• je vous conseille ce très beau blog , le rédacteur adama est un grand chercheur plein de sagesse et de valeur.

     

     

     http://koloborder.blog4ever.com/blog/lire-article-18187-385992-la_foret_de_retz_ou_la_foret_enchantee.html

     

    voici un de ces article sur la foret de retz (une foret qui tient dans mon coeur) je pense que cela vous donnera envie d'aller sur son blog

     LA FORÊT DE RETZ OU LA FORET ENCHANTEE

     

     

    Royaume des Fées et fenêtre sur un autre monde ?

     

    « La forêt de Retz, autrement et vulgairement appelée de Villers Cotterets, est la plus noble et la mieux plantée du royaume. Elle est aussi la plus spacieuse… »

    Extrait du Règlement de Réformation de 1672

     

    Je dédie cet article à Monsieur Jacques Chauvin, érudit et spécialiste de la forêt de Retz qui m'a sensibilisé à l'histoire étonnante de cette forêt pas comme les autres.

     

    Aux petits peuples de la gentilhommerie qui hantent ces lieux

     

    Aux bonnes fées Altona, Urca et à la belle Wison!

     

     

    Il y a dans l'Aisne (02) une forêt dont la superficie est plus grande que Paris, et qui constitue l'une des plus grandes forêt de France. J'ai découvert cette forêt par la lecture d'un magazine spécialisé sur la chasse aux trésors. Un article décrivait l'ancienneté de ce lieu, et la découverte d'un trésor de 1.500 monnaies romaines des empereurs Antonin, Maximus, Tertricus et autres. Cette découverte avait eu lieu au XIX e s. Et très vite, je m'aperçu qu'il y avait d'étranges récits, et des lieux hors du commun. Mon premier contact avec la Forêt de Retz eu lieu en 1998, et il reste inoubliable pour moi par l'impression étrange mêlé de beauté et de mystère qui règne en cet endroit. Depuis j'y suis retourné mainte fois, et je vais vous exposer dans cet article, ce qui fait que cette forêt est probablement la plus enchantée de France, et que paradoxalement elle demeure méconnue du grand public. Un paradoxe moderne, car jusqu'au XIXe s. cette forêt était connue, et sa réputation « surnaturelle » n'était plus à faire comme nous allons le voir.

     

     

    Présentation sommaire de la forêt :

     

    Forêt de hêtres, de charmes et de chênes, elle occupe de 13.015 hectares. Les touristes connaissent cette forêt sous le nom de « Forêt de Villers-Cotterêts. Avec ses 10.500 hectares, Paris couvre seulement une surface à peu près égale aux trois quarts de la forêt. A titre de comparaison, Paris possède 252 places, carrefours et ronds points, tandis qu'on dénombre en forêt plus de 350 carrefours ! Oui il s'agit d'une vraie ville végétale, donc certains lieux sont véritablement « paradisiaque » ou évoquent « la forêt primaire » au temps de la Gaule chevelue.

     

    Premier signe étrange : la forêt à la forme d'un croissant lunaire…certains disent d'un fer à cheval. La Lune renvoie aux mystères de la nuit et au surnaturel.

     

     La forêt de Retz dans le cercle mauve, affecte la forme d'un croissant

     

    L'eau est omniprésente, deux étangs particuliers : Oigny et Fleury,  et des étangs domaniaux (au nombre de 3 : Malva, Petite Ramée et Grande Ramée). Dans les temps anciens ces étangs joints à celui de Fleury n'en formaient qu'un seul.

     

    On dénombre aussi des fontaines, dont certaines ont été des lieux de cultes anciens, notamment la fontaine des Gardes, sur le chemin de l'énigmatique pierre Clouise.

     

    Le magnifique étang de Malva

     

    Que signifie Retz ?

     

    L'appellation la plus ancienne paraît être « Retia Sylva ». On trouve sous l'Ancien régime des variantes de ce nom, du au fait que l'orthographe n'avait pas encore été fixé : Rais, Raiz, Rets, Rest, Rezt. Michaux prétend que les Gaulois donnaient à la forêt le nom de Coat ou de Cot (d'où sont dérivés les noms de Guise, Coucy et, plus près de nous Coyolles.) L'étymologie demeure à ce jour inexpliquée.

     

    Histoire antique :

     

    La forêt a été le lieu dès l'époque gauloise, et très probablement dès l'époque préhistorique, de rites magiques et religieux. C'est par conséquent un lieu particulièrement chargé. La présence d'eau abondante dans la forêt est peut être également la raison de ce choix par les Anciens. La Pierre Clouyse est un haut lieu de la forêt à l'époque celte. Il y avait de nombreuses fêtes païennes, et les jeunes filles se laissaient glisser sur la pierre pour trouver un mari. La forêt était alors consacrée à Esus, une puissante divinité forestière gauloise. La pierre Clouyse était son oreiller. Les druides eux-mêmes craignaient de rencontrer ce dieu dans la forêt au détour d'une futaie. Cette pierre est en grès, elle mesure 9 mètres de large sur 8, 5 mètres de haut. Les fêtes druidiques étaient célébrées ici. Ces traditions avaient survécues jusqu'au XVII e siècle, à tel point que le Curé d'Haramont en 1653 décida d'y mettre un terme en les dénonçant je cite :

     

    « qu'elles n'estoient qu'une continuation de meschantes fêtes payennes abolies par notre sainte mère l'église, et que les pratiques singulières qui s'y faisoient ne pouvaient qu'offenser grandement la bonne et sainte moralitez ». C'est la preuve qu'une tradition que l'Eglise appellera « sorcière » existait encore dans la forêt de Retz, ancêtre des modernes Wiccan !

     

    La pierre Clouyse

     

     

    Apparitions de Fées et d'êtres élémentaires en forêt de Retz:

     

    1°) Théorie sur l'origine des fées :

     

    La forêt de Retz est en France l'un des lieux privilégiés des manifestations de Fées et d'êtres élémentaires. Les fées remontent au culte druidique d'après l'érudit Victor Dujardin. Nos ancêtres étaient persuadés qu'à force de méditation, certaines druidesses avaient pénétré les secrets de la nature et conquis l'immortalité. Elles habitaient dans les bois, sur le bord des torrents, dans des cavernes souterraines et même au fond des eaux. Ces demi-déesses exerçaient un très grand pouvoir, et de leur amitiés ou de leur haine, dépendait le bonheur ou le malheur des familles. Il y avait les bonnes et les méchantes fées. Celles-là étaient belles, douces, grandes et toujours jeunes ; celle-ci étaient laides, acariâtres, petites et décrépites.

     

    Au printemps de chaque année, le peuple élevait des autels chargés de fleurs pour honorer les druidesses. Lorsqu'un enfant venait au monde, on priait la bonne fée de le protéger ; elle était invitée au repas des réjouissances : c'était l'ange gardien de ce culte primitif. Plus tard, les fées apparaissaient au berceau du nouveau-né.

     

     

    2°) Les fées en Forêt de Retz

     

    Il existe dans la forêt de Retz un lieu très étrange appelé « château fée ». On y accède en empruntant l'ancien chemin de Longpont, qui a conservé ses vieux pavés cahoteux ; au carrefour suivant où quelques briques éparses sont les derniers restes d'un rendez vous de chasse « la Hulotte » (détruit au cours de la seconde guerre mondiale), la route droite, conduit directement au monticule du « Château fée ». L'abbé Chollet en donne une description parfaite :

     

    Ce point de vue admirable, d'où l'œil s'étend au loin sur un immense horizon de bois sans fin, comme sans bornes, cette butte merveilleuse, fréquentée jadis par les fées qui l'animaient de leurs chants et de leurs danses nocturnes, de leurs rondes bruyantes et fantastiques, qui avaient lieu à la clarté des flambeaux, aujourd'hui muette et silencieuse, et d'où s'élancent en ligne droite sept percées les plus gracieuses et les plus grandioses. » (Parmi ces percées : les laies des fées et de la Grosse Pierre).

     

     

    Voici l'histoire des Fées de la Forêt de Retz : Urca et Altona :

     

    Deux sœurs, Urca et Altona, régnaient sur la contrée ; il n'y avait ni rivières, ni vallées, mais une vaste plaine fertile parsemée de forêts, de grottes et de sources limpides. C'était un univers à part, où les habitants vivaient dans la félicité la plus parfaite, grâce à la protection des deux bonnes fées. Aucun des fléaux de la nature n'y était connu : ni grêle, ni tempêtes, ni sécheresse, ni inondations. Cette terre privilégiée ne demandait à ceux qui la cultivaient qu'un peu d'effort, tout au  plus une caresse sur le sol !

     

    Dès qu'apparaissaient les étoiles, Urca et Altona glissaient, diaphanes et fugitives, à travers les prairies sans en courber les fleurs et s'évanouissaient à l'aurore. Pays de plaine certes mais il nous faut aussi une montagne pour notre récit. Or, il s'élevait une montagne : la montagne des fées, et c'es là qu'apparaît notre « Château fée » du haut duquel les deux sœurs présidaient aux destinées de ce pays enchanté. Non loin de là, coulait la « Fontaine des Fées » autour de laquelle le peuple venait déposer ses offrandes et chanter les louanges de ses bienfaitrices.

     

    Chaque soir un énorme rocher devait fermer la source : une vierge seule pouvait la soulever ; c'était la jeune Norah qui accomplissait cette mission : douce et tendre Norah, plus blanche que le cygne, plus belle que le lierre pâlissant, svelte comme l'oiseau, pure comme le lis, telle nous la décrit l'historien Dujardin. Cependant, des soupirs étouffés soulevaient parfois la poitrine de notre jeune fille et un soir où, la pensée égarée dans ses rêves imprécis, elle suivait le chemin qui aboutit à la fontaine, elle aperçut un jeune homme se désaltérant à la source. Elle veut fuir, mais l'étranger la supplie de rester : il est beau, sa voix est persuasive et Norah l'écoute.

     

     

    Elle laissa échapper les fleurs qu'elle avait cueillie, et Norah tomba dans les bras du chevalier.

     

    … Lorsque la ligne des arbres se profila à l'horizon, au lever du jour, la source se mit à couler avec un débit inaccoutumé.  Norah se souvint tout à coup qu'elle avait oublié de placer la pierre et, affolée, courut pour la rouler. Peine perdue : malgré des efforts désespérés, Norah ne put soulever la « Grosse Pierre ». Alors un torrent impétueux entraîna tout sur son passage ; la pierre elle-même fut emportée et Norah fut engloutie sous les eaux.

     

    Tout avait disparu par l'innondation ; seule la montagne des fées émergeaient encore dans ce paysage désolé ; les deux sœurs se débattaient, implorant la clémence des dieux, mais le flot montait toujours et, désormais impuissantes, elles furent entraînées à leur tour : Urca vers l'orient et Altona vers l'occident.


    Une tempête d'une extrême violence s'éleva ; le tonnerre se mit à gronder ; les éclairs se succédèrent au milieu des ténèbres ; des grêlons énormes dévastèrent ce qui existait encore : le règne des fées était terminée. Puis comme toujours le calme succéda à la tempête. En se retirant, les eaux formèrent plusieurs vallées. Les deux principaux cours d'eau qui s'y frayèrent un chemin prirent le nom des deux fées : L'Ourcq, c'est Urca ; l'Automne, c'est Altona. Telle est l'origine surnaturelle des étangs qui parsèment la forêt de Retz.

     

    L'histoire de la fée Edwise « Wison » :

     

    Au château fée vivait jadis une fée puissante et redoutable. Son nom était Edwise et les habitants l'appelaient familièrement « Wison ». Elle apparaissait sous les traits d'une jeune femme éclatante de fraîcheur et de beauté, mais d'une taille gigantesque. Les épines et les ronces épargnaient son corps et son pas était si léger que, malgré la taille, elle marchait sur le gazon fleuri sans faire courber un seul brin d'herbe : nous retrouvons une caractéristique des fées, leur légèreté, idem pour les fées Urca et Altona.

     

    Alors que Wison parcourait son domaine par une nuit d'été, elle aperçut un jeune homme qui dormait au pied d'un chêne, à l'endroit où se trouve l'actuel carrefour du Château Fée. Elle s'approche, Son haleine parfumée réveille le jeune homme.

     

    -         Ô déesse ! s'écrit-il ravi, accordez votre protection à un voyageur perdu dans les profondeurs des bois. Cet étranger était, lui-aussi, fort beau et robuste et avait également la voix persuasive. Edwise, émue par le récit de ses malheurs et des dangers qu'il avait courus, le toucha de sa baguette et il faut aussitôt transporté dans la grotte que la fée avait choisie pour demeure. Enivré par l'ambiance de ce lieu de délices, notre jeune homme perdit la tête et fit à la belle Edwise un aveu brûlant. Son amour pour la déesse qu'elle est ! La réaction d'Edwise ne fut pas celle de Norah.

     

    -         Impossible, dit-elle, un destin fatal s'attache à moi : qui m'aime doit mourir !

     

     

    Le jeune homme eut beau protester qu'à lui, homme des forêts, habitués aux corps à corps où à la chasse aux bêtes fauves, la vie importait peu, la fée lui rétorqua que la mort au combat, c'est la gloire, et qu'ici c'est l'oubli.

    -         La mort me sera douce, si je puis la trouver près de toi, reprit le jeune homme.

    -         Réfléchis encore.

    -         Je suis résolu : t'aimer et puis mourir !

     

    Il s'approche d'Edwise et « veut effleurer de ses lèvres le front rougissant de la tendre fée ». Aussitôt, le tonnerre gronde, la terre tremble, Edwise et son compagnon tombent foudroyés. Les nymphes accourent et ne trouvent que deux corps inertes. Elles versent des torrents de larmes et abandonnent la grotte funèbre qui, depuis ce temps, est restée déserte.

     

    Le lieu « les Roches », semé de grès énormes, seuls restes de la demeure de la fée Wison sont encore visibles ! C'est là aussi que prend naissance la magnifique route de Hautwison, ancienne voie gauloise, qui se dirige vers le buisson du même nom. On déposa les deux corps l'un près de l'autre, à l'endroit de la première rencontre, et c'est ainsi que s'éleva le tumulus du Château fée.

     

    Ces anciens récits, démontrent qu'il exista en ces lieux une activités religieuse et spirituelle des anciens celtes, et les fées Urca, Altona, Edwise, en étaient des divinités locales, probablement forestière et des sources. 

     

     Le château fée est-il un tumulus ?

     

     Jacques Chauvin explique :

     

    L’existence d’un tumulus ne paraît pas de nature à être rejetée systématiquement. Il est certain que, de quelque côté qu’on se place, on a l’impression d’un apport de terre dû au fait de l’homme et il serait difficile d’expliquer l’existence d’un monticule aussi net, régulier et ramassé, par un phénomène de la nature. Lorsqu’on atteint le carrefour par les laies des fées ou de la Fosse aux Barres, l’apport de terre paraît plus évident encore. Toutefois, si l’on arrive par la route du Pendu, venant du carrefour de la Croix Bacquet, on se trouve en présence d’un groupe de roches.

     

    Leur existence apporte quelque trouble aux partisans de la version du tumulus.

     

    Un historien du nom de Carlier dit :

     

    « Le Mont-au-Faît », n’est qu’un amas de roches et de pierres couchées les unes sur les autres, sans apparence qu’on y ait bâti. La fable qui assure que ce lieu a été habité par des fées vient de l’ignorance des copistes dont la plupart ont écrit Mont-aux-fées au lieu de Mont-au-faît. L’étymologie de ce nom paraît venir du mot fagus qui signifie un faux ou un hêtre, arbre commun de la forêt de Retz, qu’on nommait faix ou fay en vieux français. »

     

    On le voit, Carlier ne rejette pas l’idée qu’un tumulus y ait été élevé. Cette hypothèse en faveur des faux par opposition aux fées est encore appuyée par d’Anville qui, dans une notice de l’ancienne Gaule datant de 1750, explique que le long de la Via Fastigia – l’actuelle route du Faîte – s’élevait « un point d’estappe nommé le Mont-aux-Faulx ».

     

    Mais le débat entre Faulx et Fée n’a jamais été réellement tranché et la bataille étymologique n’a jamais remporté une victoire définitive dans un sens ou dans l’autre, la polémique reste ouverte. Mais compte tenu des phénomènes observés dans cette forêt, les Fées comme étymologie et le château des Fées, ont encore une bonne avance sur l’hypothèse Faulx ! Mais l'existence d'anciens lieux de cultes celtes fait pencher la balance pour la théorie des fées, car il est bien connu que ces anciens sites franchissent le temps comme lieu d'habitation des fées dans la mémoire populaire.

     

     

    Phénomènes surnaturels :

     

    On dit que les pleurs de la forêt était captés au lieudit « la chayne du Faicte de Rets ». Et certains pouvaient entendre comme des voix surgit de nulle part se lamenter.

     

    En Juillet 1999 l'affaire de la créature élémentaire de Retz.

     

    Interview par Adama  sur place de monsieur André Jimenez  alors membre de l'Institut Métapsychique International en 2002 :

     

     Monsieur André Jimenez, éminent spécialiste des phénomènes paranormaux, en 2002, sur les lieux de l'appartion de la "créature de Retz" qui semblait être ce qu'il convient d'appeler un "être de féerie". Monsieur Jimenez a trouvé la forêt de Retz de premier ordre pour l'étude des phénomènes surnaturels.

     

     

    Question. Que pensez vous de cette forêt ?

     

    Réponse. Il s'agit d'un endroit très chargé en effet, c'est très intéressant.

     

    Q. Pensez vous que cette forêt soit encore le lieu de manifestations paranormales ?

     

    R. Oui c'est très possible, je remarque également que la tempête de 1999 à causé très peu de dégâts dans cette grande forêt, alors que l'ensemble des autres forêts ont été largement touchées. C'est déjà quelque chose de remarquable.

     

    Q. Pensez vous que cette forêt soit encore sous la protection des fées ?

     

    R. C'est très possible, les entités que l'ont appelle Fées sont d'anciennes divinités et le lieu me paraît encore habité par ses divinités. Il se dégage de cet endroit une atmosphère que j'ai rarement vu dans une autre forêt française. Je note également la présence de très nombreuses sources et point d'eau, c'est un élément important pour la présence de ces êtres élémentaires.

     

    Q. Que pensez-vous de la photo de Mr. X. présentant un créature élémentaire ; ce qui ressemble à un elfe ou un lutin ?

     

    R. Je suis convaincu de l'authenticité de cette photographie, il faut rappeler que l'être en question n'a été vu qu'après examen de la photo eux ans plus tard. Sur le moment personne n'a rien vu. Je pense que cette photo est infiniment plus intéressante que celles de l'affaire des fées de Cottingley. Elle démontre à mes yeux l'existence physique de ces créatures, que l'on a trop vite reléguées dans le domaine du folklore.

     

     

    Q. Vous dites donc que pour vous les êtres élémentaires existent bel et bien ?

     

    R. Oui je le dit et je le pense. L'étude de ce dossier, dans son ensemble, est bien plus troublant que les phénomènes de hantise, sommes toute classique. De nos jours très peu se penchent sur ces phénomènes liés au monde de féerie. La forêt de Retz semble être un laboratoire tout indiqué pour l'étude de ces phénomènes liés aux fées et aux petits peuples.

     

    Q. Que pensez vous du château fée des récits anciens de cet endroit ?


    R. Pour moi le château fée est « une porte » vers un autre monde, où devait s'ouvrir un passage vers un autre univers, une autre dimension de réalité. Ces récits anciens d'Altona, ou de Wison le montre bien avec le langage de jadis. Je note que ces récits portent également la trace de bouleversements géologiques. Cela démontre que la « mémoire populaire », et la tradition orale, remonte à des temps très reculés et nous parviens sous une forme symbolique, avec des clefs de déchiffrement. Cela n'empêche pas la présence des êtres surnaturels.

     

    Q. Vous ne regrettez pas d'avoir fait un déplacement de 85 km pour venir ici ?

     

    R. Non pas le moins du monde, la forêt est superbe en elle même.

     

     

     

     

    Nota : toutes les photos sont de la forêt de Retz, et ont été prises par Adama,  à l'exception de la photo de la Pierre Clouyse et de l'étang de Malva.

     

    LA DECOUVERTE D'UN SOUTERRAIN DANS LA FORET DE RETZ
    par Adama et Monsieur Jimenez

     

    13 octobre 2002

     Dégagement de l'entrée

     

    Monsieur André Jimenez montre le plus vif intérêt pour la forêt de Retz, et nous nous y rendîmes en cette belle journée du 13 octobre 2002. Une fois sur place, André souhaite voir le lieu où fut piégé par la photo argentique une étrange créature, translucide, de petite taille, environ 15 cm de haut, et qui aurait été présente en l'endroit en Juillet 1999. L'endroit est en bordure de l'allée François 1er, et ne présente à priori rien d'exceptionnel. Des photos sont prises à nouveau de l'endroit.

     

    Ce spécialiste reconnu du domaine paranormal, qui a dirigé la réimpression du Traité de Métapsychique du Professeur Charles Richet, aux Editions Artha, expérimente également la radiesthésie. Il sort un pendule tout à fait classique, en laiton, et il déclare tout de go qu'il y a présence en ces lieux d'une cavité importante, et pas très loin de l'endroit en question. Il pensait cela, car dit-il, les apparitions d'êtres énigmatiques de ce type, se font toujours à proximité de lieux souterrains. Il rappelle à ce titre que les lutins et les gnomes sont associés par la tradition aux mondes souterrains.

     

    Pour ma part, je reste sceptique, en bon rationaliste que je suis, et pourtant, je dois me rendre à l'évidence, André me conduit très vite à plusieurs dizaines de mètres du lieu de l'observation de « la créature de Retz ». Il me demande d'utiliser le Metadec, pour confirmer ce qu'il ressent,  un détecteur de métaux très puissant, qui possède la particularité d'être aussi capable de détecter des cavités jusqu'à environ 2 mètres sous la terre.

     

    J'allume le Metadec, et je commence à balayer le sol, restant un peu sceptique, et voilà que tout à coup, l'appareil se mets à émettre un signal en modulation de fréquence. Incroyable ! il détecte bien une cavité, une cavité qui s'étend sur plus de 100 mètres sous la terre… nous avançons et le signal sonore est toujours présent.  Je n'arrive pas en croire mes oreilles, et nous sommes tous les deux pris d'une véritable ferveur devant une découverte.

     

    La joie de la découverte

     

    Nous déblayons les feuilles mortes, l'humus, et nous trouvons un pierre ronde qui scelle une entrée. Notre excitation est à son comble, mon cœur bat la chamade. Nous avons l'impression de vivre une aventure tout à fait exceptionnelle par les circonstances et le lieu. Nous dégageons la pierre en la soulevant difficilement, car elle est très lourde, plus de 50 kg. Et nous nous trouvons face à une ouverture carré qui plonge dans les ténèbres de l'obscurité. André lui même est surpris, et il pense que nous allons trouver quelque chose de vraiment très intéressant, mis sur la piste par une photo argentique de 1999 censée montrer un être élémentaire. Je dit à André en plaisantant « c'est encore mieux que dans Buffy contre les Vampires », lui ne plaisante pas, et il est très sérieux, il commence à réfléchir sur ce qu'il peut bien avoir à l'intérieur.

     

     

    Le Metadec a permis de confirmer la présence d'une cavité.

     

    Par prudence, avant de descendre dans cette « bouche souterraine », nous faisons descendre un appareil numérique argentique, au bout d'un câble, avec un retardateur enclenché afin de prendre des photographies de l'intérieur. Et le résultat de ces clichés va être vraiment extraordinaire pour nous, citadins habitués à vivre dans nos confortables citées modernes.

     

    L'intérieur du souterrain ou regard vers l'inconnu de l'histoire...

     

    Nous voyons sur les clichés, sur place, un véritable souterrain, qui courre sur la terre, dans un appareillage qui est probablement médiéval, voir plus ancien. Les pierres sont magnifiques, et forment une voûte sous la terre. Il s'agit d'un authentique souterrain, un autre cliché montre visiblement que le souterrain est obstrué par une porte à la forme étrange, en forme de cercueil, comme vous pouvez le voir sur le cliché. Le boyau de pierre a été soit obstrué, soit fermé par cet élément, nous hésitons quant à la matière, du bois ? des pierres ? Difficile à dire.

     

    La partie obstruée du souterrain, le souterrain continue derrière, mais impossible de savoir ce qu'il y au delà de cette "porte".

     

    Alors il faut prendre une décision, soit nous arrêtons là, soit nous explorons malgré le risque qu'il peut y avoir. Nous prenons encore des clichés de la voûte, André qui à également une formation de physicien, procède à quelques calculs, et il pense que la voûte est encore très solide, elle est construite selon un procédé très élaboré du point de vue de la conception, malgré son aspect rustique.


    Je prends la décision de descendre à l'intérieur… le trou est suffisant pour laisser passer le corps d'un individu. Je m'arme d'une torche, je prends un téléphone portable en guise de radio pour être relié à André, et je descends dans l'obscurité… Première sensation une indescriptible impression d'intemporalité, il fait très frais à l'intérieur, et je découvre sous mes pieds un ruissellement d'eau. J'observe les pierres, je n'y vois aucune inscription ou graffiti ancien. Les parois sont très propres et pourtant anciennes. Par endroit le boyau est vraiment très étroit, et pour passer, il faut passer de profil, il ne faut pas être claustrophobe, c'est certain.

     

    Le souterrain est magnifique, je dois être à environ 4 mètres sous la terre par endroits, la voûte est haute et étroite,  et enfin, je débouche sur une sorte de salle, une véritable hypogée, mais vide, il n'y a rien, que l'eau qui coule en un mince filet, et sur les côtés, des rebords formant  une plate forme. Et l'idée me vient que quelques rites ont pu être fait ici, dans le secret de la terre, l'endroit s'y prêterait magnifiquement. Je songe également que l'endroit aurait fait une cachette idéale pour les villageois en cas de conflit. Tout cela me semble tellement irréel, je comprends la ferveur des explorateurs face à l'inconnu. Et au bout d'environ 100 mètres sous la terre que je progresse, le portable ne passe pas dans le souterrain, et je suis sans communication avec l'extérieur, j'ai un peu de crainte suite à cela. L'impression d'être seul au monde dans la matrice de la terre. Mais qui à pu construire ce souterrain, où va-il exactement ? Enfin je trouve une sortie, une sortie qui monte à l'air extérieur, une sortie des plus discrète, une simple fente très étroite de la dimension que vous voyez sur les photos, et voilà que j'émerge, et je dois avec mon couteau de poche défaire des amas de ronces et de plantes en tout genre qui est devant l'entrée pour pouvoir sortir à l'air libre. Visiblement, personne n'avait emprunté cette sortie (ou entrée ?) depuis bien longtemps. Je retrouve André, et il prend note de tout cela.

     

    A l'intérieur d'un monde souterrain vieux de plusieurs siècles.

     

    Son hypothèse est que ce lieu à très bien pu servir pour d'une part cacher des gens, mais aussi pour célébrer des rites, la présence d'une grande salle souterraine pourrait l'attester. Mais aucune trace ou d'éléments quelconques pouvant le confirmer.

     

    Ce fut l'un des plus beaux jours de ma vie, cette découverte en pleine forêt de Retz, forêt passant pour être « enchantée » de ce lieu fantastique et chargé.

     

    André était au courant du Cowen que j'avais animé, et il me disait que l'endroit serait parfait pour célébrer les cultes de la Nature, à l'abri des regards, et au cœur de la Terre Nourricière. C'est vrai que l'endroit pourrait être très bien pour cela. Mais le cowen de la Wicca Orientale n'a jamais repris ses réunions.

     

    La forêt de Retz venait de livrer un secret de son histoire passée, grâce à un supposé être élémentaire vu sur une photographie.

     

    Depuis André Jimenez est reparti vivre en Espagne, à Barcelone, et il n'a pas oublié cet endroit étrange, et pense qu'il retournerait bien un jour sur place pour continuer l'enquête. Un souterrain découvert, la prochaine fois, cela sera quoi ? Une fée ? !

     

    Pour ma part, j'ai effectué des recherches à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, qui possède un fonds très complet d'archives et de livres couvrant toutes les régions de France, depuis la période médiévale à nos jours. Et j'ai trouvé sur un livre ancien, expliquant que la forêt de Retz était parcourue par des Aqueducs souterrains, d'origine gallo-romaines et réemployés par François 1er pour emmener l'eau dans son château de Villers-Cotterêts. Donc ce lieu était déjà connu des gallo-romains, alors je me suis dit qu'André avait peut être raison, quelque culte d'une nymphe locale avait du se passer ici. Mais il faudrait en avoir les preuves, ce ne sont que des suppositions pour ce culte bien sur. 

     

    Oui un endroit idéal pour des réunions secrètes, où quelque culte était rendu à une Nymphe. Pourquoi pas. Quoi qu'il en soit, cet endroit est déjà assez mystérieux en soi, et il éveille de nombreuses questions sans réponse.


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  • vous aussi cet été invitez les abeilles dans votre jardin et souvenez vous que sans elles nous serions rayer de la carte terrestre, pour inviter une belle abeille il vous faudra de la patience et un peu d'huile de coude

      

     

    il faudra choisir des plantes et des fleurs mellifères du type capucine et: aster, capucine, bleuet, pavot de Californie, bruyère, centaurée, giroflée, primevère, souci, tournesol, dahlia…

     

    et des coquelicots :

     

     

     

    petite abeille sera heureuse dans votre jardin et si vous ne la craigniez pas elle en sera que plus heureuse, attention toutes fois elles n'aiment pas les téléphones portable cela les rend dingue. 

     

     

     

     

    oui les ondes du portable ne sont pas très bénéfiques pour nos amies les abeilles protégeons les comme elles le font pour nous chaque saison en pollénisant nos jardins 


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    L'Angélique

     


     

       C'est une plante aromatique cultivée traditionnellement dans la région de Niort - Deux Sèvres - mais aussi en Charente-Maritime, pour la confiserie et la liquoristerie. 
    L'angélique est une plante bisannuelle de la famille des ombellifères pouvant atteindre 2 mètres de hauteur en terrain frais et ensoleillé. La plante fleurit lors de la 3ème année de végétation. Elle possède des propriétés toniques, stimulantes, digestives et antispasmodique.

    L'angélique se consomme directement ou s'utilise en pâtisserie pour parfumer la galette au beurre.Surnommée "l'herbe des anges" dans les Deux Sèvres, l'angélique se consommait autrefois pour le goûter accompagnée d'une tartine de pain.

       L'angélique confite de couleur vert clair, se présente sous forme de bâton creux et cannelé de 30 cm de long et d'un diamètre de 2 ou 3 cm pour un poids de 145 grammes. 
    L'angélique confite présente une texture fibreuse et fondante.Elle se compose de 70% de sucre, de glucose, d'eau et de 30% d'angélique. Le givrage est réalisé avec du sucre cristal.

    La recette de l'angélique confite : 
    Fin avril début mai, quand les tiges d'angélique sont encore souples, couper les tiges morceaux de longueurs à peu près égales. Enlever les plus gros fils de la tige. Les faire tremper dans l'eau froide pendant plusieurs heures. Egoutter. Mettre 120 gr de sucre en poudre pour 1/2 Litre d'eau à bouillir. Au ras de l'ébullition, mettre les tiges d'angélique à bouillir 5 mn. Egoutter. Recommencer cette opération 7 fois en ajoutant au sirop chaque fois 120 gr de sucre. La dernière fois laisser les tiges d'angélique dans le récipient jusqu'au lendemain. Laisser égoutter pendant 12 heures au moins et enrober les morceaux d'angélique de sucre cristallisé. Attendre plusieurs jour avant de mettre en bocal à l'abri de la lumière.



     


       La liqueur d'angélique est un liquide translucide d'un vert dense contenant 40% d'alcool en volume, très légèrement sirupeux, composé d'angélique de cognac, de sucre (saccharose) et d'eau distillée. 
    La liqueur d'angélique est obtenue par macération-distillation de la plante dans du cognac. Après distillation, on ajoute le sucre et on ajuste son degré en alcool par apport d'eau distillée.

    La liqueur d'angélique se consomme glacée en digestif aussi bien pure que sur de la glace pilée. Elle est très utilisée dans la préparation de nombreux cocktails, sorbets et desserts.

     

    Recette : " Soufflé chaud au Cognac et à la liqueur d'angélique " pour 4 personnes.

    Ingrédients : 60 g angélique confite, 4 blancs et 3 jaunes d'oeufs, 120 g de sucre semoule, 80 g de sucre glace, 8 cl deCognac, 8 cl de liqueur d'angélique, 40 cl de lait, 60 g de farine T45.

    Beurrer des ramequins avec du beurre fondu et les tapisser de sucre glace. 
    Dans un saladier mettre la farine, 80 g de sucre et les jaunes d'oeufs. Travailler au fouet. Porter le lait à ébullition . L'ajouter au mélange, bien remuer. Verser dans une casserole, remettre sur feu doux et maintenir l'ébullition 4 à 5 min en remuant pour empêcher la crème d'attacher au fond. Eteindre et remuer la crème avec une spatule en bois pendant qu'elle tiédit pour empêcher la formation d'une peau à sa surface. Une fois froide, l'aromatiser avec le Cognac et la liqueur d'angélique. 
    Tailler l'angélique confite en petits dés puis les incorporer à la crème. Réserver.

    Monter les blancs en neige, y incorporer 40 g de sucre semoule et finir de les monter.

    Au moment de la cuisson, les incorporer délicatement à la crème. Verser dans les ramequins. Les disposer au bain-marie dans un plat et faire cuire à four chaud. Les soufflés sont cuits quand ils sont bien gonflés et débordent des ramequins. Saupoudrer de sucre glace quelques minutes avant la fin de la cuisson. Servir chaud sitôt la sortie du four... Bon Appétit ! 

     

    Recette réalisée par un élève du Lycée Professionel à section hôtelière "Marc Godrie" de LOUDUN (86) dans le cadre duConcours Eloquence et Gastronomie 2003.  


    Contact et correspondance Ambassade : Claude MOREAU Président,
    Coordonnateur Régional
     
    Centre Rencontre rue du 8 Mai 17540 SAINT SAUVEUR D'AUNIS
     
    Tel/Fax : 05 46 01 98 07 par e-mail
     

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    Les brugmansias sont des plantes arbustives de la famille des Solanacées. Le genre Brugmansia a longtemps été confondu avec le genreDatura, dont il était considéré comme une espèce (Datura arborea). Comme le datura, le brugmansia possède en effet des fleurs ayant la forme de trompettes (d'où son nom familier de trompette des anges). La principale distinction entre les deux genres vient du fait que les fleurs de datura sont érigées, alors que celles du brugmansia sont tombantes, en clochettes. De plus, les brugmansias sont des arbustes, tandis que la plupart des daturas sont des plantes herbacées. Les deux plantes sont cependant très voisines, et elles ont les mêmes caractéristiques toxiques : on note en particulier la présence de scopolamine, de hyoscyamine et d'atropine, principalement dans leur sève.

    La plante fut découverte par Alexander von Humboldt et Aimé Bonpland pendant leur exploration de l'Amérique du Sud au début duxixe siècle. Elle doit son nom à Sebald Justinus Brugmans (1763-1819), professeur d'histoire naturelle à l'université de Leiden. Elle serait originaire des Andes, mais pousse actuellement à l'état spontané dans les Antilles et en Océanie. Aux États-Unis et en Europe, elle a été acclimatée et marque une nette préférence pour les climats et les sols à la fois humides et chauds. De nombreuses variétés botaniques ont été créées pour les jardins d'agrément.

    Brugmansia Bianca

    Les fleurs sont le plus souvent blanches ou jaunes (B. candida), mais des espèces ou des variétés à teintes plus colorées existent aussi, tout comme des espèces à fleurs doubles, ou triples. Elles atteignent facilement de vingt à trente centimètres en longueur et en diamètre. Leur parfum, qui ne se révèle qu'en soirée, est très intense et attire de préférence les insectes nocturnes (et les chauve-souris , principaux pollinisateurs de la plante dans son habitat originel).

     

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Brugmansia

     

     

    voilà ce qu'on risque de voir si on consomme cette plante 

     

    alors attention aux amateurs 


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