• un invité inattendu 

     

     

     

    ces jours ci je vais beaucoup bosser cette semaine mais je voulais vous écrire cette histoire vraie qui nous est arrivé il y à bientôt plus de 20 ans ,

     

      Spirale De Temps

     nous étions 12 adultes et pas mal d'enfants la veille de Noel dans une vielle ferme de al walaja non loin de  Bethléem

     

     

     

     nous étions tous de nationalité différente,  ce soir là nous étions invité par une grande dame  et nous avions quelques problèmes de communication linguistique  entre nous pour  nous comprendre les uns et les autres mais à part ça tout allait bien nous débutions une belle soirée d'échange dans la paix , mais tout d'un coup des bruits ce sont fait entendre venant de dehors, une grosse voiture était embourbée dans une épaisse couche de boue , aussi nous sommes tous sorti pour aider le malheureux conducteur ,mais  malgré nos efforts de douze adultes nous ne sommes pas parvenu à le sortir de là,

     

     

     

    alors notre hôtesse lui a demander de sortir de sa voiture un moment et nous sommes tous rester un peu perplexe devant son apparence  , il était grand mince habiller comme un "peace and love" la barbe longue les yeux d'un bleu profond ( moi je les ai vu vert ) un accent étrange , notre hôtesse lui à dit que si il voulait on pouvait le conduire là ou il voulait et que il viendrait chercher sa voiture plus tard , mais il à répondu que de toutes façons il n'était pas attendu avant le lendemain matin à Bethléem et qu'il allait dormir dans sa voiture.

     

     

     

    notre amie lui a répondu qu'il n'en était pas question et qu'il devait venir passer la soirée avec nous et qu'elle lui trouverai bien une place pour dormir en sécurité et elle a rajouté "nous ne fêtons pas noel mais juste une soirée entre amis et nous sommes douze restez avec nous vous serez en quelque sorte notre jésus " et nous avons tous été surpris de cette phrase car nous la connaissions et nous savions qu'elle était complètement hâtée , alors il a rigoler et il est venu avec nous ,  nous avons passé une soirée fantastique car il avait un grand savoir , une patience d'ange avec nos enfants ,un très grand humour car il a même plaisanter avec la reflexion sur sa ressemblance avec Jésus en nous mimant la Scène  , il a eu que des paroles sages pour nous tous; ce type fut un vrai bonheur à lui tout seul et nous l'avons admirer toute la soirée .

     

     

     

     

    puis nous sommes allé tous dormir et le lendemain matin à notre grande surprise le bel étranger était parti sans un bruit , nous étions tous peiner de son départ et au lieu de nous poser les bonnes questions nous, nous sommes mis à nous disputer et c'est la canadienne qui ouvrit le bal de la haine en reprochant au serbe de lui avoir parler serbe toute la soirée  mais là avec cette reflexion nous, nous sommes tous tu , le silence pesait car en reflechissant bien , nous avions parler à notre ami du moment dans nos langues respectives et qu'ils nous avait répondu  dans une sorte de langage universel que nous avions tous compris, alors nos regards en un éclair de seconde ce sont échanger et nous , nous sommes tous précipité dehors pour voir ou était la voiture et là mesdames et messieurs croyez moi ou non; la voiture n'était plus là et les traces de pneus dans la boue non plus! un de nos enfants est venu nous rejoindre ,un petit bout de 5/6 ans qui nous a poser la question "mais il est parti Jesus? ou est il ?" le pauvre petit a eu douze voix qui lui ont répondu d'un seul trait " à Bethléeme !"

     

    nous n'avons jamais sus qui il était ni pourquoi nous avions eu sa visite et pire encore nous n'en avions encore jamais parler de peur du ridicule,aucun de nous n'a retenu son prénom pour peu qu'on sache si il nous l'a bien dit ?seuls les enfants présent ce soir là ont continuer à le surnommer comme ça 

     

     

    mais nous gardons le souvenir de ce soir là ou douze adultes heureux ont pu passer la soirée avec un être fantastique

      


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      Lorsque le Christ a été condamné, commence la Tzigane, voilà bien longtemps, deux soldats romains reçurent de l'argent pour acheter quatre grands clous nécessaires à sa mise à mort.


     

     

     

    Les soldats en burent la moitié au cabaret et entrèrent chez un forgeron juif. " Forge-nous quatre clous, ordonnèrent-ils, c'est pour crucifier le Christ. " Le forgeron, à ces mots, refusa. Les soldats, furieux, le percèrent de leurs lances et lui brûlèrent la barbe et les cheveux. Puis ils se rendirent chez un deuxième forgeron juif. " Forge-nous quatre grands clous. " L'homme allait se mettre au travail lorsqu'il entendit la voix de son confrère mort : " Ne forge pas ces clous, compagnon, c'est pour crucifier le Christ.

     

     

    " Les soldats tuèrent le deuxième forgeron, mais cela ne leur donnait pas les clous dont ils avaient besoin. Et pas moyen de revenir bredouille, avec seulement la moitiè de l'argent. Ils fouillèrent la ville et, derrière une des portes, ils aperçurent un forgeron tzigane. Miracle, ce forgeron venait justement de forger trois grands clous qui refroidissaient devant lui. Trois. Les soldats se précipitèrent, s'en saisirent : " Il nous en faut encore un, et vite ! Voilà l'argent. " Le Tzigane, étonné, allait pourtant obéir, quand, lui-aussi, entendit la voix des deux forgerons morts. " C'est pour crucifier le Christ. " Pris de peur, il fit un bond en arrière et se sauva à toutes jambes, mais en abandonnant les trois clous... Ceux-là même qui servirent sur la croix.

     

     

    Bien plus tard, le forgeron arrêta sa course, retrouva une forge et se remit à travailler, essayant d'oublier son aventure. Au premier coup de marteau, il vit apparaître sur l'acier de son outil le quatrième clou, brillant si fort qu'il illuminait le désert tout entier... Un quatrième clou, comme un reproche... Le Tzigane s'enfuit encore, très loin. En vain. Partout, le clou le poursuivait. Et il poursuivit de même ses enfants, et ses petits enfants... Voilà pourquoi, dit-on, nous marchons sans fin ni trêve, à cause du quatrième clou. 

     

     

     

    source

     D'où viens-tu Tzigane ? de Bertrand Solet, Éditions Robert Laffont, 1970.

    il existe d'autres versions de cette légende mais c'est celle ci que je trouve la plus jolie 

     


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    Lug

     

     

            Lug était un dieu vénéré dans l’ensemble du monde celtique. Il était donc aussi bien présent chez les Celtes continentaux (en Gaule ou en Espagne) que dans les îles britanniques. Il peut être abordé de deux manières. On peut d’abord chercher ses traces en Europe continentale grâce aux témoignages écrits par les Romains, à l’archéologie ou à la toponymie (l’étude des nom de lieux). On peut également supposer que certains des mythes qui lui sont relatifs ont subsisté dans le folklore. Derrière les personnages canonisés par l’Église, se cachent parfois d’anciennes divinités païennes. Lug pourrait figurer parmi elles. Par ailleurs, il apparaît dans des textes mythologiques irlandais et gallois. Dans les seconds, les « Quatre branches du Mabinogi », il est appelé Lleu. Ces textes font apparaître une riche mythologie mais ils ont été rédigés après la conversion des Irlandais et des Gallois au christianisme. Les traditions orales qu’ils reproduisent pourraient remonter au Ve siècle. Enfin, on peut remarquer que Lug est présent dans le folklore irlandais ; Saint-Patrick, l’évangélisateur de l’Irlande, lui a parfois été substitué.

            Dans un texte irlandais intitulé « La seconde bataille de Mag Tured », Lug se présente à la porte de Teamhair (ou Tara), la capitale des rois suprêmes de l’Irlande, comme un charpentier, un forgeron, un champion, un harpiste, un héros, un poète et un historien, un médecin, un échanson et un artisan. Maîtrisant tous les arts, il est qualifié de Samildanach « Polytechnicien ». Le dieu champion est Ogma ; Lug montre sa force physique en lançant une énorme dalle que celui-ci avait déplacée. Dans la terminologie dumézilienne, il est donc ancré dans la deuxième fonction, celle de la force physique. Il est d’ailleurs un guerrier qui lutte contre les Fomoire, des créatures maritimes borgnes, manchots et unijambistes, parfois avec des têtes de chèvres. Sa qualité de poète et d’historien le rattache à la première fonction, celle de la parole et des activités intellectuelles. Cette fonction est également celle de la souveraineté au sens politique du terme, or Lug devient roi suprême de l’Irlande après sa victoire sur les Fomoire.

      

     

            Comme Apollon, il est un beau jeune homme. Un poème de Gafraith Fionn O’Dalaigh datant de 1387 le décrit en ces termes : « Pas une créature faite de terre ou d’eau ne pourrait lui disputer le prix de sa beauté : sa langue est plus suave [que les sons] des cordes de la harpe entre les mains des maîtres », description rappelant beaucoup celle que Snorri Sturluson fait d’Odin. Avant son premier affrontement contre les Fomoire, il arrive de l’est avec un visage aussi éblouissant que le soleil levant. Selon la « Fondation du domaine de Teamhair », narrée par le druide Fintan, lors de l’assemblée que les Irlandais tenaient auprès du roi Conand Bec Eclach, un homme arriva par l’ouest. Il portait un voile de cristal brillant et il avait une longue chevelure jaune d’or. « Je suis venu en vérité, dit-il, du coucher du soleil et je vais à son lever. Mon nom est Trefuilngid Tre Eochair ». On lui demanda pourquoi ce nom lui avait été donné. « Ce n’est pas difficile, répondit-il, parce que c’est moi qui suis la cause du lever du soleil et de son coucher ». Ce personnage n’étant sûrement autre que Lug, ce texte témoigne d’une fonction qui devait être essentielle.

     

     

            Ce dieu a donné son nom à de nombreuses cités, peut-être à une trentaine réparties sur tout l’Europe occidentale : elle sont appelées Lugdunum « Fort de Lug ». L’aboutissement de ce nom, en français, est Laon, Lion ou Lyon. La légende veut que la ville de Lyon ait été fondée par Atepomaros et Mômoros, or le termeAtepomaros, signifiant « Au très grand cheval », est l’un des épithètes du Mercure gaulois. C’est Mômoros qui appela la nouvelle ville « Lugdunum ». Il était sûrement un druide car il était « très versé dans la science des augures ». On peut penser que Lug avait participé à la fondation de chaque ville portant son nom. Il était donc un fondateur de cités, rôle que les récits irlandais lui font clairement tenir.

            Des blocs d’un pilier érigé par les nautoniers de Lutèce au Ier siècle de notre ère ont été retrouvés dans le chœur de Notre-Dame de Paris. On y voit la représentation de plusieurs divinités gauloises dont les noms sont écrits. Un homme appelé Ésus est en train d’élaguer un arbre avec une serpe. Une autre scène montre un taureau placé derrière un arbre, sur le dos duquel trois grues sont perchées et se mêlent au feuillage. Il y a une inscription en gaulois, TARVOS TRIGARANUS, qui se traduit par « taureau aux trois grues ». Un autel retrouvé à Trèves, dépourvu d’inscription, montre Ésus couper un arbre dans le feuillage duquel se trouvent une tête de taureau et trois oiseaux.

            Dans son poème La Pharsale, le poète romain Lucain a cité Ésus. Si l’on n’y trouve guère de renseignement utile, ce vers ont suscité quelques commentaires. Ce dieu a comparé parfois à Mercure, parfois à Mars : « Ésus Mars est honoré de cette façon : un homme est suspendu dans un arbre jusqu’à ce que ses membres se détachent ». Cette pratique rappelle la coutume germanique de pendre les hors-la-loi en « offrande » à Wotan, lequel était assimilé à Mercure. Etant un dieu de la Guerre, Wotan aurait également pu être comparé à Mars.

            En dépit de son aspect jeune, beau et lumineux, Lug prend dans les textes irlandais des traits « odhiniques » qui le « rapprochent de l’aspect sombre des divinités guerrières germaniques », selon Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Le Roux. « Ce n’est pas un dieu paisible, de ceux que les hommes fréquentent facilement et implorent sans motif grave ». Ésus serait-il donc identique à Lug ? Son iconographie appuie cette hypothèse. Nous savons que Lug est un ennemi des Fomoire, or son fils Cúchulainn fut victime de trois frères et de trois sœurs, les enfants de Calatin, qui ne sont pas qualifiés de Fomoire mais qui le sont de toute évidence. La reine Medb, la grande ennemie de Cúchulainn, les recueillit et les mutila : le pied droit et la main gauche des garçons furent coupés, l’œil gauche des filles fut crevé. Ils devinrent six puissants sorciers qui transportaient « une grande quantité de têtes de bouc et de bélier, de pattes de grues et de bernaches ». Après une longue préparation, Medb envoya les enfants de Calatin en Ulster, où vivait Cúchulainn. Ils se battirent en prenant l’aspect de végétaux : « ils descendirent dans la prairie et ils prirent la forme de batailles sanglantes avec les digitales et les feuilles de chêne ». On retrouve donc en eux plusieurs caractéristiques des « adversaires » d’Ésus : la triplicité, les grues et l’arbre. Il reste le taureau. Pour cela, on peut remarquer que Cúchulainn poursuit un taureau divin ou que Lug lui-même est opposé, selon le folklore irlandais, à un serpent-dragon-taureau. Ésus serait ainsi une version de Lug.

     

     

     

            De plus, Lucain parle de « l’horrible Ésus aux sanctuaires sauvages » et d’une forêt située près de Marseille où des statues de dieux sont placées sur des troncs d’arbres coupés. Les gens du peuple ne s’en approchent pas et même les prêtres craignent le maître de ce bois. Ce serait la face sombre de Lug qui serait exposée en ce lieu.

     http://www.indo-europeens.info/lug.html


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    •  Seuls des experts pourront déchiffrer les lignes écrites à l'envers sur ce petit bout de papier irrégulier. PHOTO PQRSeuls des experts pourront déchiffrer les lignes écrites à l'envers sur ce petit bout de papier irrégulier. PHOTO PQR

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      Quelle découverte ! Ou précisément, redécouverte. Depuis plus de cent trente ans ans dormait, dans les archives de la médiathèque de Nantes, un fragment de manuscrit attribué à Léonard de Vinci. La pièce aurait pu rester longtemps dans l'ombre si un Nantais de 31 ans n'était pas doté d'une curiosité débordante...


      « C'est incroyable, non ? » Au lendemain de la révélation de la présence d'une pièce exceptionnelle à la médiathèque de Nantes, Guillaume Lecaplain n'en revient toujours pas. Il vient, un peu par hasard, d'ajouter une pierre à l'histoire.



      En vacances à Milan, en septembre, ce Nantais découvre l'univers de Léonard de Vinci. « Son histoire m'a vraiment passionné, détaille-t-il. À mon retour, je suis allé à la bibliothèque de Nantes, y emprunter le livre de Serge Bramly, Léonard de Vinci. » Qu'il dévore, émerveillé par la personnalité et le talent de l'artiste. C'est un détail de l'ouvrage qui attise la curiosité du lecteur : « Il est indiqué que, tout au long de sa vie, Vinci a écrit des carnets. L'auteur mentionne qu'il y en aurait un extrait à Nantes. » Guillaume revêt alors sa casquette de journaliste - à Presse Océan - et active son réseau. Il contacte la médiathèque, fait part de sa trouvaille. Difficile de vérifier l'information, personne ne semble être au courant de la présence d'un fragment de manuscrit. « La semaine dernière, on me rappelle : il a été retrouvé dans le fonds Labouchère... » Le journaliste peut alors voir l'objet. « J'ai pu l'approcher, le toucher. C'était un moment incroyable. » Hier, le quotidien nantais publiait un entretien avec Carlo Pedretti, historien italien installé à Los Angeles, spécialiste du peintre. « Selon lui, rappelle le journaliste nantais, il s'agit de "notes sur l'air et le vent, en rapport avec une étude sur le vol des oiseaux" ».

      Ce fragment de manuscrit daterait de 1504. Seul un petit cercle de spécialistes était au courant de la présence de cette pièce à Nantes.

      En 2008, déjà, une partition de Mozart avait été redécouverte dans ce même fonds. « Pour moi, ce ne sont pas n'importe quels artistes , confie Guillaume Lecaplain. C'est un patrimoine très riche, qui appartient à tous les Nantais. J'espère que la ville va prendre cela en compte. » D'autant que l'histoire n'est pas terminée. La page originelle de ce fragment redécouvert est connue. D'après M. Pedretti, un autre morceau a été retrouvé. Ne manque que le troisième. « M. Pedretti m'a écrit : "Votre article va peut-être aider à le retrouver ." C'est fou, non ? » Guillaume Lecaplain, passionné d'art, vient de vivre un moment exceptionnel. « Vinci a rédigé ces notes au moment où il peignait La Joconde..


      et pour finir sachez que l'artiste a rédiger ce texte à l'envers pour qu'il soit lu avec un miroir , à savoir ce que nous cache ce texte dans son entier 

       


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    Un mystérieux abbé Trithème

    Quel fut, au XVe siècle, le secret du mystérieux abbé Trithème? Jean de Heidenbefg prit ce nom lorsqu'il fonda avec deux amis, en 1480, une société secrète pour l'étude de la magie, des nombres et mathématiques. Il écrivit une œuvre étrange qui fut détruite par le feu sur ordre de l'électeur Philippe (le comte palatin Philippe II), la ‘Stéganographie’. Il n'en a jamais été conservé un exemplaire complet. Et pour cause ! Voici comment en parle son auteur lui-même : « Je peux vous assurer que cette œuvre par laquelle j'enseigne nombre de secrets et de mystères peu connus semblera à tous, encore plus aux ignorants, contenir des choses surhumaines, admirables et incroyables, attendu qu'auparavant personne n'en a jamais écrit ou parlé avant moi. Le premier livre contient et montre plus de cent façons d'écrire secrètement et sans aucune suspicion tout ce qu'on voudra et dans n'importe quelle langue connue, sans que l'on puisse en soupçonner la teneur. Dans le second livre, je traiterai de choses encore plus merveilleuses qui s'apparentent à certains moyens grâce auxquels je puis, d'une façon sûre, imposer ma volonté à quiconque saisira le sens de ma science, aussi loin soit-il, même à plus de cent lieues de moi, et cela sans qu'on puisse me soupçonner d'employer signes, figures ou caractères quelconques. »
    L'abbé Trithème a-t-il inventé la radio et perfectionné le système au point de le rendre indétectable ? Il est peu probable qu'il s'agisse de la transmission d'ondes telle que nous la connaissons aujourd'hui. Son secret dispose d’un champ d'applications autrement plus vaste. Il semble avoir fait une découverte formidable permettant de transmettre des informations sans qu’elles puissent être décelées, mais aussi d'agir à distance, d'influencer, de mouvoir la matière de très loin, de résoudre des énigmes, de connaître ce qui est secret, etc. C'est du moins ce qu'il prétend dans sa préface. Si ce n'avait été qu'un vulgaire délire, pourquoi aurait-on détruit le livre ? Pourquoi les fragments qui purent en être recopiés, et pourtant difficilement utilisables, furent-ils frappés de l'interdiction de l'Eglise jusqu'en 1909 ?
    Beaucoup plus tard, au XVIIe, le père Le Brun signale que l'utilisation de certains des secrets de Trithème comporte la nécessité d'un appareillage. « J'ai ouï dire plusieurs fois, écrit-il, que quelques personnes s'étaient communiqué des secrets, plus de cinquante lieues plus loin, par des aiguilles aimantées. Deux amis prenaient chacun une (sorte de) boussole, autour de laquelle étaient gravées les lettres de l'alphabet, et on prétendait qu'un des amis faisant approcher l'aiguille de quelqu'une des lettres, l'autre aiguille, quoique éloignée de plusieurs lieues, se tournait aussitôt vers la même lettre. » Le père Le Brun a expliqué les choses avec les mots qu'il avait à sa disposition : boussole, aiguille aimantée, lettres de l'alphabet, correspondance « magique » entre les sujets. Il semble plutôt à notre mentalité moderne qu'il s'agisse de quelque chose de beaucoup plus compliqué, d'un appareillage de transmission basé peut-être sur des ferrites, des transistors. Et encore, ce ne sont là que les miettes des secrets de Trithème que ces deux « amis » du XVIIIe siècle utilisaient pour correspondre sur des distances de 4 à 500 kilomètres !

    et pour en savoir plus je vous conseille ce superbe livre:

     

     Le cristal magique Robert Ambelain

     

     http://www.france-secret.com/excalibur_art3.htm


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