• Spinoza le guide spirituel d'Albert Einstein

     http://mper.perso.infonie.fr/auteurs/Spinoza.html

    je veux vous présenter ce monsieur qui fut un exemple spirituel pour Albert Einstein qui ne jurai que par lui et son intelligence  religieuse:

     

     

     

     Baruch SPINOZA

    (1632-1677)

     

    Biographie. Oeuvres principales

     

    Baruch de Spinoza est certainement le disciple le plus compromettant de Descartes. Né en 1632 à Amsterdam, dans une famille juive d'origine portugaise, il fréquente des Juifs libéraux et se détache de l'orthodoxie juive. Il est «excommunié» en juillet 1656. Un Juif fanatique tente même de l'assassiner.

    Chassé de la communauté juive, Spinoza va assurer sa subsistance en polissant des verres de lunettes, près de Leyde, puis à La Haye. Après avoir publié, en 1663, les Principes de la philosophie de Descartes, il fait paraître anonymement, en 1670, le Traité théologico-politique. Cet ouvrage est explosif : Spinoza y expose une méthode critique pour étudier les textes sacrés et nie les miracles. Grâce à la protection de Jan de Witt, un homme politique hollandais, Spinoza est épargné, mais le Tractatus lui vaut bien des insultes.

    En 1673 l'Electeur du Palatinat (Rhénanie) offre à Spinoza une chaire de philosophie à Heidelberg. Le philosophe, craignant de ne pouvoir s'exprimer librement, refuse cette chaire.

    Spinoza meurt, en février 1677 L'Ethique est publiée l'année de sa mort, ainsi que les œuvres posthumes .

             John Paul II - Spinoza

    quelques ressemblances singulières avec le pape jean paul 2

    Racines et apports

     

    1 - Les racines

    * Spinoza doit à Descartes une partie de sa méthode et de sa construction logique.

    * Il est redevable de son idée de la Nature infinie et une à la philosophie de la Renaissance (en particulier à Giordano Bruno, philosophe italien - 1548-1600 - qui proposait une doctrine panthéiste).

    * Enfin, on peut situer la doctrine de Spinoza par rapport à la pensée juive, qui constitue aussi son horizon intellectuel.

     

      

    2 - Les apports conceptuels

     

    Spinoza rejette un Dieu personnel et transcendant le monde; il identifie Dieu à la Nature, achevant ainsi la philosophie stoïcienne, et considère que le salut de l'homme consiste à se saisir clairement dans sa relation à cette Nature divine. La sagesse est connaissance et amour intellectuel du vrai Dieu.

     

    Les concepts fondamentaux de la philosophie de Spinoza sont les suivants :

    * le concept de Dieu conçu comme un être absolument infini, c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs. En dehors de Dieu, aucune substance ne peut être donnée ni être conçue. Chaque attribut exprime une essence éternelle et infinie. Dieu est synonyme de la Nature. Deus sive natura : « Dieu, ou la Nature »;

    * la substance : ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ce dont le concept n'a pas besoin d'une autre chose, duquel il doive être formé ;

    * l'attribut : ce que l'entendement perçoit d'une substance comme constituant son essence:

    * le mode : l'affection d'une substance, autrement dit ce qui est dans une autre chose, par le moyen de laquelle il est aussi conçu (ex. : le corps de l'homme est un mode de l'Etendue, attribut de Dieu) ;

    * l'affection : c'est la modification d'un être par laquelle il agit (il affecte un autre être) ou subit (il est affecté) ;

    * le désir, effort conscient de l'âme et du corps pour persévérer dans leur être;

    * le conatus (du latin conari, entreprendre, d'où conatus, effort) qui désigne l'effort par lequel chaque chose, pour autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être;

    * la raison : mode de connaissance 1 constitué d'un système d'idées adéquates (c'est-à-dire claires et distinctes) des choses ainsi que de notions communes (c'est-à-dire de notions comme l'étendue, par exemple, qui est commune à un corps et à tous les corps), système par lequel nous formons les raisonnements (c'est-à-dire de nouveaux rapports entre les choses).

     

    Cf. J. Russ, Les chemins de la pensée, Bordas pp.171

     

    1. Spinoza classe les "genres" de la connaissance : le premier genre est la "connaissance" imaginaire et par "expérience vague" ou par "ouï-dire", c'est-à-dire répétition et anonymat; le deuxième genre est la connaissance adéquate, à la fois vraie, universelle et formelle; le troisième genre de connaissance, comme "science intuitive" et comme passage "de l'idée adéquate de l'essence des attributs à l'essence adéquate des choses" (Éth. , II, 40, 2e sc.), est une authentique connaissance, à la fois rationnelle et intuitive.

     

     

      

     Pour Einstein, les vrais esprits religieux = les scientifiques qui étudient et comprennent la nature. Parmi ses « génies religieux » Einstein cite Démocrite et Spinoza, les deux penseurs qui ont peut-être le plus contribué à l’athéisme.

     

    "Les génies religieux de toute époque se sont distingués par ce genre de sentiment religieux (la religiosité cosmique), qui ne connaît pas de dogmes, ni de Dieu conçu à l'image de l'homme, de sorte qu'il ne peut y avoir d’église dont les enseignements sont basés sur elle. Par conséquent, c’est précisément parmi les hérétiques de tout âge que l'on trouve des hommes qui ont été remplis par le plus profond sentiment religieux et ont été dans bien des cas considérés par leurs contemporains comme des athées, parfois aussi comme des saints. De ce point de vue, des hommes comme Démocrite, François d'Assise et Spinoza sont très proches l'un de l'autre. " (François d’Assise était quasiment panthéiste, en tout cas aux yeux d’Einstein).

                Albert Einstein, Comment je vois le monde, religion et science, The New York Times Magazine, 9 novembre 1930

     

            “Les scientifiques travaillant sérieusement sont les seuls personnes profondément religieuses »

                Albert Einstein, Comment je vois le monde, religion et science, The New York Times Magazine, 9 novembre 1930


            “Tant que tu pris Dieu ou lui demande une récompense, tu n’es pas religieux”

                Albert Einstein à Leo Szilard. Max Jammer Einstein and religion p149.



    Enfin, Einstein a souvent parlé du mystère de la vie (la biologie moléculaire n’existait pas encore), mais pour lui le mot mystère (comme le mot  religion, miracle ou dieu) ne renvoie pas à quelque chose d’irrationnel, mais seulement dans ce cas à la complexité qui dépasse nos capacités. C’est parfaitement clair dans son discours prononcé pour le soixantième anniversaire de Max Plank, en 1918 :


      “Les lois générales, bases de l’architecture intellectuelle, de la physique théorique ont l’ambition d’être valable pour tous les événements de la nature. Et grâce à ces lois, en utilisant l’itinéraire de la pure déduction logique, on devrait pouvoir trouver l’image [du monde],  c’est à dire tous les phénomènes de la nature, y compris de ceux de la vie, si ce processus de déduction ne dépassait pas et de beaucoup la capacité de la pensée humaine” [...] “ la tache suprême du physicien consiste donc à découvrir les lois élémentaires les plus générales simples à partir desquelles, par pur déduction, on peut acquérir l’image du monde”.

                Albert EinsteinComment je vois le monde, Principes de la recherche.


     http://www.willeime.com/Einstein-dieu.htm


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