• A-satan-D

    Cela commence il y a fort longtemps, puisque nous sommes sans doute au IXe siècle. Où ? L’histoire ne le dit pas, mais probablement dans quelque pays enveloppé dans les brumes du nord ou de l’est. Allemagne ? Angleterre ? Hongrie peut-être, ou Pologne. En tout cas, il s’agit d’un pays qui croit aux sorcières, et qui les pourchasse avec férocité.


     

    Une sorcière… Comment se nommait-elle ? On l’ignore aussi. Ahriman, peut-être… Elle a été confondue, jugée, condamnée, brûlée. Brûlée en partie seulement, car quelqu’un – un autre sorcier ? – s’est approché après le supplice du bûcher auquel les restes de la sorcière, noircis par les flammes, pendaient encore.

    Cette personne décroche le corps de la femme martyrisée et emporte le cadavre, dont le visage calciné montre encore une expression terrifiante de haine et de douleur. Il l’emmène chez lui. Que veut-il en faire ? On n’ose y songer…

    Des années plus tard apparaît sur le marché un livre d’aspect sinistre, noirci comme par les flammes d’un bûcher. Quand on l’ouvre, on lit sur les premières pages parcheminées : Grimoire d’Ahriman. Les caractères sont gothiques et le texte est tout entier consacré à des recettes de magie noire. Certains disent que le livre, feuillets et couverture, est entièrement fait de peau humaine : la peau de la sorcière suppliciée. Pour l’instant, nous sommes encore au tout début du IXe siècle, car c’est le couronnement de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. Un magistrat de la ville, dit la légende, offre le volume inquiétant au nouvel empereur. Ses intentions sont-elles amicales, ou hostiles ? Quand on connaît la suite de l’histoire, on ne se pose plus la question.

    On raconte que ce grimoire, cadeau précieux, fut exposé plus tard dans une vitrine fermée. Mais, un matin, on eut la surprise de retrouver le grimoire sur le sol. La vitrine était brisée. Quelqu’un commente :

    « On dirait que ce livre maudit a cherché à s’échapper, qu’il a cassé la vitrine de l’intérieur. De toute manière, la salle est hermétiquement close, et absolument personne ne peut y pénétrer pendant la nuit. »

    On juge plus prudent d’enfermer l’ouvrage noirci dans une armoire de fer. Quelques jours plus tard, celle-ci est découverte, forcée par une main inconnue : quelqu’un s’est emparé du Grimoire d’Ahriman, et uniquement de cet ouvrage. On perd ensuite la trace du livre pendant de longues années.

    Il réapparaît, un peu plus noirci encore, quand, des siècles plus tard, la maison d’un brocanteur brûle de fond en comble. Déjà, on peut se demander d’où il tenait le dangereux écrit. Et si les propriétaires successifs avaient ou non souffert de le détenir… Peut-être connaissaient-ils le mode d’emploi ? Peut-être étaient-ils, eux aussi, sorciers et nécromants, héritiers de la sorcière ?

    Nous arrivons en 1566, et c’est chez un diamantaire juif d’Amsterdam qu’on retrouve le manuscrit. Cet homme, selon la rumeur publique, possède le grimoire. Et le diamantaire, qui est du genre bavard, raconte une étrange histoire : « J’ai voulu nettoyer mon grimoire. La reliure était toute maculée de fumée. Mais à peine avais-je commencé à le frotter que le livre s’est échappé de mes mains et qu’il a littéralement plongé dans une cuve d’eau qui était devant moi. Cette eau, qui l’instant d’avant était toute fraîche, s’est mise à bouillonner… Incroyable ! ». En tout cas, le diamantaire bavard a sans doute ravivé la malédiction en parlant à tort et à travers car, un peu plus tard, un malfaiteur s’introduit chez lui, le frappe et le laisse à moitié mort. Quand il reprend ses esprits, il s’aperçoit qu’on lui a dérobé… le grimoire.

    Pendant deux siècles, le dangereux ouvrage demeure dans un oubli de bon aloi. Jusqu’au jour où, à Prague, ville de sorciers et de nécromants s’il en est, deux frères héritent du grimoire. On le sait, car ils s’en disputent la propriété et leur querelle devient publique. Ils se disputent à tel point qu’ils n’hésitent pas – nous sommes au XVIIIe siècle – à se défier en duel. Et l’un des deux frères tue l’autre. Le vainqueur emporte le manuscrit chez lui, dans la célèbre rue des Alchimistes. Le lendemain, les habitants de la rue font la chaîne et dressent des échelles pour essayer de maîtriser l’incendie qui ravage sa maison. On craint que le sinistre ne se propage à tout le quartier.

    En tout cas, le grimoire maléfique ne disparaît pas tout à fait puisqu’on en retrouve la trace au début du XXe siècle. Dans un endroit bien différent, puisqu’il s’agit rien moins que des registres de la célèbre compagnie d’assurances Lloyds.

    Un passager célèbre a éprouvé le besoin de faire assurer ses bagages avant un voyage transatlantique. Comme il est milliardaire, on peut comprendre qu’il ait des objets de valeur, des bijoux. Mais il fait assurer tout particulièrement le Grimoire d’Ahriman, qui est parvenu jusqu’à lui. Par quel truchement ? On l’ignore.
    Le milliardaire se nomme John J. Astor, et le bateau qu’il emprunte pour traverser l’Atlantique n’est autre que le Titanic, que l’on disait insubmersible…

    L’orgueilleux paquebot, heurté par un iceberg, disparaît dans les flots glacés avec 1513 passagers, Astor et son grimoire qui depuis, Dieu merci, ne s’est plus manifesté.

    source http://actusphere.fr/le-grimoire-maudit-de-ahriman/

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    à la suite du drame des états unis il est complétement fous qu'on puisse fabriquer une arme chez à la maison en toute facilité 

     

    VIDÉO - Un étudiant texan est parvenu à tirer six balles avec une arme principalement fabriquée en plastique, chez lui, à l'aide d'une imprimante en trois dimensions.

    Cody Wilson, étudiant au Texas, a voulu s'illustrer au travers d'un projet original et spectaculaire, rapporte le site du magasine en ligne Wired. Initiateur du projet Wiki Weapon, il a fabriqué puis assemblé par ses propres moyens une arme de calibre 22 long rifle ; pour ensuite partager ses plans et méthodes en open source sur Internet.

     

     

    Les premières pièces de l'arme, moulées en plastique avec une imprimante en trois dimensions dernier cri, ne répondent pas encore aux exigences de solidité de leur créateur. Ce dernier n'est d'ailleurs pas encore parvenu à construire un modèle 100% en plastique: le canon et la crosse restent pour l'heure en métal. L'arme se désagrège actuellement au bout de six coups, là où l'étudiant voudrait pouvoir tirer 20 balles.

    Le créateur de Wiki Weapon espère faire réagir les gouvernements en prouvant que tout citoyen peut désormais disposer d'une arme chez lui.

     

    réservée aux professionnels, l'impression 3D fait son chemin vers les amateurs passionnés, et promet de bousculer aussi bien les droits d'auteur que des modèles économiques. Mais pas seulement. Les imprimantes 3D pourraient aussi rendre plus difficile l'application des lois qui réglementent ou interdisent la commercialisation de certains objets. Certains tentent déjà d'imprimer des armes..."

     

    Avec l'impression tridimensionnelle, de nouvelles problématiques sont en train d'apparaître. Les ayants droit, soucieux de préserver leurs intérêts, ont commencé à s'opposer à certains comportements. Les imprimantes 3D ont ainsi fait l'objet d'une première plainte en piratage l'an passé, pour la mise en ligne d'un modèle imprimable du cube utilisé dans le film Super 8 de JJ Abrams.

    L'impression en trois dimensions promet pourtant de transformer en profondeur le modèle économique, en apportant dans les foyers les outils nécessaires pour concevoir relativement facilement des biens plutôt que de les acheter déjà manufacturés dans le commerce. Car les imprimantes gagnent chaque année en vitesse et en précision, tandis que le prix des modèles est désormais accessible à n'importe quelle bourse.

    Si cette technique de production industrielle pose de nouvelles problématiques, elle engendre aussi de nouveaux défis. Qu'en est-il des biens dont la détention est réglementée, comme une arme à feu ? Cela pose des problèmes de fond, car ce n'est peut-être qu'une question de temps avant de voir des modèles d'armes circuler sur la toile, et inciter certains internautes à en "imprimer" certaines.

    C'est un sujet que la CIA a visiblement commencé à aborder. Le National intelligence Council (NIC) a en effet mentionné l'impression tridimensionnelle dans son dernier rapport consacré sur l'état du monde dans vingt ans, listant notamment les avancées technologiques pouvant non seulement transformer les relations internationales mais aussi révolutionner les sociétés.

    Imprimer une arme fonctionnelle en 3D, c'est presque possible

    Les cas d'impression d'une arme à feu sont pour l'heure assez rares, mais ils existent. Un internaute du forum spécialisé AR15.com, consacré au fusil d'assaut, s'est lancé dans l'aventure, a rapporté New Scientistcet été, en imprimant certaines pièces de l'arme. Comment, dans ces conditions, espérer contrôler la possession et la circulation d'armes dans un pays, si ce phénomène prend de l'ampleur ?

    Pour l'heure, concevoir une arme à feu à partir de pièces imprimées via une imprimante 3D est délicat. Wiredrapporte que le projet d'un étudiant américain Cody Wilson, à l'origine du projet Wiki Weapon, a abouti à un résultat mitigé. L'arme a réussi à tirer six cartouches avant de se casser. Cody Wilson espérait que l'arme puisse déverser une vingtaine de tirs.

    En comparaison des standards occidentaux de conception d'armes à feu, le projet de Cody Wilson doit faire d'immenses progrès (l'AR-15 a une cadence de tir de 800 coups / minute, à titre indicatif). Mais malgré ses défauts, l'arme conçue par le projet Wiki Weapon a permis d'effectuer six tirs, ce qui est suffisant pour blesser ou tuer.

    Ce prototype n'a pas été entièrement conçu par une imprimante 3D. Basé sur la structure d'un fusil d'assaut AR-15, seules quelques pièces ont été effectivement imprimées avec du plastique (la partie inférieure et la détente de l'arme). D'autres essais suivront néanmoins, afin d'aboutir un jour à la création d'une arme entièrement conçue par une imprimante 3D.

    En soi, une imprimante 3D ne tue évidemment pas. C'est l'usage qu'on en fait et de l'objet qu'on imprime qui peut tuer. Une imprimante 3D permet en théorie de créer beaucoup de choses, y compris des biens considérés comme illicites ou dangereux. Or, la capacité promise par ces appareils va inévitablement amener un débat sur leur régulation.


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    Apex Predator de Fantich and Young, c’est le nouveau moyen de recycler ta grand-mère pour en faire des vêtements.

    Vous connaissez toutes de près ou de loin la mode vintage ? Vous fouillez les friperies, dénichez des fringues d’avant-guerre, et hop : vous faites partie de l’élite de la nouvelle vague modesque.

    Le collectif Fantich and Young monte un cran au-dessus dans le délire : plutôt que de recycler des vêtement, ils récupèrent carrément des résidus de cadavres pour en faire des tenues au summum du hype. Naissance d’Apex Predator, « le prédateur au sommet de la chaîne alimentaire » :

    Apex Predator, des fringues en dents et cheveux   WTF mode Apexpredator3

    Vous pouvez vous amuser à compter : pas moins de 1050 ratiches par paire, dents en or comprises (ils ont dû en dézinguer des dentiers, des vieilles dames à la sortie des supermarchés à Marcel du chantier d’à côté). Si vous n’êtes pas fan de chaussures, vous pouvez aussi porter vos dents de lait montées en bague ou en pendentif. Tout à fait charmant.

    Apex Predator, des fringues en dents et cheveux   WTF mode Apexpredator2

    Sur le manteau les yeux sont faux (ouf!) mais les longs poils soyeux et les dentelettes sont d’origine : 100% pur humain élevé au grain bio. Si votre belle-maman a perdu le chihuahua que vous lui aviez offertsur les bons conseils d’Alfrédette, foncez ! Elle sera ravie de passer l’hiver au coin du feu en caressant sa nouvelle bestiole roulée en boule sur ses genoux, ça la changera des bijoux en poils de chat. Pensez aussi aux lunettes assorties pour un total look cousin Machin.

    Et le cadeau de la fin : un portrait des créateurs tout ce qu’il y a de plus rassurant.

    Apex Predator, des fringues en dents et cheveux   WTF mode Apexpredator1« Nous sommes sains d’esprit, et nous vous aimons »

    Pour les plus creepy qui en veulent pour leurs frais, allez faire un tour sur le site de Fantich and Young ici !

     

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    Photographe : Joseph Eid :: Des pilules d'ecstasyphoto : Joseph Eid, AFP

     

    la police de Miami a lancé un avertissement sur une nouvelle drogue de synthèse, baptisée "septième ciel", après plusieurs agressions à caractère cannibale, dont une pendant laquelle des policiers ont tué un assaillant.

     

     

    La direction de la police a appelé ses unités à la plus grande prudence, après un deuxième incident impliquant cette drogue, de type "ecstasy", lors duquel un suspect a menacé de "manger" deux policiers et tenté d'en mordre un.

    Brandon De Leon, un SDF de 21 ans, avait été interpellé dans un restaurant où il était entré en criant des insultes. En route pour le poste, il s'était frappé la tête contre la vitre de séparation interne du véhicule de police en hurlant "je vais vous manger" , puis, arrivé au commissariat, grogné comme un animal et tenté de mordre un policier à la main. Les policiers avaient dû lui passer un masque anti-morsures et lui lier les jambes.

    En plus d'avoir pris du "septième ciel" -un des noms de cette nouvelle drogue de synthèse également connue sous l'appellation générique de "sels de Son cas "ressemble à un incident survenu la semaine dernière à Miami quand un suspect de sexe masculin a dévoré le visage d'un autre homme", avertit une note interne de la police.

     

    Dans cette première affaire, baptisée "l'attaque zombie" par les médias locaux, l'assaillant, nu, avait agressé un SDF, lui arrachant ses vêtements et le mordant atrocement au visage, au point que la victime est toujours hospitalisée dans un état critique.

    L'agresseur, Rudy Eugene, 31 ans, a été abattu par la police.

    Selon la police, il pourrait lui aussi avoir été drogué au "septième ciel", décrit par la police comme une substance "addictive et dangereuse".

    La petite amie d'Eugene, Yvonka Bryant, citée par le Miami Herald, a affirmé que son comportement ne correspondait en rien à son tempérament habituel, estimant qu'il pouvait avoir été drogué à son insu. "La seule autre explication est surnaturelle, qu'il ait été victime d'un sort vaudou", a-t-elle poursuivi, en référence aux origines haïtiennes d'Eugene.bain"-, De Leon a été testé positif à l'alcool, au cannabis et aux médicaments.


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  • scandaleux et juste horrible 

    "Une société cosmétique chinoise utilise la peau prélevée sur les corps des condamnés à mort exécutés pour fabriquer des produits de beauté vendus en Europe." The Guardian livre une enquête stupéfiante en matière d'industrie cosmétique, qui lève le voile sur des pratiques qualifiées de "traditionnelles" par des employés de la compagnie chinoise qu'il a interrogés. Il s'agit de récupérer du collagène, une protéine fibreuse que l'on trouve en abondance dans la peau, les os et les tendons, couramment utilisée en chirurgie esthétique pour gonfler les lèvres et réduire les rides. Toujours de même source, le journal note qu'en Chine, il est d'usage de récolter "la peau des condamnés exécutés et les fœtus avortés, rachetés par des sociétés de 'biotechnologie' situées dans la province septentrionnale de Heilongjiang". Les produits sont exportés vers l'Europe via Hong Kong.En Europe, le marché de l'industrie cosmétique et de la chirurgie plastique, toutes deux consommatrices de collagène, n'est pas ou peu réglementé. Le fait est que ces produits se trouvent dans une sorte de "zone grise" légale : ils ne sont soumis ni aux réglementations concernant les médicaments, ni à ceux concernant les produits de beauté, c'est-à-dire uniquement des substances appliquées à la surface de la peau et non en injections.

     

    Au Royaume-Uni, les autorités sont préoccupées par les questions éthiques comme par les risques d'infection et de transmission de virus. Une enquête commandée par le ministère de la Santé britannique a souligné le besoin d'instaurer de nouvelles réglementations. "Mais le ministère de la Santé veut néanmoins s'en remettre à la Commission européenne, et cela pourrait prendre plusieurs années avant qu'une législation entre en vigueur", note The Guardian.Les autorités chinoises réfutent pour leur part qu'il soit possible de prélever la peau ou tout autre partie du corps de condamnés à mort sans que ceux-ci donnent leur consentement. Mais il y a de sérieux doutes, d'après The Guardian, qui rappelle les révélations faites en juin 2001 devant le Congrès américain par un ancien médecin militaire chinois, Wang Guoqi. Ce dernier a assuré "avoir participé aux prélèvements d'organes de plus de 100 prisonniers exécutés. Les chirurgiens disséquaient les corps dans des camions garés sur les lieux d'exécution." Wang a avoué avoir procédé au prélèvement de la peau d'un condamné exécuté mais dont le cœur battait encore...

    vous reprendrez bien un peu d'anti rides ? 


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