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The Secret : le secret de la pensée magique
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/the-secret-le-secret-de-la-pensee-23048
Vous voulez quelque chose ? N’importe quoi : richesse, bonheur, travail, santé, relation personnelle, etc. Selon The Secret, vous n’avez qu’à visualiser l’objet de vos désirs et être convaincu que vous l’aurez, et vous « envoyez un message à l’univers » qui va se débrouiller pour réaliser votre souhait. C’est l’histoire d’Aladin et la lampe merveilleuse qui est d’ailleurs évoquée dans le film. Bref, vous prenez littéralement vos rêves pour la réalité... et ça fonctionne, nous assure-t-on.
J’ai donc vu il y a quelques jours The Secret, un film « documentaire » qui aurait été vu par plus de cinq millions de personnes. Elle a été invitée par toutes les grandes émissions de la télévision américaine, notamment deux fois au Oprah Winfrey Show qui a d’ailleurs enregistré des cotes d’écoute prodigieuses lors de ces occasions. Ce phénomène social (essentiellement américain pour l’heure mais je crains que personne ne soit épargné) surfe sur le succès du Code da Vinci, de par la présentation de son site Web, et ne fait que remettre au goût du jour de vieux concepts provenant des courants de la « pensée positive » et autres.
Pour vous donner un petit aperçu de l’atmosphère et des prétentions du film The Secret, vous pouvez d’abord regarder cette vidéo sur Youtube :
The Secret est essentiellement une série d’entretiens contenant des témoignages et des « enseignements » de motivateurs qui vont tous dans le même sens, celui de la thèse que le film tente de défendre : il existe dans l’univers une loi très simple mais peu connue qui peut, si elle bien appliquée, nous procurer sans effort bonheur, richesse, santé, amour, etc. (insérez ici ce que vous souhaitez).
Qui sont les « gourous » de la motivation qui prodiguent généreusement leurs enseignements ? Leur titre est varié : métaphysicien, révérend « visionnaire », philosophe, psychologue, auteur de bouquins présentant la même perspective, consultant en feng shui et même un « physicien quantique » (John Hagelin) actuellement directeur d’un institut de l’université Maharishi (celui de la méditation transcendantale), mais ils tentent tous de nous convaincre de la véracité de leurs propos avec un grand enthousiasme.
Ces bribes d’« enseignements » sont entrecoupées de simulations de situations pour s’assurer que vous comprenez bien ces principes parfaitement élémentaires (et peut-être pour allonger la durée du film à 90 minutes).
Ce fabuleux secret donc, celui qui vous permettrait de réaliser tous vos rêves, c’est la « loi de l’attraction ». En vertu de ce postulat, qui repose sur la bonne foi des « gourous », la réalisation d’un désir se produit selon trois étapes simples : vous exprimez votre souhait (par exemple avec une image mentale), l’univers vous répond (à sa façon) et, enfin, vous acceptez la réponse de l’univers (c’est l’étape critique selon les « gourous »).
Pour résumer : votre simple pensée provoquerait des événements extérieurs : un chèque qui arrive par la poste, une rencontre inattendue, une guérison extraordinaire, etc. Ça ne vous rappelle rien ? Considérons maintenant, les poupées du vaudou et autres rituels de marabouts censés ramener l’être aimé, vous rendre riche ou vous guérir. Ça ressemble drôlement à la méthode présentée dans Le Secret, pas vrai ? En fait, les moyens (les rituels) sont différents mais le principe est exactement le même.
D’après les spécialistes, un des grands principes de la pensée magique veut justement que « le semblable appelle le semblable », ce qui correspond tout à fait à la « loi de l’attraction » de ce « secret ». Le marabout pense pouvoir produire un effet grâce à une imitation du but désiré, et la personne qui applique « le secret » croit que son imagerie mentale (l’imitation) pourra se matérialiser dans la réalité.
En outre, le détail de la méthode n’apporte rien d’original ; tous les éléments sont un secret de Polichinelle parmi les « ésotéristes » et les instructeurs en motivation, de développement personnel, pensée positive, pouvoir du subconscient, etc. Les principes portent simplement d’autres noms : pensée constructive, visualisation créatrice, imagerie mentale, autosuggestion, etc.
Mais des déclarations aussi extraordinaires devraient s’appuyer sur des preuves solides, n’est-ce pas ? C’est probablement ce qu’on tente de faire dans le film en nous présentant des témoignages, dont la plupart proviennent d’ailleurs des « gourous » de la motivation eux-mêmes.
Mais les témoignages sont-ils des preuves ? Réfléchissons un peu. Sur une grande quantité de projets qui suivent les règles de la « loi de l’attraction », certains seront des succès, c’est une question de statistiques. Or, on présentera ces succès comme des preuves flagrantes que la méthode fonctionne mais on éliminera les échecs, peut-être cent ou mille fois plus nombreux, en se disant qu’ils s’expliquent par des erreurs dans l’application des principes. Pile, je gagne ; face, tu perds. Il faudrait une méthodologie plus rigoureuse.
Pourrait-on envisager un test scientifique sur l’éventuelle efficacité de cette méthode ? Certainement pas dans la forme où elle est présentée dans le film, ce serait beaucoup trop complexe à cause de la grande quantité de variables et de paramètres, la définition de ce que serait un but atteint, etc. Et le protocole d’une recherche qui tente de tester une hypothétique influence de la pensée sur le cours des événements serait extrêmement compliqué à établir. En ce qui concerne la science, les diffuseurs du « secret » ont donc le champ libre (mais, par ailleurs, ça n’a jamais arrêté personne).
Par contre, on peut s’interroger sur la cohérence interne de ce « secret ». En ce qui concerne la richesse, surtout avec l’engouement actuel pour la « loi de l’attraction », il est évident qu’on parvient à un paradoxe économique : tout le monde ne peut pas être milliardaire (en dollars ou en euros, du moins). Si ça vous amuse, vous pouvez facilement imaginer des paradoxes dans d’autres domaines, par exemple si deux ou plusieurs personnes voulaient provoquer des événements incompatibles ou contradictoires.
Ici encore, on nous répondrait probablement que seuls ceux et celles qui appliquent rigoureusement « lesecret » se retrouveront inondés de bonheur et riches à craquer car, en vertu des postulats non vérifiés et invérifiables, la loi fonctionne obligatoirement. Si votre projet échoue, c’est donc de votre faute. Trop facile.
Et l’hypothétique succès de cette méthode peut aussi être une question d’interprétation. En navigant sur Internet, je suis tombé sur le témoignage qu’une dame a laissé sur un site après avoir vu le film The Secret(c’était en anglais, voici une traduction approximative) :
« Je l’ai regardé avec l’esprit ouvert et ce DVD a changé ma perspective pratiquement du jour au lendemain. Dans les cinq jours qui ont suivi le visionnement de ce DVD, ma vie a changé. Un océan de possibilités s’est ouvert devant moi et je considère [que] ma vie a davantage de sens. »
Ce témoignage constitue-t-il une preuve de la valeur des méthodes présentées dans le film ? Évidemment pas. Il me semble que ce type de témoignage peut s’expliquer par des facteurs psychologiques. Disons que vous lisez le livre ou voyez le film et que, gonflé d’espoir et de bonne humeur, vous êtes persuadé que votre vie va changer. Si vous étiez plutôt défaitiste, votre attitude se transformera. Dans le cas des relations interpersonnelles, peut-être attirerez-vous alors des gens qui vous évitaient, ou parviendrez-vous à réaliser un projet que vous aviez laissé de côté ou qui achoppait faute de pouvoir convaincre les bonnes personnes.
Mais ce n’est pas la preuve que « le secret » fonctionne ; c’est votre croyance en la validité du soi-disant « secret » qui modifie votre attitude. Combien de temps cette transformation durera-t-elle ? Peut-être pas très longtemps si vous essuyez un ou plusieurs échecs consécutifs, et peut-être plus longtemps si, par un effet boule de neige, votre croyance perdure parce qu’alimentée par les succès qu’elle engendre via votre changement d’attitude. Mais ça n’a rien à voir avec la croyance qu’un souhait est exaucé comme par magie en suivant les principes de la « loi de l’attraction ».
Voilà, vous êtes averti. N’empêche que je m’explique difficilement la popularité du film The Secret. Personnellement, j’ai eu du mal à le regarder jusqu’à la fin. Mais la recette est là : faites rêver les gens, dites-leur ce qu’ils veulent entendre, donnez-leur l’impression qu’ils sont uniques et merveilleux, que l’univers est à leurs pieds et que tout est possible. Ça met un peu de baume sur les coeurs meurtris et un peu de rêve dans les ténèbres de la routine quotidienne. C’est probablement ça le véritable secret de cette affaire.
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Depuis plusieurs années, les scientifiques s'interrogent sur des flashs de rayons X très régulièrement observés près du trou noir supermassif Sagittarius A, au centre de notre galaxie, la Voie lactée. Des événements qui surviennent quasi quotidiennement. Une équipe d'astrophysiciens de l'Université britannique de Leicester, dirigée par Kastytis Zubovas, pensent avoir trouvé la clef de ce mystère grâce aux images livrées par le télescope Chandra, ou tout au moins un scénario plausible.
D'après les résultats de leurs travaux publiés dans la lettre mensuelle de la Royal Astronomical Society, ces émissions pourraient être le résultat de la pulvérisation d'astéroïdes aspirés par les forces de marée du trou noir. Les scientifiques excluent en effet que ceux-ci aient pu se former dans l'environnement du trou noir encombré par de la matière en orbite. "Ces objets initialement en orbite autour de leurs étoiles auraient auparavant été détournés de leur trajectoire", explique Olivier La Marle du Centre national d'études spatiales (CNES). Soit qu'ils aient été "volés par le trou noir lui-même" en passant à proximité. Soit parce qu'ils erraient dans son voisinage après avoir été auparavant éjectés de leur système stellaire "au passage d'un autre corps céleste perturbateur".
Comme une météorite entrant dans l'atmosphère
D'après les calculs de l'équipe de Kastytis Zubovas, l'environnement proche de Sagittarius A pourrait être rempli de ces astéroïdes. Suffisamment pour que les flashs observés correspondent à leur désintégration lorsqu'ils sont finalement happés par le trou noir. L'émission correspondrait à un échauffement comparable à celui d'une météorite entrant dans l'atmosphère terrestre. Pour être captés par l'oeil de Chandra, il faut toutefois que ces astéroïdes mesurent au minimum 10 kilomètres de diamètre. Tout autre festin plus frugal du trou noir échappe à sa vue
les émissions repérées par Chandra :
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http://www.laurent-coos.123.fr/mes_nouvelles_055.htm
Laurent Coos est né le 27 mai 1970 à La Chaux-de-Fonds et vit en Suisse.
Enfant plutôt timide et rêveur, il se découvre une âme d’artiste en inventant des histoires « farfelues »
et des bandes dessinées plutôt que d’étudier avec assiduité.
A la fin de sa scolarité obligatoire, il entreprend un apprentissage de « Gestionnaire en logistique »,
et obtient ensuite un diplôme de « moniteur de culture physique », sans vraiment trouver quelque chose qui corresponde à ses aspirations profondes.
Ce n’est que vers l’âge de trente ans qu’il se découvre un réel intérêt pour la lecture.
Puis un soir, il se décidera à retranscrire sur papier un voyage effectué en Californie en y greffant de la fiction, qui par la suite sera publié sous le titre de « Voyage maudit ».
Dès lors, le démon de l’écriture s’empare de lui... et il ne s'arrêtera plus.
Il participera également à un concours de nouvelles qui lui vaudra un deuxième prix en écrivant :
« Le Bonsaï maléfique ».
De nature plutôt introvertie, l’écriture représente pour lui une manière d’expression, une forme de liberté, qui lui permet d’exprimer tout ce qu’il ressent et le faire partager aux autres. C’est aussi une sorte d’échappatoire qui lui permet de trouver refuge dans l’imaginaire lorsqu’il lui est parfois difficile d’accepter la vie telle qu’elle est.
Sa principale satisfaction en tant qu’écrivain, nous confie-t-il, est de penser aux lecteurs qui vont ouvrir son livre et qui vont se plonger dans un monde qu’il aura créé, l’espace de quelques heures.
L’Ange de pierre
Par une lourde chaleur d’été, David, employé modèle dans une importante fiduciaire de la ville, terminait de classer les documents destinés aux archives. Le ventilateur, bruyant, brassait désespérément l’air chaud à travers ses pales mais ne parvenait pas à apaiser la lourdeur atmosphérique. David devait être l’un des rares employés de l’immeuble à ne pas disposer d’un bureau climatisé.
Il prit une pile de classeurs sous le bras afin de les descendre au sous-sol, lorsque la porte de son bureau s’ouvrit brutalement. C’était Jean-Marc, son supérieur hiérarchique. Mince et sportif, on aurait dit que la canicule de ces derniers jours n’avait aucune emprise sur lui, malgré le fait qu’il portait une chemise noire boutonnée jusqu’au col et une cravate trop bien ajustée. D’un geste sec, il posa une chemise cartonnée sur le bureau de son employé en déclarant :
— Je vous apporte les derniers dossiers de la semaine. Je sais que nous sommes vendredi, mais pouvez-vous les classer d’ici ce soir ?...
— Oui bien sûr, répondit timidement David.
Le jeune cadre le dévisagea d’un air hautain.
— C’est parfait. Je vous souhaite d’ores et déjà un bon week-end, car je pense que je vais profiter de cet après-midi ensoleillé pour emmener mon fils à la piscine…
— Bon week-end à vous aussi, répondit David entre ses dents.
Dès que son chef referma la porte derrière lui, il jeta les classeurs sur son bureau et lâcha un profond soupir. Cela faisait maintenant plus de cinq ans qu’il ressentait la désagréable impression d’être exploité par ce petit prétentieux qui le traitait le plus souvent comme son sous fifre. Malgré son brevet de comptable, il n’avait jamais réussi à trouver un emploi digne de ses compétences… et pour cause : son physique des plus ingrats et sa timidité maladive l’empêchaient de gravir les échelons. Il devait donc se contenter d’un emploi d’assistant, en se consolant d’avoir un job, aussi mal rémunéré soit-il.
« L’homme est un loup pour l’homme, se dit-il, et la loi de Thomas Hobbessemble s’appliquer même dans un monde aux apparences civilisées. »
Tout à coup, il prit une décision qui l’étonna lui-même : Non, il n’allait pas terminer son après-midi dans ce bureau surchauffé ! Oh que non ! Il viendrait un peu plus vite lundi matin afin de respecter ses engagements, mais lui aussi profiterait de cette magnifique journée !
D’un pas enjoué, il se dirigea vers l’ascenseur, déboutonna les deux premiers boutons de sa chemise et se précipita hors du bâtiment.
Des gosses criaient joyeusement dans les rues, couverts par le brouhaha des voitures. Un petit avion de tourisme grondait dans le ciel en faisant quelques figures acrobatiques, tandis qu’un nuage solitaire traversait l’azur. L’odeur du goudron chaud qui se dégageait de l’asphalte lui chatouilla les narines.
Il traversa les rues d’un pas pressé et se retrouva en quelques minutes dans le parc du musée. Celui-ci représentait un havre de paix au cœur même de la métropole, et, bizarrement, lequel était peu fréquenté. Il gravit d’un pas souple les quelques marches qui menaient au centre de l’espace vert, là où se trouvait un étang ombragé par de grands feuillus. Il s’assit sur son banc habituel, situé tout au bord d’une petite cascade, à l’abri des regards. Juste en face de lui, sa bien-aimée l’attendait au milieu d’une parcelle de fleurs.
Sa bien-aimée était une statue de pierre représentant un ange. Elle était magnifique !
Sa physionomie était celle d’une femme et son visage d’une beauté indescriptible esquissait un sourire magique. Un sourire, et il en était certain, qu’elle n’adressait qu’à lui. Ses yeux, à demi-clos, exprimaient un regard bienveillant qui lui embaumait le cœur.
David venait lui rendre visite tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il vente, car elle se trouvait à mi-chemin entre son lieu de travail et son appartement situé sur les hauteurs de la cité. C’est aussi pour cette raison qu’il refusait de chercher un autre emploi, car elle faisait partie intégrante de son quotidien depuis maintenant cinq ans. Le matin, elle lui donnait la force d’affronter sa journée, le soir l’envie de la terminer.
Ainsi les jours passaient.
Le jour de la St. Valentin, et c’était son secret, il venait déposer une fleur au creux de sa main. Il savait que si ses connaissances venaient à s’apercevoir de son petit manège, elles n’auraient pas fini de se moquer de lui. Mais il n’en avait cure. Qu’y a-t-il de mal à aimer, dans un monde où la plupart des valeurs sont bafouées ?
Il resta assis un long moment à contempler la statue, lorsqu’un vague de tristesse le submergea. Il venait de fêter ses trente-trois ans et il se sentait désespérément seul. À son âge, la plupart des hommes retrouvaient un foyer chaleureux le soir venu, mais lui demeurait inexorablement seul, comme si le destin en avait décidé ainsi.
Et quelle femme voudrait partager sa vie avec un bureaucrate raté, et de surcroît petit et myope ? Pour couronner le tout, il n’était même pas capable de demander une livre de pain à sa boulangère sans devenir rouge comme une tomate !
Il ferma les yeux et se laissa bercer par le gazouillis des oiseaux.
— Bonjour David, résonna une voix juste devant lui.
Il rouvrit les yeux dans un sursaut, et quelle ne fût pas sa surprise en voyant l’ange qui flottait devant ses yeux. Son cœur se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine et, sous l’émotion, il demeura sans voix. Il ne s’agissait plus de la femme taillée dans la pierre, non, ce qu’il avait devant lui était une image spectrale incroyablement belle. Une aura bleuté, lumineuse, l’entourait.
— N’ais pas peur, David. Si je me matérialise devant toi, c’est pour te remercier de tout l’amour que tu me portes depuis toutes ces années… Rares sont les humains qui offrent leur amour ainsi de manière inconditionnelle.
Sa voix était à la fois douce et mélodieuse.
— Mais je… c’est impossible ! balbutia-t-il en se redressant.
— Qu’est-ce qui est impossible ? demanda-t-elle amusée.
— Que… Que vous soyez ici vivante !
— Je ne suis que la matérialisation du plus beau sentiment qui existe sur cette terre, David. Je suis venue afin d’exaucer ton vœux le plus cher. Celui auquel tu ne crois plus depuis longtemps.
— Mon Dieu… Vous savez donc que…
— Oui. Cependant, je te demanderai une seule chose en retour : La promesse de préserver à jamais notre secret.
— Je… Je vous le promets !
— Très bien. Alors fermes les yeux et que ton vœu soit exaucé !
Un bruit de tonnerre roula dans le ciel et David ouvrit à nouveau les yeux. D’un seul coup, un vent violent s’était levé et un peu plus loin un groupe de gamin courait pour se mettre à l’abri. Mais la statue de pierre était toujours à sa place, comme si rien ne s’était passé.
— Bon Dieu, j’ai dû rêver, murmura David les yeux exorbités.
Pourtant, cette apparition lui avait paru tellement réelle qu’il en était bouleversé. Il se frotta les yeux comme pour se réveiller, mais il était bel et bien revenu dans la réalité. Le vent se mit à souffler plus fort, projetant des brindilles d’herbes séchées dans toutes les directions. Il se demanda soudain comment le temps avait-il pu changer si vite, en l’espace de quelques minutes.
Au moment où il s’apprêta à partir, un gigantesque éclair fendit le ciel et s’abattit sur la statue dans un fracas effroyable. La sculpture se fendit par le milieu, vacilla sur son socle, avant de tomber et de se briser en mille morceaux. Horrifié, David prit ses jambes à son cou au moment où la pluie se mit à tomber.
Le lendemain
Assis dans sa cuisine, David écoutait la pluie qui tombait sans discontinuer depuis la veille, une tasse de café à la main.
Il repensait sans cesse aux événements de la veille, sans parvenir à remettre de l’ordre dans son esprit. Avait-il été victime d’une hallucination, si agréable soit-elle ?
Il se mit à relire l’article du journal qui relatait d’un violent orage qui s’était abattu sur la région, provoquant un bon nombre de dommages dans la ville. Mais l’auteur de l’article n’avait même pas pris la peine de mentionner la statue. Sa Statue.
Que pouvait bien valoir cette magnifique œuvre d’art aux yeux des gens ? Seuls quelques propriétaires de chiens la regardaient d’un œil distrait lorsque leurs maudits clébards venaient uriner à ses pieds…
Soudain, la sonnerie du carillon de l’entrée retentit, l’arrachant à ses pensées.
Il se demanda qui pouvait bien vouloir lui rendre visite, alors qu’il n’avait pratiquement pas d’amis. Ses parents étaient décédés depuis de nombreuses années et la seule famille qui lui restait était sa sœur, vivant à plus de deux cents kilomètres, et venir ainsi à l’improviste ne lui ressemblait pas. C’était quelqu’un qui avait l’habitude de tout organiser et ses visites – de moins en moins fréquentes – étaient planifiées des semaines à l’avance.
Il hésita pendant quelques secondes, puis se décida finalement à aller ouvrir la porte. Une jeune femme d’une trentaine d’années, très belle, se tenait devant l’entrée.
— Bonjour, que puis-je pour vous ? demanda-t-il d’une voix mal assurée.
— Bonjour David, répondit-elle avec un sourire taquin.
— Co… Comment savez-vous mon nom ?
Elle étouffa un petit rire.
— Pas difficile, il est inscrit à côté de la sonnette…
— Bien sûr, suis-je bête ! Il éclata à son tour de rire. » Pardonnez-moi, mais je suis un peu à côté de la plaque en ce moment…
Il fut tout à coup stupéfait de ce qu’il venait de dire. Lui qui en temps normal était incapable de se confier aux autres, il venait de sortir ça tout naturellement à une parfaite inconnue.
La jeune femme enchaîna :
— En fait, je viens de très loin et je suis un peu perdue dans cette ville… J’ai décidé de sonner au hasard à une porte pour demander un renseignement et la providence a fait que je me retrouve devant vous !
L’effet de surprise passé, David remarqua que la jeune femme était trempée jusqu’au os et portait un sac de voyage en bandoulière. Il l’invita aussitôt à entrer. Ça aussi ce n’était pas dans ses habitudes, mais de toute façon plus rien ne tournait rond dans sa vie depuis la veille !
Elle prit place dans la cuisine, juste en face de lui, et il lui servit une bonne tasse de café.
Ils bavardèrent durant de longues heures et jamais David ne s’était senti aussi bien en compagnie de quelqu’un. Sa timidité s’était envolée comme par magie et la seule chose qui comptait désormais, était de ne plus jamais laisser repartir cette femme pour qui il ressentait un amour sans limites. Une étincelle avait jaillit du plus profond de son cœur dès qu’il l’avait vu, laissant place au fil des heures à un soleil qui illuminait à présent tout son être.
Au moment où la jeune femme s’apprêta à partir, il la retint par le poignet.
— Non je vous en prie, restez !
Pour toute réponse, la jeune femme le gratifia de son plus beau sourire et rapprocha ses lèvres des siennes.
Ils s’embrassèrent avec fougue et bravant tous les principes que sa timidité lui avait inculqué jusqu’ici, il ajouta :
— Je t’aime Angela.
Et pour une fois, la vie lui fit ce magnifique cadeau. Dès ce jour, Angela et lui devinrent un couple inséparable, respirant le parfait bonheur.
Les années s’écoulèrent ainsi sans le moindre nuage à l’horizon.
David aimait à présent beaucoup son travail dans lequel il excellait. Son patron lui avait offert une belle promotion, grâce à laquelle il avait conquis une importante clientèle dont lui seul était responsable. Il venait également de construire une maison et Angela avait donné naissance à un magnifique garçon qu’ils avaient appelé « Maxime ».
Parfois, il lui arrivait encore de s’arrêter sur le banc du parc en revenant de son travail, se remémorant avec nostalgie les souvenirs liés à la statue. Il se demandait toujours si ce qu’il avait vécu ce fameux jour avait été bien réel ou simplement le fruit de son imagination. Une autre chose l’intriguait, c’est qu’il n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer un seul membre de la famille d’Angela. Comme si elle n’en avait tout simplement pas ! Lorsqu’il essayait d’en savoir un peu plus, elle éludait la question et lui répondait :
« C’est toi ma famille, David ! »
Dès lors, il s’était finalement résigné à ne plus lui poser de questions indiscrètes sur sa parenté. Peut-être que sa femme était venu dans cette ville dans le but de tirer un trait sur un passé douloureux ? Cela arrivait à beaucoup de gens et elle ne serait ni la première ni la dernière. Il attendrait tout simplement qu’elle soit prête et que ce soit elle qui fasse le premier pas. En attendant, il ne s’était jamais senti aussi heureux et dans deux jours ils fêteraient l’anniversaire de Maxime.
Tout à coup, une idée jaillit à son esprit.
Deux jours plus tard
Main dans la main, ils sortirent de la maison par cette douce journée de printemps. Maxime, petit blond aux yeux bleus, s’ébattait à leurs côtés en regardant dans toutes les directions, comme s’il était en permanence fasciné par le monde qui l’entourait. Il fêtait ses six ans aujourd’hui et c’était un gosse très éveillé pour son âge.
David déclara d’un ton enjoué :
— Tu vas voir Maxime, Papa va t’emmener dans un endroit où tu vas bien t’amuser !
— C’est où, dis Papa ?...
— Ah ! c’est une surprise !
Angela le fixa à son tour avec un regard interrogateur. Elle portait un jeans moulant avec un petit chemisier en soie rose, qui lui allait à ravir.
— Même à moi tu ne veux pas me dire où nous allons ?
— Patience ! c’est seulement à quelques minutes à pieds…
Un quart d’heure plus tard, ils arrivèrent dans le parc du musée. Celui-ci avait été rénové durant l’hiver et une magnifique place de jeux avait été érigée à l’endroit même où se trouvait à l’époque la fameuse statue. Seul le petit étang était toujours à sa place, orné de nombreuses plantes aquatiques.
Maxime se précipita aussitôt vers une énorme cabane qui surplombait un toboggan en poussant de hauts cris.
— Sois prudent ! Cria sa mère lorsqu’elle le vit grimper l’échelle en bois de la maisonnette.
Puis elle se tourna vers son mari avec un regard songeur.
— C’est joli comme endroit, mais pourquoi nous as-tu fais venir ici ?
David parut soudain embarrassé. Il se rappela soudain de la promesse qu’il avait faite il y a très longtemps et se sentit d’un seul coup en proie à un affreux dilemme.
Bon sang David, tu sais très bien que cela n’était pas réel… Il ne peut en être autrement…Tu as imaginé tout cela.
Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, une autre partie de son esprit lui disait le contraire.
— Assieds-toi ma chérie, nous avons à parler, dit-il en l’invitant à s’asseoir sur le banc.
Il emprisonna la main d’Angela dans la sienne et la fixa droit dans les yeux.
— Tu sais ma chérie, notre amour est tel que nous n’avons plus de secrets à avoir l’un envers l’autre.
Angela parut d’un seul coup mal à l’aise et ses yeux brillaient d’une étrange lueur.
— Que veux-tu dire par là ?
David prit une profonde inspiration avant de poursuivre.
— Eh bien si je t’ai fait venir ici, c’est pour une raison bien précise. Il faut que je t’avoue quelque chose que je porte dans mon cœur depuis trop longtemps déjà….
En réalité, il espérait qu’en lui révélant son secret, en lui disant quelque chose de très intime, elle lui confierait à son tour ses antécédents et lui parlerait enfin de sa famille.
Angela eut un mouvement de recul, mais David lui serra la main un peu plus fermement comme pour l’obliger à l’écouter. Elle paraissait de plus en plus mal à l’aise.
— Si c’est au sujet de ton passé, tu n’es pas obligé de…
Au même moment, la voix de Maxime qui grimpait le long d’une corde accrochée à un arbre, les interrompit :
— Regarde Papa !
Son père se mit à applaudir.
— Bravo ! Mais fais attention à ne pas tomber !
Puis il tourna à nouveau le regard vers sa femme.
— Je vais te révéler un secret que je n’ai jamais dit à personne. Et tu es la seule personne au monde à qui je désire le confier… Tu vois ce banc ?
— Oui…
— Eh bien il représente une très longue histoire.
David se mit à lui relater tout ce qu’il avait vécu, depuis le jour où il s’était assis pour la première fois dans ce parc, jusqu’au moment où il avait vu cette étrange apparition.
Maxime, qui s’était brusquement arrêté de jouer, s’approcha de sa mère. Il ne remarqua pas tout de suite qu’au fil de son récit, le visage de sa femme se décomposait et était devenu d’une pâleur mortelle.
Lorsqu’il eut terminé son histoire, il eut un sursaut en voyant que les yeux d’Angela lui lançaient des éclairs. Elle retira brusquement sa main, se leva d’un bond, et prit son fils dans ses bras. Puis elle hocha lentement la tête tout en dévisageant son mari d’un air apitoyé. Ses yeux brillaient et des larmes commençaient à poindre.
— Salaud, tu m’avais pourtant promis !
Les yeux de David s’écarquillèrent et il comprit d’un seul coup. Mais il était trop tard.
— Mais je… Oh mon Dieu, non !
Les traits du visage de sa femme affichèrent une sévérité stupéfiante. Ce n’était plus le visage doux qu’il avait l’habitude de côtoyer.
Elle se mit à hurler :
— Je t’ai tout donné, le bonheur, la richesse, un enfant… et en échange tu n’as même pas été capable d’honorer une promesse !
Il tenta de s’approcher d’elle afin de la prendre dans ses bras, mais elle le repoussa vivement.
— Oh c’est pas vrai… Ma chérie non ! Je t’en prie… Je ne voulais pas…
Il s’écroula à ses pieds et se mit à sangloter.
« Oh mon Dieu, qu’ai-je fait ?... »
Au moment où il releva la tête, quelque chose d’effroyable se produisit et un coup de tonnerre résonna dans le ciel.
Epilogue
A partir de ce jour, un mystère insoluble régna sur le parc de la ville.
Personne ne savait d’où provenait cette étrange statue de pierre, qui avait atterri dans le parc du jour au lendemain. Les autorités de la ville firent de nombreuses enquêtes à son sujet, sans trouver de réponses. De plus, personne n’aurait su dire pourquoi un homme vêtu comme un clochard venait la caresser tous les jours pendant de longues heures, par n’importe quel temps. Au printemps, il déposait une couronne de fleurs à ses pieds. Oh, bien sûr, certaines personnes s’étaient risquées à lui demander, mais il semblait que le pauvre homme était devenu muet. Il se contentait de secouer la tête avant de s’effondrer en larme aux pieds de la statue de pierre.
Celle-ci représentait un ange serrant un enfant dans ses bras et son regard exprimait une tristesse infinie.
FIN
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- Voyage maudit
- Intrusion
- Profanation
- L’effaceur de temps
- La Route
- Processeur
- Il pleut en enfer
- Vamp
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Alex Orbito: Biographiehttp://www.pyramidofasia.org/french/index.html#topNé dans une région rurale pauvre du nord de la République des Philippines, Alex a grandi dans une famille consacrée à la guérison spirituelle et à la médiumnité. Ses deux parents ont mené une vie modeste en tant qu’agriculteurs et se sont également impliqués dans l'Union Espiritistas, invoquant l'Esprit Saint pour soigner les personnes du voisinage. Dans ce climat de prière et de guérison, la plupart de ses frères et sœurs devinrent finalement guérisseurs. Alex, était le plus jeune de sa famille et il commença sa mission de guérison à l'âge de 14 ans à la suite d'un rêve prémonitoire qui l'a amené à guérir une personne âgée paralysée qui put remarcher de nouveau après avoir traitée. Dès ce jeune âge, il devint un guérisseur réputé aux Philippines et à l'étranger et fut sollicité par un grand nombre de patients ainsi que des médecins et des scientifiques. Cependant, à l'âge de 18 ans, il sentit qu'il était temps pour lui de découvrir le monde en dehors de son village où de longues files d'attente s'étiraient tous les jours pour des guérisons. Il quitta donc son village et changea son nom pour Josef Viloria. Il erra dans la partie septentrionale de la République des Philippines pendant trois ans, en acceptant de nombreux emplois et affectations afin de gagner sa vie. Au cours de cette période, sa santé se détériora progressivement jusqu'à ce qu'il ne puisse plus marcher, et il entendit à ce moment là une voix qui lui demanda de poursuivre sa mission de guérison.
À l'âge de 21 ans, il rentra finalement à la maison rejoindre sa famille et son premier patient s'avéra être sa propre mère, qui était devenue folle d'anxiété et d’inquiétude à son sujet. A partir de ce moment là, Alex Orbito recommença à se consacrer entièrement à sa mission de guérison et devint ainsi l'un des guérisseurs des plus recherchés aux Philippines et au-delà. Dans les années soixante-dix, de nombreuses équipes scientifiques sont venues lui rendre visite et l'ont finalement invité à venir à l'étranger, contribuant ainsi à l'ouverture de nouveaux horizons dans le domaine de l'(auto)guérison, tant pour les patients que pour ces scientifiques.
L'actrice et auteur Shirley Maclaine témoigna pendant plusieurs années de ses guérisons, et a décrit son expérience personnelle dans un livre best-seller "Going Within", qui le rendit plus connu encore dans le monde entier.
Au cours sa vie, Alex a voyagé dans plus de 60 pays à travers le monde, traitant les pauvres et les riches, les gens connus et inconnus. En dépit de l'incrédulité et du scepticisme, Alex Orbito a travaillé avec patience et persévérance depuis maintenant près de cinq décennies pour favoriser la prise de conscience aux Philippines et dans le monde entier des possibilités de guérison spirituelle. Face aux proclamations d’efficacité des soins d’Alex Orbito de la majorité des millions de personnes dont le corps a été touché par lui, celui ci est toujours prompt à rejeter les louanges personnelles, disant qu'il est seulement un instrument du pouvoir divin.
À plusieurs reprises, Alex Orbito s'est volontiers soumis à de nombreuses expériences en laboratoire de recherche et a souvent été l'objet d'investigations scientifiques rigoureuses afin d’explorer la source et l'étendue de ses pouvoirs de guérison (voir ci-dessous). Les recherches effectuées en Suède, en Allemagne, en Autriche, en France, au Canada, au Japon et aux Philippines ont prouvé son extraordinaire don de guérison comme l'ont confirmé certains parmi les meilleurs experts mondiaux: le chimiste et physicien allemand Dr Alfred Stelter, le biochimiste américain Dr. Donald G. Westerbeke, le neurologue néerlandais Dr Jan van Hemert, fondateur de la première Université européenne de Médecine Holistique, le célèbre canadien Dr Lee Pulos et le chercheur japonais Dr Kenzo Yamamoto. Plus de 20 ouvrages ont été écrits exclusivement ou partiellement sur lui et sa mission de guérison, dont la liste est présentée ci-dessous.
En dehors de son travail en tant que guérisseur, Alex Orbito a fondé en 1983 le Cercle des Guérisseurs Philippins dont il fut élu Président à vie ainsi que la Fondation d'Aide Spirituelle, qui fournit des bourses et finance des centres communautaires et des écoles dans les régions de Cuyapo et Pangasinan. En 1999, il a inauguré la Pyramide d’Asie, où des séminaires internationaux et des rencontres sur la guérison sont organisés afin de répondre, d'apprendre, d'échanger et de grandir. En 1985, il lui a été décerné le titre de Docteur Honoris Causa par le Congrès mondial de la Fraternité de l'ONU pour "l’éminent ambassadeur dédiant son action avec dévouement pour la paix universelle et la bonne entente", et il a obtenu en 2000 le prestigieux prix philippin José Rizal pour son action humanitaire aux Philippines et à l'étranger.
Film Documentaires
Voici un petit résumé de plusieurs films documentaires qui ont été diffusés sur différentes télévisions nationales, pour la plupart au cours de la décennie écoulée. La liste est loin d'être complète car Alex Orbito ne se rappelle pas de tous les journalistes rencontrés et des télévisions qui ont réalisé des documentaires sur lui et son travail de guérison. Il est connu qu'il a toujours été ouvert et disposé à discuter avec la presse et les médias et a volontiers autorisé le tournage de séances de guérisons (après l'obtention du consentement de la personne), montrant au public qu'il n'y a rien à cacher.
BBC World
National Geoprahic
Télévision nationale de radiodiffusion de Taiwan
Chaines espagnoles TV3 et TV5
Chaine française TF1
Mano Mano Ng Programme par Siddhart Kak (Télévision nationale indienne)
Chaine philippine CBS - TV "Mangandang Gabi Bajan" par Noli di Castro
Télévison nationale japonaise
"Faith Healing" par l’anthropologiste Jean Dominique Michel (Suisse)
"Guérisseurs philippins" par Martin Harvey (USA) et bien d’autres plus encore.Remarque: notons qu'Alex a récemment tourné dans le film documentaire "Faith Healing" de l'anthropologiste suisse Jean-Dominique Michel qui donne un bon et objectif aperçu de la vie et du travail d'Alex Orbito, chez lui et à l'étranger.
Ce DVD peut être commandé en contactant: Film Productions, Jean Dominique Michel, 58 rue de la Terrassière, 1207 Genève, Suisse. Courrier électronique: jeandomichel@hotmail.com
Scène de Siddhart Kak (Télévision nationale indienne)
À propos de la bibliographie sur Alex L. Orbito
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Dans Going par Shirley Maclaine (ISBN 90-202-4730-1)
- Sauvée à Manille par Charlotte Vincent (ISBN 84-87232-34-5)
- "Né à Guérir" et "Les Magiciens de Dieu" par Jaime T. Licauco (ISBN 971-27-0884-5)
- Homme de la lumière, les dons extraordinaires d'un grand guérisseur: Alex L. Orbito par Rinaldo Lampis (ISBN 88-87241-00-7)
- "Alex L. Orbito, Heiler im Licht", "Guérisseur de la lumière" par Brigittte Schumann
- Le Secret de la Espiritistas Teachings par Harvey Martin (ISBN 0-9660843-8-1)
- Un psychiatre à la recherche de Dieu par Adrian Finkelstein M.D.
- Dans le cadre de l'éveil Healer par Andrea Cagan.
- Deux semaines avec les chirurgiens Psychiques par Marti Sladek
- Guérisseurs et le processus de guérison par George W Meek, Ph.D
- Alex Orbito, guérisseur philippin par Romy Tajon
- Paranormale Chirurgie auf den Philippinen par B. Zinser und J. Fisch M.D. (ISBN 2-87950-004-4)
- Die Philippinischen Heiler par Faehndrich Waltraud M.D.
- Paranormale Heilmethoden auf den Philippinen par Werner Schiebeler
- Psi-Healing par Stelter Alfred, Ph.D, M.D.
- Die Logurgie in den Philippinnen par Naegeli- Osjord Hans, M.D.
Note: Pour ceux qui sont intéressés par l'achat d'un livre de la liste ci-dessus, nous vous recommandons de le commander par Internet ou par l'intermédiaire d’un site dédié. Veuillez noter que certains livres sont disponibles uniquement dans une langue particulière.
Des études scientifiques et des recherches effectuées sur Alex Orbito
Au cours de sa vie, Alex Orbito a souvent été sollicité par des scientifiques pour participer à des explorations afin de mesurer et de comprendre les phénomènes liés à la "chirurgie psychique".
Controverses et accusations autour de la guérison spirituelle
La guérison spirituelle, et en particulier la chirurgie psychique, a toujours été l’objet de débats houleux et de discussions en raison de son caractère spectaculaire et des matérialisations, qui ne peuvent pas être expliqués par la science actuelle. Beaucoup d'études approfondies (voir le chapitre des études scientifiques et de recherche) effectuées sur Alex Orbito et des patients ont montré à maintes reprises que le phénomène existe véritablement et qu'une forte proportion de personnes ont ressenti après avoir été traitées, une amélioration de leur santé et dans certains cas, la guérison. Alex Orbito a toujours été prêt à se soumettre à des expériences scientifiques et des recherches de sorte que la science puisse progresser dans cette approche holistique et métaphysique, et de nombreux scientifiques, ainsi que des professionnels des médias, ont documenté et étudié son travail d'une manière approfondie.
Vu que ce type de guérison amène à plusieurs titres beaucoup d'interrogations sous le regard de la médecine moderne, Alex a été souvent confronté à des suspicions voire des accusations de fraude ou de pratique illégale de la médecine. En 2003, en Italie, il a proposé à deux reprises au tribunal la possibilité d'effectuer une démonstration de chirurgie psychique devant les juges selon les modalités et conditions qu’ils choisiraient afin de donner la preuve de l'authenticité de ses dons de guérison. L'offre a été déclinée à chaque fois.
Cela nous amène à la question de savoir si, dans notre société moderne, nous sommes vraiment prêts à accepter l'inconnu et à explorer de nouveaux domaines de la vie, ou bien si nous choisissons de fermer les yeux et de rejeter le nouveau. Le célèbre philosophe Carl Gustav Jung a dit un jour devant un large public à New York "Je ne vais pas commettre l'erreur à la mode de déclarer que toute chose que je ne peux pas expliquer relève d’une fraude".
Au cours de l'année 2005, il a de nouveau été mis en examen à Toronto, au Canada, mais la justice a finalement été obligée d'abandonner tous les chefs d'accusation en l'absence de tout élément de preuve. Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse émanant du cabinet d’avocat réputé Ruby & Edwardh de Toronto, le lavant de toute accusation.
Voir communiqué de presse "Ruby & Edwardh Canada Law Firm" au format PDF
Alex Orbito lui-même est très conscient du fait que la chirurgie psychique ou la guérison spirituelle crée de nombreux défis à la conception rationnelle des choses dans notre société moderne. Ayant lui-même été soumis maintes fois à des explorations et des études scientifiques dans monde entier, il a finalement appris que des esprits fermés (c'est à dire gérés par la peur) ne peuvent être "convaincus" de nouvelles connaissances ou découvertes en ce domaine. Il faut un esprit ouvert et objectif, ainsi que du courage, pour reconnaître que notre mode de pensée déterministe est (trop) limité.
Heureusement, des scientifiques, médecins et thérapeutes qui adhèrent à des conceptions plus ouvertes et objectives et conçoivent une forme plus globale de la santé, sont de plus en plus nombreux.
Au milieu de toute cette agitation, Alex Orbito déclare simplement: "Ma mission n'est pas de convaincre, mais de guérir."
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