• on sait que les animaux voient des choses que nous n'arrivons pas à voir j'ai une amie qui me l'a montrer 

     

    à la fin d'un gros orage mon amie béate et sa fille katie décident d'aller promener les chiens , des grands chiens type loup , elles vont dans un  grand champs de blé tout à coté de chez elles , les chiens courent et s'en donne à coeur joie mais soudain l'un d'eux se fige , il regarde en direction du milieu du champs ou il n'y a rien de particulier si ce n'est le vide à perte de vue , comme le chien ne bouge pas béate en profite pour prendre des photos de son animal , c'est un magnifique chien avec le quel elle fait des concours , elle le regarde il est étrange ne bouge pas observe quelque chose qu'elle ne voit pas et il reste comme cela un long moment avant de re partir jouer avec son autre copain 

     

     

    (photo d'illustration )

    de retour à la maison elle met les photos sur son ordi et l'une des photo attire son attention , elle l'agrandie et voit dans l'iris de son chien une image qui n'etait pas dans le champs , on voit une femme avec un enfant portant un bonnet et un maillot blanc , les yeux de son chien nous dévoilent ce que mon amie n'avait pas pu voir ce jour là , depuis elle prend réguliérement des photos des yeux de son chien quand il adopte une posture étrange et les images qu'on peut y voir sont assez révélatrices , es ceque les yeux de nos animaux seraient des décodeurs de l'autre monde ? es ce que nos animaux voient ce que nous ne voyons pas et distingue la difference entre notre monde et les monde d'en face ? nos animaux seraient ils des médiums ?

     ci dessous la photo prise par mon amie en format réel 

    la photo prise par mon amie 


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  • Une société sévillane s’est fait une spécialité de la transformation des cheveux… en diamants. Cette activité étonnante donne l’occasion à des proches de se créer un bijou unique avec une mèche d’une personne aimée, 

    La petite ville de Carmona est distante de quelque trente kilomètres de Séville. Dans sa zone industrielle, on trouve un modeste local sans aucune indication particulière. Elle abrite les bureaux de la société espagnole IrisGem, qui transforme les cheveux en diamants. Au Brésil, de l’autre côté de l’Atlantique, Edson Arantes do Nascimento – plus connu sous le nom de Pelé – se prépare à une expérience inoubliable pour les besoins d’un spot publicitaire d’IrisGem. La mèche de cheveux du roi Pelé envoyée auxlaboratoires d’IrisGem permettra de créer, grâce à des moyens technologiques appropriés, un diamant qui sera ensuite offert à dona Celeste, la mère du champion. IrisGem accomplit en quelques semaines un processus qui exige habituellement de la nature des millions d’années.



    Nos cheveux sont constitués en grande partie d’une protéine, la kératine, qui est composée en moyenne de 50 % de carbone. Les cheveux de Pelé ont été envoyés par courrier à Carmona, où Cristina Gastón, chimiste de formation, a réceptionné le pli. C’est elle qui supervise la partie administrative inhérente à la spécialité de l’entreprise : la création de “bijoux de la mémoire”, une activité tournée vers les agences funéraires européennes, mais aussi sud-américaines. C’est d’ailleurs du Brésil que proviennent les demandes les plus insolites. 



    José Luis López, ingénieur, nous explique la phase de quinze semaines qui sépare l’arrivée d’une mèche de cheveux à Carmona de la remise du diamant au client après la taille, effectuée à Anvers. “La phase la plus longue est bien évidemment celle de la formation des diamants dans nos laboratoires. L’aspect rustique de nos locaux est directement lié à la sécurité que requiert la technologie que nous utilisons ici, confesse-t-il.Imaginez qu’un proche d’un défunt nous demande de créer un diamant à partir de ses cheveux. En présence de la famille, une mèche est coupée puis envoyée sous scellés, avec un code, à notre société. Quand l’enveloppe nous parvient, tout le processus est filmé pour garantir l’authenticité du service à la famille. Les cheveux sont placés dans un four à haute température afin d’extraire le carbone. Ensuite, celui-ci est introduit dans une ‘machine de formation’du diamant à l’intérieur de laquelle la température atteint 1 500 °C sous une pression équivalente à 45 000 fois celle de l’atmosphère. Cela prend plusieurs semaines, le temps de cristalliser le carbone.” Ce qui rend unique ces diamants, outre le fait qu’ils soient synthétiques, “c’est la possibilité de choisir un des éléments, ajoute José López. Ils peuvent être de couleur ambre, jaune, verte, bleue ou blanche.” Une fois créé, le diamant est envoyé à Anvers pour la taille, elle aussi au choix du client : brillante (ronde), princesse (carrée à 76 facettes) ou radiant (rectangulaire). 



    Tout cela n’aurait pas été possible sans la présence du Russe Dimitri Bagriantiev, qui vécut sa jeunesse en Sibérie durant les folles années de la conquête spatiale, développant, entre autres, la technologie qu’on utilise aujourd’hui à Carmona. Les machines soviétiques étaient gigantesques, Bagriantiev a passé près de deux ans à reproduire cette même technologie à une échelle beaucoup plus réduite. 



    A Carmona, Jordi Raventós, le PDG de l’entreprise, est très optimiste :“Nous offrons quelque chose d’unique au monde. Nous allons consolider notre activité en Europe. Mais le Brésil est un marché prioritaire.” C’est du pays du roi Pelé que proviennent les sollicitations les plus extravagantes. “Nous avons déjà eu des demandes de diamants pour des poils de chien, de chat, de cheval ou de singe.” L’entreprise ne vit pas seulement des cheveux des morts bien que les agences funéraires soient ses principaux clients. Santos, le club où a joué Pelé, a passé commande de diamants pour célébrer la conquête du Brasileirão, le championnat brésilien. “Certaines équipes espagnoles, comme le FC Séville ou le Real Madrid, se sont montrées intéressées par la création de diamants à partir des cheveux de leurs joueurs”, affirme Jordi Raventós. Pour lui, les possibilités sont infinies : “Pour créer un diamant, il suffit d’avoir une mèche d’environ 1 gramme d’où l’on extrait approximativement 400 milligrammes de carbone. C’est-à-dire huit fois le carbone nécessaire pour faire un diamant.” Une idée qui vaut plus que son pesant d’or…

     


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    Une équipe de scientifiques a réussi à retrouver et à identifier les restes de la maîtresse du roi Henri II. Leurs analyses ont révélé les causes de sa mort : un lent empoisonnement... à l'or.

    Les peintres François Clouet ou Jean Capassin l'avaient mise à nu, en Diane chasseresse ou en belle à sa toilette ; le Dr Philippe Charlier, médecin légiste de l'AP-HP et paléopathologiste passionné d'histoire, l'a déshabillée comme aucun de ses célèbres amants n'avait réussi à le faire.

    Sous son regard, Diane de Poitiers (1499-1566), maîtresse d'Henri II et symbole de la beauté française de la Renaissance, a livré son dernier secret. Avec le Pr Bertrand Ludes, spécialiste de génétique, les Drs Christine Keyser, généticienne, et Joël Poupon, toxicologue, et grâce à Olivier Marleix, le maire d'Anet (Eure-et-Loir), il a réussi à examiner la dépouille présumée de la duchesse de Valentinois et à déterminer les causes de sa mort.

    Après avoir découvert, en 2005, l'atroce fin d'Agnès Sorel, intoxiquée au mercure, et analysé les fausses reliques de Jeanne d'Arc en 2007, Philippe Charlier a voulu éclairer d'une lumière froide et dense l'épilogue d'une histoire fascinante.

    L'affaire commence à l'automne 2008, sous le monument commémoratif érigé en mémoire de Diane de Poitiers, au pied du chœur de l'église communale d'Anet. Pourquoi chercher à cet endroit, et non dans la chapelle funéraire du château d'Anet où repose son sarcophage de marbre noir ? Tout simplement parce que l'équipe scientifique sait que ce monument a été profané en 1795. Lors de la Révolution, en effet, les corps embaumés de la duchesse et de deux de ses petites-filles ont été jetés dans une fosse commune à côté de l'église, à l'exception de sa chevelure, que les membres du comité révolutionnaire se sont partagée en souvenir, et de son sarcophage en plomb, fondu pour couler des « balles patriotes ».

    Au cours des fouilles archéologiques, plusieurs squelettes sont mis au jour. Très vite, les scientifiques identifient les restes de deux petites filles, âgées l'une de 5 à 6 ans et l'autre d'environ 2 ans, ainsi que les ossements d'un adulte mature. Une coïncidence troublante avec les récits des révolutionnaires. Sont ainsi successivement découverts une mandibule, une dent, un fragment du maxillaire gauche, des os longs, dont un péroné et un tibia droit présentant une fracture très nette. Un indice majeur, car Diane de Poitiers s'était fracturé la jambe droite après une chute de cheval en 1565, un an avant sa mort. Une blessure réduite à l'époque par Ambroise Paré. «Cet épisode de la vie de Diane de Poitiers est bien documenté, explique Philippe Charlier. Cette première constatation était donc très encourageante.»

    Peu à peu, les restes sont positionnés en connexions anatomiques, puis étudiés au scanner. Des prélèvements, en vue d'études d'ADN, sont effectués dans l'unique dent retrouvée. Dans le dépôt rougeâtre qui tapisse encore partiellement la surface des ossements, les médecins mettent d'abord en évidence la présence de techniques connues d'embaumement, du type de celles utilisées à la fin du XVIe siècle, puis parviennent à isoler d'infimes fragments résiduels de tissus décomposés. En premier lieu, leurs analyses révèlent que leur taux de plomb correspond bien au séjour prolongé du corps dans le sarcophage d'origine. Puis ils découvrent l'incroyable : le taux d'or contenu dans les tissus de celle qui apparaît de plus en plus comme étant Diane de Poitiers est considérablement plus important que la normale. Pour en avoir le cœur net, le Dr Poupon analyse alors une mèche de cheveux arrachée après la profanation de 1795 et conservée depuis dans un médaillon. L'examen toxicologique est formel : le taux d'or, hors normes, est 250 fois supérieur à la normale. Mais comment l'expliquer ?

    «Après ce lent processus d'identification, il est désormais établi que les ossements retrouvés sont bien ceux de Diane de Poitiers, assure le médecin légiste. La présence d'une très haute concentration d'or est à rapprocher de la pharmacopée de l'époque de la duchesse, un mélange subtil de connaissances médicales et d'alchimie. Dans ce contexte, "l'or potable", sous forme de solution buvable, peut avoir été utilisé comme élixir de longue vie et de beauté par celle qui paraissait avoir vingt ans de moins que son âge.»

    Les scientifiques vont encore plus loin et affirment que Diane de Poitiers a pu mourir lentement intoxiquée par cet « or inaltérable et source de jouvence », selon les principes alchimiques. «On peut ainsi vraisemblablement expliquer,précise le Dr Charlier, le teint extrêmement pâle, décrit par Brantôme quelques mois avant la mort de la grande-sénéchale, par l'anémie induite par l'intoxication chronique en or. Un autre signe est visible sous la forme d'un important amincissement des cheveux.»

    Morte d'avoir voulu l'éternelle jeunesse. Triste parabole pour cette femme au destin exceptionnel, mécène de Ronsard, de Philibert Delorme et Jean Goujon, qui ont fait de son château d'Anet un chef-d'œuvre. Nous sommes en 1559 ; son royal amant, Henri II, vient de mourir des suites d'un tournoi. La reine Catherine de Médicis saisit l'occasion pour se débarrasser enfin de sa rivale, de cette femme à la beauté insolente, dont l'éclat semble éternel. Diane de Poitiers est chassée de la Cour. Elle rend les bijoux de la Couronne après inventaire et donne le château de Chenonceaux à son ennemie. Retirée dans son fief d'Anet, elle continue à boire quotidiennement une gorgée d'or. Son amant est mort. Son visage à la peau diaphane demeure sans pareil. Mais sa lumière, qui s'éteint chaque jour davantage, brille dé sormais loin de la Cour. Elle a tout perdu, sauf le précieux métal qui étouffe son corps et qu'elle emportera dans la tombe. 

     

    pour ma part c'est pas l'or qui aurait fait trépasser Diane mais le traitement à l'arsenic de celui ci 


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    Le fameux pic de Bugarach est devenu célèbre.
    Le fameux pic de Bugarach est devenu célèbre. (MAX BERULLIER)

    Pas d’échappatoire pour la fin du monde ! Le préfet de l’Aude a annoncé hier que le seul endroit qui devrait y échapper sera interdit d’accès du 19 au 23 décembre prochains.

    C’est fichu ! Ceux qui croient que la fin du monde interviendra dans la nuit du solstice d’hiver et qui pensaient pouvoir y survivre en bivouaquant sur les pentes raides du pech de Bugarach, devront trouver d’autres solutions : pas question de laisser les gens accéder à ce pic audois haut de 1 230 mètres aux crêtes hérissées de formidables falaises, en plein hiver et dans les ténèbres (selon les oracles de l’apocalypse, tout basculera à 00 h 32 le 22).Accès interdit du 19 au 23 décembre

    Éric Freysselinard, le préfet de l’Aude, ne veut pas avoir des victimes sur les bras la nuit de la fin du monde ! Il a donc décidé d’interdire le pic non pas le 21 décembre mais dès le 19 et jusqu’au 23. Le massif sera verrouillé par un dispositif, plutôt léger, d’une cinquantaine de gendarmes. Une garde vigilante veillera sur les deux entrées principales du Buffo fret, le réseau karstique qui court sous Bugarach, où les "tracassés du pic"comme les baptise gentiment le maire Jean-Pierre Delord, sont persuadés que patiente depuis des siècles une soucoupe volante et son équipage de petits hommes verts. "Nous surveillons le réseau depuis plusieurs semaines. Les équipements qui facilitaient l’accès et la progression des spéléos ont été retirés", détaille le préfet.

    Route ouverte aux piétons

    En dehors du pic de Bugarach dont l’espace aérien pourrait faire également l’objet d’une interdiction, une zone dite "régulée" a été définie à l’intérieur de laquelle, selon le même calendrier, la circulation des poids lourd sera interdite et celle des voitures étrangères au secteur, très encadrée. "Le principe, c’est la liberté de circulation. Nous n’interdisons pas l’accès au village, explique le préfet. On pourra s’y rendre à pied après s’être garé le long de la route qui va de Rennes-les-Bains à Cubières. L’axe sera d’ailleurs mis en sens unique. Mais cette liberté d’accès durera tant que Bugarach pourra accueillir du monde." Les résidants, eux, seront dotés de cartes d’accès.

    Une cinquantaine de gendarmes et de pompiers

    Au centre du dispositif, le village accueillera le PC et un poste médical avancé doté de tentes mais là aussi, le dispositif est relativement léger : une cinquantaine d’hommes, gendarmes et pompiers compris. Pas question de mobiliser des centaines de militaires pour ce qu’Éric Freysselinard qualifie de "non-événement".

    Des renforts sont prévus "au cas où"

    Car le préfet, représentant d’une république laïque, héritière du siècle des Lumières, est convaincu que de fin du monde il n’y aura pas la nuit du solstice ! De là à penser que la prophétie apocalyptique des Mayas (d’ailleurs démentie par de nouvelles découvertes archéologiques) fera un bide, il y a un pas que le représentant de l’État dans l’Aude se refuse toutefois de franchir : "Nous avons prévu des renforts au cas où...", avoue-t-il. La gendarmerie a ainsi battu le rappel de ses réservistes audois, soit plusieurs centaines d’hommes.

    Une rumeur dans la rumeur

    "Notre problème, c’est que cette histoire de Bugarach sauvé des eaux est une rumeur dans la rumeur, explique le préfet. Il n’y a, à ce jour, aucune organisation, aucune structure, aucune secte qui avance une théorie selon laquelle le pic échappera à la fin du monde. Nous ne pouvons cibler personne en particulier, c’est une difficulté, mais nous pensons qu’il se passera sur place beaucoup moins de choses qu’attendu."

    Apéro ou rave interdits

    Les services de l’État n’avancent donc aucun chiffre de fréquentation, mais les signaux que détectent leurs veilles sur internet sont "très faibles". Parmi eux, certains sont relatifs à un “apéro” Facebook. Éric Freysselinard les confirme et indique qu’il interdira ce type de manifestation, y compris les raves.

    Le dispositif de sécurité mis en place le 21 décembre autour du pic de Bugarach.

    "Ne venez pas à Bugarach si vous n’avez rien à y faire"

    Son mot d’ordre : "Ne venez pas à Bugarach si vous n’avez rien à y faire..." Et le préfet de se faire bucolique : "J’ai escaladé le pic samedi dernier. Dans les brumes de l’automne, cette montagne est magique mais il faut la découvrir seul, pas en foule." Et surtout pas la nuit du solstice.

     
    MÉDIAS : CANAL OPPORTUNISTE

     

    "Nous allons vous faire adorer la fin du monde !" C’est CanalSat qui nous le promet. Le bouquet de télévision par satellite surfe sur le phénomène “Bugarach”. A partir du 21 novembre et jusqu’au soir du 21 décembre, les accros de l’apocalypse abonnés au bouquet, pourront se brancher sur une chaîne éphémère. Au programme, nombre de films comme Invasion de Shaun Cassidy (2005), Survivors d’Adrien Hodges (2008)... mais aussi Le magazine de la fin du monde.

    Distribution de quelques abonnements gratuits

    Pour le produire, CanalSat s’est associé à la chaîne SyFy, spécialisée dans l’étrange. Depuis des semaines, leurs équipes tournent dans la région de Bugarach des reportages “baroques” qui ont fini par agacer les habitants. Pour arrondir les angles, CanalSat a distribué quelques abonnements gratuits.

     

     

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    Baguette de sureau
     
     
     
    SUREAU:
     
    C'est l'arbre dédié au signe de la Vierge, signe de terre. Pourtant son nom anglais est voué à Judas, Devil's wood en anglais ( arbre du démon...). C'est l'arbre des sorcières, il est leur refuge. Dans son bois, on taille une baguette magique très puissante.
     
    On dit que Judas s'est pendu à un sureau. Aussi les gens de la campagne s'en méfient; par contre, d'autres affirment que la foudre ne tombe jamais dessus. Ses fruits violets servaient autrefois à teindre la laine, de nos jours on en fait du vin que l'on trouve toujours sur les marchés de Londres; ses fruits participent à la fabrication du Ketchup.
     
    De nombreuses croyances sont liées au sureau. Dormir sous son feuillage donnerait des rêves érotiques et charnels, mais seraient payés d'affreuses nausées... Le sureau chasse les taupes, écarte les serpents et les maléfices des maisons autour desquelles il est planté. Sa graine ferait disparaître les verrues... Il ne faut jamais brûler du sureau dans l'âtre, les poules ne pondraient plus.
     
    On ne doit pas non plus frapper les bêtes avec une baguette de sureau, elles ne seraient plus bonnes à rien, les porcs même, en crèveraient ! Mais, en Normandie, en mettre quelques branches dans la litière leur assure une bonne santé.
     
     
    Dans l'Yonne, un sureau planté près d'une maison, indiquait que les habitants qui l'habitaient avaient "les bras creux "- comme la tige de sureau a de la moelle- c'est à dire, qu'ils étaient de mauvais ouvriers.
     
    Il a aussi la particularité de pousser très souvent le long des courants telluriques.
     
    Le fameux "bâton de voyageur" était très souvent fait de sureau. Ce bâton était un talisman auquel on a longtemps cru, peut-être à juste titre ? De vieux grimoires donnent la recette suivante:
    "Cueillez le lendemain de la Toussaint une forte branche de sureau que vous aurez soin de ferrer par le bas. Otez-en la moelle et mettez à la place les yeux d'un loup, la langue et le coeur d'un chien, trois lézards verts et trois coeurs d'hirondelles, le tout réduit en poudre à la chaleur du soleil entre deux papiers soupoudrés de salpêtre. Placez ensuite dans le coeur du bâton sept feuilles de verveine ramassées le jour de la Saint-Jean et une pierre de diverses couleurs qui se trouve dans le nid d'une huppe. Bouchez avec un pommeau de votre fantaisie et soyez assuré que ce bâton vous préservera des brigands, des chiens enragés et des animaux féroces. Vous bénéficierez aussi de la sympathie de ceux chez qui vous logerez". De nos jours chacun préférera les tours-opérators, plus faciles à négocier ...
     
     
    Autrefois, des branches de sureau placées sur les viandes et les poissons pendant les grandes chaleurs "tiraient" les mauvaises odeurs, et les mouches s'éloignaient. Aujourd'hui on peut tenter une curieuse expérience : une pomme mise dans une boîte en bois avec des fleurs de sureau prendra le goût de l'ananas.
     
    L'emblème de la ville de Quimper est constitué de 3 branches de sureau. La légende dit que lorsque celles-ci viendront à manquer, la ville disparaîtra sous les eaux.
     
    Au début du siècle, les cirques de puces eurent un certain succès. Les puces savantes jonglaient avec une balle faite de moelle de sureau !
     
    Les Arbres Mythes et Symboles, soleil natal
     

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