut rendre hommage.

    Des documents exceptionnels liés à l'histoire du village, étaient en effet conservés en mairie : les actes originaux de ces 40 procès et la condamnation de catherine Bassler ou de margareth Mowell et de leurs concitoyennes pour emir pactisé avec le diable.

    Les minutes sont rédigées en vieil allemand. Le baillage, regroupant Bergheim, sa voisine Rorschwihr et une partie de Rodern dépendait en effet de l'Autriche et de la maison des Habsbourg.

    L'an dernier est enfin née une "Maison des procès de la sorcellerie". L'espace, encore modeste - seul le rez-de-chaussée est ouvert -, se veut un lieu d'exposition et de recherches "sur les procès et sur une époque troublée, marquée, dans toute l'Europe par la chasse aux sorcières", explique Armand Peter, membre de fa Société d'histoire locale.

                Devenir cendres.

    "Jeunes, vieilles, riches ou pauvres, n'importe quelle fernme pouvait être touchée" par la vindicte, poursuit Armand Peter. "Un fait mineur ou Irrationnel comme un Juron contre l'église précise Germaine Braun, institutrice et membre de la société d'histoire, un précepte religieux non suivi, mais aussi une mauvaise récolte, un enfant qui mourait lots de l'accouchement, suffisaient pour déclencher la rumeur" qui, inéluctablement entraînait la condamnée sur le bûcher.

    Les moindres détails des procès se trouvent consignés dans les précieux documents : de la plainte du bailli, représentant la maison d'Autriche, aux aveux toujours extorqués sous la torture. "Les fernmes divaient avouer leurs rapports Intimes avec le diable, raconter leur mariage avec lui, décrire Ies cérémonies et dénoncer celles qui y avaient assisté" poursuit Mme Braun. 
     

    "Mit dem feuer, von Leben zum Todt gericht."

    La sentence s'abattait alors: "Mit dem feuer, von Leben zum Todt gericht." : " elle doit passer de la vie à la mort par le feu et devenir cendres". Un travail exécuté par le bourreau arrivé,de Colmar sous solide escorte.

    Le musée de Bergheim abrite aussi un livre publié en latin par un moine bénédictin de Sélestat, Henri Institoris, sous le titre "Malleus Maleficorum".  "Ce manuel, véritable traité destiné aux juges pour débusquer les cas de sorcelerie sera pendant deux siècles un véritable best-seller dans toute l'Europe.", assure M. Peter.

    En s'appuyant sur ce traité, les juges condamnèrent des milliers de femmes au bûcher.

                       Adresse/Contact. 
     

    Musée de la sorcellerie 
    rue de l'église 
    68750 Bergheim 
    France

    Horaires d'ouverture:

    juillet-août, du mercredi au dimanche : 14h -18h 
    jusqu'au 1er novembre les dimanches et jours fériés de 14h30 à 18h30 
    mêmes horaires du 1er Mai au 30 Juin

                        Revue de presse.

      
     

    Au bal des sorcières

                   En Alsace, les sorcières ont toujours joué un grand rôle dans l'histoire locale.A Bergheim, elles ont leur musée. A Rouffach, leur fête et leur élixir et à Orschwihr leur bûcher. La maison de la sorcière de Bergheim se veut un lieu interactif qui regroupe en ses murs ancestraux, en fait l'ancienne école de garçons construite en 1550, une exposition consacrée à la sorcière et aux procès de sorcellerie jugés à Bergheim entre 1582 et 1683. Une idée originale, qui a fait son chemin sous l'impulsion de la Société d'histoire de Bergheim. D'entrée, le visiteur est frappé par une série de portraits en pied : des regardsperçants, des coups d'oeil troublants, juste pour expliquer comment, pour un simple regard, on pouvait être jugé pour sorcellerie à Bergheim. Les femmes qui ont posé ici sont loin d'être des sorcières. Et elles ne finiront pas sur le bûcher. Mais leurs expressions donnent le ton. A Bergheim, on n'a pas toujours plaisanté avec le sujet.Le musée de la sorcière, ouvert en juillet et août du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h, propose une animation vidéo sur le procès en sorcellerie de Catherine Bassler : condamnée, elle est morte avec la clémence du baillis de l'époque : elle a été décapitée avant d'être brûlée sur le bûcher. Mais le musée de la Sorcière dispose également d'un plan-relief de la ville et de ses remparts et de pas mal d'archives sur son riche passé.Germaine Braun, membre de la Société d'histoire locale, a fait de nombreuses recherches dans les archives communales pour remettre au jour l'histoire chargée de Bergheim au XVIe siècle.



      


    2 commentaires
  • ce musée a brulé (comme par hasard ) il vous faudra donc regardez la vidéo

     

     


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